qui font dûs à l ’une des parties par les? autres.
Nous allons les raprocher ici dans un tableau racr
cou rc i, qui fera comme la récapitulation de l*expofîcion
détaillée que nous en avons fa ite , & qui
mettra fous les yeux du le&eur l ’ordre vraiment
encyclopédique des obfervations grammaticales.
S r S T Ê M J E F I G U R É D E S P A R T I E S D E L A G R A M M A I R E .
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P i
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X
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M a t é r i e l
d e s
M o t s .
V a l e u r d e s
M o t s .
E t y m O L o G I E
d e s M o t s .
kÉlém
r'Voix&Artieu-'» _ ; .
: lations. y Figure s de
(.Syllabes. J diction.
f Accent.
(Quantité*
-Ç Propre.
(Figuré. . . . . Tropes.
|sens &c, ^Synonymie.
c , 5 Genres.
Semaccidentel.|NombrcSj g
Dérivation.
H r . 7 Mots /impies.
Compr ontion. >n/r r r, jivlots compoles.
" Profodie.
"'Sens fondamen'-
k tal.
I Formation.
7 Déclinaifons.
3 Conjugaifons.
LMots primitifs.
3 Mots dérivés.
I Art étymologi-CInvention,
que. (Critique,
Parties de laC Parties logiques / Attribut.
Propofition. y ( .Copule.
D e y ( Parties grammaticales.
Il LA P r o po s it io n . JEfpèces de Pro- Ç Simples & compofées.
" - - ' ’ "Complexes & complt
:incipales & incidentes, &c.
M a t i è r e
d e
F o r m e
d e
la P ro po s it io n .
W
X
Ph
<
Cd
O
O
X)
t>o< ï l
X Ph
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Ph
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OO
H-l
C a r a c t è r
é l ém en ta ir e s
ou L e t t r e s
î sÇ i
s > • É
fo in ^
<Incomplexes complexes.
C P r i ‘ ‘ ‘ ■ ■
Ç Analytique.
^U fu e lle .
IF ig .d e confit»
C a r a c t è r e ;
prosodiques.
V o y e lle s .
Confondes.
d’expre/fion.
d’accent.
^de quantité.
Alphabet»
C h o i x d e s i
L e t t r e s J
relativement à la j
ghrafe.
I Cédille.
; Apoftrophe.
\ Tiret.
I Diérè/e.,
r Accent aigu.
P Accent grave.
( A ccent circonflexe.
( Longue.
J Brève.
Douteûfe.
Lettres capitales ou courantes.
Cara&ères romains ou italiques.
■ Lettres repréfentatives des accidents des mots.
P o nctua tion*
I l faudroit peut-être, pour donner à cet article
toute la perfection néceflaire , faire connoitre ici
les différentes Grammaires des langues favantes &
vulgaires. Nous l ’aurions fouhaité, & nous l ’avions
même in/inué a notre illu/tre- prédéce/feur : mais
le temps ne nous a pas permis de le faire nous-
mêmes j & notre refpecfc pour le Public nous empêche
de lui préfenter des jugements hafardés ou
copiés. Nous dirons Amplement qu’i l y a Peu
d’ouvrages de Grammaire don,: on ne puiffe tirer
quelque avantage , mais aufïi qu’i l y en a peu ou i l
n y ait quelque chofc a délirer pour le philofophi-
que. ( M M . B e a u z é e & D o u e h e t ). .
L e s Remarques fu r la Grammaire generale de
P o r t-R o y a l, p a r M . D ù c lo s étant un ouvrage
très-bon & très-utile , nous avons cru fa ir e p la ifir
àn o s lecteurs d’ inférer ici les Remarquesfuivantes
de M . d cM a ira n fu r cet ouvrage, lefquelles n’ ont
jam a is été imprimées.
S i l ’n d’examen eft nafale, c’en fera une cinquième
à ajouter ; car i l me femble qu’i l y a cette
différence avec celles de bien , rien , &c , où 1 e
fe trouve précédé d’un z, qu’on y entend encore
un peu fonner l ’i après l ’e , & qu’on ne l ’entend
p o in t , du tout après le dernier e d’examen ; mais
j’avoue que je n’ai pas allez obfervéla pronôneiation
de ce mot.
N e feroit-ce point .dés triphthongues que l a o ,
roi de la Chine, car les chinois n’ont que des mo-
nofyllabes , miau , cri du chat, &c ? j e crois y entendre
diftinéfcement mi-a-ou.
Je répèterois les a c cen ts , pour éviter un petit
rien d’équivoque grammaticale qui fe foutient juf-
qu’au mot fenfibles. O n ne fait'de pareilles remarques
qu’en lifant de tels auteurs.: _
L ’inftitution. des genres épargne , ce me femble ,
tant de répétitions du lubftantif, tant d alongements
& de circonlocutions dans le difeours parle ou éc rit,
dans les tran/itions, dans les deferiptions; les divers
genres portent quelquefois tant de clarté & de
variété de fons dans le ftyle , que j’aurois bien de
l a peine à les proferire, ou à me perfuader que
les inconvénients puffent jamais en balancer les avantages
: combien ces avantages ne feroient-ils point
augmentés , fi nous avions un neutre comme les
grecs & les romains} fi nous pouvions varier ainfi ,
par exemple , ces trois genres, rendu rendue ,
, rendut ? quelle fa c ilité , quelle brievete ne jete-
ïoient-ils pas fouvent dans le courant d une compofi-
tion de profe ou de vers !
O n allègue le défagrément de cet e muet qui
termine les adjeâtifs féminins dont le mafeulin eft
en e , i , o u u , & dont i l réfulte ée, i e ,u e . Qu i l
me foit permis de dire ce que je penfe, & ma maniéré
de fentir fur ce fujet.
I l arrive très-fréquemment que cet e ne s’entend
pas plus que le feh e v a , elle s ’eft rendue plu s
difficile que j e ne p e n fo is , oe me donne guères
qu’un u plus foutenu & plus lo n g , jufqucs là que
bien des grammairiens ont cru pouvoir retrancher
l ’e muet qui le fuit. De là en partie la grande question
des participes ; & i l en eft ainfi de tous les eef
i e , ue , fùivis d un mot qui commence par une conforme.
v .
L a Poéfie l ’élide , & s’épargne par la le foin de
chercher un.tour ou plus ou moins n atu re l, que
ne lui fourniroit pas le mafeulin, qui ne s’ élide
point.
L’honneur eft comme-une-îîe-efcarpée-Sc fans bords.
Quatre élifions dans ce feul vers. Je vois bien
que dans la quatrième l ’o reille n entend a la rigueur
que pé—& c o m m e dans cet autre exemple ,
Un fon harmonieux s’y mêle au bruic des eaux ,
e lle n’entend qu’un équivalent des mots ni m o i,
ni eu x : mais i l eft de fait que les deux vers font
très-beaux & qu’ils ne bleffent en rien notre oreille ,
tahdis c^iefcarpé- & , & ni moi ni eu x y feroient
infupportables.
En o-ênéral, je penfe que les fréquentes élifions de
notre langue y produifent une beauté.
Par toi-même bientôt conduite à l’Opéra,
De quel air penfes-tu que ta fainte y verra
Du fpe&acle-ènchanteur la pompe-harmonieufe ?
C ’eft que l ’élifion y fait entendre à l ’efprit quelque
chofe d e . plus qu’à l ’oreille ,• & pour en revenir
à notre efcarpeè & fa n s bords, au fo n bp-r~
m on ieux , & c , je crois qu’ i l y intervient nece/Tai-
rement & involontairement un jugement de lam e ,
qui en re&ifîe l ’hiatus dont l ’oreille auroit foufferc
dans tout autre cas. C e n’eft point i c i , a mon avis,
une affaire de fantaifie, de pure habitude, ni de convention
; c’eft une efpèce de fenfation compofée du
phyfique & d e l’intelle&uel. V o y e \ H ia t u s .
Oferois - je ramener à la queftion d’optique fut
la lune? L a lune nous paroît plus grande lorfque
nous la voyons lever fous l’horizon au delà d’une
vafte campagne , aperçue^oujugée , que quand e lle
eft parvenue jufqu au méridien & plus près du zénith;
cependant la lune fe peint dans notre oe il
fous un angle fenfiblement plus petit -a l ’horizon
qu’au zénith. I l n.’eft point aujourdhui d’opticien un
peu philofophe qui ne cori^ienne là-deflus , avec
le P. Malebrançhe, & du fa it, & de la raifon que
le P- Malebrançhe en donne , d’après la diftance
implicitement préfumée ; & par f e s jugements^
naturels , compofés , & involontaires. Efcarpé
& , moi n i eux , pompe, voilà ce qui frape l ’oreille :
efearpée & fa n s bords, un fo n harmonieux, la
pompe harmonieufe , c’ eft ce que l ’efprit y entend.
O n peut dire qu’en cette occafion, comme
en beaucoup d’autres femblables, l ’efprit fait illu -
fton à l ’o re ille , q u i, à fon tour & aans bien d autres