
 
        
         
		la peinture n’a pas pénétré entièrement, &  dont elle  
 n’a même  teint que la  moitié de  la fubftance : on le  
 calcinera,en le préfentant encore au feu fous la mouf 
 le ,  &   il en fortira devenu un corps opaque, moitié  
 blanc Sc moitié colorié dans fon epaiffeur, Sc qui fera  
 le même effet que les deux verres unis enfemble. Mais  
 avant que de  le  fervif des uns ou  des autres , il faut  
 faire  paffer  ces  verres  fur  la  roue  du  lapidaire, Sc  
 manger de la furfece qui eft blanche, Sc qui eft defti-  
 née  a  exprimer les figures  de relief du camée,  jufqu’à  
 ce qu’elle foit réduite à une épaiffeur auffi mince  
 qu’une feuille de papier. 
 La matière  étant préparée, le fourneau bien allumé  
 ,  Sc  la pierre  qu’on  a  deffein  d’imiter  ayant été  
 précédemment moulée  dans un creufet Sc fur du tripoli  
 ,  de la maniéré qu’il a  été enfeigné  ci-devant,  
 prenant garde que  l’empreinte  ne  doit  pas offrir un  
 relief, mais un  creux, on pofe  fur ce moule le verra  
 du côté qu’il montre une fuperficie blanche ; on l’enfourne  
 fous  la moufle,  &   au moment que la  fufion  
 commence à fe  faire, on l’imprime fans rien changer  
 dans le procédé  dont on a déjà rendu  compte.  Pour  
 derniere opération, on découpe furie touret, Sc avec  
 les mêmes  outils dont  on  fe iert pour la  gravure en  
 pierres fines, tout le blanc  qui  débordé le relief, Sc  
 qui l’environhe ,  Sc qur étant  fort mince  , part  fans  
 beaucoup de difficulté ; en découvrant  ainfi tout-autour  
 le fécond lit du verre, on forme un champ aux  
 figures, qui paroiffent alors ifolées, &  de demi-relief  
 fur  un fond  de  couleur,  comme dans  les  véritables  
 camées. 
 S’il  n’étoit queffion que d’une Ample tête, qui ne  
 fut pas trop difficile à chantourner, on pourroit commencer  
 par mouler tette  tête, Sc l’imprimer  enfuite  
 en relief fur un morceau de verre teint en blanc ; puis  
 faifant  paffer ce  verte imprimé  fur la  roue  du  lapidaire  
 , on l’uferoit par-derriere avec de l’émeril &  de  
 l’eau, jufqu’à ce que toute la partie qui.fait un champ  
 à la tête fe trouvât abattue,  Sc qu’il ne reftât abfolu-  
 ment  que  le  relief ; Sc  fi  après cette opération, il y   
 avoit encore quelque petite partie  du  champ qui fut  
 demeurée, on  l’enleveroit  avec la lime,  ou avec la  
 pointe  des  cifeaux. 
 Cette tête ainfi découpée avec foin,  on l’applique  
 fur un morceau de verre teint en noir , ou autre  couleur  
 ;  on  l’y   colle  avec  de  la  gomme  liquéfiée,  Sc  
 quand elle y   eft bien adhérente, on pofe le verre fur  
 du tripoli, &   on l’y  preffe comme s’y  on l’y  vouloit  
 mouler ;  mais  au lieu de l’en retirer,  comme  on fait  
 quand on  prend une empreinte,  on  laiffe  fécher le  
 moule, toujours couvert  de  fon morceau  de verre  
 Sc en cet état, on l’enfourne fous la moufle, on preffe  
 le verre avec la fpatule de fer, lorfqu’il eft en fufion  
 Sc le refte fe fait ainfi  qu’il a  été expliqué ci-devant.  
 La gomme qui  attachoit la tête  fur fon fond fe brûle  
 pendant ce tems-là  ,  Sc  s’évapore ; Sc les deux morceaux  
 de verre, celui  qui forme le relief &  celui qui  
 doit lui fervir de champ,  n’étant plus féparés par aucun  
 corps étranger, ils  s’uniffent  étroitement, en fe  
 fondant fans qu’on puiffe craindre que dans cette action  
 le relief iouffre  la moindre  altération,  puifque  
 le  tripoli  dans lequel  il  eft enfoncé,  &   qui  l’enveloppe  
 de toutes parts, lui  fert comme d’une chappe,  
 Sc ne lui permet pas de s’écarter. 
 Cette derniere  pratique  paroît plus  fimple  que la  
 précédente ; on n’y  eft  pas obligé d’emprunter le fe-  
 cours d inftnimens, qui ne peuvent être bien maniés  
 que  par  un graveur ;  mais  elle ne  laiffe  pas d’avoir  
 les  difficultés;  Sc  l’tme  &   l’autre  deviennent d’une  
 exécution qui demande beaucoup de patience Sc d’a-  
 dreffe.  Il faut  encore  avouer que  le blanc ,  quelque  
 foin Sc quelques  précautions  qu’on ait prifes  n’eft  
 jamais bien pur Sc bien  opaque ; il  eft prefque  toujours  
 bleuâtre, Sc laiffe  entrevoir la nuance du verre  
 qui eft en-deffous.  ( D .  J .) 
 Pâte , voye^ Bis cu it . 
 Pâte ,  en  terme de pain d'épicier,  eft  un  appareil  
 ;  ou compofition de miel ou de  farine, dont on fait le  
 pain-d’epice. Voye^ Pain-d’Ép ic e . Il y  a de plufieurs  
 fortes  de pâtes qui peuvent néanmoins  fe  réduire  à  
 i  trois principales ; pâte d’affortiment ypâte dure Sc pâte  
 \  en gros.  Voye^ chacun de  ces mots à fon article. Cette  
 pâte  a  cela de  particulier ,  qu’elle  ne  fe  leve  point  
 comme  les autres efpeces de pâtes, Sc peut fe garder  
 un  tems  confidérabje  fans  fe  gâter.  Les  ouvrages  
 qu’on en  fait quand  elle eft nouvellement  faite ,  ne  
 valent pas à beaucoup près, ceux qu’on fait de vieille  
 pâte. 
 Pâte d'ajforliment,  eft une pâte  qui tient le milieu  
 entre  la pâte dure Sc la pâte à gros,  pour la  fermeté  
 &   la confiftance. On en  fait des ouvrages  affez  con-  
 fidérables,  des  pains  de  deux,  de  trois, de quatre  
 fols, &c. 
 La pâte dure eft une forte  de pâte très-ferme,  dont  
 on  fe fert à faire les  mêmes  ouvrages ,  tels  que  ces  
 figures  d’hommes  Sc  de  femmes  que  l’on  voit  fort  
 communément,  &c. 
 Pâte  à gros ; c’eft une pâte molle, fine, &  fort légère, 
  dont on fait les gros pains-d’épice. Voye^ Gros. 
 Pâte ,  (Papeterie.J efpece de  bouillie  dont  fe  fabrique  
 le  papier. Elle  eft faite  de vieux  chiffons, ou  
 morceaux de toile  de chanvre &  de  lin, que l’on appelle  
 drapeaux , le il les,  chiffes, drilles ,  Sc pâtes. 
 Pâte  venante ,  on  appelle  pâte  venante,  la pâte  
 de moyenne qualité faite des vieux drapeaux Sc chiffons  
 de  toile  de lin ou de  chanvre,  qui  ne  font  pas  
 les plus fins ; c’eft avec la pâte venante que fe font les  
 papiers de la fécondé forte. 
 Pâ t e , en terme de Pâtifferie; c’eft une compofition  
 molle,  de  farine pétrie  avec  de  l’eau,  du  la it ,  du  
 beurre,  Sc  autre  chofe  femblable, dont on fait une  
 efpece d’enveloppe à  la viande &  aux fruits ,  qu’on  
 veut foire cuire au four. La pâte eft la bafe Sc le fondement  
 des gâteaux, tourtes, Sc autres  ouvrages  de  
 pâtifferie.  Voye{ PATISSERIE. 
 PÂ TÉ, f. m. en terme de PâtiJJier; c’eft un ouvrage  
 de Pâtifferie, une préparation de quelque viande particulière  
 ,  comme boeuf,  venaifon, agneau, ou autre  
 chofe femblable bienaffaifonnée, mife en pâte &  cuite  
 au four.  On foit auffi des pâtés de veau, des pâtés de  
 ce r f, des pâtés de roignons, de moelle,  &c. 
 Pâtés  chauds ,  ce  font  des pâtés que  les Pâtif-  
 fiers appellent ainfi, parce  qu’on les fert  chauds , 8c  
 après y  avoir introduit une fauce en les tirant du four. 
 Pâté  ou Pâtée , terme de Blafon, dont  on  fe  fert  
 pour défigner une  croix,  petite à fon centre, Sc qui  
 s’élargit vers les  extrémités.  Voyelles PI. duBlaf.  Il  
 porte de fable à la  croix pâtée  d’argent, du nom  de  
 croix. Prantauroux, d’argent, à la croix pâtée d’azur. 
 Pa tÉ , en terme de Boutonnier, c^eft un marteau de  
 bois, plus  ou  moins  plat  Sc  grand,  couvert  d’une  
 femelle  de chapeau fur  lequel  on pofe le  bouillon.  
 Les  poids inégaux du  chapeau  l’ empêchent  de  couler, 
  ce à quoi fa forme  ronde eft affez fujette.  Voye{  
 Bouillon.  Le p â té   s’arrête  fur  le  bord  élevé  de  
 l’établi, par deux doux  à crochets enfoncés dans  le  
 corps du p â té t la pointe renverfée en en-bas. 
 Pâ té , terme de Brocanteur y ce font plufieurs petites  
 curiofités qu’on affemble pour vendre ou acheter en  
 b lo c , parce qu’elles ne  font pas  affez  confidérables  
 pour  les  eftimer  Sc  évaluer  en  particulier.  Il  y   a  
 quelquefois  dans  l’achat  de ces fortes  de  pâtés,  de  
 petitshafards favorables.  (D .  J.) 
 Pâ té , (" Jardinage.) les Terraffiers  difent d’un ter-  
 tein un peu élevé,  tel qu’une butte,  qu’on a deffein  
 de  couper,  qu’ils  ont  un p â té   ou  çrête  de  terre  à  
 arrafer. 
 PatÉ, (Or/evre-Joaillier.) c’eft l’affemblage de plu-  
 iieurs efpeces de pierres de nature &  .forme  différentes  
 , que l’on expofe en vente ; on  appelle cela  communément, 
  vendre ou acheter un pâté de pierres. 
 Pa t É de  ch ev eu x , terme de Perruquier ,  c’eft une  
 quantité de cheveux mis Sc fortement roulés fur des  
 bilboquets,  pour  leur donner  la  frifure, qu’on  enferme  
 dans la pâte faite avec cette partie de la farine  
 qui eft la moindre de toutes, qu’on appelle dés recoupâtes  
 , après  qu’ils  ont été  bouillis Sc léchés. 
 Les Perruquiers pour foire leur pâté ; dreffent leurs  
 cheveux  entre  deux feuilles  de  papier, &  les Patif-  
 fiers  y   mettent  la  pâte  qu’ils  font  cuire  dans  leur  
 four, jufqu’à ce qu’elle ait àpeu-près les trois quarts  
 de fa cuiffon. 
 P A T É, ( Géog. mod. ) royaume  d’Afrique dans  le  
 Zanguebar,  fur la  côte de Mélinde.  La  capitale  eft  
 dans  une  île du même  nom, qui  ferme  la  baie  de  
 Formofe du  côté du midi ; cette  ville  eft à un  degré  
 de latitude méridionale.  ( D. J.) 
 Pâ t é e ,  f. f.  terme  de  Rotiffeur,  les Rotiffeurs  Sc  
 les Poulaillers  appellent pâtée,  une pâte  qu’ils  font  
 avec des  recoupes de  fon ,  dont ils  donnent  à  manger  
 à la volaille pour l’engraiffer.  ( D .  J .) 
 PATELENE, f. f. (Mytkolog. ) déeffe  champêtre,  
 qui préfidoit à la fortie de l’épi des grains. 
 RATELIERS,  f. m.  pl.  ( Hijl. eccléf.)  hérétiques  
 duxvj. fiecle, qui difoient que Jefus-Chrift étoit dans  
 TEuchariftie comme un lievre  dans un  pâté. 
 PAT ELLAIRES,  f. m. ( Mytkolog. ) nom  que  les  
 Romains donnoient aux dieux d qui  l’on n’offroit pas  
 dans des  pateres, mais  dans  d’autres  vafes  appellés  
 patelles. 
 PATELLE. Voyei L epas & C oquille. 
 Patelle ,  f. f. ( Conchyliolog. )  genre de  coquille  
 dont voici  les  cara&eres ; c’eft une coquille unival-  
 v e , convexe,  toujours attachée naturellement à un  
 rocher ou à  quelqii’autre corps dur ; fon fommet  eft  
 quelquefois  pointu,  quelquefois  applati,  d’autres  
 fois obtus, d’autres fois droit, dans d’autres recourbe, 
  Sc dans d’autres percé. 
 On nomme  en  anglois  la  patelle  the  limpet ;  en  
 françois  elle  a  divers  noms,  fuivant  les  lieux ;  on  
 l’appelle oeil de bouc dans quelques-uns de nos ports ;  
 arapedê en Provence, berdin ou bénin en Normandie*  
 jamble en Poitou Sc dans le pays d’Aunis,  bernide en  
 d’autres endroits : on pourroit fort bien lui conferver  
 en françois fon nom latin de  lepas, tiré du grec. 
 Cette coquille, comme je l’ai dit, eft toujours adhérente  
 au  rocher  ou  à  quelque  autre  corps  dur.  
 Cette adhérence  lui fert  de  fécondé  valve  pour  la*  
 préserver  des  injures du tems; ce qui  fait qu’Aldro-  
 vandus &  Rondelet  ont mis mal-à-propos  la  patelle  
 parmi  les  bivalves, mais  ils n’ont été en  cela  fuivis  
 par aucun auteur. 
 ^M.Dargenville  établit  fept  claffes  de  patelles;  
 i   .  celles dont le fommet eft pointu ;  i ° .  celles dont  
 le  iommet  eft  applati; 3 celle dont le fommet  eft  
 chambre  en dedans ;  40.  celles  dou't  le  fommet  eft  
 tait en  croffe;  50. celles  dont  le  fommet eft percé • 
 0  . celles qui  font faites en étoiles à fept pointes qui  
 partent du  fommet, &   qui  foillent  dans  l’extrémité  
 du  contour ; 7 0. celles  dont le  fommet  eft recourbé  
 ™hoU i ! / « 65 Profondes &noueufes appellées con- 
 Dans  la  claffe  des patelles à fommet  pointu,  on 
 B H H B I H l0- x*ratùu à fo<™« 
 W S S Ê M en P01" te ; 1  ■ à fommet pyramidal can-  
 nele ,.3  . à fommet de  couleur  cendree; 4°.  à  fom-  
 — H S  S=ft “ “  beauté qu’on M M  ■   
 —  P f f f i f g  ■  » <& côtés  i p é s .   
 B W W B   des B S  I  fommet  afelati,.on  
 cultmgue  les  fiuvantes ;  1°.  la  vatilU  cannelée  & 
 mV bréf }   imitant l l b O r f f f ü h ^ e -   , 
 ■  ■  I R   dans  le   contour de fes 
 7°. le bouclier  de  
 tortue à taches rougçfe  8°.  lap « J k ™ é e  de  rouge 
 W B S f f Ê 1 9  • H H à oei* de Kouç;  ,o°. lapa-  
 tMt  de  rubis ;  mais  on me  yoit  bien  cette couleur  
 que quand la coquille efl travaillée &  oppofée à  une  
 forte lùmiere.  '  1 
 Dans la claffe d es patelles dont le fommet eft chatn.1  
 bre  en dedans, on  eftnne  les  efpeces  fuivantes ;  i°  
 celle  qui  eft  de  forme  longue  ayec'nn  bec ;  »».  la  
 ronde  à ftrtes &  â  volutes : elle  eft très-rare ■  1«  le  
 bonnet,  chinois ;  4”.  la pautU  dont  le  fommet 'eft  
 alonge  regulierement avec' une languette  intérieure  
 qui fort du milieu; on  nomme,  cettepaielle le  caho-  
 f   . f - l a   ^ &   àdemi-cloifoi,;  #£celle  dont  
 la pointe eft faite  en bonnet de dragon. 
 Dans la  claffe  des patelles dont  le fommet  eft fait  
 en  croffe,  on  compte  i°.  la patelle  au  fommet  en  
 croffe  alongee;  2  .ce lle   à  mamelons  rougeâtres* 
 3  - celle qui eft cendrée  en-dehors,  couleur de  rofe  
 en -  dedans. 
 :  ^D âhs.la claffe des patelles dont le  fommet eft perc 
 e , on met les fuivantes ;  1°, h  patelle  (aité  en treil-  
 m  H  EUS  1 “   eft à grandes ftries ; M M  dont  
 les ltnes  lont menues comme des cheveux • 40  celle  
 qui eft déformé oblpngie,.avec deux  trous  réunisi  
 y u   forment un  ovale  alongé :  en la polif&nt on lut  
 donne un rouge admirable, &  en n’ôtant que la première  
 écaillé , elle eft feulement de couleur cendrée  
 La fixieme  claffe  n’of&e  guère  que  l’efpece  que  
 nous  avons defignée.  ^ 
 Les fept claffes  préfentent d’autres  concholépas à   
 Unes moins profondes. Le  concholépas  eft une pa-  
 0 *  des  plus  fmgulieres,  car  on  la  prendrait  pour  
 une.moitié de b ivalve, &  il n’y  a que  le manque de  
 charnière qui  puiffe  convaincre  qu’il dépend  de la  
 ïamille des patelles. 
 Dans  la  leptieme  claffe  de patelles dont  on vient  
 de parcounHes  efpeces,  la patelle, ronde à  ftries &   
 à volutes,  eft une des plus rares,  comme  nous  l’avons  
 remarque ; elle .n’eft cependant qu’une  variété  
 de celles qui font  chambrées. 
 La patelle nommée le bouclier d'écaille Je. tortue  eft  
 encore mie  des  rares  par  fa grandeur,  la nacré de  
 ion  intérieur, Sc la beaute de fes taches rouges. 
 Fabius Cplumna ne diftingue que  quatre  eipeces  
 de lepas : le lépas ordinaire, parce qu’i l  efttii:s,-coin-  
 piun adNEaples ; fe figure eft ovale &  fa cSuieur  cen-  
 dree  Le  grand, lepas exotique qui  viènt  d’Efpagne  
 dont  la.coquille dure,  épaiffe, &  à ftries  relevees’   
 forme des  angles &  des dentelles  autour de  fa bafe’ 
 La troificme efpece s’appelle lepas fyhejhe ;  c’ eft uiï  
 petit  coquillage  d’une  ovale  inégalé ,  . de ,'oeuleur  
 cendree,  avec  quelques  filets  &   âés  aoncs  fin-  lit  
 robe ;  il  eft  troué dans le haut, &  c’eft'paf o à  for-  
 tent  fes  excrémens, - Columna appelle I4  quatriema  
 efpece  patella  /egalis,  la  patelle  royale.;;  efle  eft  
 nacrée  en-dedans,  &   percée.de  plufteursétrous  '  
 avec une  écaillé rabotétife. On voit affez  par ce de?  
 tail,  que  l’énumération des  efpeces de patelles  fait?  
 par Oplumna,  n’a point.l’exaàitu'de;qu’on.dévoit  
 attendre d’un naturalise auffi confomme qu’k i ’étoit;  
 mais parlons  du coquillage. 
 Les voyageurs connoiffent la (ateliers 1 y  en a petf  
 tnu ne fe foient fait un  pl'atffr de la  détàciïèf dit  rocher  
 pour, juger de fon gept ; -plufieurs-neuples voi-  
 lins de la mer en fontjeiir  .notirfiturkqrdinaire. Oit  
 la  trouve  par-tout attachée au  rocher,  &  l’animal  
 occupe  le fond de fa  coquille, oii il  tient  fortement  
 par  plufieurs  liens. Si on  le renyerfe,!;on  remarque  
 qu’une partie de  fon corps n’eft pas  revêtue  de  coquille  
 ;  il fort  de fa parüe-fup.érieüre un  petit  corps