
 
        
         
		Horace ,  après  avoir  fait  l’éloge  des  philofophes  
 ftoïciens du nombre deiquels il fe met, &  apres avoir  
 dit qu’ils jouiffent de tous les biens que l’on peut fou-  
 haiter, fur-tout de la fanté qui eft un des plus grands  ,  
 ajoute qu’elle ne leur manque pas non plus ; à-moins ,  
 dit-il, qu’ils  ne  foient chaffieux ,  comme  je le  fuis.  
 Cette conclufion eft autant pour faire rire Mécenas ,  
 que pour tourner en ridicule les Stoïciens  qui foute-  
 noient  que  rien  ne  devoit  troubler  leur  bonheur.  
 {D .   J .) 
 P1TULANI,  (  Géog. anc. )  peuples d’Italie, dans  
 l’Umbrie. Pline, l. I II. c. xiv. qui les met  dans  la fi-  
 xieme région de l’Italie, les partage en deux peuples,  
 dont les uns étoient furnommés  Pifuertes,  6c  les  autres  
 Mer°mtini. La ville  de  Pitidum  n’étoit  pas  dans  
 leur pays,  car Pline la place dans la première région.  
 ( D .   J .) 
 P 1TÜLUM,  (  Géog. a rie. )  ville d’Italie,  dans  le  
 Latium. Elle eft rangée par Pline, l   III. c. y.  au nombre  
 des principales villes  du pays.  (D . J. ) 
 PITYEJA ,'( Géog. anc. ) ville de  laTroade, dans  
 le Pityunte  au  territoire de Parium,  félon Strabon,  
 l. X I I I . p. 3 <•?<?. qui dit  qu’au-defliis de cette v ille il y  
 avoit une montagne qui portoit une  grande quantité  
 de pins. Il ajoute que Pityeja étoit lituee entre Parium  
 ScPriapus. 
 2°. Pityeja  eft  encore  le  nom  d’une île de  la mer  
 Adriatique fur la côte de la Liburnie. (D . J .) 
 PITYL1SMA,  ( Gymnajliq.  medicin. ) efpece  d’exercice  
 que les anciens médecins preferivoient comme  
 utile  dans  certaines  maladies  chroniques.  Cet  
 exercice  confîftoit  à marcher fur la pointe des p iés,  
 en tenant les mains  élevées par-deffus la  tête, &  les  
 agitant en différens fens avec beaucoup de vîteffe;  le  
 malade devoit fe promener ainfi,  auffi  long-tems qpe  
 fesforces le luipermettqient. (  D . J .) 
 PITYTE S,  ( Hift.  nat. )  nom  dont, on  s’eft  fervi  
 pour déligner du bois de pin pétrifié. 
 P IT YU S ,  ( Géog. anc. ) ville  fur le  Pont-Euxin.  
 Arrien  I. peripl.p.  iS. la met à trois cens cinquante  
 ftadés de Diofcuriade : il la donne  pour  la  borne  de  
 l ’empire  romain  de ce  côté-là,  ce qui  eft  confirmé  
 par le témoignage de Suidas. Pline, /.  VI.  c. v.  con-  
 noît auffi dans ces quartiers une ville nommée Pytius,  
 &  il dit qu’elle fut ruinée par les Henochii.  ( D .  J.  ) 
 P IT YU S SÆ ,  (  Géog. anc. )  îles d’Elpagne, dans  
 la mer Méditerranée. Les anciens ne comptoient que  
 deux îles Baléares, favoir  celles que nous  appelions  
 aujourd’hui Majorque &  Minorque. Ils  comprenoient  
 'fous le nom de Pityufes,  les  deux  autres  îles  qu’on  
 appelle Yvica  &  Frumentara. 
 ■  Le nom  de  Pityufes  leur  avoit  été donné à caufe  
 des  pins  qui s’y  trouvoienten quantité. Aujourd’hui  
 on  ne  s’arrête plus à cette  diftinftion , &   l’on comprend  
 toutes ces îles fous le nom de Baléares,  depuis  
 qu’elles ont fait  un royaume à part fous l’empire des  
 Maures. ( D .  J. ) 
 PIVERT, voyei PlC-VERD. 
 PIVOINE,f. f .paonia, j^Hifl.  nat. Bot.')  genre de  
 plante à fleur en rofe, compofée  de plufieurs pétales  
 difpofés en rond. Le piftilfort du calice qui eft formé  
 de plufieurs feuilles, &  il devient dans la fuite un fruit  
 compofé de plufieurs cornes, réunies en une forte de  
 tête &  courbées en-delTous ; ces cornes font  couvertes  
 ordinairement de duvet, elles s ’ouvrent dans leur  
 longueur, &  elles renferment des  femences prefque  
 rondes. Tôurnefort,  infi.rei herb. Voye^ Plante. 
 Cette plante  naît d’une  feule  graine  ainfi que  les  
 plantes monocotylédones. Sa racine eft épaiffe- &  tu-  
 béreufe;fon  calice eft formé  de plufieurs pièces ;  fa  
 fleur eft en rofe, fort large, polipetale, ôc garnie d’un  
 .grand nornbrè d’étamines. Son fruit eft  compofé  d’une  
 multitude de Cliques recourbées dont  le  nombre  
 n’eft pas fixe. Ces  Cliques  revêtent  la forme  d’une 
 |  corne j  font garnies de duvet, &   entr’ouvertes-longitudinalement  
 ; fafemence  eft ordinairement fphéri-  
 que,  &  renferme une  petite  amande. 
 Entre les vingt-deux efpeces de pivoine que compte  
 Tournefort  ,  nous  décrirons  feulement  la pivoine-  
 male commune , paonia folio nigricante fplendido, quet  
 mas;C. B. P. j  2 3 .1. R. H. 272. én anglois,  the com-  
 mon male-piony. 
 Elle  a plufieurs  divifions  branchues  ;  fes  feuilles  
 font longues  ,  rondes ,  d’un  verd  brun,  luifantes,  
 attachées à de longs pédicules ; fes  fleurs naiffent aux  
 Commets des tiges  ,  larges  ,  amples,  à  plufieurs  pétales  
 difpofés en rofe , tantôt purpurines ,  tantôt incarnates  
 ;  elles  font  foutenues  par  un  calice à  plufieurs  
 pièces,  &   ont  au  milieu  plufieurs  étamines  
 purpurines qui portent des fommets fafranés. Quand  
 les fleurs font tombées, il leur fuccede des fruits com-  
 pofés de plufieurs cornets blancs  ,  velus,  reluifans ,  
 recourbés  en  en-bas  ;  ils  s’ouvrent  longitudinale-:  
 ment en muriffant, &c  laiffent  voir  une fuite de  femences  
 prefque rondes, rouges au  commencement,  
 enfuite d’un bleu obfcur ,  6c  enfin  noires. Sa racine  
 eft compofée d’un grand nombre  de  tubercules,  les  
 uns ronds, les  autres  larges,  attachés  par  des  fila-  
 mens  au tubercule principal.  Cette plante fleurit  en  
 Avril & en  Mai; on la  cultive auffi dans nos jardins. 
 La pivoine  commune femelle, paonia commuais vel  
 famina,  C. B. P. 3 2 J - 1.  H.  *74- ne différé de  la  
 pivoine-màie  que par fes  feuilles, qui font plus grandes  
 &  plus larges,  &  par fes  femences  qui  font plus  
 petites. 
 La pivoinepaffepour bienfaifante dans les affe&ions  
 des nerfs,  &  les  maladies  hyftériques.  On  en  tire  
 dans les boutiques un©eau fimple, une eau compofée,  
 &  un fyrop fimple  ou compofé de ces fleurs. 
 Piv o in e ,  ( Mat.  méd.) pivoine  mâle &   pivoine  
 femelle. On ne  fe |fert prefque en  Médécine que de  
 la pivoine mâle.  On  emploie principalement fes  racines  
 ,  quelquefois  fes femences,  très-rarement  fes  
 fleurs. 
 La pivoine tient le premier rang parmi  les  plantes  
 ànti-épileptiques,  anti-fpafmodiques,  céphaliques,  
 nervines : c’en üii des plus anciens remedes de la Médecine. 
  Homere rapporte dans le cinquième  livre de  
 ion odyffée, qu’on croyoit qu’elle avoit été nommée  
 pàonia du nom  de  Paon,  ancien  médecin qui employa  
 cette plante  pour guérir Pluton d’une bleffure  
 que luravoit fait Hercule. Tous les Pharmacologiftes  
 poftérieurs à Galien ne  manquent pas  de  rapporter  
 une fameufe expérience de  cet auteur, qui aflüre que  
 cette racine  étant portée  en amulette par un  enfant  
 fujet à ï’épilepfie,‘ préfervoit cet enfant des accès de  
 ce mal, d’une maniéré fi remarquable que l’amulette  
 étant  tombée  par  hazard,  l’enfant  fut  faifi  fur  le  
 champ  de mouvemens  convulfifs qui  ne  fe  diffipe-  
 rent  qu’en  remettant l’amulette à fa place ;  qu’il réitéra  
 cette expérience à deffein  avec le même fuccès,  
 6c  qu’enfin ayant fufpendu  au col  de  cet  enfant  un  
 plus  grand morceau de  racine fraîche,  l’ayant  convenablement  
 renouvellée, &c. l’enfant avoit  ete radicalement  
 guéri. Montanus, Fernel 6c quelques autres  
 "auteurs gravés prétendent  avoir répété  l’expérience  
 de Galien avec le même fuccès, 6c  quelques  
 autres  à  qui  cette  expérience  n’a  pas  réuffi,  ont  
 mieux  aimé imaginer dès  râîfons de  ces  fuccès contraires, 
   que de  le refufer  à  l’autorité  de Galien, 6c  
 parmi  ces raifons ôn en  trouve de fort bizarres, par  
 exemple,  celle  de  Gafpar  Hoffman  qui  lôüpçonne  
 que la vertu de la racine qu’employa Galien, ne  lui  
 etoif pas  propre  ou naturelle,  mais  qu’elle  F avoit  
 acquife par enchantement, par l’opération du diable  
 D ’un autre  côté ,  Sylviûs' plus pnilôfophe ,  6c  par  
 conféqùent plus digne d’en être cru que tous ces auteurs  
 ,  affure qu’il a très-fouvent fait prendre la  racine  
 &  les femences de pivoine, fans en avoir obfervé  
 des  effets  bien  merveilleux. 
 La racine de pivoine entre pourtant dans la plupart  
 des compofitions  tant officinales que magiftrales que  
 l’on emploie le plus communément contre l’épilepne,  
 la paralyfie, les vertiges, les tremblemens des membres  
 , l’incube, la manie, &c. On donne la racine en  
 poudredepuisun gros jufqu’à deux, & en  déco&ion,  
 à la dofe de demi-once  lorfqu’elle  eft feche,  &   de  
 deux onces lorfqu’elle eft fraîche. Les femences peuvent  
 s’ordonner dans les décodions à la dofe de deux  
 gros jufqu’à  demi-once.  On  peut  les faire prendre  
 auffi  entières  &   mondées  de leur  écorce  jufqu’au  
 nombre de vingt ou trente ; mais on donne rarement  
 ces fubftances feules ; on les preferit plus communément  
 dans les bouillons,  les  tifanes  &  les  poudres  
 compofées. 
 On  fait  avec  les  fleurs de la pivoine femelle une  
 conferve qui eft peu ufitée, &  une  eau  diftillée qui  
 n’eft bonne à  rien. 
 La racine de la pivoine mâle entre dans l’eau générale, 
   l’eau  épileptique,  le firop  d’armoife &  les tablettes  
 appell ees des racines de pivoine.  La  racine  &   
 la  femence dans  la  poudre de guttete  &   la  poudre  
 anti-fpafmodique.  ( b ) 
 Pivoine ,  Voye{ Bouvreuil. 
 P IV O T , f.  m. ( terme de Mèchanique. )  on nomme  
 ainfi ce fur quoi tourne ordinairement un morceau de  
 métal dont lè bout eft arrondi en pointe,  pour tourner  
 facilement dans une virole. ( D .  J.  ) 
 Pivo t  ,  f.  m.  (  Archit. )   morceau  de  fer  ou  de  
 bronze , qui étant  arrondi  à  l’extrémité, &   attaché  
 au ventail d’une porte, entre par le bas dans une çra-  
 paudine, & p a r   le  haut  dans une  femelle,  pour  le  
 faire  tourner verticalement. 
 C’eft la meilleure maniéré de ftifpendre les portes,  
 comme on peut le remarquer à celles du Panthéon,  
 à Rome, qui  font  de  bronze , &  dont les ventaux,  
 chacun de vingt-trois piés de haut fur fept de  large ,  
 n’ayant  pas  furplombé  depuis  le  fiecle  d’Augufte  
 qu’elles  fubfiftent, s’ouvrent &  fe ferment  avec autant  
 de  facilite qu’une  fimple porte cochere. 
 Piv o t s ,  (  Horlogerie.)  ce  font  les  parties  des  
 axes qui portent les mobiles ou roues, par le moyen  
 defquels elles font fupportées pour recevoir le mouvement  
 de  rotation que la force motrice  leur communique. 
 Force motrice dans l’Horlogerie, eft la puiffance qui  
 anime les  pendules  &  les montres.  Elle eft de  deux  
 fortes :  la pefanteur  &   l’élafticité. L’on  fe  fert de  la  
 première, par  le moyen d’un poids  qu’on  applique  
 aux grandes pendules : de la fécondé,  par un refïbrt  
 qui tient lieu de poids ,  &  qu’on applique  aux petites  
 pendules  &  dans toutes les montres. Voye{ A rc  
 de LEVÉE, où vous  verrez comme fe mefure la force  
 motrice dans  les pendules &   dans les montres, 
 Il  faut donc que  les pivots  ayent une force  fuffi-  
 fante pour  réfifter à cette force,  &   cependant proportionnelle  
 à l’effort qu’ils  reçoivent,  pour  qu’ils  
 ne ploient ni ne  rompent,  en  recevant  le  mouvement. 
   .  . 
 Comme les pivots font preffés par la force  qui leur  
 eft  appliquée,  il  réfulte  qu’ils  éprouvent la même  
 ïréfiftance que le frottement caufe dans tous les corps  
 appliqués les uns contre les autres ,  pour leur communiquer  
 le mouvement, avec cette différence néanmoins  
 ,  que  pour  les pivots  l’on  peut diminuer leur  
 frottement  fans  rien  diminuer  de la  preffion.  Mais  
 Scomme  l’on ne connoit prefque rien de pofitif fur la  
 nature des frottemens  ( Voye^ Fro t t em en t , Hon  
 logent ) , nous nous contenterons donc de rapporter  
 dans cet article les expériences que nous avons faites,  
 non pour  déterminer  une loi fur le frottement  primitif, 
  mais feulement relatif ; c’eft-à- dire,  le rapport  
 Tome X I ƒ, 
 des  frottemens par une même preflîon fur  tes pivots  
 de différens diamètres. ( Voye^ Machine, £c. ) L’on  
 voit par ces expériences que le frottement des pivots  
 de différens  diamètres leur eft parfaitement proportionnel; 
  par exemple, que des pivots doubles ou triples  
 , &c. ont leur frottement double ou triple  &c. 
 Horlogerie, première Planche A. Machine à plufieurs  
 ufages.  i°. A  faire des expériences  fur le frottement  
 des pivots, relativement à  leur  diamètres. 
 z°. A  faire marcher les montres  dans  toutes  for*  
 tes de polirions. 
 3°. A porter une bouffole dont l’aiguille eft foute-  
 nue par deux pivots extrêmement déliés. 
 Premierefigure, la machine vue  en deffus, le cercle  
 M L eft un miroir qui  tient  au moyen  de  trois  vis  
 V W .   P P P  font trois  pitons qui fervent à recevoir  
 une main M fig.  2, qui  au moyen  de  trois  entailles  
 E E E   ,  s’ajufte  avec  les  trois  pitons P  P P ,  fig. 1,  
 Cette  main eft  faite pour  tenir  un  mouvement de  
 montre,  ou de  répétition,  &  le miroir M I   fert à  
 voir marcher le balancier, lorfqu’il eft en deffous. 
 L a7%* 3  'Une bouffole qui  n’a  rien  d’étranger  
 que  fon  aiguille ,  qui  au  lieu  d’être  portée par  un  
 feulpivot, l’eft par deiix extrêmement déliés;enfortê  
 qu’ils  n’ont pour diamètres qiie la  36e.  partie  d’uhe  
 ligne. L’avantage de cette fufpenfion par deux pivots  
 c’eft de fupprimer tous ces mouvemens étrangers aù  
 courant magnétique que  prennent les aiguilles  à un  
 feul pivot, par  exemple, ce mouvement ofcillatoire  
 qu’elles prennent de haut en  bas dans le plan  vertical, 
  au lieu que par ces deux pivots l’aiguille ne peut  
 que tourner régulièrement, fans faire des ofcîllations. 
 Fig.  1 A  B C D  E  F y mèchanique vue  ci-deffous ,  
 avec laquelle on peut fubftituer plufieurs balanciers. 
 D  D   ,  plaque divifée. 
 E  E ,  autre plaque divifée. 
 S  S , fpiral. Voye^ Ho r lo g e , Il.Planche A  fig.  1 .   
 où cette même mèchanique eft vue en face.  '  '  ' 
 Ç  G,  balancier  concentrique  à  la  plaque  D  D   
 divifée. 
 E  Ey autre plaque divifée  portée par le piton A. 
 S  R, lame élaftique dont  l’extrémité R agit fur un  
 très-petit levier perpendiculaire à l’axe du balancier- 
 P  P   eft un  fil que l’on tire en faifant  décrire  à  la  
 lame élaftique  un arc quelconque. Si l’on vient  à lâcher  
 ce fil, l’extrémité R rencontre en paffant un petit  
 bras de levier placé à  cet  effet fur l’âxe  du  balancier  
 , &-par le moyen de  ce choc le mouvement  fe  
 communique  au balancier. 
 Mais comme le  balancier porté un  f p i r a l S ,  il  
 fuit qu’il  fait prendre à fon reffort fpiral alternativement  
 un état forcé de  contraftion, &  de  dilatation  
 en faifant faire par fon élafticité un certain nombre de  
 vibrations , avant que de s’arrêter. Le nombre &  l’étendue  
 de  ces vibrations eft d’autant plus grand que  
 les pivots de l’arbre du balancier font plus  petits, &   
 que la tenfion de la petite  lame S  R  eft plus grande.  
 C ’eft  pour mefurer  ces deux  chofes,  qu’on a placé  
 ces deux plaques  divifées D  D   &   E E . 
 1  2,  3 4 ,  différens  arbres dont  les pivots different  
 en diamètres, &   qui  s’ajuftent à frottement dans des  
 canons qtii font rivés au balancier, pour les fubftituer  
 aifément, quand on varie les  expériences. 
 X X ,  deux refforts fpiraux de  différentes forces,  
 qui s’ajuftent fur  tous  les axes. 
 P  P, pitons qui fe plaçant à frottement fur le porte 
 pivot F ,   &   qui  reçpit  dans un trou  l’extrémité  
 extérieure du reffort fpiral S S ,  &  l’autre extrémité  
 intérieure  fe  fixe fur Taxe du balancier. 
 A l’àfpèft dé la figure', on voit que la machine eft  
 fupportee par un pié Q Q  qui  a  un  mouvement de  
 genou  en G*,  pour  donner l’inclinaifon  qu’on  voudra  
 , que le quart de cercle L L fert à memrer les degrés  
 d’incünaifons  que  peut prendre  le  plan H H ,   
 p p p p   ÿ