
 
        
         
		pkes, &c. divers mélanges d’alun,  de vitriols > de ni*  
 îre  defel marin, defel  ammoniac,  d’alkalis fixes ,  
 de litarge, de bol, &c. le tout pulvérifé, exactement  
 mélé,  humeCté  avec du vinaigre,  ou  quelqu’autre  
 liqueur ialine ; enfuite calciné ou fortement defleché  
 julqu’à ce que le mélangé ait pris la confiftance d une  
 ierre,  j  ;  . 
 Ces pierres  font  recommandées  comme  vulnerai*  
 res  déterfives,  deflicatives, ftyptiques,  ophtalmiques  
 ;  mais  elles  ont éminemment  le  defaut des  re-  
 medes  très-compoiés, qui font d’autant  plus graves,  
 comme  nous  l’avons  obfervé  à  l'article  C o m p o s i t 
 i o n   ( voye^ cet article ) , qu’une  reaCtion  chimique  
 non  prévùe ou mal  eftimée, a été plus excitée dans  
 leur préparation.  Aufli  toutes  ces pierres  font-elles  
 fort peu employées, &  ne devroient point l’être ab-  
 folument,fur-tout puifqu’on  ne manque point de  re-  
 tnedes plus  iimples &  mieux entendus qui pofledent  
 éminemment les vertus attribuées à ces pierres, (b) 
 P i e r r e  c a l a m i n a i r e ,   {Mat. méd.)  voye{ Z i n c . 
 P i e r r e ,  (Archit.)  corps  dur  quife forme dans la  
 tçrre, &  dont on fe fert pour la conftru&ion  des bâ-  
 timens.  Il y  a deux fortes de pierres,  de la pierre dure,  
 &  de la pierre tendre.  La  première  eft  fans  contredit  
 la meilleure.  La pierre  tendre a.cependant  quelques  
 avantages : c’eft qu’elle fe taille aifement ,&  qu’elle  
 réfifte  quelquefois mieux à la gelée que la pierre  
 dure.  Mais ceci n’eft pas aflez recommandable  pour  
 mériter de la confiance à la pierre  tendre.  Il  faut  un  
 froid  très-rigoureux pour  endommager h  pierre dure  
 , parce  que  ce  n’eft qu’en  congelant  l’eau que  la  
 pierre  contient  qu’il  peut lui nuire.  Aufli  la  plupart  
 des carriers  craignent bien davantage  la  lune,  dont  
 les rayons détruilènt, à ce qu’ils  difent, les matières  
 les plus compares ;  mais  il y   a dans  ce propos plus  
 de méchanceté que de bonne foi.  Comme  la pierre {e  
 détruit facilement quand l’ouvrier n’ en a pas bien ôté  
 le boufin , voye{ ce mot, &   que  par cette mal-façon  
 la pierre fe  gâte ; en attribuant ce déchet à la lune, on  
 couvre fa négligence pour ne rien dire de plus. Mais  
 laiflons-là  les défauts qui peuvent provenir aux pierres  
 de la part des ouvriers &  de la lune. Difons quelque  
 chofe de plus utile ; c’eft la maniéré  de connoître  
 la qualité d’une pierre. 
 Lorfqu’une pierre  eft  bien  pleine ,  d’une  couleur  
 égale,  qu’ elle eft fans veine, qu’elle a un grain fin &   
 uni, que les  éclats fe  coupent n et, &  qu’ils rendent  
 quelque fon ,  elle eft certainement bonne.  On con-  
 moît encore cette qualité, en expofant la pierre, nouvellement  
 tirée  des  carrières ,  à 1’humi‘dité pendant  
 l ’hiver.  Si'elle réfifte à la gelée ,  elle eft bonne,  &  
 on peut l’employer avec confiance. 
 Voici les efpeces,  les  qualités,  les  ufages  &   les  
 défauts de ce corps. 
 De  la  pierre  dure fuivant fes efpeces.  Pierre £  Ar-  
 çueil, près de Paris.  Cette pierre porte de hauteur de  
 banc nette &  taillée,  depuis  14  jufqu’à  21  pouces ;  
 &  le bas appareil d’Arcueil,  9  à  1 o pouces. 
 Pierre de Belle-hache.  C ’eft  la  plus dure  de toutes  
 les pierres, quoique moins parfaite que le liais ferant,  
 •yoye^  ci-après  pierre  de liais,  à  caufe  des  cailloux  
 qui  s’y  rencontrent :  aufli s’en fert-on rarement. On  
 la tire vers Arcueil  d’un  endroit appellé  la  Carriere-  
 royale.  Elle porte de hauteur  18 à  19 pouces. 
 Pierre de Bonbanc. Cette pierre qui fe tire vers Vau-  
 girard ,  porte  depuis  15  jufqu’à  24 pouces  de hauteur. 
 Pierre  de  Coin,  en  Normandie.  Efpece  de pierre  
 noire, qui tient de l’ardoife,  voyeç  A r d o i s e  , mais  
 qui  eft  beaucoup plus  dure.  Elle reçoit le p o li, &   
 fert dans les  compartimens de pavé. 
 Pierre de la Chauffée, près Bougival,  à  côté de S.  
 Germain-en-Laye  pierre qui  porte  15  à «6 pou-  
 & & 
 Pierre  de  Cliquart,  près  d’Arcueil.  Cette pierre l  
 qu’on appelle aufli bas-appareil,  porte 6  à 7 pouces» 
 Pierre de S. Cloud, pierre qu’on tire au lieu du me*  
 me nom, près Paris, &  qu’on trouve nette &  taillée,  
 depuis  18 jufqu’à 24 pouces  de  hauteur. 
 Pierre  de  Fécamp.  On trouve  cette pierre  dans  la  
 vallée de  ce nom, près  Paris, elle a  15  à 18 pouces  
 de hauteur. 
 Pierre  de  Lambourde.  Cette pierre  fe  trouve  près  
 d’Arcueil. Elle porte depuis 20 pouces jufqu’à  5  pies,  
 mais on la délite.  Il y  a aufli de la lambourde, qu’on  
 trouve hors du fauxbourg S.  Jacques, à Paris,  qui a  
 depuis  18  jufqu’à 24 pouces. 
 Pierre dure de S. Leu.  On tire cette pierre aux côtes  
 de la montagne d’Arcueil. 
 Pierre  de  liais.  Il  y   a  plufielirs  efpeces  de  cette  
 pierre.  Le  franc-/iflri  &   le  liais-ferant,  qui  eft  plus  
 dur que le franc, fe tirent tous deux de la même carrière  
 ,  hors  de  la porte  S. Jacques,  près Paris.  Le  
 liais-rofe, qui eft le plus doux, &  qui reçoit un beau  
 poli au  grès,  fe  tire vers S. Cloud  ;  &  on  prend  le  
 rfanc-liais  de  S.  Leu , le long des côtes de la montagne. 
   Toutes ces efpeces de liais portent depuis 6 jufqu’à  
 8 pouces de hauteur. 
 Pierre de Meudon près Paris.  Cette pierre  eft depuis  
 14 pouces jufqu’à  18.  Il  y  a une autre forte.de pierre  
 de Meudon, qu’on appelle rujtique de Meudon, qui eft  
 plus  dure &  plus trouée ,  mais  qui  a  la même  hauteur. 
 Pierre de Montoffon, près Nanterre , à deux lieues  
 de Paris.  Pierre qui porte 9 à  10 pouces. 
 Pierre de  Saint-Nom ,  au  bout  du  parc de Verfail-  
 les. Cette pierre a depuis 18 jufqu’à 22 pouces de hauteur. 
 Pierre de  Senlis. On prend cette pierre à S. Nicolas-  
 lès-Senlis,  à  10  lieues de Paris.  Elle porte depuis  12  
 jufqu’à  16 pouces. 
 Pierre  de  Souchet.  On trouve  cette  pierre  hors  du  
 fauxbourg S. Jacques de Paris.  Elle porte  depuis  12  
 jufqu’à  16 pouces. 
 Pierre de Tonnerre,   en  Bourgogne.  Cette pierre  a  
 depuis  16 jufqu’ à  18 pouces. 
 Pierre de Vaugirard.  Pierre qui eft dure &  grife, &   
 qui porte  18 à  19 pouces. 
 Pierre de Vergeté.  On tire cette pierre de S. L eu ,   à  
 10  lieues de  Paris.  Elle porte 18 à 20 pouces. 
 Pierre de Ver non,  à  12 lieues de Paris.  Cette pierre  
 porte depuis 2 jufqu’à 3  piés». 
 De la pierre tendre fuivant fes  efpeces.  Pierre  de S*  
 Leu, à  10 lieues de Paris.  Pierre  qui  porte depuis 2  
 piés jufqu’à 4. 
 Pierre de Maillet & de TrocyJ  On tire  ces pierres de  
 S. Leu,  &  elles n’ont rien  de  particulier*,  fi  ce  n’eft  
 que le trocy eft de toutes  les pierres  celle dont le lit  
 eft le plus  difficile à connoître.  On  ne  le  découvre  
 que par de petits trous.  _ 
 De la pierre fuivantfes qualités. De la pierre à chaux»  
 Sorte  de pierre grafle ,  qui  fe  trouve  ordinairement  
 aux côtés des montagnes, &  qu’on calcine pour faire  
 de la chaux.  Voye^ C h a u x . 
 Pierre à plâtre. Sorte de pierre qu’on  cuit  dans  le*  
 fours, &  qu’on pulverife enfuite pour faire du plâtre.  
 Voyei P l â t r e .  _  . 
 Pierre de couleur.  Pierre  qui  étant  rougeâtre, grisâtre  
 ou noirâtre, caufe une variété agréable dans les  
 bâtimens. 
 Pierre de taille.  On  appelle  ainfi toute pierre  dure  
 ou tendre, qui peut être éqüarrie &: taillée  avec pa-  
 remens, ou même avec  architeâure, pour la folidi-  
 té ou décoration des bâtimens.  •  • 
 Pierre fiere.  Pierre  difficile  à   travailler  ,  à  caufe  
 qu’elle eft feche, comme la plûpart des pierres dures,  
 mais  particulièrement la belle hache ôt le liais, voye^  
 ces mots* 
 ‘  Pierre franche.  Ôn appelle  ainfi  toüte  pierre  par*  
 faite en fon efpece  •,  qui ne  tient  point de la dureté  
 du c iel,  ni du tendre du moilon de la carrière. 
 Pierre fujiliere.  Efpece de pierre dure &  feche, qui  
 tient de  la nature du caillou.  Il  y   a de ces pierres qui  
 font grifes ; une partie du pont Notre-Dame eft bâtiè  
 de  cette pierre, &  de petites qui font noires,  ce font  
 les pierres  à fiifil. On pave de celles-ci les terrafles &   
 les baflins des fontaines. 
 Pierre gelife verte»  Pierre  qui  eft nouvellement tirée  
 de  la  carrière ,   &   qui  n’a  pas  encore  jetté  fon  
 eaiu 
 Pierre pleint.  C ’eft toute pierre dure  qui  rt’a point  
 de  cailloux,  de  coquillages, de  trous  ni  de  moie.  
 Tels  font  les  plus  beaux  liais  &   la pierre  de  Tonnerre 
 » 
 Pierre trouée oïl pôreufe. Pierre qüi a des trous comme  
 le ruftique de Meudon, le tu f , &  toutes les pierres  
 de meuliere.  On l’appelle aufli ckoqùeufe. 
 De la pierre félon fes façons. Pierre au binard»  C ’eft  
 tout gros bloc de pierre qui eft apporté  de  la carrière  
 fur un binard, attelé de pliifieurs couples de chevaux  
 (yoye{Binard) ,  parce  qu’il ne  le  peut  être  parles  
 charrois  ordinaires» 
 Pierre bien faite.  C ’eft unquartier de v o ie ,  ou un  
 carreau de pierre, qui approche beaucoup de la figure  
 quarrée , &  qii’on équarrit prefque fans déchet. 
 Pierre de bas appareil.  Pierre qui porte peu de hauteur  
 de banc,  comme le bas appareil. d’Arcueil,  par  
 exemple, le fiais, &c. 
 Pierre  débitée.  C’eft une  pierre  qui  eft  fciée.  La  
 pierre dure fe débite  à la feie fans dents ,  avec l’eau  
 &  le grès ; &  la pierre tendre,  comme  le  S.  Leu,  le  
 tuf, la craie, &c.  avec la feie à dents. 
 Pierre d!échantillon.  C ’eft un bloc  de pierre de certaine  
 mefure  déterminée  ,  commandée  exprès  aux  
 Carriers. 
 Pierre  d'encoignure.  Pierre  qui  ayant  detix pare-  
 méns , cantonne  l’angle  d’im  bâtiment de  quelqu’a-  
 Vant-corps. 
 Pierre ébouf née.  Pierre d o n t   o n   a  ô t é   l e   boufin  OU  
 l e  t e n d r e . 
 Pierre en chantier.  C’eft uné pierre qui eft calée par  
 le tailleur de pierre, &  qui eft difpofée pour être taillée 
 » 
 Pierre en débord. On nomme  ainfi une pierre que lès  
 Carriers font voiturer près des atteliers, quoiqu’elle  
 ne foit pas commandée,  &   que  l’attelier  ait même  
 cefle. 
 Pierre efmilléè.  Pierre  qui  eft  éqüarrie  &   taillée  
 groflierement avec la pointe  du marteau, pour être  
 feulement employée dans  le garni des gros murs, &   
 le rempliflage des piles,  culées de pont, &c. 
 Pierre faite.  Pierre  qui  eft  entièrement taillée,  &   
 prête à être enlevée pour être mife en place» 
 Pierre fujîble»  C’eft une pierre q u i,  par l’opération  
 du feu, change de nature, &  devient tranfparente. 
 Pierre hachée. Pierre d o n t  le s  p arem e rts   fo n t  drefleS  
 a v e c  la  h a ch e   d u  m a r te a u  b r e t e lé   ,  p o u r   ê t r e   en fu ite   
 l a y é e  o u  r u ftiq u é e . 
 Pierre  layée»  Pierre q u i  e ft  t r a v a illé e   à   la   la ie   o u   
 m a r te a u  a v e c  b r é te lu r e s . 
 Pierre lotivée.  Pierre o ii l’ o n  f r i t  u n  t ro u  p o u r  r e c e v 
 o i r   la   lo u v e .  Voyei  L o u v e   6* L o u v e u r . 
 Pierre nette.  Pierre qui eft éqüarrie, &  atteinte juf-  
 qu’auvif. 
 Pierre parpaigne,  C’eft une pierre qui traverfe l’é-  
 paiffeur  d’un mur  ,  &   qui  en  fait  les  deux  pare*  
 mens.  * 
 Pierre piquée.  Pierre dont les paremens font piqués  
 à la  pointe, &  dont les cifelures font relevées. 
 Pierre polie,  Pierre dure  cjui prend le  poli  avec  le  
 grès, enforte qu’il n’y  paroit aucun Coup d’outil; 
 Pierre ragréée au fer,  Pierre qui eft paffée au riflard, 
 •'efp'eèé  dé  éifèau large,  avec  des  dents. 
 Pierre retaillée. On appelle ainfi non-feulement une  
 pierre  qui, ayant  été  coupée >  eft  retaillée avec déchet, 
  mais encore toute pierre tirée d’une démolition,  
 &: refaite pour être de  reehef mife en oeuvre» 
 Pierre retournée.  Pierre dont les paremens  oppofés  
 les uns aux autres, font d’équerre  &  parallèles. 
 Pierre  nijliquée.  Pierre  qui  ,  après  avoir  été  re-  
 dreflee &  hachée, eft  piquée  groflierement  avec  là  
 pointe. 
 Pierre flatuaire.  Pierre qui, étant d’échantillon,  eft  
 propre &: deftinée pour faire une ftatue.  On  dit aufli  
 marbre  flatuaire. 
 Pierrè tranchée. Pierre où l’on fait tme tranchée dans  
 fa hauteur avec le marteau pour en couper. 
 Pierre traverfée.  Pierre  où  les  traits  des brételures  
 font croifési 
 Pierre velue. Nôm qu’on donne à toute pierre brute,  
 telle qu’on Farnene  de la carriere.t 
 Pierres à bojfages ou  de  refend.  Pierres qui  étant eh  
 oeuvre, fontféparées par des canaux,  &  font d’une  
 même haiiteur, parce qu’elles repréfentent les aflifes  
 de pierre, &  dont lés joints de lit doivent être cachés  
 dans le haut des refends.  Lorfque  ces pierres  font eh  
 liaifoh,  les joints montans font dans  l’un  des  angles  
 du refend. 
 Pierres artificielles.  Ce font, félon  Palladio, Ârch,,  
 Hv- /.  ch. iij.  les differentes  efpeces de  briques,  carreaux  
 &   tuiles  paitries &   nioülées,  cuites ôu crues1» 
 Pierres feintes. Ornemens de mur de face,  dont les  
 crépis &   enduits  font  féparés  ôc  compartis  en maniéré  
 de boflages en  liaifori. 
 Pierres fichées.  Pierre  dortt le  dëdans des joints eft  
 rempli de mortier clair &  de coulis. 
 Pierres jointoyées.  Ce font  des pierres‘ dont  le  dehors  
 des joints  eft bouché &: ragréé de mortier ferré,  
 de plâtre ou de ciment. 
 De la pierre par rapport àfes ufages.  Première pierre..  
 On nomme ainfi un gros quartier de pierre dure ou de  
 marbre , qu’on met dans les fondemens d’un édifice,  
 &  où Fon enferme dans’une entaille de certaine pro-  
 . fondeur, quelques médailles, &  une table de bronze  
 . fur laquelle eft gravée une infeription.  Cette coutume  
 , qui eft très-ancienne,_ à en juger par les médailles  
 qu’on a trouvées, &  qu’on trouve encore dans les  
 recherches  &   démolitions  des  bâtimens  antiques r  
 cette coutume,  difons-nous, ne  s’obferve  que pour  
 les édifices  royaux &  publics , &  non pour les  bâtimens  
 particuliers. 
 On  appelle  derniere pierre, une  table  où  eft  une  
 infeription  qui marque le tems auquel un bâtiment a  
 été achevé» 
 Pierre à laver. Efpece d’auge plate , qui fert à laver  
 de  là vaiflelle  dans une  cuifine» 
 Pierre d'attente.  C ’eft toute pier’re en boflage  pour  
 recevoir quelques  ornemens ou  infeription.  On appelle  
 aufli pierre  d'attente les harpes  &  arrachemenSi  
 Voyt{ H a r p e s  &  A r r a c h e m e n s .  . 
 Pierre de touche.  Efpece  de  marbré  noir  que les  
 Italiens appellentpietra di pafdgotte, pierre de compa*  
 raifon,  parce  qu’elle  fert  à  éprouver  les métaux ;  
 c’eft pourquoi Vitruve l’appelle index.  C’eft de cette  
 pièrre  qu’ont  été  faites  la  plûpart  de  divinités,  les  
 Sphinx,  les  Fleuves  ,  &   autres  figures  des Egyptiens 
 » 
 ■ Pierreincirtainéi  Pierre dont les  pans &  les angles  
 font inégaux.  Les  anciens  employoient  cette pierre  
 pour paver» Les ouvriers la nomment pierre de pratique^  
 parce qu’ils la font fervir,de quelque grandeur qu’elle  
 ibiti  N  '  !  I 
 Pierre percéei  Dalle  de pierre avec  des  trous ,  qui  
 s’encaftre  en. feuillure dans  un  chaflîs  aufli  de  pierre  
 fur une voûte pour donner de- Fair  &  un peu de jou f