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 un  petit mouvement  prefque  inf'enfible  de  libration  
 "ou d’ofcillation que doit avoir, fuivant quelques phi-  
 lofophés  ,   un  long  pendule  attaché  fixement  à  un  
 plancher, &  qii’ori y  laiffe  en repos. 
 Il  eft  certain que  le  centre  de gravité de  la  terre  
 change  continuellement de place , ne  fût-ce  que  par  
 le  mouvement  du  flux  6c  reflux.  V Flux  et  
 ref lux. Or ce mouvement dans le  centre de gravité  
 doit produire, une altération  dans  la  direftion  6c  le  
 mouvement des graves. Relie à favdir fi cette  altération  
 efi  fenfible.  Pour  cela  il  faut  fufpendrè  à  un  
 plancher un  long pendule,   &   voir  fi  ce  pendule  eft  
 dans un parfait repos. Un gentilhomme de Dauphiné;  
 nomme Câlignon de Peirins, ami dé Gaflendi , ayant  
 fait  cette  expérience  fur un pendule de  trente  pies j  
 prétendit  y   avoir  obfervé du  mouvement ;  ce  qui  
 ocçafionna entre les Savans une difputé dont on peut  
 voir le détail dans Fhiftoire dé  l'académie de  1742. :  
 depuis ce tems, d’autres l'a vans ont entrepris de répéter  
 la même  expérience ,   6c ont  trouvé des réfultats  
 différens ,  les  uns tenant polir  le  balancement,  les  
 autres le niant.  Enfin M. Bouguer, dans les Mémoires  
 ■ de  Vacadémie  de  t.jâq  ,  a  traité  cëtte  matierè  avec  
 beaucoup dé foin ; &  il eh réfulte  que  la  réciproca-  
 tion du pendule ,  lorfqifil  y  en a ,  fient  à une  caufe  
 prochaine &  irrégulière, 6c ne peut être mife  au rang  
 des phénomènes généraux qui dépendent du fyflèmé  
 du monde.  (O) 
 PeNdule ,  f. f.  (  Horlogerie. )   efpece  d’horloge  à  
 pendule -,  exécutée en général avec plus de préeifion  
 que les horloges  de cette  efpèce, &  qui n’en différé  
 effentiellemeht que  par la difpofition de  fes parties,  
 fur-tûiit de la cage qui refiemblé ïbr't à celle des montres/ 
 Dans  le  tems  où  l’on  commença  à • appliquer  le  
 pendule  aux horloges ,  les  premières dans lëfqii elles  
 on  employa  ce  nouveau  régulateur, furent  probablement  
 appellées d’abord horloges à pendule. enfuife  
 fimplement  pendules ;  $c  comme  çes  horlogès  n’é-  
 toient  que  d’une  grandeur médiocre  6c  faites avec  
 plus  de préeifion  que  les autres ,  il eft arrive de-ià ,  
 que malgré que  dans toutes  les horloges on  ait fub-  
 ftitué dans  la  fuite  le pendule au  balancier  ,  il n’y  a  
 eu  que  celles  d’une certaine  grandeur 6ç  dont nous  
 Venons de parler,auxquelles on ait donné le nom.de  
 pendules ,  les autres ayant confervé celui d5horloges,  
 comme horloge  de clocher, de chambre, 6cc. 
 On diftingue  les pendules  en général  en pendules à  
 poids  &  pendules à reflort.  Dans les premières, font  
 toutes  les pendules à grandes  vibrations,  à équation,  
 &c.  Dans les fécondés,  font toutes celles d’une certaine  
 grandeur qui ont pour principe de mouvement  
 un  reflort,  comme celles qui fe mettent fur un pié ,  
 fur une  table ,  qui  fe  plaquent  contre un mur  &c.  
 telles font ordinairement  les pendules à quinze jours  
 •à fonnerie, les pendules à quarts, les pendules à  trente  
 heures  ,  les pendules  à  répétition ,  les pendules  à  
 trois  parties ;  c’eft-à-dire celles qui répètent  l’heure  
 lorique l’on tire le cordon,  &   qui forinènt en même  
 tems l’heure 6c les quarts d’elles-mêmes.  Enfin, celles  
 à quatre parties, qui,  outre les propriétés de ces  
 dernieres ont encore  celle d’être à réveil ;  il y  a  encore  
 des pendules à carillon &  des pendules à remontoir, 
  qui font en quelque façon à poids &   à reflort,  
 la force motrice  originale étant  un reflort  employé  
 à faire  fôîïner la  fonnerie ,  6c eh même  tems  à remonter  
 un  poids qui fait aller le mouvement.  Voyez  
 R emontoir. 
 Pendule  d équation ,  ( Horlogerie. )  efpece de  
 pendule conftruite de  façon qu’elle marque 6c l’heure  
 du tems vrai, 6c celle du tems moyen ; au moyen  
 de quoi,  la différence entre  ces  deux efpeces d’heure  
 ,   indique l’équation du foleil.  Quoiqu’on ait commencé  
 de très-bonne heure à faire  des horloges  eu- 
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 rieufes  qui  marquoient  les  mouvemens  des planète 
 s ,  &c.  cependant  leur mouvement étoit trop  irté1  
 gulier,  pour qu’on  pensât  à  leur  faire marquer  les  
 •équations du folei^,  ces  horloges avançant  ou retar1  
 dant fouvent d’une demi-heure  en1 très-peu  dé  
 -tandis  que I équation  du foleil n’eft que de feize mi1  
 nutes dans l ’efpace  de trois mois.  Mais  dès que l’on  
 eût applique le pendule aux horloges,  le mouvement  
 de ces horloges, ou plutôt de ces pendules, én devint  
 fi  jufle^par  rapporté  celui  des horloges  ordinaires*  
 qu’on s’apperçut b ientôt que pour les bien régler ,  il  
 falloit  avoir  egard  a Fequation  du foleil;  ce  qui  fit  
 apparemment  naître  l’ideé  dès pendules  et équation.  
 Une  des  premières  dont  on  ait  connoiffance  , eft  
 celle qui lé trouva dans le  cabinet  du  roi  d’Efp'agnë  
 16 9 M o n t  parle M. Sully dans la réglé  artificielle  
 du tënis, édit, de  pag.  CetXe pendule rùarquoit.Féi  
 quation du foleil,  au moyen de deux aiguilles,,  dpnt  
 1 une îndiquoit lé tënis vrai, &  fautre letems moyen ;  
 &: ç’eft de^cette façon qii’on les a faites  en Àngletér-  
 mein^ M. Sullÿ  propofe  dans le’ même  livré  
 dè_faife-iinè pendule  non pas d’équation,  mais  dont  
 Finégalifé des vibrations du pendule répondïroit à f  U  
 négalité des jours,  &c.  Idée qui etoit aufli  venue ait  
 P;  D.  Alexandre  bénédictin,  dès  1B H   cë qtt’il  
 pfôiive  par  le  certificat  de  l’académie  royale  des  
 Science^,qu’il rapporte : ce pèrë dans foii tfàiié dèsïîôt-  
 loges 5 s’efforce de prouver  la beauté de cette inVen-,  
 lion ;  mais pour peu qu’oh  entende Fhorlôgèl'iè ,  oh  
 verra xombien elle  eft ridicule,  &   qùé  les pèndulei  
 ne font  pas  déjà trop précifes 'pour  ajouter  de  houi   
 velles fqurces  d’erreur  dans, l’àlongehieht  &  le rac-  
 courciflement périodique du pendillé ;  rnàisil eft inu1  
 tile de parler de cette  efpece de pendules, qui ne font  
 réellement  pas  dés pendules  d'équation. 
 ■ PENDULE  en  tarit  Qu'appliqué  aux horloges.  L’in-*  
 vention  des.horloges  h pendule,  qu’on  appelle  fim-r  
 plement pendule,  eft  due  à l’ihduftrie.heureiife  du  
 fiecle paffé: Huyghens ,6c Galilées’en difputent l’hon-  
 neim  Le premier qui  a fait un .-volume confidérable  
 fur ce fujet,  déclaré  qu’on  n’a   exécuté cette efpece  
 d’horloge  qu’en  16^7,  &  qu’on  n’en  a imprimé  la  
 defeription qu’en  1658.  Becker,  dans fa nova donc*  
 tiendi temporïs theoria,  fe déclare  vivement pour Ga-  
 lileé,  &  rapporte  ( à  la vérité  de la fécondé main )  
 toute Fhiftoire  de  cette  invention,  ajoutant  qu’un  
 nomme  Thejfler, horloger,  du pere  du  grand  duc  de  
 Tofcane,  qui vivoit  de fon tems ,  avoit fait  la  première  
 pendule à Florence ,  fous  la  direction  de Ga-  
 lilée,  Galileo,  &  qu’il  en  avoit  envoyé lin modèle  
 én Hollande.  L’académie  del  CiméritP dit  expi'ëffé-  
 ment,  qire  l’application  du pendule  au  mouvement  
 des horloges avoit été d’abord prôpofée par Galilée*  
 &  que  c’étqit fon  fils  Vinçenz©  Galilei  qui  l’avoit  
 mis lé premier en pratiqiie'en  1649. 
 Quel qu’ait  été  l’auteuir  de  cette  invention,  au-  
 moins  eft -  il  certain  qu’elle  n’a  reçu fa  perfection  
 que de Huyphéns,  lequel  fait remarquer avec foin,  
 que  fi Gamee en a  eu  quielqu’idée, au-moins ne l’a-  
 t-il pas portée à fa maturité. 
 C’eft èn  16 61 ,  que M.  Fromentil, hoflandois,  a  
 fait en Angleterre la première pendule. 
 Le  pendule  en  tant  qu’appliqué  à:  l’horloge,  eft:  
 compo'fé d’une verge  d’a d e r ,  A B  ,fig.  t-8.  ( PL de  
 la pendule à fécondés}  fufpiendüe  à  un point  fixe  P  ;  
 de façon  qu’elle puiffe fe  imoUvôir  librement aiitour  
 de lui;  &  d’un corp's  grave B ,  auquel  on donne  la  
 forme lenticulaire, afin de diminuer la réfîftance que  
 l’air apporte à fon mouvement. 
 Ce qui rend le pendule fi fiipérieur  aux autres régulateurs  
 , .c eft que perdant fort peu  de fon mouve“  
 ment,  il  eft  entretenu  en  vibration  par  une  fore®  
 uès-foible  à  fon égard,  &   dont par  conféquent le*  
 inégalités influent bien moins fur fa jufteffe. 
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 Si  l’on met  en  vibration  dans le même  tems  un  
 pendule  St un  balancier  joint à  fon reflort,  l’expérience  
 fait voir qu’au bout  de  90  fécondés,  le der-  
 nief  aura  perdu  tout fon mouvement,  au  lieu que  
 l’autre  le  confervera  pendant  dix  heures  &   plus.  
 Ainfi  les çeftitutions  du mouvement  fur l e  pendule,  
 font à celles qu’exige le balancier aidé du reflort, à-  
 peu-près  comme un à 400.  *  . 
 Plufieurs  caufes concourent à cette fiiperiorité du  
 pendule  fur  le balancier  :  lés  particules  du  reflort  
 éprouvant  un  frottement  Jes  unes  fur  les  autres  ,  
 quand  il reprend  fa  première  figure ;  la  force  qu’il  
 devroit  communiquer  au  balancier  en  eft  d’autant  
 plus diminuée ;  mais ce qui contribue encore plus  à  
 la perfeélion  du pendule ,   c’eft la  fufpenfion.  Voye^  
 S u s p e n s io n . 
 L’expérience  a montre  qu’un long pendule donne  
 plus  de.régularité  qu’un  court,  en  parcourant  les  
 mêmes efpaces ;  en voici les raifons. 
 i°.  Sa lentille defeendant par un plan moins incliné  
 , peut être beaucoup plus pefante ,  parce que fon  
 mouvement  eft moins  difficile  à reftituer,  &  parce  
 qu’il s’en perd une moindre quantité ;  le nombre des  
 ofcillations  dans un tems quelconque,  n’étant pas  fi  
 confidérable, &  l’air n’étant point frappé avec autant  
 de rapidité  dans chacune  d’elles. 
 20.  Pour des folides dé figures femblables, les fur-  
 faces n’étant  point  comme  les maffes,  mais comme  
 les quarrés  de leurs racines cubiques, les réfiftances  
 de l’air deviennent d’autant  moins  puiflantes  fur les  
 lentilles fort pefantes. 
 30.  Ces vibrations  plus, lentes rendent  le  rouage  
 plus fimple,  plus  conftamment le même,   &  moins  
 fujet à  l’ufure.  On remarque que dans  les pendules à  
 fécondés,  par exemple,  les trous  des pivots  ne s’u-  
 fent prefque jamais. 
 40.  Par  toutes  les  raifons  précédentes,  la force  
 motrice d’un long pendule peut  être beaucoup moins  
 confidérable  à  l’égard  du poids vibrant ;  &  les  inégalités  
 de cette  force influent beaucoup moins fur la  
 juftefle des vibrations. Enfin, les longs pendules peuvent  
 décrire des arcs beaucoup plus petits, qui, comme  
 il eft  démontré,   article C y c l o i d e  ,  approchent  
 davantage des  arcs cycloïdaux. 
 Pendule  a  t5 jours à  rejfort & a fonnerie.  La figure  
 qu'on voit dans nos PI. d'Horlog. repréfente une  pendule  
 de cette efpece dont on a ôté la grande platine;  
 on y  voit la difpofition des roues  du mouvement  6c  
 de la  fonnerie,  comme  dans tous  les mouvemens ;  
 c ’eft toujours  la même théorie ;  on entendra  facilement  
 de quelle maniéré  elles agiflent les unes fur les  
 autres;  la feule différence effentielle entre  cette pendule  
 , 6c la pendule  à fécondés,  dont nous venons de  
 parler, c’eft qu’au lieu  de poulie il y  a ici un barillet 
 R. , denté à fa circonférence ;  S eft la fécondé roue ;  
 T  latroifieme,  ou la roue à longue  tige;  V  la roue  
 de  champ, 6c X  la roue de rencontre.  On voit dans  
 une autre fig. la maniéré dont là roue de champ agit fur  
 la  roue  de  rencontre,  6c dont  celle-ci  agit fur  les  
 palettes delà verge. De l’autre côté, on voit le rouage  
 de fonnerie,  qui eft compofé  de  cinq  roues ,  en  
 comptant le barillet Q , denté aufli ; à fa circonférence  
 P ,  eft  la  fécondé  roue,  O  la  troifieme,  ou  la  
 roue  de  chevilles,  M ,  la  roue  d’étôquiau,  N ,  la  
 roue du volant, &  4 le pignon du volant. La fig.fuiv.  
 xeprefente cette pendule vûe du côté  où font  les  aiguilles  
 ;  le cadran  étant  ôté ,  on  voit  le  détentillon  
 D  C G,   dont le bras  G,  eft levé toutes les demi-heures  
 ,  pour faire fonner la pendule , au moyen des deux  
 chevilles oppofées qui font fur la roue de minutes B.  
 La.figure  /i. repréfente la détente qu’on voit en place  
 dans le profil  de \z figurée,, les parties F  D  ,  font re-  
 prefentees  parles  parties/»;  la fonûion  de  la partie  
 F  ,  eft mieux repréfentée  en  E   dans  la figure 7.  où  
 Tome  X I I ,  9 
 on fa voit tp i  s a f  fuie fur lè détèntiUon;  au moyen  
 de ^ o ii^ cdm -c is ’é k «   à toitas  les  démi-heur«  
 f-our  entendre bien comment  toutes ces pièces agif.  
 I S S n  faire fonner la p.ndùk, H H | 
 • fis-  7- ofl  fa tige du marteau, qui a un  reflort  
 qui  tend toujours àJa Étire tourner dans lefetts contraire  
 d  celui  pii  elle tourne  quand, les  chevilles dé  
 fa  troifieme  roue  agiflent  fur  l’efpece  de  palette  
 -qu elle  a  ans X.  On voit  en  haut  de  cette muti-y,.  
 •le marteau donr la queue entre quarrément fur cette  
 pge :  j .   Sc 8:,  font les  rochers  qui  entrent  à  «narré  
 lur les arbres  de barillet,  &.quifont  retenus par les  
 cliquets,  f'oyc^ Partiel. Kncli^c f t a g e . l.esJirures  
 B  »  ' *  H  0 . -rèpréfefflent le chaperon, le rernon-  
 toir, &  la potence A  D  ,;Xjui contient  la verge  des  
 palettes Ç A  , &  dans la  partie A   de  laquelle roule  
 le pivot  d en  haut de la roue de rencontre.  /  B  eft  
 la contre potence qui reçoit le pivot d’en bas de cette  
 roue. 
 Pendules, à  quarts,  t e s   hommes  .étant  toftioiiis  
 portgsjà imiter, ce n’eft qu’avec effort qu’ils fortenï  
 des routes ordinaires.  Ainfi la  fonnerie  des  heures  
 dans les premières horloges-avant  été  faite aVec Un 
 $<puage particulier, quand  on voulut leur  faire  fonner  
 les quarts, on n’imagina rien  de  mieux  que  de  
 taire  aufli  un  rouage  pour  la  fonnerie  dés quarts  
 quoique  ce  fût  employer  beaucoup  d’ouvrage  u  
 produire peu  d’effet ;  ce  qui  eft  direâement  cm-  
 iraire il  la faine méehanique ,   qui veut que  la  complication  
 des machines fon toujours proportionnelle  
 à celle  des  effets qu’elles produlfeïlt : plufieurs hor-  
 logers  fentant  ce  defaut  des  pendules  à  quarts'ont  
 voulu y  rémédier ,  en  les  faifant  fonner  l’heure  6c  
 les quarts  par un  feul  rouage, mais  jufqu’à-préfent  
 il y   en a peu qui aient réufli, leurs pendules pour  la  
 plupart étant  fort compliquées ;  il  n’y   a  guère  que  
 quelques habiles horlogers &  mon pere. qui en aient  
 fait avec cette  fimplicité qui eft, fi cela fe peut dire,  
 la véritable élégance dans les machines. 
 La.fig. x8. repréfente la difpofition des rouages du  
 mouvement,  de la fonnerie des heures  6c  de  celle  
 des quarts  d'unependule k quarts ordinaire; le mouvement  
 ne  différant  en  rien  eflentiellement  de  la  
 pendule à  quinze  jours que  nous venons de décrire.  
 Quant  au  nombre  des  roues  du  mouvement,  les  
 voici : 
 Barillet,  84— 14 
 ' roue,   . . .   84 — 7 
 3e  r o u e , ...............78 — 6 
 roue de  champ,  .  .  .  .  66 — 6 
 roue de  rencontre,  »  .  .  .3 3  — 2 
 verge  des  palettes. 
 pendule,  . . . . . 
 Par ces  nombres, on  voit  que  la  troifieme  roue  
 ou la roue à  longue  tige, faifant un tour par heure ,  
 le nombre des vibrations  du pèndule ,  dans  le même  
 tems, fera de 9 4 3 8 ,6c  par conféquent  que  la longueur  
 de ce pendule fera de cinq pouces trois lignes,  
 ou à-peu-près ;  un pendule  de  cette  -longueur donnant  
 par heure 9450 vibrations. O r par les nombres  
 des premiers mobiles, il  eft clair que la roue à longue  
 tige fait  foixante-doiïZe  tours  pour un  du  barillet ,   
 &  le reflort faifant fix tours dans le barillet,  il  s’enfuit  
 que le reffort, avant d’être  au bas,  fera  faire  4  
 P p   ij