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 lieu  où ils  font  fitué's  ;  c ’eft  pourquoi  l'on  dit  côtn-  
 inunément qu’il le fait autant de partages que de cousîmes  
 ;  ce  qui  ne fignifie  pas  que  l’on  doive  faire  
 •autant d’a&es de partages qu’il y  a de coutumes  dans  
 le (quelles il fe trouve des biens  de la fucceflion, »   
 que chaque coutume réglé le partage des biens de fon  
 territoire.,  enforte que les biens  de chaque coutume  
 ie partagent  fouvent d’une maniéré toute differente ,  
 félon  la  difpofition  des  coutumes. 
 Les  fuccellions  fe  partagent  en  l’état  qu’elles  fe  
 trouvent ; ainfi le partage ne comprend que les biens  
 exiftans  6c avec les dettes 6c les charges tellesqu’el-  
 les  fe  trouvent  au tems  de  l’ouverture de  la  fuccef-  
 fion. 
 Il y  a des  coutumes telles qu’Anjou 6c Maine,  où  
 l’aîné fait les lots 6c les cadets choififfent. 
 En Touraine, c’ eft  l’aîné  qui fait  le partage,  mais  
 les puînés ont  la  liberté de faire ce qu’on appelle  La  
 refente,  c’eft-à-dire  de  divifer  en  deux  la part  que  
 l’aîné avoit .gardée pour lui, 6c d’en prendre la moitié  
 au lieu  du tiers qu’il leur avoit donné. 
 Dans  les  autres  coutumes  ,  les  lots  fe  font  par  
 convention ou par le miniftere des experts ; 6c quand  
 les  cohéritiers  ne. s’accordent pas  fur  le  choix  des  
 lots,  ils  le tirent  au  fort.  ^  / 
 Tout premier a&e entre cohéritiers eft réputé par-  
 tage  c’eft-à-dire qu’ il a la môme  faveur, qu’il  ne les  
 oblige point à payer des droits feigneuriaux,  6c qu’il  
 peut être refcindé pour  léfion  du tiers  au  quart. 
 Quand  le partage  entre  cohéritiers  a le  cara&ere  
 d’une tranfaàion  ,  il  ne peut être  refcindé quelque  
 léfion qu’il y  ait,  à-moins qu’il  n’y   ait  eu  du dol ou  
 de  la  force»  , 
 La garantie du partage entre  coheritiers eft du jour  
 de  l’addition d’hérédité.  ,  .  . 
 Les créanciers particuliers de l’héritier n’ont droit  
 de-fe venger que fur les biens  qui font échus  en partage  
 à leur débiteur. Foye{Domzt,part. II. L. I . tu. 1F   
 Bouvot, tome IL Jovet, -au mot partage  ;   le Prêtre,  
 du Luc-, Carondas jg Papon, Barry 6c le Brun. 
 Partage d'opinions^  c’eft lorfque les juges font di-  
 vifés en deux avis différens,  de maniéré qu’il y  a autant  
 de  voix d’un  côté que  de l’autre ,  ou du-moins  
 qu’il n’y   en a pas affez d’un côté pour l’emporter fur  
 l ’autre»  .  .  ., 
 Les  établiffemens  de S. Louis,  ch. xxx-oij.  portent  
 que  quand  les  jugeurs  font  partagés  ,  le  juge  prononce  
 en faveur de la  franchife ou de l’acculé ;  il y   
 •avoit pourtant d’autres  cas  ou le juge devoit mettre  
 l ’affaire au confeil ;  6c quand le  feigneur ,  en cas  de  
 partage, ne donnoit pas de confeil, l’affaire étoit dévolue  
 aux juges  fupérieurs» 
 Suivant une ordonnance  faite par Philippe III.  en  
 .1x77 ,  touchant  la maniere.de  rendre  les jugemens  
 en Touraine,  il  y  avoit partage d’avis§ lorfque plus  
 de deux chevaliers  étoient d’un avis contraire  à celui  
 des autres jugeurs. 
 L’ordonnance de  15 39 , art. izG , porte qu’il ne fe  
 fera dorénavant zwcwnpartage ès procèspendans aux  
 -cours fouveraines, mais que les prelidens 6c confeil-  
 lers feront tenus  de convenir en une même  fentence  
 ot)inion,â tout le moins en tel nombre qu’il puiffe  
 s’enfuivre  arrêt &  jugement avant de vaquer, 6c entendre  
 à* autre affaire ;  6c pour empêcher le partage,  
 Varticle fuivant veut 6c  ordonne que quand  il paffera  
 d ’une voix ,< le jugement foit conclu &  arrêté. 
 La déclaration de la même année, donnée en interprétation  
 de cette  ordonnance, veut que  les procès  
 pendans! ès parlemens &  çours fouveraines ne foient  
 point  conclus qu’ils  ne  paffcnt  de deux voix 6c opinions  
 ainfi qu ’on l’obfervoit d’ancienneté.^ 
 U article ,12<&,' de  l’ordonnance  de  Blois veut  que  
 quand  un procès fe  trouve  parti  au parlement ,  loit  
 en la grand’çhambre ou chambre des enquêtes,  iifoit 
 P A R 
 incohtinent 6c fans délai procédé  au département dè  
 ce procès ; 6c  à  cette  fin,  il  eft enjoint aux préfidenè  
 des  chambres de  donner promptement audience  au  
 rapporteur 6c au  compartiteur  fins  aucune  remife  ,  
 afin  que le même jour  qu’ils fe  feront préfentés,  les  
 procès foient mis fur le bureau, pour être départagés  6c  jugés  incontinent. 
 En matière  criminelle,  il n’y  a jamais de partage,  
 parce qu’en cas d’égalité de v o ix , c’eft l’avis  le  plus  
 doux qui prévaut. 
 Il  étoit d’ufage dans quelques préfidiaux qu’il  fal-  
 loit deux voix de plus pour départager ;  mais  par unè  
 déclaration  du  30 Septembre  1751  ,  regiftrée  le  iô   
 Décembre  fuivant,  il  a  été  ordonné  que  dans  les  
 jugemens des préfidiaux  au premier chef de  l’édit, la  
 pluralité d’une feule  voix formera dorénavant le jugement  
 , fans qu’il puiffe y  avoir de potage que dans  
 le cas où il fe trouvera un nombre égal de fuffrages. 
 Le  partage  fur  un  procès  empêche  l’évocation >  
 fuivant un arrêt  du confeil du  5 Septembre  1698.' 
 Au  parlement  de Douay ,  en  cas  de partage,  Oh  
 confirmoit  la  fentence  des premiers  juges  ;  cela  ne  
 s’obferve plus,  fi  ce  n’eft  en  cas  d’appel  en  pleine  
 cour des confeillers commiffaires aux audiences, dans  
 ce même parlement  une  feule  voix  départage.  Voyeç  
 l'injlit. au dr.  belgique de Ghewiet. F oyeçVoix prépondérante. 
   {A ) 
 Pa rtage ,  f. m. ( Archit. hydraul.')  c’eft le  lieu  le  
 plus élevé d’où l’on puiffe  faire  couler les  eaux ,  6c  
 d’où on  les  diftribue  par le moyen dé  canaux, ruifi-  
 fieaux  ,  &c.  en différens endroits.  Voye^ A breuver  
 &  Bassin de partage. 
 On appelle point  de partage le repaire  où  la jonction  
 des  eaux fe  fait. 
 Partage d'héritage.  C’ eft  la divifion d’un  héritage  ,  
 que font par  lots ou égales  portions ,  les arpenteurs  
 &: architeftes experts entre plufieurs cohéritiers. Lorfque  
 , dans cet Héritage, il y  a des portions qui ne peuvent  
 être divifées fans  un notable préjudice,  comme  
 les bâtimens  ,  on  fait  une  eftimation  de  leur  excès  
 de  valeur, pour être ajouté au plus foible lot 6c  être  
 compenfé en argent. 
 PARTAGER, v. aft.  (Gtam.') qui délîgne l’adion  
 de  faire le partage.  Foye{ l'article Par tag e . 
 Partager  le vent , (Marine. )  c’eft prendre  le  
 vent en plufieurs bordées,  à-peu-près égales, tantôt  
 d’un côté &  tantôt de l’autre. 
 Partager le vent » partager l’avantage du vent,  c’eft  
 louvoyer fur le même rhumbde vent que celui à  qui  
 on le veut gagner ,  ou qui le  veut  gagner fur vous, 6c ne  point  parvenir  à  le  gagner,  quoique  fans  le  
 perdre  aulîi,   c’eft-à-dire  fans tomber fous  le vent ,   
 mais fe maintenir toujours l’un 6c l’autre.  ( Z ) 
 Partager les rênes ,  {Maréchal.') c’eft prendre  
 une rêne d’une main, 6c l’autre de l’autre, 6c conduira  
 ainfi  fon  cheval. 
 PARTANCE, fi f. ( Marine. )  c’ eft  le  tems  qu’oii  
 part  de  quelque  lieu  ;  c’eft  aufli  le  départ meme  ;  
 nous  avons  toujours de  belles  partantes ;  coup  de  
 partance ou  de partement ;  fignal de partance.  C ’eft le  
 coup de canon fans baie qu’on tire pour avertir qu’on  
 eft fur le point de mettre à la voile : notre amiral tira  
 le coup de partance.  Etre  de  partance ,  c’eft être  eh  
 état de partir.  Bannière de partance ,  c’ eft  le pavillon  
 qu’on met  à la poupe pour avertir l’équipage qui eft  
 à terre ,  qu’il  ait  à  venir  à  bord  pour  appareiller :  
 c’eft une  bannière bleue  chez  les  Hollandois ;  arborer  
 la bannière de partance.  (Z  ) 
 PARTEMENT, {Navigation.) c’eft la dire&ion du  
 cours d’un  vaiffeau vers l’Orient ou l’Occident, par  
 rapport au méridien d’où il  eft  parti  ;  ou bien,  c’eft  
 la différence de longitude  entre le méridien  fous  lequel  
 un vaiffeau fe trouve actuellement,  6c celui  où  
 la derniere obfervatiou a été faite.  Excepté fous l’é- 
 P A R 
 Cfiiateur  ,  cette différence  s’eftimc fuivant le nombre  
 île milles contenu dans un degré  du  parallèle  où eft  
 le vaiffeau. Dansla navigation de Mercator, le parlement  
 eft  toujours représenté par la bafe d’un triangle  
 reCtangle , où la route eft l’anglé 'ôppôfé à Cette baie  
 6c la  diftànce l’hÿpoténufç.  Dans la carte  du mên\e  
 auteur, le rayon eft  à la diftancé comme le  finus  çlq  
 la  route eft  au partement.  Mais,  excepté  à  de  très-  
 petites diftances ,  cela eft fort fujet à l’erreur'; bar  fi  
 la diftancé 6c la différence de latitude  font repréfen-  
 tées par l’hypoténufe d’un triangle plan reCtangle ,.14'  
 partement  ne  fera  point  la bâfe de  ce  triangle,. ainfi  
 que le veut M. Hodgen  dans fon fyftème  des Mathématiques. 
   Savèrien.  {D . 
 Partement ,  {Artificier.y on donne  ce  Aôin  aux  
 fiifees volantes qui font un1 peu moins groffes qué fés  
 marquifes,  c’eft-à-dire d’environ  dix  lignés  de  diâ-  
 metre ;  celles qui  n’en ont que huit Rappellent petit  
 partement,  fuivant  M.  d’O i  elles  font  plus  groffeS  
 fuivant M. de S. Remi,  les premières font de quinze,:  
 6c les autres  de  treize à quatorze.' 
 ■  PARTENAY ,- {Géog. tttod:) Pcriittiactirri,  ou Per-  
 ïinaculum  en  latin  du moyen  âgé ',  petite  ville  dé  
 France dans le Poitou ,  chef-lieu d’un petit pays  ap-  
 pellé la Gatine .  fur la T libiie,  à 6 lieues au nord de  
 S. Maixant, &  a 6 au midi deThouars. Long. r j .  ÏS.  
 lotit, jfà.'ifàï  { -D.  J. ) 
 PARTERRE  d’une  salle  de  spectacle  ou  
 D un  THEATRE ,  f. m.  {Belles-Lettrés.) c’eft l’efpace  
 qui  eft  compris  entre  le  théâtre  &   l’amphithéâtre,  
 les anciens l’appelloientorcheflre. Mais il faut obferver  
 que chez les Grecs cet. orchefiri étoit biplace  des mufi-  
 ciens, 6c chez les Romains  celle  dès fénateurs &   des  
 veftales. Parmi nous, c’eft celle d’une partie des fpec-  
 tateurs. Le  fol du parterre forme un plan  incliné,  qui  
 s’élève infenfiblement depuis l’orcheftre où nous plaçons  
 les  muficiens ,  jufqu’à l’amphithéâtre.  En France  
 , les lperiateurs fe tiennent debout dans le parterre;  
 6c en Angleterre  ,  il eft rempli de fieges  ou de  banquettes. 
   Voye^ T héâtre. ; 
 On appelle  aufli parterre  la  colleftion  des  fpeûa-  
 teurs  qui  ont  leurs  places  dans  le parterre ;  c’eft lui  
 tjui décide du mérite des pièces  :  on dit les jugemens,  
 les  cabales,  les  applaudiffemens , les fifflets  du parterre. 
  Ainfi M. Defpreaux a  dit dans une Epigramme ; 
 Mon embarras efi comment  
 On pourra finir la guerre  
 De Pradon & du parterre. 
 Parterre , f. m.  {Jardinage.)  eft un terrein plat,  
 uni 6c découvert, où l’on a tracé différens traits, planté  
 ordinairement  en  buis  ,  imitant  la broderie  ,-.oü  
 que  l’on  a  partage  en  plufieurs  compartimens  de  
 gazon. 
 On  diftingue  de cinq  fortes  de parterres, les par-  
 terres de broderie, les parterres de  compartiment, les  
 parterres fi.  l’angloife  ,  ceux  de  pièces  coupées  ou  
 decoupees ,6 c   les parterres d’eau. 
 Les parterres de broderie  tirent leur nom  de  l’imitation  
 de  la broderie  que  forment les  traits  de  buis  
 dont ils font plantés. 
 Les parterres de  compartiment font ainfi appellés  à  
 caufe que le  deffein fe répété  par  fymmétrie  de plufieurs  
 côtes ;  ils font mêlés de  pièces  de  broderie 6c  
 de gazon qui forment un  compartiment. 
 Ceux à l’angloife plus fimples ne font  remplis que  
 de grands tapis de gazon d’une pie ce, ou peu coupés,  
 entoures  ordinairement  d’une  plate-bande  de fleurs*  
 La mode qui en vient d’Angleterre , leur a fait donner  
 çenom. 
 c  ^ \ .P firterns  de  pièces  coupées  ou  découpées  
 lont  différens  de tous  les autres, en ce que  les plate*  
 bandes cle fleurs qui les compofent font  coupées par  
 lymmetne,  fans aucun gazon ni broderie,  6c que le 
 P A R   87 
 fentier qui)es entoure fert  à  fe promener,  fans  rien  
 gâter aifmilieu  de  ces parterres. 
 Parterres d’eau,  leurs Compartimens  
 font fôrinésfpar  plufieqrs hâffins  de' différentes  figures  
 ,  orneS  aé jets  6c  dé bouillons  d’eau,  cé qui les  
 rend  tres-^greables  à la  vue.,  mais  ils!  font  peu  de  
 mode  prefentèment. 
 Les  de  brofférie 6c  de  compartiment dc- 
 C05ent  l'fs  placés  les  plîisL proches  d’un  bâtiment.  
 Ceux à  l’angloife les accompagnent, ou fe pratiquent  
 au milieu’ d’une  falle  dans  un  bofquet  pu dans  une  
 orangerie ; 'ces!  derniers fe nomment parterres d'or an* 
 B g H 
 .Les  parterres  de  pieçés  'Coupées  ou  découpées  
 fervènf encore à  elever| des fleiirs  , d’où ils prennent  
 lè nom  àç parterres fieùrïfiei. 
 Les parterres font  compofés  de  différens  defleîns,  
 tels qiie dès rinceaux,  des fleurons ,  de beCs de  cor-  
 bin  ,  hilles , noeuds  ,  haiffances ,  feuilles de réfend,  
 compartiméns,  volutes ,  chapelets  ,  àgraffes,  graines  
 ,  palniéttes  ,  culots,  dents  de loup  ,  attaches  ,  
 guillochis,  énroulemens,  rofettes,  trèfles,  pana-  
 ches , puits , maflifs ,  coquilles ,vcartouches,,  plate-  
 bandes & féntiérs. 
 La broderie  d’un parterre ne doit être  ni trop  pé-  
 fante, ni trop légère , c’eft le bon goût 6c l’expérience  
 qui décideront  de  la jufte proportion  qii’011  lui  doit  
 donner. 
 Le parterre, repréfenté dans la Planche IF. éft d’uil  
 deffein1 6c  d’un  goût  nouveau  ,  c’eft un feul tableau  
 rempli dé beaucoup de gazon  pour fe  conformer  au  
 goût dominant, la broderie êii efttrès-légere, & fe lie   
 avec les  pièces de gazon des enroulemeiis,  des plate-  
 bandes 6c de  la grande piece du bout,' orné d’une  figure  
 qui eft pofee à l’enfilade des allées  du bois d’en-  
 haut ; des  plate-bandes larges  avec  des Ormes 6c  des  
 vafes  fur  leurs  dés  dans  les  échancrures  pratiquées  
 le long  dxé ‘Ces  plàté-bandes.,  ce  qui  les  rend  très-  
 riches  6c  très-nouvelles, accompagnent lès  aîles  de  
 ce parterre.  ' 
 Quant à  la maniéré de  le tracer &  dé le planter,  
 confiiltez  les articles T racer & Planter. {K). 
 Parterre d’eau ,  ( Archit.  hydraul. )  compartiment‘ 
 formé  de plufieitrS baffms  de diverfes figures  
 avec jets 6c bouillons d’eau, ou par un oïl deux grands  
 badins.  On  voit  à Chantilly des parterres d'eau de la  
 première  efpèce,  6c aii-dévant  du  château  de  Ver-  
 failles  des parterres  de la féconde. 
 Parterres ,  (Soieries.)  efpece de fat in OU de damas  
 ;  on  les nomme ainfi, parce qu’ils font femes de |  
 fleurs q ui, par leur diverfitc, repréfentent affez bien  
 l’émail d’un parterre.  liro n t   été inventés  èn France,  
 6c imités à Amfterdam, mais avec moins de  goût 6c  
 de  finefle. 
 PARTHANUM, f  Géogr, anc. ) ville  de la Vinde-  
 licie,  citée dans l’itinéraire d’Antonin.  Simler dit que  
 c’eft à préfent Partenkirch. 
 PARTHÉNIE, 1. f.  {Mythol.) ou la vierge, furnorri  
 qu’on  donnoit  à Minerve ,  parce  qu’on prétendoit  
 qu’elle avoit toujours confervé fa virginité. Les Athéj  
 niens  lui  Confacrerent  fous  ce  nom un  temple  qui  
 étoit tilt des plus  magnifiques  édifices qu’il  y   eût  à  
 Athènes  :  il fubfifte  encore aujourd’hui pour  la plus  
 grande partie, au rapport deSpon qui dit l’avoir vu*  
 On l’appclloit le Parthènon, c’eft-à-dire  le temple dsr  
 la deeffe vierge, ou M\e\\V Hécatompédôn ,  où  le  wn*  
 pie  de  cent piés,  parce  qu’il  avoit  cent  piés  en tout  
 fens. La ftatue de la déefîe étoit d’or 6c d’ivoire, dans  
 l’attitude d’une perfonne debout  6c  toute droite, tenant  
 une pique dans fâ main , à fes pies fon bouclier,  
 fur fori  eftomac une tête  de médufe, &  auprès d’ellé  
 une viftoire haute  d’environ quatre  coudées.  Foye%  
 Parthènon. 
 Ce  furnôm de Parthénk  eft  aufli  donné  quelque*