
 
        
         
		dans  un récipient épuifé d’air, la  fumée defcend par  
 degrés au fond, oîi elle forme un corps noirâtre, en  
 laiffant la  partie fupérieure  claire  6c  tranfparente ;  
 6c fi  l’on  incline le vafe ,  tantôt  d’un côté 6c tantôt  
 d ’un autre,  la lurface  de la fuméefe tient horifonta-  
 lement  femblable  aux  autres  fiuides.^Le  fyphon  ne  
 coule point dans le vuide. L’eau s’y  gèle. Dans un récipient  
 épuifé d’air  on peut  produire  de  la  chaleur  
 par  le  frottement.  Le  camphre ne  prend point feu  
 dans le vuide. Quoique quelques grains d’un monceau  
 de poudre s’allument dans le vuide par le moyen d’un  
 miroir ardent, ils ne communiquent point le feu aux  
 grains qui leur font contigus. Les vers  luifans perdent  
 leur lumière  à mefure que l’air s’épuife, &  à la fin ils  
 s’obfcurcifl'ent totalement, mais ils recouvrent fur le  
 champ tout leur é clat, quand on les remet à l’air. Le  
 phofphore que  l’on fiait  avec  de l’urine  ne ceffe pas  
 d’être lumineux dans le vuide; on remarque auffique  
 l’efprit de nitre  de Glauber  mêlé  avec  de l ’huile  de  
 ca rvi,  s’enflamme  dans  le vuide, &  met  en pièces  
 la fiole oii  il a été  renfermé.  Les  viperes  6c les grenouilles  
 s’enflent beaucoup dans le vuide ; mais elles  
 y  vivent une heure 6c demi ou deux heures, &  quoi-  
 qu’alors elles paroiflent tout-à-fait mortes, quand on  
 les  remet à  l’air pendant quelques heures, elles fe raniment. 
  Les limaçons y  vivent dix heures ; les léfards,  
 deux ou trois jours ; les fangfues,  cinq ou fix jours ;  
 les huîtres vivront dans le vuide pendant vingt-quatre  
 heures  fans  aucun  accident. Le  coeur d’une anguille  
 détaché de fon corps continue de battre dans le vuide  
 avec plus d’agilité  que  dans  l’air ,  6c  cela pendant  
 près  d’unejheure. Lefang chaud , le lait, le fiel éprouvent  
 dans le vuide une eftèrvefcence&une ébullition  
 confidérable. On peut parvenir à faire vivre une fou-  
 ris ou d’autres animaux dans un air raréfié,  plus long-  
 tems qu’ils ne -vivroit naturellement, fi l’on fait bien  
 ménager les  degrés de rarefa&ion. Si  on  enferme ùn  
 animalfous un récipient dont on ne pompe l’air qu’en  
 partie , il y   vit  à la vérité plus  long-tems  que  fi on  
 pompoit l’air entièrement,  mais il ne laifle pourtant  
 pas d’y  mourir. Les oifeaux ont à cet  égard quelque  
 avantage fur les animaux terreflres  ; car  ils  peuvent  
 mieux liipporterun air raréfié, étant accoutumés de  
 s’élever à une hauteur  fouvent très-confidérable, oit  
 ils  rencontrenr un  air beaucoup moins épais que  celui  
 que nous  refpirons. On a cependant obfervé que  
 fi on pompe les f  de l’air d’un récipient,  ils ne peuvent  
 plus vivre dans l’air qui refte,  parce que cet air  
 fe trouve trop  fubtil. On voit  par-là que  les  oifeaux  
 ne peuvent s’élever que jufqu’à une certaine hauteur;  
 car s’ils voloient trop haut, ils ne refpireroient qu’avec  
 peine, comme l’ont expérimenté plufieurs voyageurs  
 qui ont monté  de fort hautes montagnes ;  par  
 exemple, le pic  de Ténériffe. 
 Lorfqu’on  veut  priver  les  poiflons  d’a ir ,  on les  
 met dansun grand verre plein d’eau qu’on place fous  
 le récipient; au moment qu’on pompe l’air ,  lespoif-  
 fons viennent flotter fur  l’eau ,  6c ne peuvent redef-  
 cendre qu’avec beaucoup de peine, parce qu’ils ont  
 au-dedans de  leurs  corps  une  veflie pleine d’air  qui  
 venant à le dilater,  les gonfle 6c les rend plus légers;  
 auflitôt qu’on fait rentrer l’air dans le verre, ils s’enfoncent, 
  comme d’eux-mêmes ; mais, fi on continue  
 à pomper, la veflie pleine d’air fe dreve fouvent dans  
 leurs corps.  11 y  a diverfes fortes de  poiflons qui vivent  
 aflfez long-tems  dans le vuide,   comme  les anguilles  
 ; d’autres qui y  meurent afîez vite. Les infeétes  
 peuvent aufîi vivre allez long-tems fans air; quelques-  
 uns meurent, d’autres lemblentrefîiifciter,lorfqu’on  
 a fait rentrer  l’air ; mais  ils  paroiflent  toujours  fort  
 languiflans  dans le  vuide. 
 L’air peut y conferver fa preflion ordinaire, après  
 erre devenu incapable de  fervir à la refpiration. Les  
 oeufs des vers  à l'oie éclorront dans le Yuide, &c. 
 Lorfqu’on a tiré  le pifton de  la machine,  en bas,  
 l’air  extérieur  qui le prefîe par fon poids', 6c  qui  a  
 plus de force que l’air  du dedans de la machine ,  fait  
 remonter le  pifton  de  lui-même  ,  6c  fouvent même  
 on abefoin de modérer la vitefle avec laquelle le pifton  
 eft repoufle  en haut. 
 Il faut avoir  foin  de  mettre fur  la platine un récipient  
 convexe,  &   propre  par  conféquent par là figure  
 à  réfifter à  la preflion de.l’air  extérieur;  car fi  
 on y  met un récipient  dont  la furface foit applatie,  
 comme une  bouteille plate  ,  elle  fe  brife  en mille  
 morceaux. 
 Le fon  ne  fauroit  fe  répandre  dans  le vuide ;  car  
 fi on fufpend  dans  le récipient une petite cloche ,  le  
 fon de cette cloche devient plus foible àmefure qu’on  
 pompe  l’air,  6c'k la  fin il devient  fi foible qu’on  ne  
 l’entend plus du tout. 
 Dès  qu’on a commencé à donner quelques coups  
 de pifton, il paroît dans le récipient une vapeur plus  
 ou moins ép aille qui obfcurcit l’intérieur du vafe, &;  
 qui après  quelques petits mouvemens  en forme  de  
 circonvolutions, le précipite vers la partie inférieure.  
 Plufieurs  phyficiens  l’ont  attribué  à l’humidité  des  
 cuirs dont on couvre  la platine pour aider  l’application  
 exa&e  du  récipient,  fans  examiner  en  détail  
 pourquoi  les particules  d’eau  feroient  détachées 6c  
 déterminées à fe mouvoir de haut en bas à l’occafion  
 d’un air  raréfié  au-deflus ;  mais  ces  philofophes  fe  
 feroient bientôt détrompés,  s’il? avoient  remarqué  
 qu’un  récipient pofé fur une platine &   lutté avec de  
 la cire ou du maftic ,  fait voir la même vapeur qu’on  
 a  coutume d’appercevoir dans un récipient pofé  lur  
 un  cuir  mouillé. M. Mariotte eft le premier  qui  ait  
 expliqué ce phénomène  d’une maniéré plus fatisfai-  
 fante ; félon lui  la vapeur qui obfcurcit le récipient,  
 vient  des petites  parties aqueufes  ou  hétérogènes  ,  
 répandues  dans  l ’air ,  6c  qui  ne  pouvant plus être  
 foutenues par  l ’air, dès  qu’il commence à  être raréfié  
 àim certain point,  font  obligés  de  retomber  6c  
 de s’attacher aux parois du,récipient. Voyei fon traité  
 du  mouvement des eaux , fécondé partie , premier  
 difeours,  pog.  564 ,  de  l ’édition  de  Leyde  1717.  
 Voye{  aufji  les mémoires  de  l ’académie de  1740  ,  
 pag.  2 4 3 .  On peut voir  aufli  le  détail  d’un grand  
 nombre  d’autres  expériences  faites  avec la machine  
 pneumatique dans l’efîai de phyfique de M. Muflchen-  
 broeck, tout  à la fin.  Nous nous fommes  contentés  
 de  rapporter ic i,  d’après ces habiles  phyficiens ., les  
 plus  fimples  6c  les  plus communes  qui fe font avec  
 la machine dont il s’agit. 
 PNEUMATOCELE ,  f.  f.  , ( terme de 
 Chirurgie. )  c’eft  une  tumeur  venteufe  du  ferotum.  
 Les vapeurs  renfermées  caufent  quelquefois  de  la  
 douleur par la tenfion qu’elles occafionnent. 
 Ce mot eft forme  du grec mnupa. ,  air ou vent,  Sc  
 khXh ,  tumeur. 
 Il y  a deux fortes de pneumatocele ;  dans l’une l’air  
 eft répandu entre le dartos &  la peau  : elle fe connoît  
 par un bourfoufflement femblable à celui  qu’on voit  
 aux  chairs  des animaux  que  les  bouchers  ont fouf-  
 flés immédiatement après les avoir tués ;  voye%_  Emphysème  
 , 6c  dans l’autre  les  vents  font  contenus  
 dans la cavité du dartos ; alors  la tumeur réfifte., & le   
 ferotum eft tendu comme  un balon. 
 On obferve que quelquefois  les vents n’occupent  
 qu’un des  deux  côtes  du  dartos  , &  d’autres fois ils  
 rempliflent les  deux cavités de cette membrane muf-  
 culeufe.  Voye{ D artos. 
 Dionis  dit avoir  vu des,petits  gueux qui  fe  per-  
 çoient le ferotum , 6c  qui  en foufllant au-dedans  par  
 le moyen d’un chalumeau  de  paille 'Q0empliffoient  
 tellement de v ent,  qu’il devenoit d’une grofîeur extraordinaire. 
   Ils fe couchoient enfuite à la porte d’une  
 églife,  le ferotum découvert,  6c  excitoient  la pitié 
 .  paSahs dont ils  reïévo'ièift les  cW i t k ' 
 UpntuçpiàceléH  W K Ê  f e i ÿ  Wentatiohs &   
 !es  cataplafiires refoiutifs ,  &  par l’ufag eintérieur des  .  
 remedes  qui fpmfieht &   augmentent la chaleur naturelle. 
   Si ces moyens font adminiftrés fans fuécès I  1  
 onpeutav&iri.ecoursàlaponffion,  &  enfuite à M   j  
 phcation des  comprefles  trempées  dans  le  vin  aro-  
 maticpe  chaud ,  — — M l   
 qm efl d’unegrande utilité dans cette oecafioi  .,fW ?   
 SüSPENSOIR.  (T )  J   i 
 p n e u m a t o m à q ü e s  , f. A . pi.  ( Hijl: cccï.) dû 
 grec nrt^T^xei^énhtmPneiiingto^iadi  ancienf  ’’  
 «erotiques,  qui  ont  été"|iHfi  appelles  parce qu’ils  
 cqmbattoient la<livinité du Stùnt-Efprit,,qu’iisûletr  
 toient  au  nombre  dèk,"qfeà£urès.  Paye?  Macédo?  
 -NieNs  <§* SeMi -A r ie n s . 
 PNEUMATOMPHALÊ  ,  f. £. (ternit di Chirurgie )  
 tumeur venreuféfde l’ombilic  C em o te f tg ie c   &   
 Vient dé  air, vent 1 6c de M Ê Ê È , urnbilicus, 
 nombril. Voye^ Om b il ic . 
 Les lignes 6c les moyens curatifs àupheumatompha-  
 §■  lont les memes que du pneumatocele. S H  Pn e u m 
 a t o c e l e . 
 M B  ^ r Ii? itPI,^vement que les auteurs.  
 Ichelaftiques qui ont beaucoup trop multiplié  les  ef-  
 I   Pef es  ” ’ “ adles par dés noms  particuliers  ,  ont  
 prétendu parler d’une tumeur venteufe fans déplace?  
 — IB | B h Q  >  entendoit par pneumatonMt 
 phalt, une tumeur emphyfemateufe au nombril,vovsi I  
 EMPHYSEME.  L’herme ombüicale,  formée  pârttoe  
 fortjond inteflm,paffeeà-travW  l’anneaudeî’ombidoivent  
 être 
 . qu,WaïeduaiOn,de l’tnteftin.  Pnytr  ExOM-  
 î’h a l e ,  & He r n ie .  ^ 
 -  , •  H m S I H h I   ^  un terme dont quelques ! 
 auteurs;fe fervent  pour défignér 13 formation  ou  la  
 génération des efprits animaux dans le-cerveau  >orcr ‘  
 h s p r it  & C e r v e a u .  j   1 
 PNEUMONIQUES, adj.  (  Mld'c.  ) médical nens  
 proprespour les maladies  du  poumon,  lorfqiîe'la  
 refpiration efl affeflée. ^oye^PoDMON & R e sw r a -  
 ,  t io n . Ue cqnombre  font le foufre,  le  tuffilaae  le  
 lierre  terreflre & de  pié.devchat,  que l’on empliie  
 ,.;dans  la  phthifie,  1 afthmè^ la péripneumonie &   la  
 A s t h m a t iq u e ,   A n t i ^p h t h i s l   
 .  q u e ,  &c.  ffpye{  Be c HIQUES. rwiiiimn BS wêkkêêê ;  quel M. Hill croit q „e Galien Sé les anciens ont vb’ti-  ’  
 H H  une  argiiie  noire,,  pefante ,  onci.tcnib,  .  
 aliez-tenace, douce au toucher,  qui fe durcit &  ’dé’  d  
 .  vient  rouge.au feu.  -•  .  ■ 
 ' H  autres autetifs ont crti. au  ïtfntfaire  jjue'le fini- 1 
 — — ,  enta  nigia. 
 I X -  H H A t o f l a  j  o ffo k u :  rovtx 
 N o ir e . i( p ie r r e . .):.  J J M  ™’l   ; 
 ( Aitterat. gréf  )   ijeu célébre  de  la ville 
 I B B  B B H B H  délibérer 
 «es amutes pubhques-, &  oii tant de. grands orateurs  
 ont prononce lents  éloquentes  harangues.  On n’ou-  
 ' B B —   | H  H  qu’on  fefëuvioedra  de  
 il  fe — 
 S i i f f i i H B H S S P “  defieges qu’ilcon- 
 —  ■  ^omh>as-qi„E’em'preffoiIrit de les  rem-  
 plii. Au-tpur du tribunal érigé-au milieu de cettepia-  
 “ B M  «ne petite tendue, dé terrein.nommée 
 . ' ’  Part„e,Ç "U e & i t  environnée de corcof, 
 m’„ ^ U,r H H B S H B l   d«  peuple n’in-  
 commodât  les juges.  Le W , 'c’eft-à-dire  la  grande 
 m m Ü H Ü I S ic r ie t r fp u b li c , pour  faireÆ ireS 
 S B i  ■  B H 1 1  cadra»' 1 
 sM u fe l'a^ f ) d é d i é  aiix  
 J'orne X I IK 
 P O G   § ô §   
 P   O 
 -  n ?  EU £ H H ) en latin Padus, WÊÈkn 
 j   “  B U   e 'olus confidérable d’Italie-, II a fa four?  
 B— M  l ietaor*  .  ™ marquifat de Salucesj dans lé  
 montyifo,&prend fon cours enferpentant dVccident  
 en orient. Apres avoir pafië la vallée du Pô -, Une I f e   
 tie du marquifat de  Saluces ,  il arrofe le Momfen-at ,  
 le duché de. Milan  coule  entre  le Crémonois St  lé  
 m U m m  ^ verfe le duché de Mantoue, entre dans  1 état de 1Eglife, &  fe jette enfin dans le golfe de V e-  
 pife parplufieuK embouchures. Le Taffe parlant de 'a  
 rapidité  aveç.la'quelle il fe rend dans-Ja mer .  dit  en  
 poete de p i e  jqu’ilfemble porter la guerre, &  non  
 pas un tribut a la mer t 
 M   I  W Ê È   Pare 
 U 'ie guerra porti,  e non tributo al mare-. 
 Virgile a p p e l l e ^ « , , , ,   ic  golfe dé  Vehlfé  où  lé  
 1 0 le précipité. On  fait  quepürpùreum rie fieriifie pas  
 toujours la couleur  de pourpre ,  &   qu’il  a quelque? 
 Le même poète ap? 
 I^^^MËndan,  1  1 
 G-emina aUratus  Taurino cornua cornu-, 
 \  C W B m ainfi <îl' ’on repréfentoït ce fleüVè  
 a caule  des  jiomb^ejiL  troüpeatix  dëiceufqiii pâif*  
 foient fur ®s bords ,  &   qui enrichiffoient  ïe payst  
 JJryden en a fait une'belle peinture:'*  ‘ 
 Therc Pàfir/l iffua from fiis dark ahodesÊ^ 
 '  J “ -1 ™ f “ l in  kis crédit,  rults thtJloods, 
 golden horns en /üs large front ht mars. 
 Jn d  his gntn face a bull’s refemUance bcars ■ 
 Wuh rapid courfe he.feèksée/atred main ,  
 dnijattens as ht  nmÿfjtc fimtfid plain. 
 .  Un lavant de  l’académie  des Belles-Lettres dé Pa?  
 rts .  prétend qu’il y  avoielêux fleûyesqui portbieiit  
 leuom d Endan,  l’un  en Italie,1 l'autre  eii Aliéna?  
 g n e q u i  eli  la  Pifide. Il fonde fon  opinion  fur l’aih-  
 bre  que quelques auteurs  anciens ont dit fe  trouver  
 lur  les b q r d s g l  Eridan. Mais cela  vient  de  ce que  
 les negohans d’Italie ftifoient venir l’ambre du nord -  
 «   1 embarquant fur  le Ed pour-le tranlporter dans la  
 Greee par la-.mer Adriatique  ,  les- Grecs  s’i.-na-iiiô?  
 rent,qu’ilicroiffoit fur les bdrds de ce Bélive/f i )   J  )  
 POA g fBbtan.) nom d’un  genre de plante »rami? 
 .  nee,  dont  voici  les cârafteres^,  dans  le  fyftè^ne  dé  
 -nnaiiis.  Le calice  cil une balle contenant plufîéuïs  
 tleurs dtfpofees en un épi èblong ; la fleur 'èftfôgnée  
 de, doux  pièces  léÿàlèsy pointues  ,  creufes, applài  
 -  ttes oc  lans-barbesplésiétamines  font t r ^   filets  cd? 
 pillair.es; les  anthères font fendues  leur extrémité -  
 le germe  du piftiteffi arrondi;  les ffilesifont chevelus  
 «recourbes;  ;  lès  ftgmats' fô’nf  anlfi  très'-firtS;  la  
 fleur  adhéré termement à la femence,  &  né s'oiivré  
 point  pour la laiffer échapper ; cetté femeridè-ëft ürii?  
 qué; oblongue, pomme-allxIfeiix Bmits; &■  en quel?  
 que.manière applatie.  Linnæi gen. plant,  p.ao. 
 .  POAILLIER  f. nu (ivrmr *  AbnAnr.) groflc p;ccè  
 . de  cuivre , .dans laquelle porte le tourillon  du Lom?  
 micsrdejla,cloche qui  la tient fufpendiîe  en  l’air; delà  
 on  a appelle par extenfion ou figurcment bihillicr  
 lecloeher d’un, églife.  On a  auffi  appéllé'' autrefois  
 pouaituerla  lifte,  oir inventaire  de  tous Ièsbénëfi?  
 cep., de  France y  d où eft venu par coniiption lé iii’dt  
 de pouille des bénéfices.. 
 POCATSJETTI,  f. m.  ( Botah. txot?) nom qûVii  
 donne dans  LHortus maiabdricus,  â;im petit  arbrif-  
 feau du, Malabare.  Les habitans emploient fés feuifles  
 pour deterger les ulcérés , & préparent Üfe  ‘la  racine'  
 ptilvérifée &.mêlée avec.de l’huile, ünonguerit pour  
 [  la  gale.  ( D. J .)   . 
 .  POCHE,  POCHE-CUILLIER *  v0ye{ P alette,  
 POCHE, f.  £  en  général  fa c ,  ou  fachet de toild 
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