
 
        
         
		fixe leur ufage particulier,  l’habitude &  l’oreille  en  
 décident :  i f y  a des noms de maladiesintermittentes  
 qui femblent fouffrir avec peine d’être placés  à la fuite  
 de l’un  ou  l’autre  de ces mots :  l’oreille d’un  médecin  
 i croit  bleffée du fon ingrat de ces mots .mal acof-  
 tés: paroxyfme de  fievre,  accès d'kyfléricité ;  on doit  
 dire , un accès de fievre &  un paroxyfme d’hyftéiicité,  
 d’épilepfie, ou  encore mieux  un paroxyfme  hyfteri-  
 que épileptique, &c.Le mot accès eftun peu plus général  
 ; ils ’aoplique mieux aux  différentes maladies ;  il  
 eft furtôut coiïfacré  dans  les fievres intermittentes ;  
 on  le dit aufïi de la goutte.  . 
 Le retour des paroxyfmes , des  accès,  des redouble-_  
 mens eft périodique, ou  erratique ,  c’eft-à-dire ,  il a  
 lieu dans des tems, des jours,  d,es heures fixes &  déterminées, 
  ou  ne  fuit aucune efpece d’ordre.  Voye^  
 Périodique , Fievre. 
 Il s’eft élevé furie retour desparoxyfmts,redoublement  
 ,  &c. une grande queftion qui  a long-tems agité  
 '  les  écoles. ; , le but de  ces  fameufes  difeuffions  étoit  
 de  déterminer  la  caufe  de  ces retours  :  la  décifion  
 de  ce  problème  étoit  intéreflante ;  mais quelles  ténèbres  
 ne fall oit-il pas  difîiper ?  Il  eft peu de matières  
 qui foient enveloppees  dans  une  plus  profonde  
 obfcurité :  les  médecins  les  plus  fiages  &   les  plus  
 éclairés  l’ont  bien  fenti ;  ils  ont fincerement avoue  
 avec l’ingenu Sydenham leur ignorance fur  cet article  
 ;  rangeant  cette  queftion avec  un  grand nombre  
 d’autres  , dont la nature femble nous avoir refuie la  
 connoiffance:  cet aveu prouve  en  meme  tems &   la  
 difficulté de  l’entreprife ,  fit les lumières de ces médecins  
 ; que ceux qui pourroient blâmer mon filence,  
 dit fort judicieufement l’,Hippocrate anglois, nous expliquent  
 pourquoi un cheval parvient au dernier point  
 d'accroiïfiment  a  l ’âge de J’epl ans ,  & l'homme à vingt-  
 un ? Pourquoi  tille  plante fleurit  au  mois de Mai,  &  
 telle autre au mois de Juin, &c.  &c. Les myopes, à qui  
 une vue extrêmement  courte  ne  laiffe pas meme  le  
 pouvoir  d’atteindre  iufqu’aux  bornes  de  leur hori-  
 fon , les imaginent placées à des diftances  confidera-  
 bles : les demi-favans , dont ils font l’emblème, trop  
 peu  éclairés  pour  connoître  les limites de la fphere  
 de leur  connoiffance  ,  croient  tout découvrir,  tout  
 lavoir, tout expliquer, rien n’échappe à leur prétendue  
 fagacité;il n’eftrién dont ils ne trouvent quelques  
 raifons;  ils en ont cherché fur le fait dont il s’agit dans  
 la théorie fcholaftique ouboerrhaaviene jamais ftérile,  
 jamais en défaut ;  ils ont  donné leurs  explications ;  
 on nous difpenfera de les rapporter ici. Voye^ Matière  
 MORBIFIQUE ,  FlEVRE  ,  MeCHANICIENS ,   &C.  
 Mais  dans une matière  auffi  embrouillée ,  que  pou-  
 yoit-on attendre d’une théorie fi foible, fi bornée fit  
 fi  fauffe?  Ce' qu’on  en a  eu ;  des  erreurs &'des  ab-  
 furdités, qui.ont malheureufement quelquefois influé  
 fur la pratique de  leurs  auteurs  au grand  défavanta-  
 ge des malades ;  quoique  nous ne voulions  hafarder  
 aucune  explication,  nous  ne  pouvons  nous  difpen-  
 fer d’avertir que nous fournies convaincus après plu-  
 iieurs obfervations, que les nerfs jouent  dans  ce  cas  
 un très-grand rôle ;  mais leur je u , leur aêiion, leur  
 méchanifme, leur fympathie,  encore  peu  connus  ,  
 demandent  les  yeux  éclairés  d’un  obfervateur  attentif. 
  (m) 
 PARPAILLOTS , f. m. pl. (Hifi. mod.)  nom qu’on  
 a donné autrefois en France aux prétendus réformés,  
 qu’on y   appelle  aufïi huguenots ou calvinifles.  Si l’on  
 en  croit  l’auteur d’une  lettre  imprimée  en  1681  ,  à  
 la fin  d’un écrit intitulé la politique du clergé de France  
 ,  l’origine de ce nom vient de ce que François Fabrice  
 Serbellon,  parent  du  pape  ,  fit  décapiter  à  
 Avignon,  en  1562, Jean  Perrin,  feigneur de  Par-  
 paille , préfident  à  Orange ,  fit  l’un  des. principaux  
 chefs  des  calviniftes  de ces cantons-là.  Cette dénomination  
 fut renouvellée pendant le  fiege  de  Montaûban  
 fous Louis XIII.  &  le même  peuple  s’enfert  
 encore pour défigner les fe&ateurs de Calvin. 
 PARPAIN  ou  PARPAING , f. m:  terme de Maçonnerie  
 ,  qui  fe  dit  d’une pierre  de  taille  qui  traverfe  
 toute l’epaiffeur d’un mur , enforte qu’il ait deux pa-  
 remens, l’un en-dedans,  l’autre  en-dehors.  On  dit  
 qu’une  pierre  fait parpain,  quand elle  fait  face  des  
 deux côtés,  comme celle des  parapets. 
 Parpain  d'appui;  on  nomme  ainfi  les  pierres  à  
 deux paremens qui font entre les aleges  , fit forment  
 l’appui d’une croifée, particulièrement quand elle eft  
 vuide dans l’embrafure. 
 Parpain  d'écliiffre, mur rampant par le  haut, qui  
 porte les marches d’un efcalier, St fur lequel on pofe  
 la rampe  de pierre,  de bois ou de fer. 
 La  coutume de Paris, art.  2 0 7 , oblige  les  bourgeois  
 à mettre  des jambes parpaignes  fous  les poutres  
 qu’ils veulent faire porter  à un mur mitoyen. 
 PARPIROLLE,  f. f.  ( Monnoie de  billon. ) petite  
 monnoie de  Savoie  fabriquée  à  Chamberry.  C’eft  
 une efpece de fol qui  eft de  billon,  c’eft-à-dire ,  de  
 cuivre tenant deux  deniers d’argent.  (D .  J .) 
 PARQUES, f. f. pl.  ( Mythol.) déeffes infernales,  
 dont la fonftion étoit de filer la trame  de nos  jours,  
 Maîtreffes  du  fort  des  hommes., elles  en  regloient  
 les  deftinées.  Tout  le  monde  fait  qu’elles  etoient  
 trois foeurs, Clotho, Lachéfis, fit Atropos; maisÇles  
 Mythologues ne s’accordent  point  fur leur  origine.  
 Les uns les  font filles  de la Nuit fit de  l’Erebe ; d’autres  
 de la Nécefîité.St  du Deftin; St d’autres encore  
 de Jupiter 8t de Thémis. Les Grecs  les  nomfnoient  
 /xotpa 1, ç’eft-à -d ire   les  déeffes  qui partagent,  parce  
 qu’ elles  regloient les  évenemens  de  notre  vie ;  les  
 Latins les ont peut-être appellées P area, du mot par-  
 eus, comme fi  elles  étoient trop ménagères dans  la  
 difpenfation  de  la vie des humains,  qui  paroît  toujours  
 trop  courte;  du-moins  cette  étymologie  eft  
 plus naturelle  que  celle  de Varron, St fupérieüre  à  
 la  ridicule  anti-phrafe  de  nos  grammairiens,  quod  
 nemini parcant. 
 Leur nom particulier défigne leurs différentes  fondions  
 ;  car. comme  toute  la  deftinée  des  hommes  
 qu’on difoit être foumife  à la puiffance  des Parques ,  
 re^ardoit ou le  tems  de la naiffance, ou  celui  de. la  
 v ie ,  ou celui  de la mort ; C lotho,  la plus jeune des  
 trois foeurs,  préfidoit au moment  que nous  venons  
 au  monde, St  tenoit  la  quenouille ;  Laohéfis  filoit  
 tous les évenemens de notre vie ; & Atropos en cou-  
 poit le fil  avec .des  cifeaux  :  toutes  afliftoient  aux  
 .couches, pour fe rendre maîtreffes de la deftinée  de  
 l’enfant qui alloit  naître. 
 Les  Lexicographes vous  diront que Clotho vient  
 du  verbe  grec x\a(it7v, filer ; Lachéfis de  \clyx<lvuv ,  
 tirer au fort;  & Atropos  de  aîpewfoV,  immuable,  ou  
 bien, qui change tout, qui renverfe tout : cette epithete  
 convient bien à la parque, qui renverfe fouvent l’ordre  
 des chofes ,  lorfqu’elle  enleve  des gens  qui par  
 leur  jeuneffe ou par  leur  vertu,  fembloient  dignes  
 d’une longue vie. 
 Ce  n’eft pas tout., les Poètes nous peignent, félon  
 la variété de leur imagination, ce miniftere des Parques  
 ;  tantôt ils les exhortent à filer des jours heureux  
 pour  ceux  que  le Deftin  veut  favorifer ;  tantôt  ils  
 nous  affurent qu’elles  preferivent  elles-mêmes  le  
 tems  que nous  devons demeurer fur là terre ; tantôt  
 ils  nous apprennent  qu’elles  fe  fervent  à  leur  volonté  
 de  la main des hommes mêmes,  pour  ôter  la  
 vie à ceux dont les deftinées font accomplies. Selon  
 Héfiode, elles font  les maîtreffes abfolues de tout le  
 bien St le  mal  qui  arrive  dans  le  monde.  D ’autres  
 mythologues  foumettent les Parques  aux  ordres  de  
 Pluton ; mais l’opinion la plus  générale,  eft  que les  
 Parques fervôient fous les ordres du Deftin, à qui les  
 dieux fit Jupiter même  étoient  fournis. 
 Lés  Philosophes à leur tout donnétit  aux Parques  
 'des fon&îbns différentes-de celles que leur-aflîgnént  
 les Poët-ès fit lés Mythologues* Ariftote  dit què'Clor  
 -tho préfidoit  ail  tems  préfent, > Lachéfis  à■ l’av'ehir,  
 &AtrôpÔs âiitëhis pafle. Platon repréfentë eès  trôïs  
 déeflès au milieu des fpheres célëftes avec des habits  
 blancs couverts d’étoilés, portant des couronnes fur  
 la  tête, &  fiégeant  fur  des  trônes  éclatans  de  lumière, 
   oii elles  accordent  leurs  voix  au  chant  des  
 fyrênes : c’eft-là, dit-il, que Lachéfis chante les chofes  
 paffées,  Clotho  celles qui arrivent  à chaque  inf-  
 tant  Atropos  celles  qüi doivent arriver un  jour.  
 Selon  Plutarque,  Atropos  placée  dans la fphere  du  
 foleil,  répand  ici  bas  les  premiers principes  de  la  
 vie ; Clotho qui fait fa réfidence dans la lune, forme  
 les  noeuds  éternels ; &  Lachéfis ,  dont  lè féjour  eft  
 fur la terre, préfide aux deftinées qui  nous  gouvernent; 
 On  rëpréfentoit ces  déeffes fous  la figtire de trois  
 femmes  accablées  de vieilleffe, avec des couronnes  
 faites  ’de  gros flocons  dé  laine blanche,  entremêlés  
 de  fleurs  de  narcifles ;  une robe  blanche  leur  cou-  
 vroit tout le corps, &  des rubans  de  la même  couleur  
 nouoient leurs  couronnes ; l’une tenoit la  quenouille  
 ,  l’autre  le fufeau, &  la troifieme les cifeaux  
 pour couper le fil,  lorfque  le  tems  de la m ort,  que  
 Virgile  appelle  le jour  des Parques,  étoit arrivé. Le  
 grand âge de  ces  déeffes  dénotoit,  félon  les Mora-  
 liftes, l’éternité des decrets divins ; la  quenouille &   
 le fufeau apprenoient que c’étoit  à  elles  à  en regler  
 le cours ; & le fil myftérieux marquoit le peu de fond  
 que l’on pouvoit faire fur  une  vie  qui  tenoit  à  peu  
 de chofe. Ils ajoutent, que pour  filer des jours  longs  
 &:  heureux,  les  Parques  employoient  de  la  laine  
 blanche,  mais  qu’elles ufoient de  laine  noire  pour  
 Une v ie Courte &  malheureufe :  les couronnes qu’on  
 leur niettoit  fur  la  tête,  annonçoient  leur pouvoir  
 abfolu fur tout l’univer$; 
 Paufanias  place auprès du tombeau d’Ethéocle  &   
 de Polynice une des trois Parques, à laquelle il donne  
 un  air  farouche,  de  grandes  dents,  des  mains  
 crochues,  en lin  mot  une  figure  effroyable ;  c’eft  
 pour nous  apprendre  qu’on  ne pouvoit  rien  imaginer  
 de plus affreux que  la deftinée  de ces deux malheureux  
 freres,  dont  les jours  avoient  été filés par  
 la plus barbare  des Parques. 
 Mais le même Paufanias nomme trois Parques bien  
 differentes de celles dont on vient de parler. La première  
 &  la plus ancienne e ft , dit-il, Vénus-Uranie,  
 c’étoit elle bien mieux  que  Clotho qui préfidoit à la  
 naiffanêe de l’homme, fuivant ce dogme de la philo-  
 fophie  payenne,  que  l’Amour,  le  plus  ancien  de  
 tous  les  dieux,  eft le lien des principes  du monde.  
 La  fécondé Parque, dit le même  auteur,  fe nomme  
 Taché,  ou lu Fortune ,  à l’occafion de laquelle il cite  
 Pindare, Ilithye étoit la troifieme. 
 Comme les Parques pafloient pour des  déeffes inexorables  
 ,  qu’il  étoit impoflible  de  fléchir,  on ne  
 crut pas qu’il  fut néçeffaire  de fe mettre en  dépenfe  
 pour les honorer ;  car oh ne fête guère ceux  qui  ne  
 nous  font  que le bien  qu’ils ne peuvent  s’empêcher  
 de nous faire ; cependant  elle avoient quelques temples  
 dans  la Grece ;  les  Lacédémoniens  leur  en  
 avoient élevé  un à Lacédémone  auprès du tombeau  
 d’Orefte;  les  Sicyoniens  leur  en  avoient  dédié  un  
 autre  dans un bois facré, oii on leur rendoit le même  
 culte qu’aux  Furies,  c’eft-à-dire  qu’on  leur immo-  
 loit fles  brebis noires. Dans la ville d’Olympie,  il y   
 avoit  un  autel  confacré  à  Jupiter  condufteur  de9  
 Parques,  auprès  duquel  ces  déeffes  en  avoient  un  
 autre ; mais fi ces fortes d’hommage n’étoient pas capables  
 de  les  toucher, peut-être que celui  que leur  
 a rendu un de nos poètes modernes auroit eu plus de  
 fucces, quoique Catulle  affure  qu’il o’eft  jamais ar-  
 Tom«  X U % 
 rivé â  pèrfohhe de fléchir  Ces divinités inexorables* 
 Lanificas nitlli très exoraf.eJororefi . 
 ;  Contigu. 
 Néanmoins Roiifféait o fe tënter  cetté  ëntréprife i   
 &   fe  ttanfportant  en  efprit,aux  enfers ,-il  implore  
 j  la faveur des Parqiies pour M. le comte dii Liic-, dans  
 !  des  vers  qui femblent  diôës par la  tendréffe du fen-  
 timent : voici les prières qu’il leur adreffe. 
 Corrigeç donc pour lui vos rigoilreüx üfagés, 
 P  rene^toUs les fufeaux qui pour les plus longs âges  
 Tournent entre vos mains : 
 C’efl à vous que du Styx les dieux inexorables  
 Ont confié les jours ; hélds trop peu durables, 
 Dès fragiles  humains ! 
 Si ces dieux, dont un jour tout doit être la proie a  
 Se montrent trop jaloux de la fatale foie  
 Q_ue  vous leur redeve{ ; 
 Ne délibér:^ plustranche^ mes deflinées. 
 Et renoue{ leur f il a celui des années  
 Que vous lui referve^. 
 Ainfl daigne le ciel toujours ptir &  trahqUiltè  
 V ’.rjèrfur  tous  les jours, que  votre main nous file  
 Un regard amoureux. I■ 
 Et puijfent  les mortels,, amis de  l’innocence,  
 Mériter tous les foins que  votre vigilance  
 Daigne prendre pour eux. 
 C efl ainfl qu au-delà  de la fatale barquè  
 Mes chants adouciroient de Corgueilleufe Parque  
 L'impitoyable loti 
 Lachéfis apprendroit à  devenir fenfiblé , 
 Ee le double cifeau de fa fleur inflexible  
 Tomberoit devant mou 
 Si vous voulez encore déplus grands détails ,lifez  
 la differtation de M. l’abbé Banier dans les mémoires  
 des Infcriptions.  (Z>. /.  ) 
 PARQUER,  v. a£h Voye^Varticle Parc. 
 PARQUET,  f. m.  ( Jurifprud. )  eft  m  terme  de  
 pratique  ,  qui  dans  fa  première  origine  fignifioit  
 feulement  une  petite  enceinte,   comme  au  châtelet  
 l’enceinte  de  l’audience  de  la  prévôté  a  été  nommée  
 parc civil;  dans  l’ufage préfent on a donné  à ce  
 terme  différentes  lignifications,  fie  il  y   a  plufieurs  
 fortes <ie parquets, favoir. 
 Parquet de la grand’chambre, c’eft l’enceinte qui eft  
 renfermée entre les  fiéges  Couverts  de fleurs de  lys.  
 Il n’eft permis qu’aux princes  du fang  de  croifer  le  
 parquet,  c’eft - à - dire  de  le traverfer debout  pour  
 aller  prendre  leur  place fur les hauts fieges ; les autres  
 juges paffent par des cabinets. 
 Parquet des gens du roi, eft le lieu  oîi  les  gens  du  
 roi s’affemblent pour recevoir les  communications ,  
 entendre  plaider  les  caufes  dont  ils  font  juges  ou  
 qui  leur font  renvoyées,  &c  pour entendre le  rapport  
 qui  leur  eft  fait  par  leurs  fubftituts,  fie  enfin  
 pour vaquer aux autres  expéditions qui font  de  leur  
 miniftere. 
 Quelquefois  on  perfonnifie  le parquet, &  par  ce  
 terme on entend les  gens du roi eux-mêmes  fie leurs  
 fubftituts. 
 Parquet  des  hui (fiers,  eft  le  veftibule  qui  eft  au-  
 devant de  la porte par  où l’on  entre  ordinairement  
 dans  la  grand’chambre  du  parlement,  c’eft  le  lieu  
 où  fe  tiennent  les  huiffiers  en  attendant  que  l’on  
 ouvre  l’audience. 
 Grand &  petit parquet de Coilr de Rome, font deux  
 endroits où  fe tiennent  divers  officiers de la daterie  
 pour faire  leurs expéditions. Voye^ DaterIe. 
 Parqu et , ( Marine.') c’eft un petit retranchement  
 fait  fur  le pont avec un  bout  de  cable,  ou  d’autres  
 groffes cordes ;  on met  dans çe  retranchement  des  
 L