
 
        
         
		fur la  riviere ,de Pipely,  à quatre lieues  aü-deffus de  
 fon embouchure.  Long.  106.  ?o.  lat. %i. 40* 
 PIPER,  y. neut, ter/«e  d'Oifelier,  ç’ eft contrefaire  
 le cri de  la  chouette,  pour  .attirer  les  oifeaux  qui  
 la h aï (lent,   &  les engager  à fe  venir percher fur un  
 arbre  oh l’on  a tendu des gluaux, 
 PÏPERAPIUM,. (  Bot.  anc.  )  nom  d’une  plante  
 dont il q’eft parlé qu.e dans Apulée,  &   c ’ell un nom  
 qu’il a  tiré de fa faveur brûlante  fur la langue ; cette  
 plante, ' ajoute-t-il,  étoit  fi  odieufe  aux  abeilles,  
 qu’un de fes  plus  petits rameaux  pendu fur leur  ruch 
 e, lés'obligeoit toutes  d’en fprtir auffitôt. Comme  
 çgt  étrange  récit ne fetrouveque danseçfeul Apulée  
 , on ne peut y  ajouter la moindre  foi. Mais voici  
 peut-être l’origine de fon  propos.  Diofcoride  a  dit  
 que  la rapine açorus étoit  celle d’une plante  entièrement  
 reffemblante au papyrus du N il,  &  en confé-  
 ouençe il nomme  cette plantepapyraceum, mot  qui  
 le trouve éçrit dans  quelques manufcrits  7rs7npuK/ov.  
 Apulée  aura changé &  corrigé peperachion en pipera-  
 pium\  il  a  dû  enluite  donner à ion  piperapiu.m une  
 faveur brûlante  ,  &c a enfin imaginé  que  les  abeilles  
 dévoient  redouter  une  Semblable  plante ,  &   abandonner  
 leurs ruches en la Sentant. ( D. J. ) 
 PIRERNO ou PIPERINO, ( Hiß. nat, )  nom que  
 les Italiens donnent à une pierre que quelque auteurs  
 ^regardent  comme un grès ;  cette  pierre eft grife &c  
 entremêlée de veines &  de taches d’une couleur plus  
 pbfçure  ,  qui font plus  compares &  plus dures que  
 le relie de lapierre;elles font feu avec l’acier, le  relie  
 de la pierre  eft  affez  tendre  &   Spongieux.  M.  de  la  
 Condamine  regarde  cette  pierre  comme  une vraie  
 lave produite par des volcans.  Foye{ L a ve. 
 Piperno ou Priverno-nqyello , (  Gèog.mod. )  
 petite  ville  d’Italie  dans la campagne  de Rome, à 7  
 milles de Terracine ;  fon éyêché, à caufe de fa pau-  
 yreté,  a  été  réuni  à  celui  de  cette  derniere  ville.  
 Piperno  eft  voifine  des ruines de l’ancien Privernum.  
 Long.  30.46.  ladt.  41.  21  ,  &c. 
 PIPES  terres a ,  ( Hiß.  nat.  )  nom  générique  
 que  l’on  donne  aux terres argilleufes  blanches-, qui  
 ont la propriété de  fe durcir dans le  feu. Ce  nom lui  
 vient  de  ce qu’on s’en  Sert pour faire  des pipes à fumer  
 du  tabac. 
 PIPI?  ( Hiß.nat. )   oifeau qui eft  fort  commun en  
 Abyffinie &  en Ethiopie. Son nom lui  vient  du bruit  
 qu’il fait qui  relfemble  aux deux Syllabes pipi.  Il  eft  
 d’une grande  utilité  aux  chalfeurs du pays ;  cet  oifeau  
 leur fait  découvrir le  gibier ; on  allure qu’il ne  
 çeffe  de  les  importuner de  fon cri jufqu’à  ce  qu’ils  
 le  fuivent à l’endroit où le gibier  eft caché : ce qu’il  
 fait  dans l’efpérance d’en avoir fa part  &  d’en boire  
 le fang ;  cependant  il  feroit imprudent de  Suivre les  
 indications  de  cet  oifeau  fans  être  bien  armé,  vû  
 '  qu’il  conduit fouvent  les chalfeurs vers l’endroit où  
 eft  quelque  gros  Serpent,  ou  quelqu’autre  animal  
 dangereux. 
 PIPOT,  f.  m.  (  Comm.  )  on nomme  ainli  à Bordeaux  
 certaines  futailles  ou barrils  dans lefquels  on  
 met les miels; c’ell ce  qu’on nomme ailleurs un ticr-  
 ÇM-Le tonneau de miel eft compoSé de  quatre barriques  
 ou de Six pipots.  Foye{ Barrique. Diction, de  
 commerce. 
 PIPRIS,  f. m.  ( Marine. )   c’eft une efpece  de pirogue  
 ,  dont fe  fervent les  negres  du  Cap-verd &   
 de Guinee. 
 PIQUANT, ad). ( Gram. ) qui a une pointe aiguë,  
 comme  l’epme, l’épingle ,  le  poinçon. 
 Il  fe  dit  aulfi  des  chofes  qui  affeâent le  goût,  
 comme  le  Sel,  le  vinaigre,  le  Suc  des  fruits  non  
 murs,  le  vin  nouveau  de Champagne.  Au  figuré  
 une  femme  eû piquante, lorfqu’elle  attire une attend  
 tion vive  de  la part de ceux qui la regardent,  par fa  
 fraîcheur, fa légéreté, l’éclat de fon tein,  la vivacité  
 de fes y eux , fa jeunefle. 
 Un mot  éft piqiiant, lorfqu’il nous reproche.d’une  
 maniéré  forte quelque défaut ou réel ou  de préjugé.  
 On diroit  peu de  ces mots,  Si l’on  n’oublioit  qu’il  
 n’y  en a  aucun qui  ne  pût nous être  rendu. 
 Piquant , S. m.(Botan. ) ce mot fe dit des pointes, 
   ou  groffes  épines  qui viennent  au  tronc,  aux  
 tiges.,.aux  feuilles de  certains arbriffeaux &  de certaines  
 plantes, à l’opicatia ,  par exemple, aux chardons  
 ; aux feuilles de  houx,   &c. 
 PIQUE ,  f.  f.  ( Art milït.)  arme  offenfive qui  eft  
 compoféè d’une hampe ou d’un manche de bois long  
 de douze pu quatorze piés ,  ferré  par  un  bout d’un  
 fer plat &  pointu  ,  que l’on appelle lance. 
 Celles qu’on voit dans les monumens faits du tems  
 des empereurs romains  font d’environ Six piés &  demi  
 de longueur  en  y   comprenant  le fer.  Celles des  
 Macédoniens étoient infiniment plus longues , puisque  
 tous  les auteurs Raccordent  à leur donner  quatorze  
 coudées ,  c’eft-à-dire  vingt-un  piés  de  longueur. 
   On  conçoit  difficilement  comment  ils  pou-  
 voient manier avec dextérité  avantage  une  arme  
 de cette portée. 
 On dit que ce nom vient de pie, oifeau dont le bec  
 eft fi pointu qu il perce  les  arbres ou le bois  comme  
 une tarriere.  Ducange  le dérive de pice, qu’on a dit  
 dans la baffe latinité ,•& queTurnebe  croit avoir été  
 dit quajifpica ,  à caufe  qu’il relfemble  à  une  efpece  
 d’épi  de  blé.  Oélavio  Ferrari  le  dérive  de fpicula.  
 Fauchet dit que la pique a donné le nom aux Picards  
 &  à la Picardie ,  qu’il prétend être moderne &  être  
 venu de ce que les Picards ont renouvelle l’ufage de  
 la pique ,  dont le nom eft dérivé de piquer, félon  cet  
 auteur. 
 La pique a ete long-tems en ufage dans l’infanterie  
 pour  foutenir  l’effort  ou l’attaque  de  la  cavalerie :  
 mais  à préfent  on  l’a  fupprimée,  &  on y  à fubftitué  
 la bayonnette que l’on met ou que l’on ville au bout  
 de la carabine ou du moufquet.  B a y o n n e t t e . 
 ^Cependant la pique  eft  encore  l’arme des officiers  
 d infanterie.  Ils combattent la pique en  main , ils  fanent  
 avec la pique, & c .  Pline dit que les Lacédémoniens  
 ont ete les  inventeurs de  la pique.  La phalange  
 macédonienne  étoit un bataillon de piquiers. Foyer  
 Phalange. 
 Ce  n eft  que fous Louis XI.  que l’infanterie fran-  
 çoife commença à être armée de piques , halebardes ,  
 pertuifanes &  autres armes de longueur ;  on  entremêla  
 enfuite  des fufiliers  dans  les bataillons,   &   cef  
 n’eft qu’au  commencement  du  régné de Louis X IV.  
 que  l’infanterie a quitté  abfolument l’ufage  de la pique  
 pour les armes à  feu. 
 PlQUE,  ( Commerce. )  on dit traiter à la pique avec  
 les  fauvages  ,  pour  dire f  aire commerce  avec ces  nations  
 en le tenant fur fes gardes, & ,  pour ainfi parler,  
 la pique à  la main.  On traite  particulièrement  de  la  
 forte  avec  quelques lauvages  voifins du Canada  &   
 avec quelques negres des cotes d’Afrique fur la bonne  
 foi &  la modération  apparente defquels il  y  a peu à  
 compter. 
 Traiter à  la pique  s’entend  auffi  du  commerce  de  
 contrebande  que  font  les Anglois &  les Hollandois  
 dans plufieurs endroits de l’Amérique efpagnole voifins  
 des  colonies ,  que  ces deux nations ont dans les  
 îles Antilles.  Peut-être  faudroit-il  dire  traiter à pic ,  
 c eft-à-dire le  vaiffeau fur les ancres ,  parce  que  ce  
 commerce qui  eft défendu fur peine de la vie , ne fe  
 fait que dans  les rades où les vaiffeau^,relient  à l’ancre, 
   &  attendent les marchands  efpagnols  qui quelquefois  
 en cacheté ,  mais  le  plus  fouvent  d’intelligence  
 avec  les gouverneurs &  officiers  du roi d’Ef-  
 pagne  ,  viennent  échanger leur o r ,  leurs  piaftres,  
 leur cochenille  &  autres riches productions du pays  
 contre des marchandifes d’Europe. 
 ■'  Ceux qui veulent qu’on dife en cette occafion traiter 
 etr à la pique, entendent que c ’eft: traiter à la longueur  
 de la pique à caufe  d’ime certaine diltance  à laquelle  
 les étrangers  font  obligés  de  fe  tenir pour  faire  ce  
 commerce, ne leur étant jamais permis d’entrer dans  
 les portis ;  &  n’étant même  foufferts dans  les  rades  
 que par une efpece de collufion ; car il y  a des arma-  
 dilles ou  vaiffeaux de guerre qui veillent ou doivent  
 veiller fans ceffe, pour empêcher ce négoce vifible-  
 ment préjudiciable  à  celui que  les  Efpagnols  d’Europe  
 font en Amérique  par  leur flotte  &   leurs gal-  
 lions.  Dict. de  commerce. 
 P i q u e ,   f. m .  terme de Cartier, g r o s  p o in t  n o i r  q u ’ on   
 m e t   lu r   le s   ca rte s  à j o u e r ,   &  q u i a  é té   a p p e llépique,  
 p a r c e  q u ’ il  a  q u e lq u e  r e ffem b la n c e   a v e c   le   f e r  d’une  
 pique  ;  a in fi  o n   d it   jo u e r   d e   pique ,  to u r n e r   d e  pique  
 ,  &c.  • 
 P i q u e   dé MbNTVALiER,  ( Géog.  mod. )  ou la  
 pique  en un feul mot ;  c’eft  la  plus  haute  montagne  
 des Pyrénées ,  &  qui paroît s’élever en forme de pique  
 d’où  lui  vient  Ion nom.  On la voit de  15 Heues  
 iiir les confins du diocefe  de Couferans.  Longit.  iyd.  
 tzL 3 , 3 latit. 42d. 5o'.  4 ^ 1 (D . J .) 
 PIQUÉ fe  d it  d’u n  f ru it   t e l  q u e  le   g lan d   o ù  la  c h â ta 
 ig n e   q u i  a y a n t  fé jo u rn e   fur  la  t e r r e  font piqués des  
 V e r s  ?  c e  q u i le s   r en d   in fé c o n d s . 
 On dit auffi qu’uh fruit eftpiqué,  fur-tout les abri-  
 tots',  les prunes &  les poires , quand  les vers y  ont  
 fait  des ouvertures pour y  pénétrer. 
 P lQ U E   ,  adj. en Mujique,  ce mot indique des fons  
 fecs &  bien détachés, &  s’applique particulièrement  
 aux  inftrumens  à archet.  (6  ) 
 PïQÜÉ ,  le poil piqué,  voye£ PoiL. 
 P lQ U E   ,  en terme de Brodeufe *  c’eft UH  point  l’un  
 devant l’autre fans mefiire,   ni compte des fils,  il  fe  
 répété  a  côté l’un  de l’autre  jufqu’à ce que la feuille  
 ou telle  autre  partie  foit remplie.  Il  faut  pour faire  
 un beau piqué que les points foient drus &  égaux  en  
 hauteur. 
 PIQUECHASSE,  f. m-, terme d*Artificier,  c’eft un  
 poinçon aigu &  menu ,  qui fert à percer les chaffes  
 ou facs à poudre  ,  pour  ouvrir des  communications  
 aux feux qu’elles doivent donner aux  artifices  qu’elr  
 les font partir. 
 PIQUER,  v. a. ( Manufacture, ) ce terme  eft  d’un  
 aflëz  grand  ufage  dans  les manufkûures &  les  communautés  
 des arts &  métiers. 
 Les  tapiffiers piquent  des matelats,  des couvertures  
 ou courtepointes ; des chantournés &  des dedans  
 &  doublures de lits, ils piquent auffi des matelats d’ef-  
 pace en efpaee avec une longue aiguille de fer, de la  
 ficelle &  des flocons de coton, pour les dreffer &  arrêter  
 la laine entre les toiles ; ils piquent d’autres matelats  
 avec de la foie  &   fur  des  deffeins donnés  par  
 les deffinateurs pour leur  fervir d’ornement. 
 Les Tailleurs pour  femmes piquent  des  corps  dé  
 jupe  &  des  corfets  entre  de  la baleine  pour les affermir. 
 Les Ceinturierspiquent des baudriers &  ceinturons  
 avec de I4 fo ie ,  de l’or &  de  l’argent pour  les enrichir, 
   &c. 
 Les faifeufes de  bonnets  les piquent, en  y  faifant  
 avec l’aiguille plufieurs petits  points  quarrés  en  oeil  
 de perdrix ou autrement. 
 Piquer,  V.  aél.  (Charp.& Maçon.) piquer  en Charpenterie  
 ,   c’eft marquer un piece  de  bois,  pour la  
 tailler &  la  façonner.  Piquer en Maçonnerie ,  c’eft  
 rulliquer le parement ou  les  lits d’une pierre ?  c’eft-  
 à-dire que pifiur fignifie  en  fait de  moilon  lé tailler  
 grojfierement; on emploie le moilon piqué de  la forte  
 aux voûtes dé cavés ,  aux puits &  aux mûrs de clôture. 
   Piquer fignifie auffi^irc furies matériaux defti-  
 nesà la conftruélion extérieure les bâtimenSj les petits  
 ■ points ou  creux  néceffaires  pour leur  fervir  d’ornement  
 ;  on pique de cette maniéré la pierre  de  taille,  
 Tome X I I% 
 le  grès  &   le  moilon  particulièrement  p ou r  Tordra  
 tofcah.  (D .   J .) 
 PIQUER  ,  terme de Bourrelier, &c. qui ûgnifie faire  
 avec du fil blanc une efpece de broderie fur d ifférentes  
 parties dç  harnois de chevaux de  caroffe.  Ils fe  fervent  
 pouf  cela  d’une alêne plus fine que  les autres*  
 qu’ils appellent alêne à piquer, ôcpaffent dans les trous  
 du fil de Cologne en plufieurs doubles qu’ils frottent  
 de  cire. 
 Piquer j  en  terme  de  Cordonnier -,  c’eft faire  des  
 rangs  de points  tout-autour  de  la  première  femellé  
 d’unfoulièr.  ( Z ) . / . ) 
 Piq u e r   l a   b o t t e  ,  (même métier. )   e’eft  coudre  
 avec du fil blanc le tour  aes talons  couverts. 
 Piquer, terme de Dccoupeur, c’eft enlever avec urt  
 fer quelque partie d’une étoffe, &  y  faire une quantité  
 de  petites mouchetures.  On pique  de  cette  maniéré  
 les  latins  ,  les  taffetas ,  les draps &  les  cuirs,  
 particulièrement ceux qui font parfumés, &  dont on  
 fait quelques ouvrages pour  l’ufage  des daines  tels  
 que  font  des corps de jupe &  de fouliers.  ( D.  J. ) 
 _ P lQU ÈR  , en terme d'Epinglier,  c’eft percer les papiers  
 à diftances égales &  en plufieurs endroits pouf  
 y  attacher les épingles ;  ce qui fe fait avec  un poini  
 çon qui  a autant de pointes,  c’eft-à-dire vingt-cinq*  
 que Ton veut percer de trous  : le papier eft ployé  en  
 quarrés doubles que l’outil perce  à4a-fois.  Voye^ les  
 fig.  &  les PI.  de  P Epinglier ;  cé  poinçon  s’appelle  
 quarteron. 
 Piq u e r  ,  v. a£l. terme de Manège,  c’eft donner de  
 l’éperon au cheval pour lé faire aller plus vîte ;  cou4  
 rir ou galoper. 
 P iq u e r  des d e u x , (Maréchalieriei) c’eft la même  
 chofe effappuyer.  F?yeç A p p u y e r . 
 P lQU ER UN  C H E V A L ,   en terme de Maréchal,  e’eft  
 le bleffer avec un clou  en le ferrant. 
 O n  appelle felle  à piquer une  felle  à  tfo u ffequ in ,  
 dans laquelle  on  eft tellement engagé qù’on peut fou-  
 tenir les fecOuffeS que donnent les fauteurs ylorfqu’on  
 les pique  av ec le poinçon.  Foye{ Po in ç o n . 
 Piq u e r  , en terme de Pâtifjier, c’eft  faire de  petits  
 trous fur une piece pour lui  donner plus belle apparence. 
 Piq u e r , en terme de Piqueur de tabatière, c’ëft perc 
 er avec une  aiguille la  piece  pour la garnir enfuité  
 de  clous  d’o r ,   d’argent,  &c.  Foyt{  A ig u il l e   &  
 G a r n ir . 
 P iq u e r  les cartons, ( Relieur.) c’eft faire trois trous  
 en triangle vis-à-vis chaque  nerfou ficelle auxquelles  
 le livre eft coufu. On pique avec un poinçon proportionné  
 félon la groffeur des ficelles. On dit piquer le  
 Carton. 
 P lQU ER  la viande ,  ( Rotiffeur.) ce mot  fignifie  ia  
 larder proprement,  &   la  couvrir  entièrement  dé  
 petits  lardons  ou morceaux  de  lard, conduits  également  
 avec la larcJoire. - 
 Piq u e r  ,  ( Serrurerie. )  c’eft  tracer  les  places  où  
 doivent être pofées les pièces &  garnitures d’une ferrure. 
 Piq u e r ,  n’eft  autre  chofe  en  termt  de  Sucrerie,  
 que  de  démonceler à coups de pique. Foyer Piq u e .  
 Les  matières  trop  maftiquées dans le  bac  à  fueré*  
 Foyei Ba c   a   su c r e . 
 ^  P iq u e r -, JmêmeManufacture.)  eft une  operation  
 par laquelle on fait des trous dans toute l’étendue de  
 la terre &   qui  en traverfent  toute  i’épaiffeuh  Plus  
 on fait de cés trous, plus la terre fe nettoie aifëment. 
 P lQU ER  une futaille,  f  Tonnelier. ) fe  dit  de la petite  
 ouverture que le tonnelier, le marchand de v in,  
 ou  le cabaretier y  font  avec  le foret, pour  effayer  
 &  goûter le  vin,  foit pour  le  vendre,  foit pour le  
 mettre en perce. (  D.  J. ) 
 PIQUET, f.  m.  Foye^ PtEÜ,  ( Gramm. )  c’eft lia  
 bâtpn pointu par-un bqut,  gros &  long à proportion  
 N   N  n n