
 
        
         
		tablit le -parlement de  Bordeaux dans fes fondions, &   
 es  commiffaires  des  autres  parlemens  furent  rappelles. 
 En 15 5 5, le parlement de Bordeaux, pour éviter le  
 danger de la pefte, fe tint pour la quatrième fois à Libourne  
 , depuis le  16 Septembre  jufqu’au  7  Janvier  
 1,556.  v  . .   m 
 Au  mois  de Juin  1578,  fuivant  l’edit  de  pacification  
 ,   la chambre tripartie, compofée d’un  préfident  
 &  de douze confeillers au parlement de  Bordeaux, fut  
 établie à Agen ; &  en  1582, fuivant le dernier édit de  
 pacification,  une chambre du parlement de  Paris  tint  
 pendant quelques mois fa féance aux jacobins de Bordeaux. 
 La pefte étant Parvenue à Bordeaux en  16 53,1e parlement  
 fut  transféré à Agen ,  6c enfuite à la Reoie où  
 il demeura jufqu’au mois de Mai  1654, qu’il fut rétabli  
 à Bordeaux par  une déclaration  exprefle du roi :  
 l’ouverture du parlement  fe  fit le  premier  Décembre  
 de la même années 
 Les  émotions populaires qu’il y  eut à Bordeaux depuis  
 le 26 Mars  1675  ,  àl’occafion de l’établifl'ement  
 du  papier  timbré  6c  de  quelques  nouvelles  impo-  
 fitions,  donnèrent  lieu  de  transférer  le parlement à  
 Condom : la déclaration  fut publiée le  22 Novembre  
 de la même année. 
 Il  fut depuis transféré  à Marmande ; il y  étoit le  18  
 Juillet  1676 &  encore le  3 Août 16 77,  comme  il  pa-  
 roît par  deux députations que  lés  juiats firent  alors  
 vers ce parlement féant à Marmande. 
 Il fut enfuite  transféré à la Réole ; il y  étoit au mois  
 de Mai 1678 : on en trouve la preuve dans un recueil  
 d’anciens  édits, où celui portant défenfe  de faifir  les  
 beftiaux , du mois de Janvier  1678, fut enregiftré  à  
 à la Réole le 29 Mai de ladite année. 
 Le parlement refta à la Réole  jufqu’en  1690, qu’il  
 fut rétabli à Bordeaux  fur  la demande qu’en  avoient  
 faite les jurats, moyennant un  don  de 400000 liv.  Il  
 reprit fa féance  à Bordeaux le  13 Novembre ; 6c depuis  
 ce  tems,  il  a toujours  été  fédentaire  en  cette  
 ville. 
 Le  démembrement  qui avoit été  fait  d’une partie  
 du parlement dé Paris 6c de celui de Touloufe, fut confirmé  
 par des lettres du 8 Mai  1464. 
 Depuis  ,  la ville 6c gouvernement de  la Rochelle  
 6c pays d’Aunis, furent rendus au parlement de Paris;  
 6c en  récompenfe, par  ime  déclaration  du  mois de  
 Mai  1474, le roi donna au parlement de Bordeaux toute  
 la lenéchauflee  de  Querci.  Le  pays d’Armagnac qui  
 avoit été d’abord compris dans le  reffort du parlement  
 de Bordeaux,  fut enfuite attribué à celui de T  ouloufe,  
 puis rendu à celui de Bordeaux par d’autres lettres du  
 25  Avril  1474. 
 L’étendue de fon  reffort a  encore  été  confirmée  
 par diverfes autres lettres poftérieures. 
 François  I.  ordonna en  1519 que  le  parlement  de  
 Bordeaux  tiendroit  fes grands jours  comme ceux de  
 Paris ,  de Touloufe  6c de Rouen. 
 Enconféquence,  le 6 Septembre  1533  ,  il fut  ar?  
 rêté qu’un préfident 6c  tel nombre de confeillers qui  
 feroit avifé  , iroient  tenir  les  grands  jours  à  Péri-  
 gueux ,  depuis  le  premier Oélobre  jufqu’à la fin du  
 mois. 
 Le 2 Août  1540, on publia  les lettres pour  en tenir  
 à Agen, depuis le premier Septembre julqu’au  15  
 Oûobre. 
 Il parôît que le 8 Juin 1547 il y  eut un arrêté pour  
 écrire à M. le chancelier,  pour obtenir les provifions  
 nécefiaires  ,  à  l’effet  de tenir  les grands jours  pour  
 extirper du pays les voleurs 6c les  hérétiques : on  ne  
 voit pas fi cela eut quelques fuites. 
 •  En  1567, il tint fes  grands  jours à Périgueuxpendant  
 les mois de Septembre ôcOélobre. 
 Henri II.  par un  édit de  1553,  régla que  ce parlement  
 précéderoit celui de Dijon. 
 Charles  IX. y  tint le  12  Avril  1565 fon lit  de  justice. 
 Le nombre des  officiers  de  ce parlement a été augmenté  
 par divers édits  : il eft  préfentement  compofé  
 de  cinq  chambres  ;  favoir,  la  grand’chambre  ,  la  
 tournelle, deux chambres des enquêtes, &  une chambre  
 des requêtes. 
 La grand’chambre eft compofée du  premier préfident  
 6c de  cinq autres préfidens  à mortier,  des con-  
 feillers-d’honneur, dont  deux font confeillers-nés  ,  
 favoir, l’archevêque  de  Bordeaux  6c le gouverneur  
 de la province de Guienne, lefquelsfiegent à la droite  
 des préfidens au-deffus des  confeillers,  deux  chevaliers  
 d’honneur ,  &c de vingt-deux confeillers. 
 La tournelle fut établie en 1519. Elle eft compofée  
 de quatre préfidens à m ortier, 6c  de feize confeillers  
 qui font députés pour ce fervice pendant toute une année, 
  tant de la grand’chambre que des enquêtes. 
 Chaque  chambre  des  enquêtes  eft  compofée de  
 deux préfidens des enquêtes &  de vingt confeillers. 
 La chambre  des  requêtes  eft  compofée de  deux  
 préfidens 6c de fept confeillers. 
 Il  y   a deux avocats généraux, l’un  pour lg  civil,  
 l’autre pour  le  criminel à la tournelle ,   6c un procureur  
 général qui a trois fubftituts. 
 Il y  a deux greffiers en chef  6c trois fecrétaires de  
 la cou r,  un greffier  en chef des requêtes du palais ,  
 un greffier des préfentations, un pour les affirmations ,   
 6c  un  greffier-commis ,  un  autre  greffier  pour  la  
 grand’chambre,  deux  greffiers  des  audiences  ,  un  
 pour  la tournelle,  6c un pour  chaque  chambre  des  
 enquêtes. 
 La  chancellerie,  établie  près  ce  parlement,  eft:  
 compofée d’un garde des  fceaux,  quatre  fecrétaires  
 du roi audienciers, quatre fecrétaires du roi contrôleurs, 
  douze  autres  fecrétaires  du  roi  non-fujets  à  
 l’abonnement &  qui ont des gages, un fcelleur,  onze  
 confeillers  référendaires , deux receveurs de  l’émolument  
 du fceau, deux payeurs des gages.. 
 Les huiffiers du parlement font au nombre de feize  
 fans compter  le  premier  huiffier  lequel  jouit  de  la  
 nobleffe. 
 Il  y   a  environ cent foixante  avocats  6c  foixante-  
 quinze procureurs. ( A  ) 
 Parlement  des  bourgeois  de  Pa r is ,parla-  
 mentum,feuparlatorium, velparloùerium, comme on  
 difoit dans la baffe latinité, c’étoit le parloir aux bourgeois, 
  c’eft-à-dire  le  lieu  où  les  bourgeois  de Paris  
 s’affembloient  pour parler  de leurs affaires  communes  
 , il eft ainfi nommé dans des lettres du roi Jean du  
 mois deNovembre 15 50. A'oye£ le recueil des ordonnances  
 delà troifieme  race,*»«,  iy .p a g .ro .  {A j 
 Parlement de Bourgogne ,  séant a  D ijo n ,   
 eft le cinquième parlement du royaume. Le royaume  
 de Bourgogne avoit fon parlement ; il en eft fait mention  
 dès le tems de Clotaire II. Let. hift.  fur  le parlement  
 ,  pag.  109. Cet  ancien parlement  finit  avec  le  
 royaume  de Bourgogne,  c’eft-à-dire  vers  le  milieu  
 du xj. fiecle.  , 
 Philippe-le-Hardi,  l’un  des  fils  du  roi Jean, &   
 premier duc de Bourgogne de la  fécondé race,  avoit  
 dreffé  les  premiers  projets  d’un parlement à Bellay  
 6c  depuis à Dijon. 
 Ses  fucceffeurs,  ducs  de Bourgogne,  formèrent  
 deux confeils  qu’ils appelloient grands  jours,  l’un  à  
 Beaune 6c l’autre à Saint-Laurent. 
 Le parlement qui fubfifte aujourd’hui à Dijon a pris  
 la place  de  ces  jours  généraux  ou  grands  jours  de  
 Beaune 6c de Saint-Laurent; les premiers  furent infi  
 titués, vers l’an 13 54 par Philippe,duc de Bourgogne,  
 en  la  ville  de Beaune, oùplufieurs ducs  de Bourgogne  
 tinrent leur cour. 
 Ces jours généraux de Beaune étoient quelquefois  
 nommés parlement, mais l’appel de ces  grands jours  
 reflortiffoit au parlement de Paris. 
 Chaftanée qui fut préfident au parlement de D ijon,  
 dit  en  fon Premium de  la  coutume  de  Bourgogne,  
 qu’il  ne  fait  pas  en vertu de quel  droit  le  duc  Philippe  
 avoit  érigé ce parlement, ayant vu , dit-il, plu-  
 fieurs  arrêts  du parlement  de  Paris  donnés  dans  ce  
 meme tems pouf  la Bourgogne ; il ajoute que le  duc  
 Philippe étoit lui-même fournis au parlement de Paris  
 en qualité  de pair de France, 6c qu’il a vû d’anciennes  
 lettres  qui  prouvoient  que  la  chancellerie  de  
 Bourgogne avoit  été  donnée  au duc  par le  ro i,  6c  
 que  les  lettres  fcellces  du  fceau  du  duc  n’avoient  
 point  d’exécution pareille qu’en vertu de  la concef-  
 fion  de  cette chancellerie  ; mais il eft aifé de  réfoudre  
 la  difficulté ; Chaffanée en obfervant que ce parlement  
 de Beaune n’étoit pas fouverain fous  les -ducs  
 de Bourgogne, mais  que  c’étoit feulement de grands  
 jours fous le nom de parlement,  comme  en  tenoient  
 tous  les pairs de France, dont l’appel reffortiffoit au  
 parUment de Paris. 
 La Bourgogne  étant  retournée  à  la  couronne  en  
 1301 par le décès de Philippe de Rouvre, le roi Jean  
 donna au parlement la permiffion de  juger  fouveraine  
 ment ;  Arnaud de Corbie,  premier  préfident  du  
 parlement de Paris, y  préfida en 1376.  Eloge du parlement  
 par  de la Beaune. 
 La Bourgogne  ayant étér de nouveau  donnée  en  
 apanage par  le  roi  Jean  au  plus  jeune  de  fes  fils,  
 appelle Philippe -le -Hardi, ce prince  6c fes  fuccef-  |  
 leurs, a  l’imitation des  anciens ducs  de Bourgogne,  
 tinrent leurs  jours généraux à Beaune, 6c depuis  ce  
 tems l’appel de  ces jours généraux  reffortit au parle-  \  
 ment  de Paris, comme  il  raifoit avant la  réunion  de  
 de la Bourgogne à la couronne. 
 Il  y   avoit aufii des grands  jours à Saint-Laurent  
 lez Chfilons , que l’on qualifioit de parlement, 6c qui  
 etoient pour le  comté d’Auxerre 6c la Breffe chalon-  
 noife ;  iis  avoient pareillement été  inftitués par  les  
 anciens  ducs de Bourgogne, 6c eurent le même fort  
 que  ceux  de  Beaune,  de  forte  que  l’appel  de  ces  
 grands jours reffortiffoit aufii au parlement de Paris. 
 Le  dernier duc de Bourgogne, Charles-le-Témé-  
 raire, ayant été tué devant Nancy le 5 Janvier 1477,  
 nouveau  ftyle ,  le  duché  de  Bourgogne fut alors  
 reuni à la couronne 6c n’en  a plus été  fëparé  depuis  
 Louis X I. les principaux des trois  états de  cette province  
 fe retirèrent  par-devers le ro i,  6c le  fuppiie-  
 rent  pour  ie  bien de  la  juftice,  d’établir  dans  fon  
 duché de Bourgogne 6c comté  de Charollois,  baro-  
 nie de f o y e r s , 6c terres  enclavées audit duché  une  
 cour  fouveraine  qui  fut appellée  cour de parlement,  
 fondée 6c garnie de préfidens &  douze  confeillers 6c  
 autres officiers  en  tel  nombre  de confeillers qu’il y   
 avoit au parlement  de Beaune, que l’on fouloit nommer  
 les grands jours du duché de Bourgogne, 6c qu’elle  
 fut de telle prééminence 6c autorité touchant  le  fait  
 de  judicature  6c  juriidiâion  fouveraine  comme  le  
 parlement de  Paris,  auquel, eft-il dit, lefdits  grands  
 jours  fouloient  reffortir ;  ils  demandèrent  auiïï  au  
 roi qu’il lui plût entretenir les parlemens  de Dole 6c  
 de  Saint -  Laurent  pour  les  comtés  de Bourgogne,  
 d’Auxonne, 6c autres terres d’outre Saône, efquelles,  
 difoient-ils, d’ancienneté il y  avoit toujours eu cour  
 fouveraine pour l’exercer, comme  on avoit toujours  
 fait  par  le  pafle.  Le  roi,  par  un  édit  du  18 Mars  
 1476,  vieux  ftyle,  ou Mai  1477,  nouveau  ftyle,  
 créa  6c  établit efdits duché  &   pays  deffus  dits  ad-  
 jacens,  une  cour  &  jurifdi&ion  fouveraine,  pour  
 être  tenue dorénavant fous le  titre  de parlement 6c  
 cour fouveraine, ayant tout droit de reffort 6c de fou-  
 veraineteau- lieu des grands  jours ; il  ordonna aufii  
 que  les parlemens de D ole  &  de Saint - Laurent feroient  
 entretenus fouverains, comme ils I’étoient de  
 toute ancienneté, 6c pour tenir chacun defdits parlemens  
 ^  il  ordonna  qu’il  y   auroit  avec  le  préfident  
 deux chevaliers, douze confeillers en la maniéré ac-  
 i  cou£ imee?..deux  avocats,  un  procureur  fifcal,  un  
 greffier, cinq huiffiers  ordinaires. 
 Ce  npuveau parlement tint d’abord  fes  féances  à  
 Beaune ; mais quelque  tems après Cette  ville  s’étant  
 révoltée,^ le parlement fut transféré à Dijon  par  édit  
 du 10 Août 1480, fa  féance dans cette ville fut confirmée  
 par un  édit du mois  de Février fuivant. 
 On voit par  cet  édit  qu’il y  avoit déjà deux préfidens  
 au parlement du  dùthë de Bourgogne,  2 chevaliers, 
  &  12 confeillers clercs 6c laïcs» il ordonna que  
 cç. parlement fe tiendroit, comme il faifoit déjà  ordinairement^ 
  en la v ille  de Dijon, qu’il commenceroit  
 le lendemain de la S. Martin d’hiver, comme il avoit  
 commencé dernièrement, il transféra celui du comté  
 de Bourgogne ,   de Dole  à'Salins ,  &  ordonna que fi  
 par faute de caufes le parlement du  comté de Bourgogne  
 finiffoit plutôt, les confeillers qui  le tiendraient  
 retourneraient à Dijon pour y  vaquer aux caufes 6c  
 affaires àu parlement du duché de Bourgogne, jufqu’à  
 la mi-Août que  commenceraient  leurs  vacations,  
 comme celles des autres parlemens ; il permit aufii aux  
 parties de comparoîtrë au parlement de Bourgogne par  
 procureur,  au-lieu  que  felôn  les  ordonnances  du  
 parlement précédent,  il  falloit comparoîtrë  en  per-  
 fonne. 
 Ce même  édit  de  1480 contient un ample réglement  
 pour i’adminiftration  de  la juftice au pmlemeilt  
 de Dijon; e t parlementât çafle par Charles VIII. par  
 édit du mois d’Avril 148 5, &  reuni  au parlement  de  
 Paris.  Voyel Chopin  de  dont',  lib.  11.  tit.  xv.  n.  y.  
 mais  il  fut rétabli  l’année  fuivante, 6c enfuite  augmenté  
 par Louis XII. 6c fixé à Dijon par  une.  déclaration' 
  du 29 Août 1494. 
 Les  fonftions  des  officiers  de  ce parlement furent  
 fufpendues  par une  déclaration  du  14 Mars  16 3 7 ,  
 quelques-uns  furent rétablis  le premier Mai fuivant  
 &le furplus par un édit du iftois de Juillet delà même  
 année. 
 Ce parlement fut encore  qùelque  tems  fans  fonctions  
 au moyen d’une déclaration  du  28 Décembre  
 1658, qui  attribue au grand-confeil tous  les  procès  
 du reffort de ce parlement ; cette  déclaration  fut  re-.  
 giftrée au grand-çonfeil lé 3 Février  1659 ; mais par  
 une  déclaration  du 7 Juin  fuivant,  le parlement  de  
 Dijon fut rétabli dans fes fondions. 
 Le nombre des officiers -de ce parlement a été  augmenté  
 &  diminué  par  divers  édits  6c  déclarations  
 dont le  détail  feroit trop  long  ;  il  fuffit  d’obferver  
 que  cette  cour  eft  préfentement  compofée  de  dix  
 préfidens à m ortier, y  compris le premier préfidentv  
 trois confeillers d’honneur nés, qui font les évêques  
 de  D ijo n ,  d’Autun,  de  Bellay  ,  deux  chevaliers  
 d’honneur, foixante-huit Confeillers, dont fix clercs  
 6c  foixante-deux  laïcs  ,  non  compris  le  chancelier  
 garde  des  fceaux de  la  chancellerie,  deux  greffiers  
 en chef, 6c pluneurs commis greffiers, onze huiffiers  
 du parlement y  compris  le premier huiffier, 6c quatre  
 huiffiers  aux requêtes. 
 Le parquet eft compofé de deux avocats  généraux  
 &  un procureur général, huit  fubftituts. 
 Il y  à environ cent avocats au parlement Sc foixàhte-  
 6c dix procureurs. 
 Le  parlement eft diftribué en .cinq  chambres,  favoir  
 la  grand’chambre,  la tournelle  criminelle ,  la  
 chambre des enquêtes , &  celle des requêtes  du  palais. 
 La grand’chambre eft  compofée  du premier préfident, 
  de trois préfidens  à  mortier, des  confeillers  
 6c chevaliers  d’honneur, &  de dix - neuf autres con-  
 fejllers.