
 
        
         
		non-fculentent l’introduélion des dieux particuliers,  
 mais  l’autoriferent  par  le gouvernement  politique,  
 puilqu’une loi  des  douze  tables  enjoigno'it  de  célébrer  
 les  facrifices  des dieux pénates, &  de les continuer  
 fans  interruption dans  chaque famille,  fuivant  
 que  les  chefs de ces. mêmes  familles  l’a voient  pref-  
 çrit.  (D .J . ) 
 PENAUTIER, ( Géog. mod Y) petite ville de France  
 dans Je haut Languedoc  ,  fur la riviere de F refquel,  
 à deux lieues de Carcaffonne. 
 PENCER  la FOSSE  terme de Tanneur,   c’eft retirer  
 la foffe  au tan afin d’y  remettre  du  tan nouveau  
 pour y  replacer  encore les cuirs. 
 PENOER les plains,  ,  terme de Tanneur, qui lignifie  
 Oter les cuirs  dit plaint,  &   y   remettre  de  nouvelle  
 chaux.  ' 
 PENCHANT ,,  INCLINATION,  (  Sÿnon.  )  ces  
 deux termes font relatifs  au  goût  naturel  ou  acquis  
 qu’on a-1 pour quelque objet. 
 Uinclination  dit quelque  chofe  de  moins  que  le  
 penchant., La* première nous; porte vers un o b j e t &   
 l’autre  nous y  entraîne.  Il femble  auffi que l’inclination  
 doive beaucoup, à l’éducation ; &  que le penchant  
 tienne  plus du tempérament. 
 Le choix!des.compagnies efi:  effentiel pour les jeunes  
 gens ,  parce qu’à cet âge  on prend aifément les  
 inclinations de ceux qu’on fréquente.  La nature a mis  
 dans l’homme unpe«c/i<z«rinfurmontable vers le plai-  
 fir,.il le cherche même au moment qu’il croitie faire  
 violënce. 
 On donne  ordinairement à  l'inclination  un objet  
 honnête % mais on fuppofe celui du penchantphxs fen-  
 fuel,  &   quelquefois; même1 honteux.  Ainfi l’on dit  
 qu’un homme a; de Y inclination-pour  les arts &pour  
 les  fciences,   &  qu’il a  du penchant à la débauche 8c  
 au libertinage.  Girard.  (D .J .  ). 
 PENCHER, v . a£h &ineut; ( Gramm. ) il fe dit de  
 tout  corps  qui  s’écarte de-la  fituation  verticale &   
 même horîfontale.- Cette tour penche de  ce  côté.  La  
 balance penche en ma faveur. Vipenche à là clémence.  
 Ainfi  il  fe  prend, comme  ôn v o i t ,   au fimplë &  au  
 figuré; 
 PENDANT, f..m. (Hijb.anc.  modY) anneau d’o-'  
 reille c’ efl un .ornementde quelque matière précieufe  
 que portent les femmes.  On le lufpend à l’oreille par  
 un trou pratiqué à cet effet. Les pendans dY oreille-font  
 fort fou vent: enrichis dediamans, de perles &  autres  
 pierres précieufes;  Voye% D iamant ,  Perle ,  &c. 
 Il  y  adong.Ttems que  les pendons  d’oreille ont  été  
 de goût  ded,un;&. dé  l’autre fexe.  Les Grecs: Ôc Ies>  
 Romains  fe fervoient dés  perles- &   desv-pierres  les-  
 plus-précieufes  pouriparer leurs oreilles , avec Getté  
 différence remarquée  par Ifidore, liv. X V III. de fes-  
 origines n ch.^xxxj.  què lesqeunes-filles1 aVoiént  un  
 pendant à chaque oreille , &-les -jetmes garçons n’en-  
 avoient qu’à^une feulement; 
 Les Grecsnommoient lès^ pèrtdans £  oreille,  
 çipac-, lesXatins-, .'maures -ou fàlàgmia.  Une férvante  
 demande àiMènæcme.,-**#. III: Jh  iij.  de lai donner  
 de quoi  acheter.des boucles-&-des />e/z^/z.î d'oreille'. : ' 
 Amabo,mï Mencecme ,  inaureis da mihi. 
 Faciendas pyndo duUm-nummum ftalagmia. 
 Iuvenal nous-apprend auffi  àansfa-Satyre.VL que  
 les Romains nommoient encore  elenchi,   les pendans ■  
 d'oreille: 
 N il nom psrmittit tibi-mulier,  turpe putat ntl  
 Cum  viridesgemmas.collo  circumdtdit , .<£ eufn,  •  
 Aitribus -,extenjîs magnos commijii elencKos. 
 Les Grecs  avoienrplüfieurs  noms  diffêrens pour  
 exprimer les pendons-- d'oreille.  Hefychius  &:  Julius*  
 Pollux  en ont  remarqué’ quelques-uns.  Quant  à-1 la<  
 forme,   à la matièreau-poidsôê à l’ouvrage-, il n-’ya  
 point eu  de réglé certaine,  chacun  a  fiiivi fon pé-  
 ■  nie , fes forces &  fa  vanité  ;  &   le  luxe n’a pas  été  
 moins  dans  cette  efpece d’ornement  que  dans  tout  
 ce que  l’ambition &  la volupté ont pu inventer pour  
 .  fatisfaire l’orgueil des hommes. Nous apprenons même  
 de  quelques inferiptions rapportées par Gruter ,  
 qu’il  y   avoit des femmes &   des  filles  qui  n’avoient  
 |  d’autre  emploi  qiie  d’orner  les oreilles des femmes,  
 i  comme nous avons  des coëffeufes. 
 Les pendans  £  oreille étoient du  nombre  des cho-  
 !  fes dont les rneres ornoienr leurs filles, pourparoître  
 |  devant celui qui devoit  être  leur  mari.  Ce  foin  efi  
 bien dépeint par Claudien fous-un des confulats d’Ho-  
 noritis: 
 A t  velut offeiis  trepidantibus or a puellce  , 
 Spe propiore thori mater folertior ornât 
 Adveniente proco,  vejlefque  & Jirigula comit 
 Stspe manu,  vitidique angujlat jajpide peclus ; 
 Subjlringitque comam gemmis, & colla monili 
 Circuit,  & baccis onerat candentibus aures. 
 Séneque n’avôit donc pas  grand tort de  dire qu’il  
 connoifloit des- femmes qui  portoient  deux  &  trois  
 patrimoines  au  bout de  chaque oreille :  Video unio-  
 nes, dit-il , non Jingulos Jingulis  au ri bus  comparatos ,  
 jam eni/n exercitata aures oneri ferendo funt ; junguntur  
 inter Je ,  & infuper alii binis fuper ponüntur: nonfatis  
 mulieribus infania viros fubjecerat , niji bina & ténia pa*  
 trimonia auribus Jingulis pependijjent. 
 On fait par le témoignage  de  Pline ,  qu’Antonia ,   
 femme de Drufus, ne fe contentoit pas de porter elle-  
 même des pendans d'oreille magnifiques, mais qu’elle  
 en mit de femblables à une lamproie dont elle faifoit  
 fes délices. 
 Les pendans des femmes  européennes ne  font rien  
 en  comparaifon  de  ceux  que portent  les  Indiens  ,  
 tant hommes que femmes* qui onf la mode des’alon-  
 ger les oreilles  d’en augmenter lé trou en y  méritant  
 dès pendans grands comme des faucieres, &  garnis  
 de pierreries. 
 Peyrard dit que  la reine  de  Callicut &   les  autres  
 dames de fa  cour  ont des oreilles qui. par  lè moyen  
 de ces ornemens  leur  defeendent jufqu’aux  mamelles  
 ,  &  même pliis-bas  ;  le  préjugé  du pays  eft  que  
 les plus longues font d’une grande beauté. Elles y  font  
 des trous afiez larges pour y   paffer le poing.  Il  n’efl  
 pas permis aux moncois ,  qui  font les  gens  du peuple,, 
  de les avoirauffi longues que les naires, qui font-  
 les  nobles.  Celles  des  premiers ne doivent  pas paffer  
 là longueur de trois doigts.  Aux Indes occidentales  
 Chriflopne. Colomb  nomma  une  certaine  côte  
 Orega, à caufe qu’il-y trouva dès peuplesqui faifoient  
 dans  leurs oreilles  des trous affez grands pour y  paffer  
 un oeuf. Voye^D keillE. 
 Ils fe font auffi percer les riahnes &  les levres pour  
 y  fiifpendre dés p'endàris \-c-^:oyi\  efl pratiqué'par les  
 Mexiquains &  par d’autres natîorïs-.  V oy e^ tV. 
 Pendant ,   terme de B là fd h qui fe<dit des: parties  
 qui  pendent au lambel  ati-nôrribr-e  de"deux,  trois,;  
 quatre',-cinq1, &c. que  l’-on  lj)écifie  en  blafonhant. 
 La Verrie z  en  Bourgogne ,  de  gueules au lambel  
 d’-afgent de  d ë u pendarist Sa'fitiiàtiort  naturelle  eft  
 d-être près  duJchef.  Il  y   eh  a  de-trois'-,-de quatre,  
 de cinq-, de fix &  de {&ç>tpendans. 
 Pendant  ,  f.  m.  ( Stereotürfièi  c’eflp un  petit  
 vOüffôir des Voûtes gothiques fans  coü p e y fa ità l’é-  
 quèrre. • 
 Pendant  ou-  Fd am e ,  voye^  Flame. 
 Pen d an t, f  Iti; (terme!dè‘Ceinturier.) 1 es deux pen-1  
 dans du battdrier-ou du ceinturon font les parties qui  
 pendent au bas  du baudrier ,  &- aU-travers defquels;  
 on paffe Pépéë. 
 Pen d an t,  fe  dit auffi  dè là partie d’une boîtë de'  
 montre, à: làquellè on' attàehê  là1 chaîne ou le  cor-« 
 don.  Il efi cotnpofé  d’un petit bouton qu’on rivé à là  
 boîte ,  &   d’un  anneau  qui  tient  à  ce bouton par le  
 moyen  d’une vis, ou d’une  goupille  qui  pafl’e  à-travers  
 l’un- &   l’autre. Voye^ nos PI. d'Horlogerie. 
 PENDANT, (Soierie Y) on  appelle pendans dit cafjiri^  
 les  tenons qui  foutiennent les planches des arcades.  
 Voyei A rcades & CASSiti. 
 PENDELI,  ( Géog.  anc. & mod.  )  montagne  dé .  
 l’Attique ,  dans  le  voifinage d’Athènes  ,  qu’on voie  
 de-làau nord-eft. 
 Aù pié de cette montagne efi un monaftere'du même  
 nom,  l’un des plus  célébrés de toute-la Grèce. Il  
 efi compofé  de plus de cent caloyers , &  d’un grand  
 nombre d’autres perfônnes qui ont là des revenus af-  
 fez confidérables.  Ils payent tous  les  ans  de  carach  
 ou de tribut fix mille livres de miel pour la mofqüée,  
 que  la fultane, mere  de  l'émpèrëür Mahomet IV.  a  
 fait bâtir à Coriftantinople ; ils font' obligés d’en fournir  
 encore autant,  à  raifon de cinq piaftres  l'é quintal. 
   Ils ont rarement moins de  cinq nulle  effains d’abeilles  
 ,  outre  dés  terres  labourables  &   dés  troupeaux  
 de brébis, avec de grands vignobles, &  quantité  
 d’oliviérs.  La  fituation  decemônàftere  efi fort  
 agréable pendant  l’été  ,  à  caiifè  qu’il  efi  éntre  les  
 croupes  de  la montagne  d’où  fortent plufieurs  ruif-  
 feaux  qui  fé  rendent dans  des  refervoirs pouf  con-  
 fefVer du poiffon, &  pour faire tourner les moulins.  
 Ces caloyers font  ombragés  dé  divérfes fortes d’arbres  
 pour modérer  la  chaleur  de  l’été ,  &   pouf  fe  
 fournir dè bois pendant l’hiver .,  qui  efi  afiez v if  en  
 ce liéu-là, parce que le haut delà montagne efi couvert  
 de neige.  Ils ont une  bibliothèque,  qui  confifie  
 en un gfand nombre  dé  volumes  des peres grecs. 
 La montagne efi un rocher entier de marbre blanc,  
 &  ainfi on ne doute point que ce ne foit  la montagne  
 Penteliciis, dont Paufanias vante fi fouvent le marbre. 
 A une lieue &  demie de Pendeli, il y  a un village ap-  
 pellé Cefijia-,  Hérodë Atticus y  avoit une maifon de  
 plaifance. C e village eftfitué fur un riiifleauqui vient  
 du mont Pendeli, &  qui tombe dans le Cephife.  On  
 y  découvre quelques anciennes murailles de marbre  
 proche d’une mofqùée. 
 La  Guillëtiere,  dans  fa  defeription  d’Athènes ,  a'  
 pris la’montagne dé S. George (Agios Georgios),pour  
 le mont  Pentélique,  où efi le monaftefe de Medeli  
 &   il  a  pris le mont  Pentélique  pour  l’Ànchefmus  ;  
 mais  il  efi  certain  que  la  montagne  fituée  à  deux  
 Iieües-d’Athènes, où efi le monaftére de M edeli, efi  
 le mont Penthélique  ;■  car c’efi à une demi-lieue  au-  
 defîits du  couvent que fe trouvent les  carrières; d’où  
 l’oma autrefois tiré le marbre  pour  les  temples d’Athènes. 
   (  D . j .  ) 
 PENDELOQUE, f. f. en terme de Metteur en oeuvre,  
 efi une  pièce taillée  en-forme de  pb ifémontée fur  
 de l’or ou de  l’argent,  qui  joue  au moindre mouvement. 
   hes1 pendeloques  fe  placent ordinairement air  
 bas d’une croix , de bouclés, d’oreille ,■   &c. 
 On donhé le’nom de pendeloque à la pierre-même,  
 lorfqu’elle a la forme dè poire. 
 PENDENTIF y f.  m.  ( ArchitY)  c’eft urie  portion  
 de voûté  entre  les' afcs( d’un  dôme  ,i qldôn* nomme  
 aumfourch'e ou panache ,\ &  qu’on taille de fcùlpture :  
 tels1 ibnt lçspendcndfs’ du Vai-de-Grace ,  8c cëuxde  
 S; Louis des Invalides à Paris , où l’oh a repféfentéles  
 quatre Evangeliftès.  On^^peint encore lès pendentifs, 
 &   ils:en' paroiffent alorsrplus légers ,, comiheorl le remarque  
 à la plûpart de ceux des dômes de Rome, &   
 particulieréiîient  à  ceux  de S. Charles alli  Catinari, 
 &  de  S. André della-Vallè, qui font duDôminiquain. 
 Pendentif de moderne,, e* emla'pôr'tion'd’unè Voûté  
 gothique entre lès formerets j  avëc dou ble au xogi-  
 vesy bernes &  tiercerorls.  \ 
 1 Pendentif de Valence \  efpece de voûte en maniéré 
 de cul-de-four,rachetée par fourche.il y  a de ces pen•  
 denttfs  aux charniers neufs des SS.  Innocens.  On les  
 appelle de  Valence, parce que  le  premier a été fait à  
 Valence en Dauphiné,  où on le voit encore dans un  
 cimetiere  porté, fur quatre  colonnes ,  où  il  couvre  
 une fépultiire.  Daviler.  (D .  J . ) 
 PENDER,  f. m.  ( Hiß. mod.  )  do&ehr parmi les  
 Gentils  indiens ;  mais ce tefme efi fur-tout affe&é  à  
 ceux des Brachmanes. 
 PENDERACHI,  ( Géog. mod. )  autrement, nommé  
 Eregri;  petite ville de Grece  dans  la Romanie ,  
 avec  un  archevêque  fufïfagànt  de  Conftantinople.  
 Elle efi  bâtie  fur les ruines de l’ancienne ville  d’Hé-  
 raclee,  une  des plus belles dè l’Orient,  fi même on  
 en juge par fes ruines,  &   par  les  vieilles  murailles  
 confinâtes de gros  quartiers  dé  pierre  oui  font  encore  
 fur le bord de1 la mer.  Pendérachi efi  près de  la  
 mer, à  20  lieues S. O. de Conftantinople. Long. 45.  
 23. lat.  40.  5y. 
 PENDEURS, PENDOURS ,  f.  m.  (Marine.')  le  
 pendeur e fi un bout de  corde moyennement longue ,  
 à laquelle  tient une poulie pour paffer la manoeuvre.  
 Les Provençaux  difent pendour ,  &   ce mot efi reçu  
 ailleurs  auffi-bien- que celui d'e pendeur. 
 Peiideurs de balanciers, ce font céux qui font paffés  
 à  la tête des grands mâts &  des mâts  de mifaine, qui  
 pendent fur les hunes, &   où font paffées  les  balan-  
 cines. 
 P  endeùrs d'écoutes de civadieres, pendeur s de bras, ce  
 font ceux qui font frappés aù bout des vergues, &  où  
 les bras font preffés. 
 Pendeurs  de  caiiornes ; ils  fervent  à  tenir  les poulies  
 de  caliorne  des  deux  mâts  ;  ils font  frappes  &   
 paffés  comme ceux des balancines. 
 Pendeurs  de  palan,  ce  font ceux  qui tiennent les  
 poulies  où font  paffés les palans des deux mâts. 
 PENDILLON,  f.  m.  ( Horlog. )  c’efi une vergé  
 rivée avec là tige de l’échappement,  pour communiquer  
 le  mouvement au pendule ,  &  le maintenir eh  
 vibration.  Cette  pièce  efi  auffi  appellée fourchette ;  
 cè qui lui a fait donner ces deux noms  ,  c’efi que  le  
 pendillon  porte une  broche  qui  entre  dans  une  ouverture  
 faite  au plat de la verge  du pendule ; &c  on  
 l’appelle fourchette, parce qu’elle tient lieu de broche  
 dans  làquellè paffe la verge du pendule. 
 PENDRE, v. a. (Gramm.).attacher quelque chofe  
 en'haut par fa partie fupérieure. Onpendles cloches.  
 L’évêque porte une croix pendue à fon cou;  Il fignifie  
 auffi' traîner’,  pendre ,* dfcendre trop  bas.  Il y  a long-  
 tems que votre  cotillon pend.  Pendre  fe dit  auffi  du  
 fupplice de la potence.  On pend fon épée au crôc. 
 PENDRÉ, ( Hiß. natnr. Botan. ) plante dë l’île de  
 Madagafcar. Elle a la feuille piquante ; fes fleurs font  
 blancnes &  très-aromatiques. Les femmës les laiffent  
 tremper dans l’huile poiu en ‘frotter leurs cheveux. 
 PENDULE , f. m. (MickaniqueY)  efi: un corps pe-  
 fant , fufpendù' de maniéré à pouvoir faire  des vibrations  
 y en  allant &  venant autour d’un point fixe par  
 la forcé dé la pefariteur.  Voye^  VrBRATrÔN. 
 La  pefanteür efti’uniqüe  caufe- des vibrations dir  
 pendule.  Si le co^ps étoit abfolument  libre, &  abandonné  
 à lui-mêmè ,  il defeendroit  vers  la terre par  
 la force de fa gravifé yautant qu’iHui feroitpoffibl'e ,   
 mais étant attaché par un f il,  il ne peut obéir  qu’en:  
 partie à l’effort de fa gravité, &  il eir contraint de décrire  
 un arc de cercle. 
 Les vibrations'y c’efi-à-dire y les defeentes &  les re-  
 montées  altéfiiafives  àivpëndale  s’appellent  auffi  of-  
 cillations.  Voye%_ OsciTEATION. 
 Le point autour duquel Të pendule- fiiit  fes vibrations  
 ie f i appellé centre de fufpenßon o\Idtmouvement.  
 Voye^ C entre.  Une  ligne1  droitè  ,•  qui  paffe  par  
 le centre parallèlement à'l-’horifon' apparent, 8c pér-  
 pendiculairement  au  plan dans lequël le pendule of->