
 
        
         
		Parlement'de  D auphiné ,  vQÿc{ claprh Parlement  
 de G ren oble. 
 Pa rlement  de DuQN ^jvqyc^ ci-devant Parlem 
 en t  de Bo urgogne. 
 Parlement  de  DoLE,r0 yc{  Parlement  de  
 Besançon. 
 Parlement  de  D ombes eft la Cour'Louveraine  
 qui  rend la. juftice  en  dernier  reflort  aux fujets  du  
 prince.  . 
 Les  ducs  de  Bourbon ,  fouverains de Dorabes,  
 avoient.pour  leurs  états  une, chambre  des  .comptes  
 établie à Moulins, où relïortiffqient en dernier reflort  
 les appellations des fentences des juges ordinaires 8c  
 d’appeaux  de  la fouveraineté ,ipour  raifon  de  quoi  
 elle étoit nommée chambre du confeil ;  elle étoit fédentaire  
 à Moulins. 
 Lorfque  Charles  de  Bourbon  ,  connétable  de  
 France  (  qui  avoit  époufé Sufanne  fa  çouline ,  fille  
 de Pierre de Bourbon, 8c lui ayoit fuccédé à fa mort  
 en .15 21  ,  tant  en  vertu  de  fon  contrat de mariage  
 qui l’appelioit  à  la  fucceflion  d’Anne à défaut  d’en-  
 (fans,  que  du teftament à  fon profit qu’elle  avoit fait  
 en 1519 )  , eut embrafle le parti de  l’empereur Char-  
 les-Quint, le  roi François I. s’empara de la fouveraineté  
 de Dombes par droit de conquête en  15 23. 
 Après  avoir  fait  recevoir  par  le maréchal de  la  
 Palifle  le  ferment de  fidélité  des  habitans  du  pays -,  
 fur leur requifition le r o i , par des  lettres patentes du  
 mois  de Novembre  1523  ,  établit  une  chambre  ou  
 confeil fouverain à Lyon,  à  laquelle  il  évoqua-toutes  
 les  caufes 8c appellations du pays &  fouveraineté  
 de Dombes. 
 Il compofa ce confeil du gouverneur de Lyon (c’é-  
 toit alors  le maréchal  de  la Palifle )  ,  du fénéçhal de  
 L y on ,  des  lieutenant  général  8c particulier  ,  &  de  
 deux dotteurs réiidens dans la même ville ; il commit  
 fon  procureur  à  Lyon  pour procureur  général,  8c  
 deux  huifliers  pour  le  fervice  de  cette  chambre ou  
 confeil ; il défendit, pour quelques caufes  que ce fut,  
 foit civiles, foit criminelles, de traduire  les fujets de  
 Dombes en autre cour 8c  jurndiâion  que pardevant  
 ledit  confeil.  Il  commit  le  fénéçhal  pour  garde  des  
 fceaux de  ce  confeil. Le premier fcel dont  on fe  fer-  
 vit eft encore  confervé dans les archives de Dombes;  
 François  I.  y   eft  repréfenté  avec  cette  infcription,  
 figillum  domini  nojlri  Francomm  régis  ,  pro fupremo  
 Dombarum parlamento. 
 Les lettres de  1523  furent enregiftrées 8c publiées  
 en  l’auditoire  de Lyon.le  6  Novembre  de  la même  
 année ,  en Dombes  le  26  du même  mois,  &  à  la  
 chambre des  comptes de Moulins  le  24  Janvier fui-  
 vant.  De ce  moment  elles eurent leur exécution. 
 Ce nouveau confeil  fut qualifié de parlement dès le  
 mois de Juin  1538, dans  des  lettres  patentes  accordées  
 à Mc Jean Godon, pour la renovation du terrier  
 de la feigneurie de Gravin, où l’on lit : Jean Godon. . ,   
 préjîdent  en notre  cour  de parlement &  confeil de  notre  
 pays de Dombes. 
 Ce  tribunal  fut  qualifié  de parlement après,  fans  
 doute,  qu’Antoine Dubo.urg eut été nommé premier  
 préfident, parce qu’alors il  y   avoit un  préfident  en  
 titre  ,  &   qu’il  étoit  compofé  d’officiers  de  robe  
 longue. 
 Dans  des lettres patentes de  1543 ,  1547  &  1549,  
 il  eft qualifié  tantôt  de confeil,  tantôt  de parlement ,  
 comme mots fynonymes ; mais.il  étoit déjà reconnu  
 comme  parlement, fuivant le  fcel accordé par  François  
 I.  8c  tant  les  arrêts  que  les  enregiftremens  fe  
 donnoient 8c s’infcrivoient alors  à la cour de parlement  
 fiant à Lyon.  . 
 Le roi François II. dans des lettres patentes du mois  
 de  Mars  1559 ,  confirma  les  offices  du parlement de  
 Dombes tels qu’ils fubfiftoient au tems de fon  avènement, 
  8c  les privilèges  de  chacun  de ces offices. 
 ..  La principauté  de Dombes enfuite  de  là  tfanfac-  
 tion du 27_Septembre 15.60, fut rendue  par  François 
 II.  à Louis de Bourbon ,-duc. de Montpenfier ( fils de  
 Louife foeur 8c héritière de droit du eonnétable.Char-r  
 les de Bourbon) &  héritier inftitué par teftament que  
 ledit connétable  avoit fait  en l’année  1521.  La tran-  
 faétion confirmée-par Charles  IX.  le  n   Novembre  
 •1.661  , fut enregiftrée zm-parlement  de Dombes le  20  
 Mar;s de la même année.  .. 
 Louis de  Bourbon Montpenfier prit  poflëflion  de  
 la fouveraineté de Dombes  au mois  de Mars  1 5 6 1 ;  
 il rendit  le  15  Septembre  un  édit  enregiftré  le  18  
 Décembre de la meme annee au parlement^ par lequel  
 il fupprima  ,  vacation avenant,  l’office  de  juge.d’tf/?-  
 peaux  établi à Trévoux par  le  roi  François  I. 8c ordonna  
 qu’à l’avenir  il n’y   auroit  plus  que deux degrés  
 de  jurifdiftion ,  félon  la forme  ancienne. Il  fit  
 une  ordonnance  pour- l’adminiftration  de  la juftice.,  
 tant  en  matière  civile que  criminelle  , qui  contient  
 24 chapitres 8c  150  articles ;  elle eft datée de Cham-  
 pigiiy du mois  de  Juin  1581.  Louis de Montpenfier  
 étant décédé avant l’enregiftrement, François fon fils  
 8c  fon fuccefleur, donna des lettres patentes, au mois  
 de Juin 1583 , confirmatives dë  cette ordonnance, 8c  
 le tout fut enregiftré le  2 7  Juillet fuivant. M. Jérôme  
 de Châtillon, premier prefident du parlement de Dombes  
 , a fait un commentaire de grande  érudition,  qui  
 a  été imprimé avec cette même ordonnance. 
 En  1576 le  parlement fit un  réglement, tant  fur  là  
 police  intérieure  clii  palais  ,  que  fur. la  monnoie,  
 avec  fupplication  à  S.  A. S.  pour  avoir  des  ordonnances  
 fur le fait de  la juftice.  Il y   eft marqué que la  
 fouveraineté fe  régifloit par lé droit  écrit.  Ce  réglement  
 fi.it  confirme par les  lettres patentes  du fouverain  
 , du  24 Juin  1576-, duement enregiftrées. 
 Le parlement s’ eft tranfporté plufieurs fois de Lyon  
 dans  la  fouveraineté  de  Dombes  ,  pour y  tenir  les  
 grands jours ,  enfuite de commiffion ou lettres patentes  
 du fouverain. La première fois, le 8 O&obre 1583,  
 il fit publier à T révoux  un  réglement  pour -là police  
 8c l’adminiftration  de  la police au bailliage. Une  autre  
 fois  au  mois  d’Oétobre  1602,  étant >à  Trévoux  
 pour  femblable caufe, il  rendit deux  arrêts de  réglement  
 , l’un fur la police générale du pays de Dombes,  
 8c  l’adminiftration  de  la  juftice  ,  tant  au  bailliage,  
 qu’aux autres j urifdicrions ; 8c l’autre fur la forme des  
 impositions.  Ces deux  réglemens  ont  été  confirmés  
 par  les mêmes  lettres patentes  du  24  Février  1603  ,  
 régiftrées le 9 Avril  lùivant.  Depuis  1602  le parlement  
 n’a pas tenu les grands jours. 
 M. le duc du Maine  transféra le parlement de Lyon  
 à Trévoux, capitale de la fouveraineté, par déclaration  
 du mois de  Novembre  1696. 
 Par  une autre  déclaration  du  15 Septembre  1728,  
 regiftrée  le premier Oftobre fuivant,  iî  permit  aux  
 officiers  du  parlement  de  Dombes  de  pofleder  des  
 charges  hors  de  la  fouveraineté, dans les  cours  du  
 royaume. 
 Le  nombre  des  officiers  du parlement de Dombes  
 a été augmenté en divers tems. 
 Les lettres  patentes  de François  de Montpenfier ,  
 prince fouverain de Dombes, du 26 Novembre  1582,  
 font mention, outre les préfidens ,  confeillers  ,  avocats  
 8c procureur généraux  ,  des  fecrétaire  8c  greffier  
 ,  tréforier  8c  payeur,  huiflier  8c  confierge  de  
 ladite  cour.  Il  eft  préfentement  compofé  d’un  premier  
 préfident 8c de deux autres préfidens à mortier,  
 du  gouverneur, qui  y  a  féance  8c voix  délibérative  
 après  le  premier préfident, de  trois  maîtres  des  requêtes  
 , de deux chevaliers d’honneur, de  dix confeillers  
 laïcs,  de  deux confeillers  clercs ;  du  doyen  du  
 chapitre  de Trévoux ,  de deux  avocats  généraux  8c  
 un  procureur général,  de  deux fubftituts  du procureur  
 général ;  de quatre  fecrétaires  dé  S. A. S. d’un 
 greffier en  chef; d’un  premier  huiflier, quatre huif-  
 fiers audienciers, 8c douze procureurs.  \ 
 Premier préjîdent. Lors  de l’éreétion  du  confeil ou  
 parlement de  Dombes, le roi François I. par fes lettres  
 patentes  du premier Novembre  1523  ,  nomma  à  la  
 tête des  officiers qui  le dévoient  compofer.,le maréchal  
 de  la  Palifle,  gouverneur  de  L y o n ,  que  l’on  
 doit  en conféquence  regarder comme le premier qui  
 ait été le chef de . ce confeil ou parlement. 
 Dans les lettres ou provifions de premier préfident  
 de meflire Antoine Dubourg,il eft dit que  le gouverneur  
 . . . . . .   . .   ne pouvoit pas vaquer au fait de la juftice 
 contentieufe ; raifon pour 1 aquelle la princefle ( Louife  
 de Savoie) nomma un préfident en titre. Ainfi meflire  
 Antoine Dubourg  fut  le  premier qui  eut  le  titre de  
 préjîdent du confeil ou parlement de Dombes ,  le  26  
 Septembre  f 534. 
 Ayant.eté.nommé chancelier dè France, en  1535,  
 il eut pour fuccefleur dans la  dignité de premier préfident  
 du parlement de Dombes, 
 Meflire Jean  Godon,  confeiller, au grand-confeil,  
 après lequel font venus fuccefîjvement, 
 En  1544,  meflire Jean Dupeyrat. 
 En  1549  meflire  Hugues Diipuis , nommé  dans  
 les lettres  patentes  de  FrançoisII. au mois  de  Mars 
 15 59* 
 Meflire Jean Dufournel, en  1.562. 
 Meflire Claude Baronnat,  en  1568. 
 Meflire  Jérôme  de Châtillon, en  1571  ( c ’eft  lui  
 qui a fait un  commentaire fur l’ordonnance de Dombes  
 ; plufieurs  auteurs en  parlent avec éloge). 
 :  Meflire Nicolas de Lange  ,  en  1593.- 
 Meflire  Baltazard  de  Villars  ,  en  1596  ( Il  étoit  
 neveu  8c  frere  des  archevêques  de  Vienne  de  ce  
 nom ). 
 I Meflire Pierre de Seve de Laval ( gendre de ce dernier  
 ) ,  en  1621. 
 Meflire Guillaume de Seve de Laval /  fon fils ) , en  
 1653. 
 Meflfre  Barthélémy  Mafcranny  de  la  Verriere,  
 en  1675.. 
 Meflire Pierre de Seve de Laval, en  1682. 
 Meflire. Benoît Cachet de Montezan, en 1699. 
 Meflire Antoine Desvioux de Meflimy,  en 1704,  
 après le décès duquel le prince pourvut une fécondé  
 fois du même office 
 Meflire Benoît Cachet de Montezan, en  1713. 
 Meflire Nicolas Bellet de Tavernoft,  en  1727. 
 Meflire Louis Cachet de Montezan,  en  1730. 
 Et meflire  Jean Benoît  Cachet > comte de Garne-  
 rans ,en  1 74 7 , qui occupe  aôuellement cette  place. 
 Le prince a affefté un logement au palais de juftice  
 à Trévoux pour le premier préfident. 
 Le fécond office  de  préfident fut créé en  1560  Ou  
 1561  ; après avoir  été fupprimé , rétabli,  8c  encore  
 fupprimé , il  a été rétabli  par  édit du mois  de Mars 
 16 3 6 , 8c a fubfifté depuis. 
 Le troifieme office  de préfident a été créé par édit  
 du mois de Juin  1538. 
 L’habillement des préfidens au parlement de Dombes  
 eft  femblable  à  celui des  préfidens  au  parlement  de  
 Paris. 
 Il  y  a  eu  plufieurs  fois  des confeillers  d’honneur  
 nommés  extraordinairement  par  le prince, tels  que  
 meflire  Jacques  Dutour  Wuliard  de  Saint-Nizier,  
 lieutenant général de Bourg, 8c  élu de la noblefl'e  en  
 la  province de  Brefl'e , nommé  en  1 6 9 9 ,8c  meflire  
 Jacques Marie Dutour Wuliard  fon fils aéluellemeat  
 chancelier.de  Dombes.  Le  rang 8c  féance  des  confeillers  
 d’honneur  a toujours  été réglé par  les lettres  
 ou brevet que  le prince leur  a accordés.. Meflire Def-  
 noux de Meflimy, ancien procureur  général du parlement  
 de Dombes, 8c meflire Aymard de Franchelins,  
 font  actuellement confeillers  d’honneur.  Le  premier 
 a feance immédiatement après les.préfidens, 8c le fécond  
 a fon rang de réception. 
 .  requêtes. Ces  officiers  font  au  nombre 
 le premier office fut crée  parédit.du  mois-  
 de Février  i f o 3  ; le  fécond par édit du mois de  Juin' 
 1645 ; ,&  le  troifieme, par  édit  du mois, de  Juillet  
 I658. 
 L’habillement des maîtres des requêtes eftle même  
 que  Celui desSnfeillèrs au parlement,  ainfi que  les!  
 confeillers  d’honneur &   honoraires ; ils  ne peuvent  
 ni.tapporter.nl  préûderr, ils fiégent après  les  préfidens. 
   Les maîtres  des  requêtes  honoraires  ont  rang  
 oc leance après le plus ancien des maîtres  des requê-  
 tes  titulaires. 
 i ’tàmak.  Parédit  du  mois  i è   Juillet 
 1646  , Gallon d’Orléans , ufufruitier de  la fouverai-  
 nete de Dombes  pendant la minorité de  la  princeffe  
 Anne Marie Louife fa fille ,  connue  fous  le  nom  de  
 mademoifelle de Montpenfier, créa deux offices de  chevaliers  
 d’honneur  , pareils  à  ceux qui  font  dans  aucunes  
 des cours  du parlement de  France,  8c  notamment  
 en celle de Dijon, par des lettres  du 21 Novem-  
 bre  1648  ;  il  ordonna  que  ceux  qui  feroient  ifliis  
 d omciers de la cour ne feroient tenus à  la preuve de  
 noblefle  que  de leur ayeul,  8c que  les autres  prouveraient  
 leur  bifayeul.  Cet  éd it,  enfuite des  lettres  
 du prince données fur les remontrances du parlement  
 ne  fut  enregiftré  que  pour  un de  ces  offiefes  au.  
 moyen de quoi l’autre demeura fupprimé.  * 
 Cè fécond office fut rétabli en 16 5 1  ; mais le parle'  
 ment ayant  encore  fait  des  remontrances,  l’édit  ne  
 fut pas., enregiftré, 8c le pourvu ne pourfuivit  pas  fa-  
 r,<' <rePt^oru  Enfin  il  a  été  de  nouveau  rétabli  par un  
 edit de  1714  qui a été enregiftré, 8c  il a  fubfifté  depuis. 
  Les chevaliers d’honneur fiégent après le doyen  
 ou plus ancien des confeillers laïcs. 
 Co:nfijLers. Q uatre ont  été  créés en  ï 523  ,  lors de  
 1 inftitution du parlement; deux  en  1524, par  Louife  
 de  Savoie ; deux autres avant 15 59 ( puil'que les  lettres 
 patentes de  cette date, données par François II.  
 font  mention  de  huit  confeillers)  ;  le  neuvième  
 en  1 5 9 8 ,8c les autres en  1658.  Tous les  autres offices  
 de  confeillers'  créés  en  divers  tems,  ont  été-  
 fiipprimés , 8c il ne  refte préfentement que  dix  confeillers  
 laïcs 8c deux  confeillers  clercs  , dont  les offices  
 font tous d.e création antérieure à l’arrêt du confeil  
 de  16.69. 
 En 1 abfence des preftdens, le plus ancien  des confeillers  
 laïcs  préfide  la  compagnie  ;  les  confeillers  
 clercs ne décanifent 8c ne pshfident point. 
 Le premier office  de confeiller clerc a  été  créé  en  
 ï 5 58 ,8c le fécond en  1658 ;.ces charges ont été plufieurs  
 fois  remplies par des comtes  de Lyon. Le premier  
 de ces  deux offices  avoit d’abord été créé  pour  
 être uni au doyenné du  chapitre de l’églife collégiale  
 de Trévoux ;  mais  par  édit du mois  de Mars  1609 ,  
 cet office  fut  fepare  8c  défuni  du  doyenné  du  chapitre. 
 Au mois de Septembre  1663 il fut créé un office de  
 confeiller clerc honoraire au parlement, pour être ledit  
 office  uni au doyenné  du  chapitre  ;  au décès  du  
 premier  pourvu  ,  le parlement remontra  au prince  
 que par la nomination du doyenné le chapitre faifoit  
 8c nommoit  un  confeiller  ,  droit  qui  n’appartient  
 qu’au fouverain. Le chapitre  céda au prince  la nomination  
 du  doyen, 8c l’office de confeiller clerc honoraire  
 en fa  favear , fut rétabli  par  édit  de  1696.  Le  
 doyen eft reçu  fur  des  provifions du prince ; il  doit  
 être licencié ès  droits  ;• il pique  la  loi 8c  fubit  l’examen  
 avant fa réception, du jour  de laquelle il prend  
 rang 8c  féance parmi  les  confeillers. 
 Avocats généraux. Un de  ces  offices  eft  auflî  ancien  
 que le parlement : le premier qui l’ait pofledé  eft  
 meflire  Claude de Bellievre  ,  pere  de meflire Pom