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 334  P E R 
 île  leurs  malles, ils  retourneront  après  le  choc  en  
 arriéré, chacun  avec  la  vîteffe  qu’il  avoit  avant  le  
 choc.  En effet, h les corps dont il s’agit étoient par*-  
 faitement durs  , nous avons  vu qu’ils  relleroient  en  
 repos, 6c qu’ils fe feroient équilibre, parce que leurs  
 mouvemens. feroient  détruits.  Or  l’effet  du  rellort  
 parfait, tel qu’on ie luppole ic i,  eft de rendre à  cha-»  
 que  corps  en fens  contraire  le mouvement  qu’il  a  
 perdu ; donc  les  deux  corps  rejailliront avec  leurs  
 Vîtelies primitives» 
 Or nous avons vu que dans le choc de deux corps  
 durs  il y   a toujours  deux  quantités  de  mouvement  
 égales &   contraires qui fe détruifent, c’eft pourquoi  
 xes quantités de mouvement  doivent être  rendues  à  
 chacun des  corps  en fens contraire  pour  avoir  leur  
 quantité de mouvement  après le  choc ,  6c  par con-  
 féquent leurs vîtelfes.  Par exemple, dans  le  cas  où  
 les  deux corps M , m, vont  du  même  côté avant  le  
 •choc  avec:les  vîtelfes  A ,   a  ,  nous  avons  vu  que  
 leur  vîtelfe  commune  V   après  le  choc  feroit 
 r ~"  en ^ès  c°nlîdérant comme  des  corps  durs,  
 d ’où  il  s’enfuit que la quantité de mouvement que le  
 le corps  A  a perdu, c’elt-à-dire, M A  — M V ,6 c  qui  
 a du  être détruite dans le choc , eft  m  Ma > 
 ajoutant cette  quantité  de mouvement  en fens contraire  
 à  la quantité de mouvement M V , c’eft-à-dire,  
 l’en retranchant, on  aura pour la  quantité  de  mouvement  
 du Corps M après le choc,  en le fuppofant à  
 reffort  ^ - —^ 4 ^ — — —  ; &  ajoutant cette même  
 quantité de mouvement  à m V ,  on  aura  pour la  
 quantité  de  mouvement  du  corps  m  après  le  choc  
 a~ m  Par le moyen de  ces  deux  formules  
 on déterminera  aifément  la loi dont  il  s’agit  
 •&  les fuivantes. 
 •  io ° .  Si  un  corps  à  reffort  A   choque  directement  
 un  autre  corps  en  repos  B ,  la  vîteffe  de A   
 •après le  choc, fera à fa vîteffe  avant  le  choc,  comme  
 la  différence  des maffes  eft  à  leur fomme  ,  6c la  
 vîteffe de B après le choc fêta à la vîteffe de A  avant  
 le  choc  comme  le double de  la maffe  de A   eft à la  
 fomme des maffes. 
 Ainfi la vîteffe  de A  après  le choc  eft à  là vîteffe  
 de B , comme la différence des maffes  eft  au  double  
 de là maffe  A. 
 2 i° . Si deux corps à  reffort A  6c B , fe  choquent  
 directement  en  fens  contraire avec  des vîteffes  qui  
 foient  en  raifon  inverfe  de  leurs  maffes :  ils  rejailliront  
 après le choc, chacun de fon côté , avec la même  
 vîteffe, 6c fuivant la même direction qu’ils avoient  
 avant le choc. 
 22°. Dans  le  choc direû des  corps,la  vîteffe ref-  
 peélive demeure  toujours la même  avant &  après  le  
 ch oc, c’eft-à-dire que quand les corps vont tous deux  
 du même côté, la différence  des vîteffes  eft la même  
 avant 6c après le choc ,  6c que quand ils fe choquent  
 en fens contraire  , la différence ou la  fomme des  vî-  
 teflès après le choc eft la même que leur fomme avant  
 le choc :  lavoir la différence fi les corps  fe  meuvent  
 dans  le  même  fens  après  le  choc, &   la  fomme s’ils  
 s’éloignent  l’un  de  l’autre  après le choc fuivant des  
 directions contraires. 
 AinlUes deux corps s’éloignent l’un de l’autre après  
 le  choc avec  la même  vîteffe avec  laquelle  il  s’ap-  
 proehoient l’un de l’autre avant le choc. 
 230'.  Dans le choc des corps à reffort,  la quantité  
 de mouvement  n’eft  pas toujours la même  avant  6c  
 après le choc ; mais elle augmente quelquefois parle  
 ch o c , 8c quelquefois elle diminue. 
 Ainfi Defcartes &  fes feclateurs fe trompent,  lorf-  
 qu’ils  fouïiennent que  la même quantité de mouvement  
 fubfifte toujours dans l’univers. 
 24°. Si deux  corps à reffort A  6c B  fe  choquent, 
 P E R 
 la fomme  des  produits  des  maffes  par  les  quarrés  
 des  vîteffes ,eft toujours  la même  avant  6c  après  le  
 choc. 
 C’eft le célébré M. Huyghens  qui a le premier découvert  
 cette  lo i, 8c  ceux  qui  Soutiennent  que les;  
 forces  vives  des corps.,  c’eft-à-dire,  les; forces  des  
 corps en mouvement font les produits des maffes par  
 les quarrés  de leurs vîteffes, s’en fervent pour prou-,  
 ver leur opinion ;  car ces philofophes  font  voir què.  
 non-feulement dans le choc des corps, mais auflidans  
 toutes  les  queftions  de Dynamique,  la  fomme  des  
 malles par  les  quarrés  des  vîteffes fait toujours une  
 quantité confiante.  Or, comme il eft naturel de penfer  
 ,  félon  eux  ,  que  la force  des  corps  en mouvement  
 demeure  toujours  la- même,  de quelque  maniéré  
 qu’ils agiffent les uns fur les autres, ces auteurs  
 en  concluent que cette force  eft donc le  produit  de  
 la maffe par le quarré de la vîteffe &  non par la vîteffe  
 Simple. Voyt{ Forces vives. 
 2  5 °. Pour déterminer le mouvement de deux corps  
 A  6c B  (fig. 42 .) qui fe  choquent obliquement, loit  
 que ces  corps aient du reffort ou n’en aient-point ; le  
 mouvement  du  corps A  fuivant AC, peut le décom-  
 pnfer en deux autres, dans les direélions A E  6c  AD,  
 6c le mouvement du corps B fuivant B  C ,  peut aufli  
 fe décompofer en deux autres fuivant B  F  6c B G , 6c  
 les vîteffes fuivant A D  6c B F  feront aux vîtefies fuivant  
 A C  6c B C , comme  les  lignes droites A D , B F,  
 A  C ,  6c  B C  :  or  comme  les  droites  A   E   6c  
 B G  font  parallèles  ,  les.  forces  qui  agiffent  fuivant  
 ces  direftions  ne  font  oppofees  en  rien,  6c  
 par conféquent, on ne doit point y  avoir égard, pour  
 déterminer le mouvement que les deux corps fè communiquent  
 par le choc ; mais comme les  lignes A  D   
 6c B  F ,  ou ce qui  revient au même, E C  6c GC\ com»  
 pofent  une  meme  ligne  perpendiculaire  à  D C ;  il  
 s’enfuit que le choc  eft le même,  que fi tes corps A   
 6c  B  fe  choquoient  directement  avec  des  vîteffes  
 qui fuffent  entr’elles comme E C  6c GÇ.  T o u t fe  réduit  
 donc  à  trouver la vîteffe  de  A   6c B luivant tes  
 réglés  données ci-deflus.  Suppofons ,  par  exempte,  
 que la vîteffe du corps  A , après 1e choc dans la perpendiculaire  
 E C ,  foit  reprefentée par Cf/;  comme  
 le mouvement fuivant A E   n’eft point changé  par le  
 ch oc, on  fera C K = A E ,  6c on achèvera 1e  parallélogramme  
 H C K I  ;  la diagonale C l   repréfentera  le  
 mouvement de A  après  1e  choc ;  car après 1e choc ,  
 le corps fe mouvra fuivant la. direction  C I  ,6 c  avec  
 une vîteffe  qui  fera comme C I .  On  trouvera  de  la  
 même  maniéré  que  1e  corps B fe  réfléchira fuivant  
 la  diagonale  du  parallélogramme CM ,  dans lequel  
 LM — B G , en fuppofant que la vîteffe B  F fe  change  
 après le choc en  CL ; ainfi tes  vîteffes  après 1e choc  
 feront entr’elles comme C l  à C M. 
 Centre  de pereuffion  eft  1e  point  dans  lequel  1e  
 choc ou l’impulfion d’un corps qui  en frappe un  autre, 
 eft lapins grande qu’il eft poffible.Fbye^ Centre. 
 Le centre  depercujjion eft 1e même  que  1e  centre  
 d’ofcillation, lorfque  1e  corps  choquant fe meut autour  
 d’un axe fixe.  Voye^ Oscil la t io n . 
 Si toutes tes parties du corps choquant fe meuvent  
 d’un mouvement  parallèle 6c avec la même  vîteffe ;  
 1e centre  de percujjion eft 1e  même que 1e  centre de  
 gravité.  Voye^ G ravité  & C entre. 
 Sur  tes lois de  la percujjioiz  des  corps  irréguliers,  
 élaftiques ou  non,  voyeç mon  traité de  Dynamique. 
 J’y  ai déterminé, art.  iGg.  de  la  fécondé  édition  
 tes lois de cette percujjion par une méthode fort  fimple. 
   Cette méthode fuppofe en général que 1e mouvement  
 d’un corps  après  1e  choc  eft  toujours  com-  
 pofé d’un mouvement du  centre  de  gravité en ligne  
 droite, 6c d’un mouvement de  rotation autour de ce  
 centre, lequel mouvement  eft =  o dans 1e  cas  de la  
 percujjion direfte.  On p£ut voir fur cela un plus grand 
 P E R 
 détail dans l’article cité de mon traite de Dynamique. 
 ( o )   m   i 
 PERDIC1TES, ( Hijt. nat. )  nom donne par quelques  
 naturaliftes  à une pierre  de la couleur des plumes  
 d’une perdrix. 
 PERDITION ,  f. f.  (  Critique facrée. )  ce  mot  lignifie  
 dans l’Ecriture,  perte, ruine ; perditio  tua  lf-  
 ra'èl,  Ofce,  xeij. g ..  « votre  ruine ne  vient  que  de  
 „   vous Ifraël ». 20. Le tombeau, lefépulchre. « Quel-  
 » qu’un, dit 1e Pfalmifte  ,  P f  Ixxxvij.  12. racontera-  
 „   t-il votre vérité dans  1e tombeau « ?  in perditione.  
 ( D . J . ) 
 PERD O T TE,  f.  m.  ( Idolâtrie. )  nom  propre  
 d’un  faux dieu des anciens habitans de Pruffe ; c’étoit  
 leur  Neptune,  ou  leur  dieu de  la mer;  d’ou  vient  
 ciu’il  étoit  honoré  fingulicrement  par  tes  matelots  
 6c les pêcheurs.  Ils lui  offroient  des poiffons  en  
 i’acrifice ;  enfuite leurs prêtres  tiroient  tes  aufpices,  
 examinant tes vents,  6c leur prédifoient 1e jour 6c 1e  
 Heu  où  ils  pourroient  faire  une  heureufe  pêche.  
 Hartsnoch,  DiJJert.  X .  de cultu  deorum prufjiorum ,  
 a forgé  tous ces  contes,  femblables  à  ceux  qu’il  a  
 imaginés  fur  1e  dieu  Perennus.  Voye^  Perennus.  
 ( D . J .) 
 PERDRE,  v.  a£t. ( Gram.  )  c’eft 1e corrélatif de  
 conferver ,*  il marque  la  privation  d’une  cnofe  pré-  
 cieufe qu’on poffedoit  :  perdre la vie ,  la fanté,  l’innocence  
 ; perdre 1e  fang, perdre une bataille ;  perdre  
 fon pere, fa mere,  6c fes amis ; perdre  fur une mar-  
 .chandife ; perdre  fon tems.  Il a  quelques  autres  acceptions  
 ,  comme  dans  ces phraies,  il eft perdu d’amour  
 ;  c’eft un homme que je perdrai ;  je 1e perds de  
 vue ;  il s’eft perdu dans ces forêts ;  j’ai perdu la  confiance  
 que j’avois en lui ; j e perds 1e fil de fon difeours ;  
 les idées fe perdent,  &c. 
 PERDREAUX ,  f.  m.  pl.  ( Artillerie milit.  )  les  
 perdreaux font plufieurs grenades  qui partent enfem-  
 ble  d’un  même  mortier  avec  une bombe,  comme  
 une compagnie  de perdreaux,  dont la bombe repréfente  
 la mere perdrix.  Le mortier qui  jette  la bombe  
 ,  eft un mortier ordinaire,  mais dont le bord dans  
 fon  contour  6c  dans  fon  épaiffeur,  contient treize  
 autres petits mortiers,  dans chacun defquels eft une  
 grenade. On met 1e feu à la lumière du gros mortier,  
 qui a communication  avec celle des petits.  La bombe  
 6c tes  grenades  partent dans  1e même moment ;  
 c’eft un  italien  nommé Pétri,  qui fit fondre  d’abord  
 ces  fortes de mortiers.  ( D .  J . ) 
 PERDRIX,  Perdrix  g r is e ,  Perd r is ,  Per- 
 DRIS  GRINGETTE,  PERDRIX  GOACHE ,  OU  GOUACHE, 
   PERDRIX  GRIECHE,  perdrix cinerea ,   Aldrovandi, 
  "Will. oifeau qui a  environ un pié 6c un demi-  
 pouce  de  longueur, depuis la pointe du bec jufqu’à  
 l’extrémité de la queue,  6c plus d’un  pié  fix pouces  
 d’envergure  :  1e  front,  tes  côtés  de  la tête,  6c  la  
 gorge ,  font d’un roux  clair ;  1e deffus  de la tête  eft  
 d’un brun  roufsâtre mêlé de petites lignes  longitudinales  
 jaunâtres.  Il y  a au-deffous des yeux de petites  
 excroiffances de chair rouge ;  la  face fupérieure  du  
 cou a des bandes traniVerlàles  de  cendré,  de noir,  
 6c d’un  peu de roux ;  tes  plumes  du  dos,  du croupion  
 , 6c celtes  du deffus de la queue, ont les mêmes  
 couleurs,  &   il  y   a au  bout  de  chaque  plume  une  
 bande étroite &   tranfverfale  de  couleur  rouffe;  la  
 partie inférieure du cou 6c la poitrine, font d’un cendré  
 bleuâtre mêlé de petites taches rouffes 6c de bandes  
 noires tranfverfales  ;  il y  a au  bas de la poitrine  
 une large bande  en forme de fer à cheval de couleur  
 de marron ;  les  plumes  des côtés  du  corps  font de  
 même  couleur que  celles  de  la poitrine ;  elles  ont  
 chacune près de l’extrémité  une  large  bande  tranf-  
 verfale rouffe ;  1e  bas-ventre eft  d’un  blanc  fale 6c  
 jaunâtre; les plumes des jambes, &  celtes des deffous  
 de  la queue,  font roufsâtres 6c  traverfée^ de taches 
 P E R   335 
 noirâtres  ;  le  milieu  de chaque  plume  a  une tache  
 blanche  longitudinale,  en  fiiivant  la  direélion  du  
 tuyau,  tes petites plumes des ailes 6c les grandes des  
 épaules, ont les mêmes couleurs  que celles du dos  
 6c de plus de grandes taches rouffes ; chaque  plume  
 a  auffi  une  ligne  d’un blanc  roufsâtre,  qui  s’étend  
 felon^ la  longueur  des  tuyaux;  les  grandes  plumes  
 des aîles  font brunes  6c rayées  tranlverfalement  de  
 blanc roufsâtre ; la queue eft compofée de vingt plumes; 
   tes fix du milieu ont tes mêmes couleurs que 1e  
 dos ;  les  fept  autres  de  chaque côté font  rouffes, à  
 l’exception de la pointe qui eft cendrée ;  1e b ec, tes  
 piés , &  tes ongles,  ont une couleur  cendrée bleuâtre  
 ;  le male a un ergot  obtus  à la partie poftérieure  
 du pié. 
 Les couleurs des perdrix grifes varient; on en trouve  
 qui fontprefqu’entierement blanches,  &  qui ont  
 de  petites  lignes  brunes  tranfverfales  en  forme  de  
 zig-zag.  Cet  oifeau  multiplie beaucoup ;  la  femelle  
 pond lëize ou dix-huit oeufs ; tes petits qui en fortent  
 vivent tous en  fociété  avec le pere &  la  mere pendant  
 tout l’hiver, jufqu’à ce que chaque  mâle  cherche  
 à s’appareiller avec une  femelle.  Ornith.  de M.  
 Briffon, tome I. Voyeç O iseau. 
 Perdrix  de La  nouvelle  Angleterre ,   perdix  novat  
 Anglioe,  Klein, avi. Elle eft plus petite que la perdrix  
 grifë ; elle a la tê te ,  te cou ,  1e dos, 1e croupion, tes  
 petites  plumes  des  aîles,  6c  celtes des  deffus  de  la  
 queue d’un brun tirant fur le roux  mêlé de noir ;  il  
 y  a quelques petites taches  blanches fur la partie fupérieure  
 du cou ;  la gorge eft blanche ;  la poitrine,  
 le ventre,  6c  tes côtés  du  corps,  font jaunâtres  6c  
 traverfés  par  des bahdes  noires  ;  il y   a  de  chaque  
 côté  de  la  tête une  bande  longitudinale,  qui  commence  
 à  l’origine  du  b e c ,  qui paffe  fur tes  yeux ,  
 6c qui  s’étend jufque derrière  la tête ;  tes  jambes 6c  
 tes plumes  du deffous  de  la queue ont  une  couleur  
 jaunâtre,  marquée de taches de  couleur de maron ;  
 tes  grandes plumes  des  aîles  6c celtes  de  la  queue ,  
 font brunes  : on trouve cet oifeau  à la  nouvelle Angleterre  
 &  à la Jamaïque.  Ornith.  de M. Briffon,  tome  
 I. Voye^ O iseau. 
 Perdrix blanche , Arbenne ,lagopus avis, Al-  
 drovandi, Will.  oifeau que M.  Briffon a mis dans  le  
 genre de£ gélinotes,  6c qu’il a décrit fous  1e nom de  
 gélinote blanche. Il eft un peu plus  gros que  la perdrix  
 rouge ; il a environ un pié deux  pouces de longueur  
 depuis  la  pointe  du  bec  jufqu’à  l’extrémité  de  la  
 queue ; dl;change  de  couleur au printems,  comme  
 la plupart  des  autres  animaux blancs ;  & il eft prefqu’entierement  
 blanc pendant l’hiver; il y   a  fur  tes  
 côtés de la tête une petite tache noire entre tes yeux  
 6c 1e bec;  1e  tuyau de la  fécondé  des-grandes  plumes  
 de l’aîle 6c des quatre qui fuivent, eft noirâtre ;  
 tes  quatre  plumes du milieu de  la queue  font  blanches  
 ;  toutes tes  autres ont  une couleur  noirâtre ,  à  
 l’exception  de  la  pointe  qui  eft  blanche-;  les; piés,  
 6c même  les doigts ,  font  couverts •jiifqu’à l’origine  
 des ongles, de plumes blanches ;  il y  a au-deffus des  
 yeux une petite bande de  mamelons  charnus,  d’un  
 très-beau  rouge;  1e bec eft  noir,  6c  tes ongles  font  
 bruns. Pendant l’été cet oifeau eft en partie brun, 6c  
 en partie blanc ; il a auffi quelquefois un peu de couleur  
 de maron  rayée tranfverfalement de  noir.  On  1e trouve dans 1e pays du Nord,  6c même en France  
 6c  en Italie  fur  tes hautes montagnes.  Ornith. de M.  
 Briffon,  tome  I.  Voye{ OlSEAU. 
 Perdrix  DU  Br é s il ,  perdix  brajiliana  jambu  
 dicta PiJ'oni,  Will.  Cette perdrix a la groffeur de nos  
 perdrix ;  elle  eft  en  entier  d’une  couleur  jaunâtre  
 obfcure, mêlée  de brun ;  elle  fe  perche  fur les  arbres  
 ; fes oeufs  font d’un  très-beau  bleu :  c’eft un oifeau  
 du Bréfil.  Ornith, de M.  Briffon,  tome  /,  Voye7  
 O iseau.