
 
        
         
		lés compartimens de pavé, renferme quelque  figure.  
 On nomme aufliplates-bandes de pavé, les comparai-  
 mens en longueur, qui répondent fous  les  arcs  doubleaux  
 des voûtes. Daviler fD. J.) 
 Après  avoir donné la définition  des  differerts ouvrages  
 qui portent  le nom de plate-bandes,  nous  al  
 Ions parler de  la maniéré dont on  les  confirait, dans  
 l’article, fuivant qui appartient à  l’article  de  couper  
 les  pierres.  Voye£ donc  Pl a t e  -   bande ,  coupe  des 
 Pl a t e -b a n d e ,  c’eft dans  la  coupe  dés  pierres,  
 une voûte droite 6c plane,  de niveau ou  rampante,  
 qui  fert de  linteau  ou  de  fermeture  à une  porte, à  
 une fenêtre, ou à toute autre  baie, comme d’archi-  
 (  trave fur  les  entre-colonnemens.  Les pierres qui  en  
 font  lès  parties,  s’appellent  claveaux,  &  non  pas  
 vouloirs , comme aux autres voûtes.  La longueur de  
 la plate-bande  entre les  pies droits, s’appelle portée ;  
 c’ eftle genre de voûte qui a le plus de pouflee, c’eft-  
 à-dire qui fait le plus d’effort pour renv.erfer les  piés  
 droits. Cet effort eft d’autant plus grand que le point  
 E  fig. 22.  oit fe réunifient  les  joints de lits, eft plus  
 éloigné de  la plate-bande A B ,  6c il eft en même proportion  
 que l ’aire du triangle AEB . 
 Comme on ne peut faire les angles CCB, que font  
 l'es  joints  avec  la plate-bande,  aigus  que  jufqu’à un  
 certain point, parce qu’il pourroit s’y  faire  des baie-  
 vres,& qu’il eft d’ailleurs eiîentiel de diminuer la pouf  
 fée autant qu’il eft poflible,  on s’eftavife de faire  les  
 joints de lits  des  claveaux  de  deux  parties ;  comme  
 on voit du côté A  de la même figure ,  en  laiflant un  
 repos horifontal à chaque  claveau  pour  recevoir  la  
 faillie de  fon voifin.  Ce qui a aflèz bien  réufli, fur-  
 tout depuis  qu’on  a  remédié à l’inconvénient de ne  
 pas  pouvoir  facilement  ficher  les  joints, en  faifant  
 une  grande  breche A , au  reflaut qui empêchoit l’in-  
 troduftion du mortier,  ainfi que  l’on petit voir à la  
 fig. 2. qui  repréfente  un  claveau  féparé,  6c un  en  
 perfpeaive. 
 -  P l a t e -b a n d e ,  dans ü Artillerie-,  c’eft  une  partie  
 de  la  pieçe de  canon, qui a  un peu plus  d’élévation  
 que  le refte de lapiece.  On peut la confidérer  comme  
 une efpece de  gros  ruban de .métal,  qui  tourne  
 autour de l’épaifleur dii métal :  cette piece précédé  
 toujoursTune mou lu re." 
 Il y  a ordinairement trois plates-bandes fur une piece  
 régulière; la plate-bande 6c moulure de  culafîe; la  
 plate bande 6c moulure  du  premier renfort ; & la plate 
 bande 6c moulure du fécond renfort.  Voye{ C a n o n . 
 (Q) 
 Pl a t e - b a n d e ,  ( Jardinage. )  eft une  efpece  de  
 planche Ou-grande longueur de terre labourée &  filmée  
 pour y   élever des  fleurs,  des  ifs 6c  des arbrif-  
 feaux  odôrâns. 
 Les plates-bandes font formées par un trait de buis,  
 6c  elles  enclavent ordinairement  les parterres ;  on  
 les place  aufli le  long d’un bâtiment,  quand elles  ne  
 font que de gazon;  on les appelle  des majjifs. 
 Il y  a quatre fortes  de plutes-bandes, lés unes continuées  
 autour des parterres,  font,  tantôt droites ,  
 tantôt circulaires ;  d’autres font coupées en compartiment  
 ;  lés troifiemes font plates &  toutes de gazon ;  
 les  quatrièmes  font  toutes unies  6c Amplement  fa-  
 blées, âirifi qu’on en voit dans les orangeries. 
 "  On  Voit encore  des plates-bandes adoffées  contre  
 des murs ,  bornées  d’un trait de buis 6c remplies  de  
 grands arbres ; d’autres font ifolées, &  leur proportion  
 eft de  cinq à fix pies de large pour les grandes,  
 6c de trois à quatre pour les petites. 
 Dans les premières, on peut arranger quatre rangs  
 d’oignons de chaque côté en lignes tirées au cordeau  
 &   recroifées  par d’autres ,  de  quatre  à cinq pouces  
 de diftance ; dans les petites deux rangs d’oignons de  
 .  chaque côté  fuffifent,  fans Oublier  de laiffer les placés  
 du milieu  pour  les  plantes  6c  racines ;  enfortc  
 que les oignons foiefot avec les oignons,  6c les plantes  
 avec les plantes ; leur beauté  eft d’être  en dos de  
 carpe  ,  bien  lardé es,  6c  que  la  terre  en  paroiffe  
 bien meuble &  bien noire. 
 On doit  toujours les  diftinguer 6c féparer des  au-'  
 très pièces,  par des fentiers ou des allées. 
 Dans  les  potagers ,  les plates-bandes  font fouvent  
 formées par des herbes potagères ;  telles que  le rhim,  
 la lavande, l’ofeille , le perfil,  le  cerfeuil,  &c. 
 On peut encore dans les  parterres les entourer de  
 mignardifes,  de ftaticées 6c de maroutes ; on en voit  
 qui font bordées de tringles de bois peintes en verd ;  
 d’autres de pierres plates, 6c d’autres-de brique pour  
 y  élever des fleurs ;  ces bordures ,  à ce qu’on croit,  
 empêchent  la  trainaflè  des  taupes,  6c  conviennent  
 mieux aux plates-bandes que le buis,  qui ne laifle pas  
 de manger  un  peu  la terre  6c d’y   attirer  du  chiendent. 
 Plate-bande ,  (Serrurerie.) barre de fer plat,  étiré  
 de longueur  &  largeur convenable  à une moulure  
 , fur les deux bords.  Elle fe pofe fur les barres d’appui  
 des balcons,  rampes d’efcalier,  &c.  Pour étirer'  
 les plates-bandes à  moulures ,  on  fait une  étampe de  
 la figure  qu’on veut donner  à la plate-bande.  On arrête  
 cette étampe fur l’enclume avec des brides, puis  
 on prend une barre de  fer quarré ;  on la chauffe ;  on  
 la place fur l’étaitfpe ,  la pofant fur l’angle,  6c un ou  
 plufieurs  compagnons  frappent  6c  étendent la barre  
 dans l’étampe,  de maniéré  toutefois qii’elle ne forte  
 pas  des  bords  de  l’étampe.  On  continue  ce  travail  
 jufqu’à ce que toute la barre foit étampée 6c finie. 
 PLATÉE,  f. f.  ( Architeci.)  eft un maffif de fondement  
 qui  comprend  toute l’étendue  d’un bâtiment,  
 comme  aux  aqueducs  ,  arcs  de  triomphe  6c autres  
 bâtimens  antiques. 
 PLATÉE ,  ( Géog. anc.')  ville  de la Bceotie,  dans  
 les terres,  au midi de Thèbes,  aux confins de l’Atti-  
 que 6c de la Mégaride,  fur le fleuve Afopè,  en latin  
 Plateæ,  félon Cornélius Nepos ;  6c Platæee félon Juf-  
 tin,  Pline, 6c la plus grande partie des Grecs. 
 Ce fut près de  cette ville, que les Grecs gagnèrent  
 ,une fameufe  bataille contré Mardonius,  dans la foi-  
 xante- quinzième  olympiade ,  l’an  275.  de  Rome.  
 Paufanias ,  roi  de Sparte  ,  avoit  dans  ce  combat le  
 titre  de  généraliflime  des  Grecs,  6c  les  Athéniens  
 étoient commandés par Ariftides ,  cet homme admirable  
 que Platon, jufte appréciateur du mérite ,  définit  
 le  plus  irréprochable  6c  le  plus  accompli  de  
 tous les Grecs. 
 Après la défaite de Salamine,Xerxès, roi de Perfe,  
 fe  retira  dans  fes  états ,  &   laifla à  Mardonius ,  fon  
 intendant  6c  fon beau-frere , le  foin  de  dompter  la  
 Grece.  Dans  cette vûe, Mardonius fongea à corrompre  
 les Athéniens-,  qui  prêtèrent l’oreille  à fes pro-  
 pofitions ;  mais à peine le fénateur Lycidas eut-il ouvert  
 l’avis de  les  accepter, que  les autres fénateurs  
 6c  le  peuple  l’entourerent pêle-mêle-,  6c  le  lapidèrent. 
   Si-tôt que  les femmes  eurent appris fon avan-  
 ture, 6c ce qui l’avoit caufé,  elles coururent en foule  
 à la maifon  de L ycidas,  6c y  mafiacrerent fa femme  
 6c fes enfans,  comme autant de complices de fa perfidie. 
 Mardonius, irrité d’avoir fait des avances-honteu-  
 fes 6c inutiles, mit à feu 6c à fang toute i’Attique, 6c  
 tourna  vers  la  Boeotie  ,  oii  les  Grecs  fe  portèrent  
 pour l’attendre.  La bataille s’étant donnée, Mardonius  
 la perdit avec  la v ie ,  6c l’on tailla  aifémerit en  
 pièces  les  reftes  d’une  armée fans  chef.  Les  Athéniens  
 attachèrent fa  lance dans un de leurs temples.  
 Ils  y  placèrent  aufli  le  trône  à  piés  d’argent,  d’oii  
 Xerxès regardoit le combat de Salamine.  Beaucoup  
 de monumens  femblables paroient les temples de la 
 •Grece, 6c rendoient,témoignage des grandes aérions  
 ■ dont ils perpétuoient la mémoire. 
 La ville de Platée étoit  ennemie  des Thébains,  6c  
 -fi  dévouée  aux  Athéniens,  que toutes  les  fois que  
 les  peuples de  l’Attique s’aflèmbloient  dans Athènes  
 pour  la célébration  des  facrifices;  le héraut  ne man-  
 •quoit  pas  de comprendre  les Platéens dans les voeux  
 qu’il faifoit pour  la république. 
 • Les Thébains avoient deux fois  détruit la Ville de  
 Platée* 1 Àrchidamus, roi de Sparte, la cinquième année  
 de la guerre du Péloponnèfe, bloqua les Platéens  
 6c «les  força  de fe  rendre  à  diferétion.  Ils  auroient  
 eu   bonne compofition  du  vainqueur ; mais  Thèbes  
 unie  avec Lacédémone,  demanda qu’on  exterminât  
 res  malheureux,  &   le  demanda  fi  vivement qu’elle  
 i ’obtint. 
 Le traité d’Antalcidas  dont parle Xénophon,  liv.  
 V.  les  rétablit ;  ce  bonheur  ne dura  pas,  car  trois  
 ■ ans  avant la  bataille  de  Leu êtres,  Thèbes  indignée  
 'du  refus  que firent  les Platéens  de  fe  déclarer pour  
 «lie  contre Lacédémone ,  les remit dans  le déplorable  
 état qu’ils avoient éprouvé déjà par fa barbarie. 
 Dans  le  lieu même  oû  les Grecs défirent Mardo-  
 àiius,  on éleva un autel à Jupiter  éleuthérien ou  libérateur  
 ,  6c  auprès  de  cet  autel  les  Platéens  célé-  
 broient tous les cinq ans des jeux appellés éleuthéria.  
 -On  y  donnoit de  grands prix à  ceux qui  couroient  
 armés, 6c qui devançoient leurs compagnons. 
 Quand les Platéens  vouloient brûler leurs capitaines  
 après leur mort ; ils faifoient marcher un joueur  
 d’inftrumens devant le corps, &  enfuite des chariots,  
 •couverts de branches de lauriers 6c de myrtes,  avec  
 plufieurs  chapeaux  de  fleurs.  Etant  arrivés proche  
 du bûcher, ils mettoient le corps defliis, 6c offroient  
 du vin 6c du  lait aux dieux.  Enfuite  le plus  cortfidé-  
 rable  d’entr’eUX vêtu  de  pourpre,  faifoit retirer les  
 efclaves,  6c immoloit  un taureau.  Le facrifîce étant  
 accompli,  après avoir adoré Jupiter 6c Mercure,  il  
 Convioit à fouper les meres de ceux qui étoient morts  
 ■ à la guerre. 
 Les Platééns célébroient chaque année des facrifi-  
 ces  folemnels aux Grecs qui avoient perdu la vie  en  
 leur  pays  polir  la  défenfe  eômriiune.  Le  feiziemè  
 jour du mois qu’ils  appelloitnt  itionafiérioh,   ils fàr-  
 ioient  une  proceflion  devant  laquelle marchoit un  
 trompette qui fonnoit l’alarme ; il étoit fuivi de quelques  
 chariots,  chargés de myrte  6c de chameaux de  
 triomphe,  avec un  taureau noir ;  les premiers de  la  
 Ville portoient des vafes à  deux anfes pleins de v in ,  
 Sc d’àutrés jëiinés garçons de-condition libre tenoient  
 des huiles de fenteur dans dès phioles. 
 Le prévôt des Platéens  à qui il n’étoit paspermis  
 de toucher  du f e r ,  ni  d’être vêtu  que d’etoffe blanche  
 toute l’année,  venoit le dernier portant uhe fâïè  
 •de pourpre, 6c  tenant  en Une main une buire &  eti  
 l ’autre  uhe  épëé  nue- ;  il marchoit  en  cet équipage  
 par  toute  la ville  jufqu’àù  cimetiere,  oii étoiènt les  
 fépulchres  de ceux  qui avoient été tués à  la bataille  
 de Platée ^  alors il puifoit de l’eau dans la fontaine dé  
 c e   lieu ,  il  en-iavoit  les Colonnes  &  lés  ftatuesqui  
 •étoient  fur ces fépulçres j  6c les frottoit  d’huilëS' de  
 fenteur.  Enfuite  il  imriiqloit un  taureau  ,  &• après  
 quelques-prières  faites  «V Jupiter  6c  à  Mercure ;  il  
 convioit aù feftin général, les âmes des vaillattS hommes  
 morts.,  &  difoit à haiite voix fur leurs féptiltir-  
 res t  je bois-aux'bravés hohïiheS qui ont pefdüla viè  -  
 en  défendant la liberté de là Grece.  (D. /.) 
 PLATE,-FORME , f. fr  '( Arckh. )  maniéré de ter-  ’  
 ÿaffe  d’qûToh dëcoiivre une belle vûe  ;  on  appelle  '  
 aufli plate * forme, .la  couverture d’une  maifon Tans  
 comble, 6c couverte en terraffe de pierre, de cimen t,  :  
 bu de plomb; 
 * |  P l ate-forme de fondation, (Anhit;hydtaul.)  
 pièces de bois plates,  arrêtées avec des chevilles de  
 Point  X I I , 
 fer fùf- un pilotage ,  poiir afleoïr  la maçonnerie def-  
 Uts -,  on potées fur des  radinaux dans le tond d’uA réservoir  
 ,  pour y  élever un mur de douve.  On tonf-  
 trmt tànii rme plaKiforme fur un pilotage.{  6n enfonce  
 plus qu’il  eft poflible,  des pieu*  de bon bois  
 de chene rond ,  ou d aulne, ou d’orme ;  on remplit  
 tout  le  vuideavec  des  charbons,  6c  par-deflus  les  
 pieux  on met d’efpace en efpace  des poutres de  huit  
 à neuf pouces, que  l’on cloue  fur  la  tête des pieux  
 coupés  d’égale hauteür.  Ayant  attaché fur ces pou*  
 très de  grofles  planches  de  cinq pouces d’épaifleur,  
 on a une efpece de plancher qui eft ce qu’on appelle  
 la plate-forme.  Daviler.  (D . ƒ.) 
 P l a t e -f o r m e   ,  en terme de guerre,  e f t  u h e   é lé v a -   
 t io n   d e   t e r r e   o u   l ’o n   p la c e   le   c a n o n   p o u r   t ir e r   fu r   
 l ’ en n em i.  Foye^ R e m p a r t  ,   B a t t e r i e . 
 La plate-forme  eft  aufli un  lieu  préparé  avec  des  
 madriers ou  des planches de bois ,  pour recevoir 6c  
 placer  le  canon que  l’on veut mettre  en  batterie >  
 foit fur des remparts,  foit à un flége. 
 (  Pour faire une plate- forme,  on commence  à  bieh  
 egalifer  le  terrein  qu’elle  doit  ôccuper.  Enfuite  on  
 place  les gifles,  qui  font cinq  piecés  dé .bois qu’on  
 range  dans 1 efpace  fixe pour  la plate-forme,  dé maniéré  
 qu’ils  piuffènt porter &  foùtentir  les planches  
 ou madriers qui  la  compofent.  On  arrête  les  gifles  
 dans  les  endroits ,  où  on les  place  par  des  piquets  
 que l’on  enfonce à  côté de part 6c  d’autre.  On couvre  
 les gifles  des madriers qui font taillés,  de maniéré  
 que la plateforme étant achevée a fept piés 6c demi  
 de largeur  à  l’endroit  où  elle  touche  le  parapet  
 ou l’épaulement de  la batterie,  13  piés à fon  extrémité  
 ,  6c  18  ou zo piés de longueur. 
 Le premiêr de  ces madriers, c’eft-à-dire celui qui  
 touche le  pié du parapet a cj  à  10  pouces dé largeùf  
 6c autant  d epaiffeur, on  le nomme  heurtoir,  parce  
 que  lorfiju’on  tire le  canon les  roues de  l’affût viennent  
 d’abord heurter ou frapper contre ; d’où enfuite  
 elles  fe reculent par l’effort  que la  poudre  imprime  
 au canon vers la culaffe.  Pour que ce recul foit moins  
 confidérable,  on éleve un peu plus la plateforme fur  
 le derrière que fur le devant.  --  '  " 
 On confirait aufli quelquefois les plate fdnnes\ fans  
 fe fervir de gifles.  Pour cela, après que.le terrein  eft  
 préparé,  on  pofe  d’abord le heurtoir  au  pié de l ’épaulement, 
  puis les madriers dans l’ordre qu’on vient  
 de  dire ,  obfervant  toujours  que la plate forme f o i't  
 plus élevée à fon  extrémité qu’âuprès du parapet. 
 Les mortiers  ont  aufli des plate -formes comme  îô  
 Canon ;  elles doivent être encore plus folidés,  c’èft-  
 à-dire conftruites avec plus dé'foin, pouf qu’elles ne  
 s’affaiffent point dans le feryiee du mortier.  M. Béli-  
 dor prétend que  pour tirer long-tems fans être obligé  
 d? rétablir les plates formes,  il faut pour leur conf-  
 truélioh eh tirer trois madriers de huit p:diicês dé largeur  
 fur fix de longueur.  Il faut en placer un qui réponde  
 au milieu de la plate fornïe,  6c lès deux autres  
 de maniéré qu’ils déterminënt fà lafgëur à droite 6c à  
 pau^iëy tous  à-peu-près  perpendiculaires  à Tépaù-  
 femèrit de la batterie.  Sur ces madriers ,   ôri eh pofe  
 d’autres dé travers ou pàràllelemérit à rèpaulement’;  
 i l  faiFt qùe. lèur fuperfici'e foit  bien unie &  qu’aucun  
 ne. fe trouvé plus élevé que l’autre.1 (Q) 
 TLAîrE-TaRMES  DÊ  COMBLE,  (  Charpenterie.)  
 pièces de bois plates , vâ'fFémbléës par des entretoifes;  
 enforte qii’ëlles  forment deux eours,  ou deux rangs,  
 d<3ht celui de devant  reçoit dans fes pas entailles pa_r  
 embrevement leS  cheVrÔhs  d’un  mur,  &   qui  portent  
 furfl’ép'âiffeur des müfs.  Quand cês plaie-formés  
 font  étroites,  COmm'é dans' lésmédioçfes mursT, on  
 les nomme fablieres.  ^ D-. J. ) 
 P l a t e - f o r m e , ( ÈorlogerU.7 plaque ronde, remplie  
 de cercles,  dans  lëfqüëls  font  divifés les  nombres  
 dont oïl  peut avôir béfôin  dans THotflogeïfë'î  
 A  A  a a a  ij