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ce qu’on appelle à Cayenne tapirer un perroquet. Voye\
P e r r o q u e t t a p i r e . On fait communément que les très-longtems. Comme il y en avopiet ruronq àu etFsl ovrievnecnet qmuui ra pvroiiat Mac.q lu’aisb buén eC eevfpaetci edcel ev ocuélloébirr bitiée,n M lu. di me Ranéadue-r mcea gqeu id ee nc eétt ooiitf e;a &u évtooiict bi claen qcu, ’aivl eecn u anpep freiut l:e l eh opulpue
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édtaonitt pl’raènsc dieen c deen ft aa mnsa. ifQonu a;n idl ao vné cnue al uFil odroenncnee rpoeint,
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nviéee sd.e C cee sn ’aenfitm paeuuxt- ;ê tmrea ipsa asu l em poliunss leofnt-gil t seûrmr pea dr ec leat exeSm erpoliet- iqlu p’oilfsl îpbeleu vdee nfat iarell epro jnudfrqeu e8sc- clào.uver des perqrouqeu
edtsa ndsa ncse nfioesc lcel iumna tcsh ?a nMo.i ndee d R’Aénaguemrsu ra reauc ochnetez lcuoin ufénceu ptiavieres odnet p peorrnodquu e8tsc qcuoiu vpée n; dqaunet dtreosi as cacnidneéness tornoti se pmeptiêtsc hpéer droequuxe tds efso ncto nuévsé edse dlae trréouiffileîrm ; em caoisu vqéuee, 8dca nqtu o’unn n ed ec citeeu qxu-cei cvei vfeouitl efanicto ;r e8 ce lne 1p7h4y0fi. cCieenp eqnui
lper orapprepso retne fEe ufrlaotpoeit lqau pel unpoaurst pdoeus veiofpnesc enso udse r endre perroquets.
(D . J.) oifQeauuo fii cqoum’ilm eunn feoni tE, uleros pveo,y qaug’iel uprasr ooînt ti nruetnildeu d ’ceent ddéifctirnirgeu ela dfieg turroei,s q fuoer tteosu, tq leu i mdiofnfedree ncto bnenaouîtc ;o ounp eenn agrraosf fpeaurr l,e &ur dtaoinllte letise nenfpeencte lse vparreimeniet rà r aln’ign fdinain :s lecse gveanrirée d d’ien cvaorlnaatitl,e d ;e opno uernp rveo, idt ed bolnetu clel apilru 8mc afgoen ceéf,t cdéel evfetrëd f 8ucr dlee djaousn, ea; yleasn pt lquus eclqomuems upnlus mfoenst pdl’uuns fbolenu
fcoérets l aounxg ueex ;tr iélsm oitnéts l dee dse affioleuss 8dce d le’e lfato qmuaecu de’,u nq ubie eafut jcoangqnueiiilflees ; 8lec gbaercn ifeosr td e8 cg crirfofecsh. uC,e lte so ipfaetatues t rcèosu-crotems,
amrtuincu elna nAt mméarl icqeu eq ue’fotn p leufia fnati,t mdiarel- ;a dforoni tc,r if tnuaptuidreel, eftL f’oerfpt edceef adgersé able. grandes Indes peenr ropqruoedtsu ivfaernite dceo ndfiifdféérraebnlteems efnotr t; eless, dont les principales font celles que l’on appelle cata-
iclosu oan;t lfeuurr l pal tuêmtea ugnee e eftf pbelacnç cd,e 8 ccr qêutee ldqeu cefoouilse cuern odrraén ;
gdéreef f,e c8ocu fceh dééep fluori el elo drfeqrurieè rl’ea ndium aclo el f;t ceent tceo clerrêet.e fe affLeze sh alourtiss fufor njta mbebaeus c,o auypa nptl ulsa ptêetteit sp ,e btiiteen, lfea ictso l, pplruompoagrtei odnivneér,f ilfaié t adiell ec oléugleèurre d, ela f equu,çduee ploonugruper e8,c d lee bleLue 8sc de jaune. rice ; ilpse rrerfofqeumetbsl nenoti rasu f boenct cpormèsm, uàn dse dsa cnosr Hbelaeu Mx.aude
Lpear rcooqtuee tds’ A; lfersiq puleu sp croodnnuuits a quuflii vuine ngnraenndt cnoommmbrue
lnaé qmueenute d ceo 1u îlleeu dru d Pe rfienuc;e c,e fso onitf eda’uunx fbifelaeun tg trrièss, -abyiaenn,t j&eu pneeuffvee,n ilts e sx’éacpuptreivr odiefse anitr sf aàc lieleumr epnotr ;t éiles: oénletv béesa due
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P E R '
gard de ceux qu’ils ont pris en amitié.
Il eft prefqu’impoflible de décrire toutes- les efpeces
de perroquets que produit l’Amérique ; ceux que
l’on appelle amazones venant des bords de la riviere
de ce nom, font forts de taille ;leur plumage eft d’un
beau verd méléde quelques plumes rouges & jaunes
fur le gros des ailes, dont les extrémités ont un peu
de bleu ; ils ont encore une efpece de bandeau de petites
plumes jaunes au-deffus du bec fur le devant de
la tête ; ces perroquets font grands railleurs , contrefaisant
le cri des animaux, 8c même le ton des per-
fonnes; ils parlent très-bien.
On voit dans les Antilles, principalement dans
celles qui font peu habitées, des perroquets d’une efpece
particulière à chacune de ces îles; ceux de Ta-
bago font fort gros ; leur plumage eft verd avec un
peu de bleu aux aîles 8c fur la tête. Il s’en trouve dans
l*île de Saint-Vincent d’une couleur ardoifée tirant
fur le verdâtre ; ils ont quelques plumes d’un rouge
fang de beuf fur le gros des ailes : ces animaux font
mal faits , lourds, 8c femblent participer de la ftupi-
dité des fauvages du pays.
Les habitans de la Martinique, de la Guadeloupe
8c de la Grenade, ont tellement fait la chafl'e aux perroquets^^
on n’en trouve prefque plus dans ces îles.
Les perroquets font leurs nids au fommet des plus
hauts arbres, dans des trous faits par la nature, ou
qu’ils creufent avec leur bec ; ces trous font très-
profonds, 8c prefque toujours dirigés de bas en haut:
quoique les perroquets paroiffent pefans, ils volent
cependant très-bien, fort haut, 8c en compagnie de
quatre ou cinq, perchant fur les arbres pour fe repo-
ler, 8c faifant un grand dégât de fruits, de graines 8c
de branches, lorfqu’ils prennent leur nourriture, ou
qu’ils s’amufent. La chair de cet oifeau eft brune ,
graffe, 8c d’un goût approchant de celle du pigeon ;
on en fait .de très-bonne foupe ; elle réuflit encore
très-bien étant mife en daube ou en pâte.
Les periques font des perroquets de la petite foite,
qui ne grofliflènt jamais ; on peut les diftinguer en
grande 8c en petite efpece ; elles font toujours fort
inférieures pour la taille aux perroquets ordinaires ;
leur forme eft plus dégagée ; elles ont aufli la, voix
moins forte, 8c le caquet plus affilé. On voit de grandes
periques dont le plumage eft d’un beau verd d’é-
raeraude, ayant des petites plumes couleur de feu
fur le gros des aîles, &un bourrelet de pareilles plumes
fur le devant de la tête ; leur bec eft ordinairement
d’un blanc couleur de chair.
Il vient de la côte de Guinée des periques extrêmement
jolies, moins fortes que les précédentes ; elles
ont la queue fort longue ; leur plumage d’un verd de
poirée eft égal par-tout le Corps, à l’exception d’un
colier de plumes noires qu’elles ont au-tour du col ;
leur tête eft ronde , bien faite, ornée de deux yeux
fort vifs, 8c d’un bec de couleur noire. La même côte
produit une autre forte de periques plus petites, d’un
vert plus foncé, ayant des plumes rouges, jaunes 8c
noires ; enfin il s’en trouve qui ne font guere plus
groffes que des moineaux, dont le plumage eft verd
d’émeraude, mélé de quelques petites plumes rouges
fur la tête 8c aux ailes. Il eft bon de faire attention
que le mot perique défigne toujours la petite efpece
des perroquets, 8c que celui de peruche s’emploie en
parlant des femelles.
P e r r o q u e t t a p i r i , {Hiß.des Arts.) nous nommons
perroquets tapirés, ceux qui doivent à:P art une
partie de leurs belles plumes. Lés Indiens delà Guiane
fav'ent faire venir des plumes rouges 8c des plumes
jaunes aux perroquets qui n’en avoientpas èn affez
grand nombre. Ce fait que M. de la Condaminë a
rapporté dans fon intéreffante relation de la riviere
des Amazones, eft attefté par tous ceux qui dnt habite
à Cayenne. Onnous dit que les Indiens arrachent
les
P E R
les plumes des perroquets dans les endroits où ils
favent qu’en la place des vertes, ils peuvent en faire
venir de rouges ou de jaunes , 8c qu’ils frottent les
chairs'qu’ils ont mifes à découvert avec dit fang de
grenouille. Si un plus long féjour , ou moins d’occupations
, euffent permis à M. de la Condaminë de faire
tapirer devant lui des perroquets, nous faurions mieux
ce que nous devons p enfer de la recette de fang de
grenouille. Tout ce cjue font les Indiens fe réduit
peut-être à faire paroitre plûtôt des plumes que la
mue eût fait paroître plus tard ; le fang de grenouille
ne tient vraiffemblablement lieu que de baume aux
petites plaies ; qu’ils ont faites aux perroquets.
Les Indiens connoiffent, dit-on, les perroquets propres
à être tapirés ; n’eft-ce point qu’ils ont une con-
noiffance femblable par rapport aux perroquets, à
celle que nous aurions par rapport à nos poules,
dont la Couleur du plumage change après chaque
mue ? On acheté cependant moins les perroquets tapirés
, quand on fait qu’ils l’ont été; aufli les Indiens
fe gardent-ils bien de les annoncer pour tels. N’eft-cé
point encore parce que le changement auquel l’art a
eu quelque part ; eft l’effet d’une opération équivalente
à la mue, 8c que l’expérience a appris que les
plumes rouges ou jaunes qui tomboient a la mue fui- ■
vante,n’étoient pas toujours remplacées par des plumes
de'même couleur. Ainfi les plumes blanches de
nos coqs 8c pcfules ne font d’ordinaire remplacées
par des plumes de même couleur qu’au bout de plu-
îieurs années. {D. J.)
P e r r o q u e t , poiflonde mer auquel Rondelet a
donné le nom de perroquet, parce qu’il eft de différentes
couleurs : il a le dos noir ; le ventre 8c les
côtés du corps font jaunes, ce la nageoire du dos eft
verte. Ce poiffon a plufieurs traits verds qui s’étendent
depuis les ouies jufqu’à la queue : au refte il
reffemble au tourd, dont il eft une efpece particulière.
Voye^ T o u r d . Rondelet, hiß. nat.despoijfons,
1. part. liv.. VI. chap. vj. Voye£ POISSON.
P e r r o q u e t , {Marine.) c’eft le mât le plus élevé
du vaiffeau ; il y en a un arboré furie grand mât de
hune ; un autre fur le mât de hune d’avant, ou de
miféne ; un fur le mât de beaupré, 8c l’autre fur le
mât d’artimon. Voye{ M a t .
Perroquets volans; ce font deux perroquets que l’on
met 8c que l’on ôte facilement, & que l’on amene
étant fur le pont du vaiffeau.
Perroquet en bannière , m e t tr e le s perroquets en bannière
, c ’ e ft lâ c h e r le s é c o u t e s d e s v o ile s d e perroquet,
e n fo r te q u ’ o n le s la iffe v o l t i g e r au g r é d u v e n t ; c e la
fe p ra tiq u e lo r fq u ’o n p e u t d o n n e r de jo u r q u e lq u e s
fig n a u x d o n t o n e ft c o n v e n u . Voyeç B a n n i è r e .
Perroquets dlhiver ; ce font des perroquets qui font
plus petits que ceux que l’on porte d’ordinaire dans
les belles faifons. VoyÆ la pofition des perroquets,
PL. I.fig. 2 . & fig. 1.
PERRUCHE , f. f. {OrnithoL.) nom qu’on donne
à la plus petite efpece du genre des perroquets à
longue queue.
On diftingue différentes fortes de perruches : i°. la
perruche commune , qui eft verte, rouge 8c jaunâtre;
c’eft la première efpece du genre des pfittacus qu’on
ait vu en Europe , 8c elle étoit bien connue des anciens
; 2°. la perruche qui eft toute verte fans aucun
mélange ; 30. la perruche rouge 8c jaune ; 40. la perruche
rouge , jaune 8c à crête ; 50. la perruche rouge
avec les aîles colorées de noir 8c de jaune.
Outre ces efpeces de perruches, Margrave en a décrit
fept autres efpeces particulières au Bréfil, où on
les nomme tuiaputejuba, tuitiricajeudaia, miete, tuipa-
ra, anaca 8c quijubatui. Il parle encore de deux autres
efpeces de perruches fort curieufes , mais qui n’ont
point de nom particulier ; l’une eft de la grofièur d’une
hirondelle, toute jaune, à bec noir 8c à très-longue
Tome Xll,~
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queue ; l’autre eft de la groffeur d’un étourneau, d’un
jaune foncé fur le dos-; d’un jaune pâle fur le ventre,
8c à queue plus courte. On voit des perruches h la Guadeloupe
à plumes rouges fur la tête, & à bec tout
blanc : enfin c’eft un genre d’oifeau extrêmement diverfifié.
Les perruches s’apprivoifent aifément, deviennent
familières, aiment la compagnie, 8c parlent
prefque toujours ; il y en a cependant quelques-unes
qui ne difent mot. {O. J.)
PERRUQUE, f. f. ( Art méch. ) côëffure de tête,
faite avec des cheveux étrangers, qui imitent & remplacent
les cheveux naturels. L’ufage 8c l’art de faire
des perruques eft très-moderne ; ils n’ont pas plus de
120 ans. Avant cetems, l’on fe couvrait la tête avec
de grandes calottes , comme les portent encore aujourd’hui
les comédiens qui jouent les rôles à manteau,
ou ceux qui,font les payfans. On y coufoit des
cheveux doubles, tout droits ; car on ne favoit pas
treffer, 8c l’on frifoit ces cheveux au fer comme on
les frife aujourd’hui fur la tête.
Le premier qui porta perruque futun abbé, nommé
la Riviere. On travailloit alors fur un couffin, femblable
à celui des ouvrières en dentelle. Cet ouvrage
étoit beaucoup plus facile, parce que ce que l’ôn
place aujourd’hui au-bas d’un petit bonnet, étoit alors
au-defliis de la tête. Les perruques étoient fi garnies 8c
fi longues, qu’elles pefoient affez communément jufqu’à.
deux livres. Les belles étoient blondes ; c’étoit
la couleur la plus recherchée. Les cheveux d’un beau
blond cendré, forts, 8c de la longueur de ceux qu’on
place au-bas des perruques , valoient jufqu’à 50 ou
60, 8c même 80 livres l’once, 8c les perruques fe
vendoient jufqu’à mille écus. Celui qui coëffoit
Louis XIV. de ces énormes perruques que nous lui
voyons dans fes portraits, s’appelloit Binette. Il difoit
qu’il dépouilleroit les têtes de tous fes fujets pour
couvrir celle du fouverain. En même tems un nommé
Ervais inventa le crêpe qui joint mieux, qui s’arrange
plus aifément, 8c qui fait paraître les perruques.
bien garnies, quoiqu’elles foient légères 8c peu chargées
de cheveux. Nous expliquerons ailleurs comment
on crêpe des cheveux plats. Voici maintenant
ce qu’il y a à obfervër fur le choix des cheveux.
i°. Il ne fout point que ce foient des cheveux d’enfant
; il eft rare qu’ils foient forts au deffous de 17011
de 20 ans : les blonds fur-tout les ont d’une qualité
plus fine 8c plus filaffeufe, 8c plus fujets à rouflir
quand on les emploie; aufli ne s’en fert-on guere.
20. Les cheveux châtains font ordinairement les
meilleurs ; des enfans mêmes les ont forts. Il y a trois
fortes de-châtain ; le châtain, le châtain clair, 8c lé
châtain brun. ,
30. Les chev/éux noirs forment aufli trois nuances
différentes : il y a le noir, le petit noir , ,8c le noir
jais, couleur que l’on peut porter fans poudre , mais
très-difficile à trouver.
40. Il y a des cheveux grisâtres d’une infinité de
tons differens. Ceux que nous appelions gris de maure
ont été noirs jais, mais ils font devenus au quart
blancs. Le gris fale eft la couleur de cheveux des per-
fonnes brunes ; ils paffent de même au quart blancs.
Le blanc fond jaune eft la couleur des cheveux blonds
qui ont blanchi.il faut que ces cheveux foient à moitié
blancs pour qu’on s’en apperçoive, le blanc ref-
fortant moins dit blond que du noir 8c du châtain.
<°.Dans la variété des cheveux blancs, celle dont
les Perruquiers font le plus de cas eft le blanc agate.
Ce font ordinairement les perfonnes les plus noires
qui ont les cheveux de cette couleur, lorfqu’ils ont
entièrement blanchi.
Le blanc perle eft la couleur des cheveux des
châtains, lorfqu’ils font dev enus tous blancs ; les cheveux
blancs de lait ont été blonds ou roux, ils ont
pris cette nuance avec le tems, fou vent l’extremité
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