
 
        
         
		tament tous les fruits  à mefure qu’ils  commencent à  
 mûrir. On peut détruire ces animaux nuifibies à force  
 de  tendre aux  approches des fouricieres &  des quatre  
 de  chifre.  La  défe&uofité  des  murs occafionne  
 aufli le dégât des fourmis,qui ne s’attachent &: ne font  
 de mal qu’autant que l’arbre eft infeûé de pucerons,  
 dont  l’excrément mielleux  les  attire.  Il  faut  cç?nr  
 mencer par détruire les pucerons en coup'ant le bout  
 des branches ,  &  en ôtant toutes  les  feuilles  qui  en  
 font couvertes.  A l’égard des fourmis, on en détruit  
 une grande quantité  en mettant  au pié de l’arbre  un  
 pié ae boeuf frais dont on égraille la peau fans l’ôte.r.  
 Bientôt il  eft couvert de fourmis que  l’on  fait  périr  
 en  trempant  le  pié  de  boeuf dans l’eau.  Les  perce-  
 oreilles endommagent  fouvent  les  groffes Sc petites  
 mignones; on peut prendre ces infeétes avec des onglets  
 de mouton ,  où ils  aiment à fe  réfugier.  Enfin  
 pour fe débarraffer des mouches-guêpes Sc autres infectes  
 de ce genre, on n’a pas trouvé d’autre moyen,  
 que de  leur  fuppléer  d’autres fruits  plus  communs,  
 qui puiffent  les attirer par leur douceur &  leurmol-  
 leffe. 
 Les végétaux comme les animaux font fujets â des  
 maladies.  Le pêcher en  a fur-tout une qui  lui  eft particulière. 
   Il  eft  fouvent  endommagé  par  les  vents  
 ro u x , qui occafionnent  une  nielle,  un  brouis,  que  
 l’on nomme la cloque.  Les  feuilles  s’épaifliffent &  fe  
 recoquillent  en devenant rougeâtres Sc galeufes. Cet  
 état défagréable eft encore plus  nuifible  à  l’arbre  Sc  
 au fruit. On détruit ce mal en coupant tous  les bouts  
 des branches, Sc toutes les feuilles  qui en font infectées. 
   La  gomme eft une autre maladie qu’il faut bien  
 fe  garder  de  négliger.  Dès  qu’on  s’en  apperçoit,  
 nul  autre  remede  que  de  couper  la  branche  au-  
 deffous de  l’écoulement. Mais fi le mal empire &  s’étend  
 jufqu’à un certain point,  le plus court eft d’arracher  
 l’arbre.  Il  en eft de même  lorfqu’il  vient  à  
 être atteint d’une  efpece de glu noirâtre  qui couvre  
 tout le pêcher :  ce  mal  eft  occafionné par  une feve  
 corrompue  qui  s’extravafe &  qui  eft fi contagieufe,  
 qu’il faut  faire  enlever  promptement l’arbre  qui  en  
 eft infecté.  Enfin, il arrive quelquefois que dans les  
 mois  de  Juin Sc de Juillet il tombe fur les pêchers une  
 nielle blanche Sc contagieufe qui endommage  l’arbre  
 Sc le  fruit ;  le remede eft de raccourcir les branches  
 à mefure qu’elles en font atteintes.1 
 Le pêcher, à plufieurs égards,  eft de quelque ufage  
 en médecine. Ses feuilles, Sc fes fleurs fur-tout,font  
 purgatives ; on s’en  fert en  infufion :  on  en fait encore  
 un fyrop fort ufité, qui eft aulfi vermifuge,ainfi  
 que l’huile tirée par expreflion des amandes du fruit.  
 Voye^ le mot Pêche. 
 On diftingue  le fruit du pêcher en pêches, pavies,  
 &  brugnons. Les pêches font les plus ellimées, parce'  
 qu’ elles ont la chair tendre, molle, fucculente, d’un  
 goût  relevé, &  qui  quitte  le  noyau.  Les  pavies au  
 contraire, ayant la chair dure &  féche ,  qui tient au  
 noyau, &  ne meuriffant que  rarement  dans  ce  climat  
 ;  on  n’en fait cas  que dans les pays  chauds , oîi  
 elles réufliflent  beaucoup  mieux  que  les  pêches.  Il  
 en  eft  de même des brugnons.  Les  curieux  ne  font  
 cas  que  de quinze ou vingt fortes de  pêches, qu’on  
 peut  raffembler  jufqu’au  nombre  de  quarante,  en  
 donnant  dans  la  médiocrité,  pour  avoir  une  plus  
 grande  variété.  On  connoît de  quarante  fortes  de  
 pavies pour le moins, dont il n’y  en a qu’une ou deux  
 oui réufliflent dans ce  climat.  Il y   a  aufli de huit ou  
 dix  fortes de  brugnons  ; ce fruit eft liffe, Sc la  chair  
 tient au n oyau,  mais il n’y   en a qu’une efpece dont  
 on faflfe quelque cas aux environs de Paris. La nature  
 de cet ouvrage ne permet pas d’entrer dans le détail  
 de  toutes les efpeces de pêches que l’on  cultive ; on  
 fe contentera de rapprocher ici quelques variétés du  
 pêcher qui  fe  font  remarquer  par  leur agrément  ou  
 leur fingularité. 
 i °.  Le pêcher blanc eft  ainfi  nommé à caufe de fes  
 fleurs qui font blanches, ainfi que la peau Sc la chair  
 du fruit. 
 S 2.°-  Le  pêcher  à fleurs doubles mérite  d’être  cultivé  
 pour l’agrément,  fes  fleurs étant  grandes,  très-  
 doubles  ,  Sc  d’une vive couleur dè  ro fe,  font  de  la  
 plus  belle appârance  ; mais fon fruit eft tardif &  d’une  
 bien médiocre  qualité. 
 30.  La peche-amande.  Le fruit de cet arbre tient de  
 la pèche &  de 1 amande, mais beaucoup jflus de cette  
 dernierequede la première.  Sa  feuille eft  lifle,  la  
 fleur précoce ,  le noyau  fans  filions  par-defliis,  &   
 1 amande eft douce : toute l’analogie que ce fruit peut  
 avoir  avec  la pêche ne  confifte qu’en  ce  que  la pulpe  
 ayant plus d’épaiffeur  que  celle  des  amandes ordinaires  
 , devient lucculente en muriflant ;  mais elle  
 conferve  une amertume qui eft défagréable. 
 4°.  La pêche-noix.  Ce fruit n’a d’autre mérite que  
 la fingularité.  L’arbre  qui  le  produit  s’élève moins  
 que le pécher ;  fa feuille  eft  plus  grande ; fa fleur  eft  
 d’un rouge v if  Sc foncé ; fon fru it, qui eft lifle , con,-  
 ferve toujours  la  couleur  verte  de  la  noix  ,  même  
 dans fa maturité , qui n’arrive qu’à la fin d’Oètobre ;   
 mais il eft  d’affez mauvaife qualité. 
 5°*  Le pêcher nain.  C’eft  en effet un  très-petit ar-  
 briffeau, qui ne s’eleve guere  qu’à  un pié  Sc demi  ;  
 enforte  qu’on  peut  très-bien  le  tenir  dans  un  pot  
 moyen  :  c ’eft ce qui en fait  tout le mérite.  Son fruit  
 ne  prend point de couleur,  il mûrit tard,  il eft petit  
 Sc d’un goût  très-médiocre. 
 6°.  Le pêcher nain à fleur double. Comme cet arbre  
 eft fterile ,  les Botaniftes ne font nullement d’accord  
 fur le genre d’arbre auquel on doit le réunir. Les uns  
 le rangent avec les pêchers,  d’autres  avec  les  amandiers  
 , d’autres enfin avec les pruniers. Quoi qu’il en  
 fo it ,  cet arbrifleau s’élève à trois  ou quatre piés ;  il  
 fe  charge  au  mois  d’Avril  d’une  grande  quantité  
 de  fleurs  affez  larges  Sc  très - doubles ;  elles  font  
 d un rouge  pâle  en-deffus , &  blanches  en-deffous.  
 Le grand foleil  les  décolore  Sc  les  fait  paffer trop  
 vite : cela  doit engager à mettre cet arbrifleau à l ’ex-  
 pofition du nord, où les fleurs auront plus  de vivacit 
 é ,  &  fe foutiendront pendant un mois.  II eft robuf-  
 te ;  on peut le tailler en paliffade,& le multiplier par  
 la greffe fur les mêmes  fujets que le pêcher ordinaire I   
 il  vient difficilement de branches couchées. 
 On pourra confulter fur les bonnes efpeces de pêches  
 le catalogue  des RR. PP. Chartreux de Paris, Sc  
 l’effai fur l’agriculture de M.  l’abbé Nolin ;  &  pour  
 la culture  du pêcher,  le traité de M. de  Combe,  Sc  
 un mémoire de M. l’abbé Roger, qui a été inféré dans  
 le journal économique du mois de Février 1755.  Article  
 de M.  d ’A ü B E N T O N   le Subdélégué. 
 PECHER, (Diete & Mat. médic.') le fruit Sc les fleurs  
 font les  feules parties  de  cet  arbre  dont nous ayons  
 à faire mention. 
 Le fruit que tout le monde connoît fous le nom de  
 pêche , eft un  des plus falutaires, comme des plus délicieux  
 de tous  ceux  que mangent  les hommes.  Il fe  
 trouve  cependant  parmi  les  anciens médecins,  des  
 auteurs d’un grand nom, tels que Galien Sc Paul d’E-  
 gine, qui en ont condamné l’ufage ; mais leur  autorité  
 eft rendue à peu-près nulle par les autorités contraires  
 ; par celle de Diofcoride Sc de Pline par exemple  
 ; Sc  l’obfervation  confiante décide  en  faveur du  
 lentiment que  nous avons embraffé.  Les  pêches  les  
 plus fondantes, ou pêches proprement dites, Sc celles  
 qui portent le  nom  de brugnons, qui font les unes Sc  
 les autres  de l’efpece dont la  chair n’adhere point au  
 noyau , Sc qui  font les  plus parfumées, font encore  
 plus falutaires, fe digèrent plus aifément,plaifent da-»  
 vantage à l’ eftomac que celles qu’on appelle communément  
 pavies, dont le parenchyme eft toujours plus  
 f^rrc •>  &  qui font ordinairement moins parfuriiées Sc  
 d un goût moins relevé. La meilleure façon de manger  
 ja pêche , c’ eft  de la manger ente ,  foit  avec du  
 fiicre, foit fans fücre ;  viennent  enfuite  la compote  
 &  la marmelade. La pêche confite à l’eau-de-vie oit à  
 l’efprit-de-vin, ne vaut abfolument rien; elle  eft toujours  
 échauffante  Sc  indigefte, parce qu’elle devient  
 coriaffe  par  cette  préparation,  qui  exige  d’ailleurs  
 qu’on la prenne avant fa maturité. Cette obférvation  
 doit porter  à croire • qu’il vaut mieux boire fur la pêche  
 de l’eau  que du v in , contre l’opinion & 'la   coutume. 
 On a long-tems &  très-anciennement penfé que la  
 pêche étoit  un  poifon  en Perfe ,  que l’on  croit  être  
 le fol natal du pêcher.  Columelle  rapporte  cette opinion, 
   Sc  Pline  la réfute.  Il  eft  très-vraiffemblable  
 qu’une  pêche  fauvage  eft  un  très-violent  purgatif.  
 L’analogie déduite de la vertu des feuilles &  des fleurs  
 du pêcher, qui peuvent être regardées comme à peine  
 altérées par la culture Sc par le climat, tandis que le  
 fruit  eft  abfolument  dénaturé  par  ces  deux  caufes;  
 cette analogie, dis-je, fournit une violente préfomp-  
 tion, fi l’on  fe  rappelle fur-tout les obfervations qui  
 ne manquent pas fur une foule de faits femblables, fur  
 beaucoup de fubftances végétales  naturellement  vé-  
 néneufes, adoucies  par la culture  Sc par le  changement  
 de  climat. 
 Les  fleurs  du pêcher  fourniffent à la médecine  un  
 de fes purgatifs les plus ufités , fur-tout  pour les en-  
 fans. C’eft  leur infufion,  Sc plus  fouvent  encore un  
 firop  fimple préparé avec  cette infufion,  qu’on emploie  
 ordinairement.  On  lès  donne  aufli, mais  fort  
 rarement en fubftance, mangées fraiches fous forme  
 de  falade , ou préparées  avec le  fucre  fous  la forme  
 de conferve. Tous ces remedes rangés, dans la  claffe  
 des purgatifs  doux,  ne  laiffent pas  que  d’avoir une  
 certaine  activité ,  de caufer des tranchées dans diffé-  
 rens fujets, Sc de produire même l’effet hydragogue.  
 Les fleurs s’ordonnent par pincées dans les infufions  
 purgatives ; Sc la dofe du fyrop eft depuis demi-once  
 jufqu’à trois Sc quatre onces. 
 Les fleurs  de  pêcher  paffent  encore  pour  un  bon  
 vermifuge , qu’on peut donner utilement aux enfans  
 dans la double vue de tuer Sc de chaffer  les vers. 
 Il faut remarquer que les fleurs d & pêcher ne doivent  
 pas être foumifes à la déco&ion ;  elles font  du  nombre  
 des fubftances dont la vertu purgative réfide, au  
 moins  en  partie,  dans  les  principes volatils.  Voye£  
 D é co c t io n   ,  Infusion , &  Pu r g a t if ,  (b)  
 Pé ch er , v.  a£t.  Voye^ l'article PÉCHÉ. 
 Pecher , Pêcheur , (Marine.) pêcher une ancre;  
 c’eft rapporter une  ancre du fond de l’eau avec celle  
 du vaifleau, lorfqu’on l’a relevé ; ce qui arrive quelquefois  
 lorlqu’on mouille dans des rades fort fréquentées. 
  Pêcher un bris de naufrage. 
 Pecher* , 'f  Géogr. moderne?) ou Pakir, félon M. de  
 l’Ifle  ,  ville  de l’Arabie  heureufe,  fituée  au bord  de  
 la mer, dans le royaume de  Fartague  félon les  uns,  
 &   félon d’autres au royaume  de Carefen. 
 PÊCHERIE,  f. f.  ( Pêche & Commerce.) lieu où l’on  
 fait la pêche; il  fe dit aufli des plages de la mer orientale  
 ou occidentale ,  Sc même  de  quelques  rivières  
 où l’on pêche  des huitres perlieres. 
 Les pêcheries d’orient font celles de l’île  de Bahren  
 dans le golfe Perfique, de Carifa vis-à-vis Bahren, fur  
 la cote de l’Arabie heureufe ;  de Manar, furies  côtes  
 de  lhle de C eylan, &  de quelques endroits  de celles  
 du Japon. Les pêcheries des Indes d’occident font toutes  
 dans le golfe  du Méxique, le  long  de  la  côte  de  
 1 1 !   ^Amérique ; entr’autres à la Cubagua,  
 à  1 île  de la Marguerite, à  Comogore, à  Rio  de  la  
 Hacha, &  à  Sainte-Marthe.  Enfin  les pêcheries d’Europe  
 cjui  font  les moins  confidérables ,  font  le long  
 des cotes d’Ecoffe ;  mais  ces dernieres perles font  la  
 plus  grande partie  baroques.  ( D .   J \ 
 ^  PÊCHETEAU ,  voye^ Baud ro ie. 
 PÊCHEUR, f. m. celui qui fait métier dé ia pêche»  
 Foyei Varticle PÊCHE. 
 Pécheur ,  ( Gramnï.  & Théoiog. )  celui qiii  commet  
 le péché. Voye^Varticle. Péché. 
 Pêcheur, voye^ Martin-pêcheur. 
 PÉCHIN1ENS  ,  f.  m.  pl.  (  Géogr.  anc. )  Pechini i  
 peuples  d’Ethiopie  fous  l’Egypte.  Ptolomée ,  l. TFi  
 c. viij.  les place entre le  fleuve Aftapode, &  le mont  
 Garbatus. Les Péchiniens, félon toute apparence, font  
 les Pygmées  d’Homere. Il y  a lieu de croire que’ c’eft  
 la réflemblance du nom &  la petite taille de ce peuple*  
 qui  ont  donné  occafion  aux  Grecs  de  lés  appelle^  
 des Pygmées , du mot  , le poing, ou  plûtôt  dé  
 celui de  , qui fignifie une coudée,  &   qui a tant  
 de conformité avec le nom des Péchihiens. Les Poètes  
 n’ont pas  toujours cherché  des rapports fi marqués *  
 pour en faire le fondement de leurs fables. Ils avoieht  
 appris par  le  récit de  quelques  voyageurs,  que les  
 Péchiniens étoient d’une petite  taille  ;"que  les  <mies  
 fe retiroient en hiver dans  leur pays , &  que ces peiu  
 pies  s’aflembloient pour les détruire. Quel fond à un  
 poète  grec  pour une  fable  aufli  jolie que  celle  des  
 Pigmées !  mais  ce  n’eftpas  la  feule  çonjeâuré  qui  
 puifle  établir  cette  Opinion; beaucoup d’âutres très-  
 fortes , qu’il  feroit  trop  long  de  rapporter ,  contribuent  
 à faire voir que tout ce qu’on a publié des Pygmées  
 ,  convient parfaitement  aux Péchiniens. 
 PECHLARN,  ( Géogr. mod. )  ville  d’Allemagné  
 dans la baffe Autriche, ïiir la rive droite du Danube  
 à l’endroit où la riviere d’Erlaph fe jette dans ce fleu=  
 ve. La reffemblance du mot Erlaph avec  celui d'Aré-  
 lape ou ArLape, fait croire que Pechlarn  eft l’Arélape  
 des anciens, mot qui vient par corruption de Ara la-  
 pidea ;  comme le Danube  eft fort large  dans cet endroit, 
  les Romains y  tenoientune flote. Pechlarn appartient  
 à  l’évêque  de  Ratisbonne;  elle  eft  à  deux  
 milles  au-deffous  d’Ips, &   à un  grand mille de Me-  
 lek. Long.  J j . 2.4.  lat.  48.  14. 
 PECHTEMAL, f. m.  ( Terme de relation. ) c’eft Un  
 tablier rayé de  blanc  St de bleu,  dont  les Turcs fe  
 couvrent dans  le bain,  &   qu’ils mettent  autour dit  
 corps , après avoir ôté leurs habits. 
 P E C K , f.  m.  (Mefure de continence.) mefure  dont  
 on fe fert ert Angleterre pour mefurer les grains, graines, 
  légumes,  &  autres femblables corps  folides. 
 Le peck tient deux gallons  à raifon d’environ huit  
 livres,  poids de trois  le gallon. Quatïepscks font un  
 boiffeau ; quatre boiffeaux un comb ou carnok ; deiix  
 carnoks une quarte, &  dix quartes un left, qui tient  
 5120 pintes ; ce qui revient à environ autant de livres  
 poids  de trois. 
 PECOULS ,  f.  m. pl.  ( Terme d'imagers. )   les pé-  
 côuls, autrement nommés petits bafflns, font  des bor*  
 dûtes  de bois  unies,  qui fervent  à  encadrer  des  ef-  
 tampes  d’une grandeur déterminée. 
 PECQÜET, réservoir  de (Anat.) Pecquet naquit  
 à Dieppe ,  &   s’eft illuftré  par la découverte du  
 réfervoir du ch y le,  qui porte  fon nom. 
 PECTEN, f. m. en Botanique ;  c’eft le grain du bois  
 de toutes fortes  d’arbres.  Voye^ Bois & Arbre. 
 Pecten , en Anatomie, eft ufité par quelques  auteurs  
 {jour exprimer l’endroit des, os pubis, ou la partie  
 inférieure de l’hypogaftre,  ordinairement recôiu  
 verte de  poil. 
 PECTINAL ,  a&.  ( Iclhyolog.)  c’eft le  nom qu’on  
 donne  aux poiffons dont l’arrête  imite  les  peignes,  
 tels que  la lo le, la p lie,  la limande  , le fiez, le fléte-  
 le t , le Carrelet, le picot, &c. On fait une chaffeparticulière  
 des poiffons peclinazix.  (J).  J.y 
 PECTINEUS, en Anatomie ; c’eft un  des  mufcleS  
 dè  la  Cuiffe ;  il eft  ainfi  nommé parce qit’ii vient dé  
 là partie antérieure des Os pubis.  Foye^ P l. Anatotht  
 Il fe termine au-deffous du petit trochanter. 
 PECTINITE, {dlifl. nati) c’eft ainfi qu’on riômniê