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 traité  de là Noblefi'e, chap. xxxvj. 6c comme lieft dit  
 dans  l’avert'.liemeiît  qui  eft  éh  tête  du  recueil  des  
 privilèges  du p.v huent  de  Dombes. 
 Ce  pa'ïc-Htru  eft  prélentement  compofé  de  trois  
 chambres ;  lavoir la grand’chambre, la tournelle, 6c  
 ries enquêtes '  ' -  i r   r  .  '  .  ’ 
 Il  y  >a  huit préftdens  outre  le premier prefident,  
 trois  d'entre eux  lervenr en la  grand*chambre,  trois  
 en la tournelle , 6c  trois aux enquêtes. 
 Il  y   ai-dans  chaque  chambre  quinze confeillers,  
 .entre lesquels eft un garde du fceau,  6c un concilier 
 clerc-  ..  . 
 Il y   en avoit autrefois  fix de la religion prétendue  
 réformée. v !  >  - 
 Le  parquet  eft  compofe  de  deux  avocats  oc  de  
 deux procureurs généraux, avec quatre lubftituis. 
 Le orefte  eft exercé  par trois  greffiers .fecrétaires  
 du ro f,  l’un pour le c ivil,  6c deux  pour le  criminel. 
 Il y  a  14 huifiiers  pour le fervice de  ce parlement.  
 f  Les  avocatsdont  en  nombre  luffiiànt  6c les procureurs  
 au nombre de 40. 
 Ce parlement  comprend  dans  fon reflort  les  bailliages  
 &c préfidiaux de Metz, T o u l, Verdun, &  Sar-  
 louis , les bailliages  de Sedan, Thionville, Longwy,  
 Mouzon,  6z  Mohon ;  les  prévôtés  bailiiageres  de  
 Mouzon,  Montmedy,  Chavancy ,  Marville ;  les  
 prévôtés royales de Dampvilliers, Châteauregnaud,  
 Sierk ,  Philisbourg,  Sarbourg ;  &  les bailliages  lei-  
 •gneuriaux  de Vie  6c  de  Carignan,  dont  les appels  
 le portent dire&ement au parlement. 
 La  jurifdicfion  de  ce parlement  eft  fort  étendue ,  
 cette  cour étant en même tems  chambre  des  comptes  
 cour  des  aides  6c  finances ,  cour  des mon-  
 n o y e s ,  6c  table  de  marbre.  Elle  a  toute  l’attribution  
 des cours des aides,  depuis  la réunion  de celle  
 qui avoit été  créée  pour  les trois eveches , 6c entant  
 que  chambre  des comptes ,  cour des  aides ,  fa  juril-  
 •diéfion s’étend en Alface pour les matières de 1a compétence. 
   Foye^  les  additions Jur  J o ly ,  1 edit  de  la  
 France,  par Boulainvilliers ,  le  Dictionnaire géographique  
 de  la Martiniere.  ( A  ) 
 P a r l e m e n t   d u   M e x i q u e ,  ou  n o u v e l l e   Esp 
 a g n e  ,  que  les  Efpagnols  appellent  audiences,  ÔC  
 que  nous  appelions  parlemens,  font  des  tribunaux  
 louverains, qui comprennent dans  leur reffort  plusieurs  
 provinces ;  il y   a  celui  de Mexico ,  celui  de  
 Gatimala,  6c  celui de Guadalajarre.  Foye^  la  def-  
 cripùon  du  nouveau monde. 
 P a r l e m e n t   d e   N o ë l ,   étoit  la  féance  que  le  
 parlement  terioit  après N o el, pojl nadvitatem  Domini. 
   Il  y en a un exemple  dans le  recueil  des ordonnances  
 de la troifieme  race,  en  1275.  Philippe  III.  
 dit  le  Hardy  ,   y  fit  une  ordonnance  touchant  les  
 amortiflemens  ,  qui  eft  dit facta  in parlamento  omnium  
 fanclorum poft  nadvitatem  Domini.  C’eft  que  
 la  féance  du  parlement  commencée  à  la  touflaint,  
 avoit été prolongée jufqu’à nôel.  Foye{ P a r l e m e n t   
 d e   l a   T o u s s a in t . 
 Parlement  NOIR,  parlamentum  nigrum  :  on  
 entendoit par-là  le jugement  des barons ,  qui  con-  
 noiffoient d’un crime  capital ;  on difoit  nigrum quafi  
 fthiferum.  Voye{ He&or  ßoethius,   lib.  X I  F.  hiß.  
 feotor.  p.  j o f .   6c  dans le gloff.  de Ducange, placi-  
 tum lethiferum ,   6c parlamentum  nigrum.  { X ) 
 P a r l e m e n t   d e   N o r m a n d i e   ,  qu’on  appelle  
 aufli parlement  de Rouen  ,  parce  qu’il tient  fes  léan-  
 ces à Rouen ,  ville capitale de  la  province de Normandie  
 ,  pour laquelle  il a été  établi,  eft le  fixieme  
 parlement du royaume. 
 Il tire fon origine de la cour de l’échiquier de Normandie, 
   inftituee par Rollo ou Raoul,  premier  duc  
 de cette province. Cette cour fiat érigée en cour fou-  
 veraine,  6c  rendue  fédentaire  à  Rouen  par  Louis  
 jXII.  en  1499.  Chopin 6c Duhaillan prétendent que 
 P A R 
 ce  fut feulement  en  1501,  que  cette cour  fut  rendue  
 lédentaire.  • 
 Quoi qu’il en foit,  ce ne fut qu’en  15 15 , que François  
 I. ordonna que le nom d'échiquier, ferôit change  
 en  celui  de parlement.  Foye{  ci-devant ECHIQUIER  
 de Normandie. 
 Il étoit alors compçfé  de  quatre préfidèns,  dont  
 le premier 6c le troilieme étoient clercs,  6i les deux  
 autres laïcs ;  de treize confeillers clercs,  6c de quinze  
 confeillers  laïcs ; deux  greffiers,  l’un  pour  le civ 
 il,  l’autre pour le criminel ; un huiflier audiencier,  6c  fix autres huifiiers;  deux avocats généraux, 6c un  
 procureur  general. 
 Lorl'que  la cour de l’échiquier fut  rendue  perpétuelle  
 ,  on la divifa  en deux  chambres,  l’une  pour  
 juger  le matin, l’autre pour juger de  relevée.  Cette  
 fécondé chambre , eft celle qui a été depuis appellée  
 la première des enquêtes. 
 Quelques-uns  dilent  que François  II  établit  aufli  
 une chambre  des vacations  en  15 19 ;  mais  il paroît  
 que l’on a voulu parler de la tournelle, dont la chambre  
 fut  en effet  bâtie dans cette  année ;  car pour  la  
 chambre  des  vacations,  elle  ne  fut  établie  qu’en 
 1 547*  .  H H 
 Cette  cour tint  fe$ féances  au château  de  Rouen  
 jufqu’au premier Octobre  1506,  qu’elle  commença  
 à  les tenir dans  le palais  dont  la  conftru&ion  avoit  
 été  commencée  du  côté  de  la  grand’chambre  dès  
 1499 ; il nefiit pourtant achevé que long-tems après:  
 c’eft en ce lieu que le parlement fxége encore préfen-  
 tement. 
 L’archevêque  de Rouen 6c  l’abbé  de faint  Ouen  
 font  confeillers  d’honneur nés au parlement,  fuivant  
 les lettres de l’an  1507. 
 Plufieurs  de  nos  rois  ont  tenu  leur  lit de  juftice  
 dans  ce parlement. 
 Charles VIII. y  tint le lien  le 27 Avril  148 5, &  y   
 confirma  les privilèges  de  la province,  6c celui de  
 iàint Romain. 
 Louis  XII.  y  vint le 24 Oéfobre  1508,  étant  accompagné  
 des principaux  officiers de fa cour. 
 Le  2 Août  15 17 , François  I.  tint fon lit de juftice  
 à Rouen ; il étoit accompagné du chancelier Duprat,  6c de plufieurs officiers de fa cour. 
 Quelques  jours après,  le dauphin  vint  au parle-  
 lement,  où  on lui  rendit  les mêmes honneurs  qu’au  
 roi même,  ainfi que ce prince  l’avoit ordonne. 
 Au mois de Janvier  15 18,  il  accorda  à  ce parlement  
 les mêmes privilèges  dont jouifloit celui de Paris  
 ; 6c par un autre édit du mois de Février fuivant,  
 il l’exempta  de l’arriere-ban. 
 Ce fut dans cette même année ,  que  l’on conftrui-  
 fit la chambre  de la tournelle. 
 Henri II. tint fon lit de juftice à R ouen, le 8 Offo-  
 bre  1550,  accompagné de cardinaux , du roi de Navarre  
 ,  de  plufieurs  ducs ,  du connétable  de Montmorency  
 ,  de l’amiral,  du  duc de Longueville,  du  
 chancelier O livier,  6c de plufieurs  autres feigneurs. 
 Charles IX. s’y  fit déclarer majeur,  étant accompagné  
 du chancelier de l’Hôpital. 
 En  1523  ,  François  I.  accorda au parlement  l’exemption  
 de  la gabelle,  6c ordonna  qu’il feroit délivre  
 à  chacun de  fes  officiers &  à fa veuve , autant  
 de fel qu’il en faudroit pour fa maifon, fans en fixer  
 la  quantité,  en  payant  feulement  le prix  du  marchand  
 ,  à condition  de ne point abufer de  ce  privilége. 
   WÊ  .  . 
 Le chancelier Poyet ayant indifpofe  le roi  contre  
 le parlement  de Rouen ,  cette  cour  fut interdite  en  
 1540 ;  il  y   eut  en  conféquence  des  commiflaires  
 nommés pour la tournelle , 6c un préfident &  douze  
 confeillers envoyés à Bayeux, pour rendre la juftice  
 aux fujets  de  la baffe-Normandie ;  mais le roi  étant  
 rçyçnq  deshnprefliçns défavorables  qu’on lui avoit 
 P A R 
 données  contre lé parlement de R 0uëft, leva î’întèrdi»  
 £tion ;  &  voulant donner alix officiers  de cette cour  
 une marque de la fatisfaéfion qu’il avoit  de  leurcom  
 duite,  par un édit du mois de Juin  154a,  il  leur  ac*  
 corda une  exemption générale 6c perpétuelle de l’arriere 
 ban ; .aulieu que celle qu’il leur avoit accordée  
 en  1518, n’étoit que pour une occalion paflagere. 
 Par un  édit dii mois de Février  1589, .ce parlement  
 fut transféré dans la  ville  de Gaën ;  mais  il fut réta1-  
 bli  à Rouen par un autre  édit du 8  Avril  r 5941 
 Le parlement de  Rouen  fut  encore interdit  de  fes  
 fondions en  1639,  Pour ne s’être  pas oppofé  allez  
 fortement à la  fédition excitée par les va-nuds-piés ;  
 on  commit  en  fa  place  des  commiflaires  du parle-  
 ment de Paris,  ce  qui  demeura  fur  ce  pié  jufqu’en  
 *6 4 1 ,  que le parlement  de Rouen fut rétabli  par un  
 •édit du mois de Janvier de ladite  année ;  il fut alors  
 rendu femeftre  :  mais en  1649,  il fut  rétabli  fur  le  
 pié  d’ordinaire. 
 Au mois de Décembre  1543  ,  le .roi créa ia chambre  
 des requêtes  du palais ;  fon attribution  fut  aug1  
 jnentée par un  édit  de  Janvier  1544.  En  1560 ,  fur  
 les remontrances  des états d’Orléans,  cette chambre  
 fut’ fupprimée  ,  ainfi  que  les  autres  chambres  de  
 même  nature,  à  ^exception  de  celle de Paris.  Les  
 officiers  qui compofôient  cette chambre  furent réunis  
 au parlement dont  ils  avoient  été  tirés ;  mais  au  
 mois, de Juin.1568 ,  Charles IX.  la rétablit* 
 Au mois  d’Àvril  1545,  François  I.  établit  une  
 chambre  criminelle pour  juger des  affaires  concernant  
 les  erreurs  de  Luther  oc de  Calvin ,  qui  corn-  
 mençoient  à  fe répandre  dans le  pays.  Il y   a apparence  
 que  cette chambre fut fupprimée lorfqu’on établit  
 une  chambre de l’édit,  en exécution de  l’édit  de  
 Nantes, du mois d’Avril 1598. Celle-ci fut à fon tour  
 fupprimée  au mois de Janvier  1669,  de même  que  
 celle du parlement de Paris. 
 .  _  Comme  au  moyen de  cette fuppreflïon, on tfou-  
 .va que la chambre des enquêtes etoit furchargée par  
 le   nombre  de  57  confeillers  dont  elle étoit  compo-  
 fé e ,  outre  les deux  préfidèns ,  il  fut donné  un  edit  
 au mois  de Juillet  1680, portant établiflement d’une  
 féconde  chambre  des enquêtes. 
 Le parlement de Rouen eft  préfentenjent compofé  
 de cinq chambres , favoir, la grand’chambre, latour-  
 nelle,  deux chambres  des  enquêtes,  6c la  chambre  
 des requêtes  dii palais. 
 La grand’chambre  eft compofée  du premier  préfident, 
  6c deux autres préfidèns à mortier, trois confeillers  
 d’honneur  nés  ,  qui  font  l’archevêque  de  
 Rouen, l’abbé de faint Ouen, 6c le marquis  de Pont-  
 Saint-Pierre. Il y  a aufli quelquefois d’autres confeillers  
 d’honneur,  tel  qu’eft prefentement l’évêque de  
 Séez;  outre  ces confeillers d’honneur  il y   a  vingt-  
 huit autres confeillers,  dont  huit  clercs ,   6c  vingt  
 laïcs. 
 C’eft en cette chambre que fe font depuis  1728 les  
 affemblées  générales  des  députés  des  différentes  
 cours  6c autres notables pour les affaires  publiques ,  
 comme  pour les befoins  des  hôpitaux 6c autres né-  
 ceflités. 
 La  tournelle  eft  compofée  de  trois  préfideris  à  
 mortier,  de fix confeillers  de la grand’chambre ,  de  
 • fix de la  première  des enquêtes,  6c  autant de la  fécondé, 
   lefquels  changent  à  tous  les  appeaux  des  
 .bailliages. 
 Chaque  chambre  des enquêtes  eft  compofée  de  
 fieux préfidèns à  mortier,  6c  de vingt-huit  confeillers  
 ,  entre lefquels il y  en a  neuf clercs,  diftribués  
 dans les deux chambres. 
 La chambre  des requêtes  du  palais  eft  compofée  
 de deux préfidèns,  6c de onze  confeillers. 
 Il y  a  un greffier  en  chef du parlement,  &  quatre  
 notaires  fecrétaires  du  roi  près  ce  parlement,   un 
 P A R   Ci 
 gïëfiier des  affiliations*  tin greffe? dé ia.hntrnelîé a  
 un  greffier  pour chaque  chambre des enquêtes,  6i  
 aux  requetes  du  palais  Un  greffier  en  chef,  &   uri  
 commis greffiers 
 Le  parquet  eft  compofé  dé  deux  avocats  géild=  
 taux 6c up  procureur général, &  neuf fiibftituts, qui  
 font  la  fonftion  d’avocats  du  roi  aux  requêtes  dii.  
 palais.  , 
 Les huifiiers du parlement {orit aii nombre de huit*  
 fans  compter  le  premier  huiflier ;  il  y   a  en  outré  
 trois huifiiers  aux requêtes: 
 Il y   a  plus  de  cent  avocats  faifant  la jîrôfeflion  
 dans Ce parlement,  6c cinquante-fix procureurs. 
 La  chancellerie  près  le  parlement  de  Rouen  fut  
 établie  par édit du mois  d’Avril  1499$ lors de l’éta-  
 bliflement de l’échiquier,  en cour fouveraine  6c fédentaire  
 à Rouen ;  &  l’office de garde des fceaux fut  
 donné au cai-dinal d’Amboife ;  Georges  d’Amboife ,  
 cardinal  6c archevêque  de Rouen, &  neveu du précédent, 
  lui  fuecéda en eet office. 
 Aii mois  d’O&ebre  170 1 ,  il fut  créé  une  chancellerie  
 près la cour  des aides,  laquelle par Un  autre  
 édit du.mois  de Juin  Î704,  fut unie à  celle  du par-  
 lèmetitk 
 Celle-ci  eft  présentement  compofée  d’un  garde  
 des  fceaux j de quatre fecrétaires  du roi audienciers*  
 de  quatre  contrôleurs,  de deux  fecrétaires du roi*  
 receveurs 6c payeurs  des  gages, huit référendaires *  
 fept gardes minutes  ,  6c trois huifiiers. 
 Le parlement  de Rouen comprend dans fon reflbrü  
 les fept grands bailliages de Normandie, 6c ceux qui  
 en ont été démembrés ; ces fept bailliages font Rouen,  
 Caudebec,  Evreux ,  Andely, Caën, Coutanees, 6c  
 Alençon.  ( A  ) 
 Parlement  nouveau ;  c’étoit la féance du par*  
 lement qui  fuivoit les précédentes.  Les  ordonnances  
 du parlement  faites  en  1344 ,  portent  que  le parle-  
 ment fini,  l’on publiera  le  nouvel parlement j   ce qui  
 fait  connoître  que  quand  le parlement  terminoit  fa  
 féance a&uelle, il annonçoit 6c publioit d’avance  le  
 tems  où  il  devoit  fe  raflèmbler.  Foye[  les  ordonnances  
 de la troifieme  race ,  tome II. pag. zz8\ 
 Parlement  des octaves de la Chandeleur, 
 DES  OCTAVES  DE  LA  NATIVITÉ  DE  LA  SAINTE 
 V ie r g e , c’étoient  les  féances  que  l e paHement te-  
 noit vers le tems de ces grandes fêtes 6c de quelques  
 autres ; on  difoit des octaves,  parce  que ces  féances  
 duroient une, deux ou trois femaines, plus ou moins,  
 félon l’exigence des cas.  Foye[ Parlement  de  la  
 T o u s sa in t , Parlement de  la  C handeleur. 
 Pa rlement  aux   o c t a v e s   des  brandons  ,   
 c’étoit celui qui étoit ouvert dans la première femaine  
 de  carême ;  on  l’appelloit  ainfi,  parce  qu’il  com-  
 mençoit après  le premier  dimanche  de carême ,  appelle  
 par quelques-uns le dimanche des brandons. Il y   
 en eut un qui commença en ce tems  èn  1311.  Lettr«  
 hijlor. fur le parlement, tome II. pag.  J  06'. 
 Parlement  de  pasques,  c’étoit  la féance que  
 le parlement tenoit vers les  fêtes de pâques.  Philippe  
 le Bel ordonna en  1304 ou 1305 ,qu’il y  auroit deux  
 parlemens a  Paris  par  chaque  année;  l’un  clefquels  
 commeûceroit  à  l’o&ave  de  pâques,  c’eft-à-dire  
 après  l’oélave de  pâques ;  l’autre  à  l’oftave  de  la  
 touflaint, 6c que chaque parlement  ne  diireroit  que  
 deux mois; le tems de la féance étoit plus ou moins  
 long,félon le nombre  des affaires;  à mefure qu’elles  
 fe multiplièrent, on  avançoit le  tems de  la  feance ,  6c l’on tenoit aufli le parlement avant pâques. On d if  
 tinguoitla féance d’avant pâques de  celle  qui  fe  tenoit  
 après ;  Philippe  le  Bel fit  en  1308  une  ordonnance  
 , Parijius  in parlamento ante ramos palmarum. 
 . On  difoit  aufii  le parlement d'avant pâques fleuri,  6c  
 le parlement d'après pâques. 
 Parlement  p e   l a  Pen te cô t e ,  in parlamento