
 
        
         
		Soient cet 'hommage.  Les  archevêques d’Aufch ,  de  
 Narbonne 6c deTouloufe n’en étoient point exempts. 
 La qualité  de  préfident  des  états, 6c  celle  de  pere  
 fpirituél du parlement, ne difpenfoient point ces deux  
 derniers  de  cette redevance.  Enfin les  rois  de  Navarre, 
  en qualité de comtes de Foix, d’Armagnac,  de  
 Bigorre Sc deRhodez ; Marguerite de France  , fille du  
 roi Henri  II. foeur de  trois  rois  6c reine  elle-meme ,  
 comme  comtefle de  Lauraguais  ,  lui  ont  rendu  le  
 même  honneur. 
 .  Ce parlement a  toujours paffé  pour un  des  tribunaux  
 des  plus  féveres  6c  des  plus  intégrés  du royaume  
 :  on  croit  que  c’ eft  cette réputation  qui lui  
 valut l’honneur de juger plufieurs illuftres coupables,  
 tels que  Pierre de Rohan, maréchal  de  France  ,  dit  
 le maréchal de G ié , 6c le maréchal de Montmorency,  
 lequel ne fut point jugé par une  commiflion, comme  
 l ’a avancé M. le  préfident Hénault. 
 L’attachement  inviolable  de  cette  cou r,  6c  fon  
 zele pour la religion catholique, ont éclaté dans toutes  
 les occafions. 
 .  Ce parlement  eft  préfentement  compofé  de  fix  
 chambres ,  favoir  la  grand’chambre  ,  la  tournelle ,  
 trois  chambres des enquêtes 6c celle des requêtes. 
 La  grand’chambre  6c  la  tournelle  font de  la première  
 inftitution du parlement ; du-moins la tournelle  
 fut-elle établie prefqu’aufli-tôt après le rétabliffement  
 du parlement, en  1444,  ainfi  que  l’attefte M.  de  la  
 Rocheflavin. 
 Il y  eut cependant une déclaration le 17 Septembre  
 149 1 , pour l’établiffement  de  cette  chambre, apparemment  
 pour en regler le fervice.  *  I 
 La grand’chambre eft  compofée du premier préfident  
 ,  de  quatre préfidens  à mortier, 24  confeillers  
 clercs, 6c  19  confeillers lais. 
 Le gouverneur de Languedoc 6c celui de  Guienne  
 ont  entrée  6c féance  au parlement de  Touloufe après  
 que  leurs  lettres  ou  provifions  y   ont été  enregif-  
 trées. 
 L’archevêque deTouloufe eft confeiller né du parlement  
 ,  en  vertu  de  lettres  patentes  accordées  par  
 Charles IX. en 1563 .au cardinal d’Armagnac, archevêque  
 de cette ville, pour lui 6c pour fes fucceffeurs  
 à l’archevêché. 
 L’abbé de Saint-Sernin a  auffi  obtenu  le  titre  de  
 confeiller né de  ce parlement,  en  vertu  de  lettres  patentes. 
 Il y  a encore deux  charges en titre nommées  épif-  
 copales  ,  qui  ne peuvent^être remplies  que par’deux  
 évêques dureffort,  6c  pour  lefquelles on prend  des  
 provifions du roi. 
 Il y  a auffi deux chevaliers d’honneur qui ont féance  
 avant le doyen. 
 La tournelle eft compofée de cinq préfidens à mortier  
 , 6c  de treize confeillers. 
 La  première  chambre  des  enquêtes fut  établie  le  
 i z  Juin  145i  : on députa un préfident 6c  fix confeillers  
 pour la tenir.  On  voit  au  premier regiftre  que  
 l e __ Juin  14 5 1 ,  Guy Laffere,  préfident  aux  enquêtes  
 , étoit au confeil en  la grand’chambre. La fécondé  
 chambre,des enquêtes fut créée par François I.  
 par l’édit du mois, de  Mai  15 42 ^enregiftré  au  cinquième  
 livre  des ordonnances.  La troifieme chambre  
 fut  établie  en  1690 ; fa première féance fut en  1691. 
 Chaque  chambre  des  enquêtes  eft compofée  de  
 deux préfidens 6c de zo confeillers , 6c plus  , fuivant  
 le  département  qui  en  eft  fait  dans chacune  de ces  
 chambres. 
 Il y  a un procureur général &  trois avocats généraux  
 , un  greffier  en  chef c ivil, un  greffier  en  chef  
 criminel ; un greffier  des  préfentations ; un premier  
 huiffier 6c  15  autres huiffiers  ; environ  130 avocats ,  
 108  procureurs  au parlement. 
 La  chambre  des  requêtes  fut d’abord  établie par 
 édit du mois de Février 1 543  ; elle fut fupprimée par  
 un autre édit du mois de Janvier  1547 ,6c les officiers  
 de cette  chambre  réunis  au  corps du parlement. Elle  
 fut  depuis  rétablie par édit du mois d’Avril  1  
 compofée de  deux offices  de préfident, de huit confeillers  
 , un greffier, deux huiffiers  ; elle fut  de nouveau  
 fupprimée  par  édit du  mois  de  Juillet  1560;  
 enfin elle fut rétablie par édit  du mois de  Novembre  
 1573. Elle eft préfentement compofée  de  deux  préfidens  
 ,  de  15  confeillers,  d’un avocat 6c  procureur  
 du r o i, 6c d’un autre avocat du  roi pour le  département  
 des eaux 6c forêts, 6c fix huiffiers. 
 La  chancellerie établie près ce parlement, eft compofée  
 d’un garde  des  fceaux 6c de  confeillers-fecré-  
 taires du roi ancien  collège, audienciers-contrôleurs  
 au nombre  de  neuf,  6c douze  autres  fecrétaires  du  
 rôinon fujets à l’abonnement,  6c qui  ont des gages,  
 dont un  feeljeur , un  receveur  de  la  chancellerie  ,   
 deux  tréforiers-payeurs  des gages  ,  neuf confeillers  
 du roi rapporteurs référendaires; fix  greffiers-gardes  
 minutes ,&   huit  huiffiers  qui  font  concurremment  
 les  exploits  pour  le parlement  6c  pour  la  chancellerie. 
 Le reffort de ce parlement s’étoit étendu peu-à-peu  
 par diverfes  ordonnances , fur les provinces  de Languedoc  
 ,  de Guienne, de Dauphiné 6c de Provence :  
 les états de ces différenspays y  avoient confcnti à condition  
 qu’ils  feroient regis par le droit écrit, 6c qu’ils  
 ne  pourroient  êtrè  tires  de  leur  reffort  pour aller  
 plaider  ailleurs.  Mais  les parlemens de Bordeaux  6c  
 de Provence ayant  été établis dans la fuite , l’on  démembra  
 de  celui  de Touloufe  les  fénéchaüffées  de  
 Gafcogne, de Guienne, Landes, Agénois, Bazadois,  
 Périgord ,  Saintonge  , &c.  enforte  que  le parlement  
 de Touloufe ne comprend plus en fon reffort que les  
 fénéchaüffées 6c prélidiàux  de Touloufe ,  Beaùcaire  
 ou Nîmes,  Carcaffonne ,  le  Puy  en  Velay , Montpellier, 
  Beziers, Limoux,Villefranche de Rouergue,  
 Rhodez, Cahors, Caftelnaudary, Montauban, Aufch,  
 Leïtoure,  Pamiers  , Figeac ,  Lauferte,  Uzès ,  féné-  
 chal ducal  ; Martel,  partie  du reffort, mais  non  le.  
 fiége ;  le fiége royal d’Appeaux du comté de Caftres,  
 6c  le bailliage de Mende.  (A  ) 
 Parlement de T ours , c’étoit la portion du parlement  
 de Paris , laquelle, pendant la  ligue, étant demeurée  
 attachée  au  parti  du  roi  ,  fut  transférée  à  
 Tours  par çdit du mois de Février-1689.  Foyei Parlement  
 de  C halons  6*  Parlement  de  la  ligue. 
  (A ) 
 Parlement tr ienn al, c’ eft l’efpace de trois ans,  
 pendant lefquels  ceux  qui  ont été élus  pour tenir  le  
 parlement en Angleterre  exercent cette  commiffion ,  
 après quoi on élit d’autres perfonnes.  Voye1 Parlement  
 d’A ngleterre. 
 Parlement  d e T o u rn ay .  Foye{  Parlement  
 d e D o u a y . 
 Parlement de la T oussaint ,parlamentum om-  
 niumSanclorum., étoit la féance que le parlement tenoit  
 après la Touffaint.  On trouve dans le premier des re-  
 giftres  ohm  des  arrêts  rendus  in  parlamento omnium  
 Sanclorum  en  1259,  ^ Y a .llne ordonnance de 
 1265, touchant le  cours des eftelins  ,  au  bas  de  laquelle  
 il eft dit ^ facta fuit hac ordinatio in parlamento  
 omnium Sanclorum, anno ,  &c. Il paroît que  ce parlement  
 avoit été tenu à Melun ;  car il eft dit  en parlant  
 de  l’ordonnance, fuit primo feripta  Meloduni.  Cette  
 féance du parlement, qui commençoit après  la Tout-  
 fa it,  duroit  au-moins  huitaine,  6c  fe  prolongeoit  
 quelquefois  pendant  une  ou  deux  autres  femaines ,   
 comme il paroît par l’ordonnance que Philippe le.Bel  
 fit touchant ce parlement en 1291 , à la fin de laquelle  
 il eft dit, qu’elle fut faite dans les trois femaines après  
 la Touffaint, aclum Parifius in parlamento  quod ince-  
 pit in tribus hebdomadis pojl fejlttm omnium Sanclorum 
 la  féance  fe  prolongeoit même  quelquefois  jufqu’à  
 Noël,&encore par-delà. Voy. Parlement de Noël. 
 Parlement de T u rin.  Voye1  Parlement  de  
 Piém o n t . 
 PARLEMENTAIRE,  f. m.  (Gram. & Hiß.)  c’ eft  
 dans les troubles de l’ état celui qui eft attaché au parti  
 du parlement, contre celui de  la  cour.  Alors il s’agit  
 des  intérêts de  la  nation que le parlement  6c  le  roi  
 veulent, mais qu’ils  entendent  mal  l’un  ou  l’autre.  
 Pour l’ordinaire ,lorfqu’il  y   a  deux fattions , la faction  
 des parlementaires 6c la fa&ion des rbyaliftes,  les  
 premiers pourroient prendre pour devife pour le roi,  
 contre  le roi. 
 PARLEMENTER, v. n. (Gram. & A n  milité) il fe  
 dit des affiégés qui demandent aux alfiégeans à traiter  
 des  conditions auxquelles ils ouvroient leurs portes.  
 C ’eft quelquefois de leur part un moyen de gagner du  
 tems de ralentir les opérations, 6cde  donner aux alliés  
 le moyen de fecourir. 
 PARLER, v. n.  c’eft manifefter fes penfées  au-de-  
 hors  ,  par les  fons  articulés  de  la  voix.  Cependant  
 quelquefois on parle par fignes.  Ce mot  a un  grand  
 nombre d’acceptions différentes.  On dit  cet homme  
 parle une langue barbare.  Il y  a des gens qui feinblent  
 parler du ventre.  Les  pantomimes  anciens  parloient  
 de tous les points  de  leur vifage 6c de toutes  les  parties  
 de  leur corps.  Dieu a parlé par  la  bouche  des  
 prophètes.  Les  rois  parlent  par  la  bouche  de  leurs  
 •chanceliers.  Cette affaire tranfpire, on en parle.  Les  
 fiecles parleront  long-tems  de  cet  homme.  Cé cile,  
 Vous avez été indiferete ; vous avez parlé.  Venez ici  
 perleç. A qui penfez-vous parler? On parle peu quand  
 on  fe refpefte beaucoup.  N’en parle^ plus, oublions  
 çette affaire.  Je parlerai de vous au miniftre. Il y  a peu  
 de gens qui parlent bien.  La nature parle ;  le fang ne  
 fauroit mentir.  Cela parle tout  leul.  Nous parlerons  
 guerre,littérature, politique,  philofophie,  armées,  
 belles-lettres.  Les tuyaux de cet  orgue parlent  mal.  
 Je veux que fa femme parle dans  cet aûe.  Les murs  
 ont des oreilles ; ils parlent auffi.  Son filence me parlait 
  On apprend à parler à plufieurs oifeaux. On avoit  
 appris  à  un  chien  à  parler ; il  prononçoit  environ  
 trente mots allemands.  Foye[ Varticle Parole. 
 Parler aux  ch e v au x  ,  (Maréchal.)  c’eft faire  
 du bruit avec la voix.Lorfqu’ôn approche lès chevaux  
 dans l’ecurie  fans  leur parler,  on  rifque  fouvent de  
 fe faire donner des coups  de pié. 
 PARLEUR  GRAND,  (Lang, françoife.)  cette  ex-  
 preflion grand /w/ewr,renferme deux chofes, félon le  
 P. BouhourSjUn défaut &  une habitude. Qui dit grand  
 parleur,dit un homme qui parle trop,qui parle fouvent  
 mal-à-propos,qui parle en l’air,qui parle pour parler:  
 on ne  dit pas d’un homme qui ne dit rien que de fen-  
 f e , qui ne  dit rien d’inutile, qu’il foit un  grand parleur, 
  quoiqu’il  parle  beaucoup ;  on  ne  le  diroit  pas  
 même d’un homme,  qui  dans  une  ou  deux  rencontres  
 , auroit tenu de longs  difeours  contre fa  coutume  
 , 6c fe feroit trouvé en humeur de parle.r plus qu’à  
 l’ordinaire.  Grand parleur, marque une habitude ;  6c  
 il  ne faut pas s’en fervir dans les endroits  où  il  n’eft  
 cpieftion que  d’un  a£te,  comme on fait  des  célébrés  
 écrivains en traduifant,   orantes nolite multum loqui;  
 ne  foyez  pas  grands parleurs  dans  vos prières ,  au  
 lieu de  dire, ne parlez pas  beaucoup dans  vos prières  
 : foyez courts dans vos prières. 
 On dit bien c’eft un grand parleur, ce font de grands  
 parleurs ;  mais  dans  une  occafion  particulière.  On  
 n’exhorte guere les  gens à n’être pas grands parleurs;  
 on  les  exhorte  à parler peu; du moins  on ne dit ordinairement  
 grand  parleur,  que  pour  marquer  un  
 nomme qui eft fujet  à parler beaucoup , &c. 
 L auteur  anonyme  des réflexions  fur  l’ufage  pré-  
 lent de  la langue françoife approuve la diftinttion du  
 ' “ otlhours ; mais  il  prétend  que  fi  en parlant  en 
 general des prières qu’on a coutume de faire tous les  
 jours, je  dilois  qu’il  né  faut  pas  être  grand parleur  
 dans fes prières,  je m’expliquerois bien ;  parce que  
 c eft  comme fi je difois, qu’il ne  faut pas fe faire une  
 habitude  de  parler  beaucoup  dans  les prières,  qui  
 eft  une  expreflîon  qu’on  ne  fauroit  reprendre  dans  
 cette occafion ,  comme dans l’autre  exemple ;  parce  
 qu’il s’agit ici de toutes les prières  généralement, 6c  
 pat confécjuent d’un grand nombre d’aûes, qui, étant  
 réitérés , peuvent former une habitude.  ( D. J .) 
 PARLIERS, f.  ni.  pl.  ( Jurifprud.  )  qui font aufli  
 quelquefois  appellés  empartiers ,  ou  avant-parliers ;  
 lignifient quelquefois les avocats.  Foye^  Ls aßifes  de  
 Jerufalem ,  les  coutumes  de Beauvaißs,  &  le gloffaire  
 de la Thaumafliere, qui efi enfuite. 
 Au ftyle de Liège 6c ailleurs, ce font, les procureurs  
 des parties litigantes. Voye^ le Glojfaire de Lauriere.  
 jÜj PARLOIR, {. m. dans les couvens de  religieufes ,  
 c’eft un petit efpace ou cabinet  où l’on parle  aux religieux  
 &  religieufes  à-travers une efpece de fenêtre  
 grillée.  Ce mot vient  du verbe parler. 
 Autrefois il y  avoit auffi  des parloirs dans  les couvens  
 de  religieux,  où  les novices  avoient  coutume  
 de converfer enfemble dans les heures de recréation;  
 mais  il y  avoit au-deffus  des  endroits pour écouter,  
 d’011 les fuperieurs pouvoient entendre  tout ce qu’on  
 difoit.  On en voit encore de pareils dans l’abbaye de  
 S. Germain des prés. 
 ' Dans l’ordre  des  Feuillans , le parloir  eft  un petit  
 réduit, ouvert de  tous  côtés,  fitué  à  chaque  extrémité  
 du  dortoir, où les moines parlent enfemble; car  
 il  ne  leur  eft  pas  permis  de  parler dans  le  dortoir. 
 Voye{ Feuillans. 
 Parloir  aux   Bourgeo is,  (Jurifprud:)  c’étoit  
 l’ancienne maifon commune de ville où les bourgeois  
 de Paris  s’affembloient pour parler de  leurs  affaires.  
 Il y  a  eu  deuxmaifons de ville appellées  de ce nom.  
 La première étoit fituée dans la ville entre S. Leu-  
 ffoy 6c le grand Châtelet. 
 La  fécondé  étoit  au bout  de  l’univerfité  derrière  
 les jacobins de  la rue S.  Jacques ; celle-ci  étoit  encore  
 fur pié  en  1*04;  elle  ^lt  cedée  aux  jacobins ,  
 6c  a été renfermée dans leur monaftere.  L’hôtel-de-  
 ville fut  enfuite tranfporté  à  la  grève  dans l’endroit  
 où il eft préfentement. Foyer les antiquités de Sauvai,  tom. H .  St III. 
 PARMA ,  ( Hiß. anc.  arme défenfive des  anciens. )  
 c’étoit un petit bouclier.  Foyeç Bouclier, 
 Polybe écrit que leparma étoit épais, rond, de trois  
 piés de  diamètre , à l’ufage  des troupes  armées  à  la  
 légère &  des cavaliers ; auffi  Servius fur l’énéïde, 6c  
 Virgile lui-même en fait mention comme d’une  piece  
 d’armure légère, en  comparaifon  de  celui qu’on ap-  
 pelloit Clypeus,  quoique  plus  grande que le pelta.  
 Foye{ Bouclier  & Pel ta. 
 PARME,  le D uché de , (Géog. mod.) province  
 d’Italie,  bornée  nord  par  le  P ô ,  qui  la  fepare  du  
 Crémonefe,  nord-eft  par le Mantouan, eft 6c fud-eft  
 par le duché  de Modene, fud par la Tofcanë ,  oueft  
 par le duché de Plaifance ;  c’eft un pays délicieux  6c  
 fertile, dont jouit la maifon d’Efpagne.  Parme en eft  
 la capitale.  (D . J.) 
 Parme ,  (Géog. anc. & mod.) ville  d’Italie,  capitale  
 du duché de même nom,  avec une  citadelle, un  
 évêché  fufffagant  de  Bologne,  &   une  univerfité.  
 Elle  eft fur lariviere  de  Parme , à  i z  lieues S.  E. de  
 Crémone ,  14 S. O. de Mantoue,  26 N. O. de Modene, 
   1 z  S.  E.  de  Milan.  Long,  fuivant  Des  Places  
 6c de  la Hirè, 2<?  ,  ic>,  lat.  44*. 44' So". 
 Cette ville  eft très-ancienne ,  6c  a  eu  l’avantage  
 de conferver toujours le même nom fans aucun changement. 
   Les Romains,  avant  &   après  Augufte ,  6c  
 les  Italiens d’aujourd’hui, la  nomment  Parma,  Elle  
 eft fituée  dans  une  plaine,  fur  l’ancien  chemin ro