
 
        
         
		neùf cueilles, 8c de  dix  aunes  de battant; des pavillons  
 de beaupré de quatre  cueilles  8c demie,  &   de  
 cinq  aunes  de  battant ; des flammes  de  vingt-cinq  
 aunes, des girouettes de trois cueilles  ou trois  cueilles  
 &  demie, &  de deux aunes 8c  demie  de  battant. 
 Les navires du feptieme rang  ont des pavillons de  
 Lept  cueilles 8c demie, 8c  de neuf aunes de battant ;  
 des pavillons de beaupré de trois cueilles, &  de  quatre  
 aunes de battant;  des flammes de  vingt-cinq aunes  
 ;  des girouettes  de deux cueilles &  demie ou de  
 trois,  8c  de deux  aunes  de battant.  Quand les vaif-  
 feaux doivent faire voyage, on les pourvoit  ordinairement  
 de deux grands pavillons, &  de deux de beaupré  
 ;  de deux flammes &  de fix girouettes. 
 Outre  les  pavillons  ci - deffus  fpécifiés,  l’amiral  
 prend  encore un pavillon de douze cueilles 8c un de  
 neuf cueilles, avec un ou deux pavillons de beaupré ;  
 une flamme ou deux, un pavillon blanc, une flamme  
 bleue,  une  rouge  8c une  jaune,  pour  faire  des  fi-  
 gnaux. 
 Quelquefois dans les flottes  particulières des Pro-  
 vinces-Unies, les vaiifeaux portent  tou r-à -tour  le  
 pavillon au grand mât,  8c  des feux pendant  la  nuit.  
 Pour  tromper  fes  ennemis &  les  furprendre  on  arbore  
 des pavillons étrangers. Les rois défendent ordinairement  
 aux navires qui portent leurs pavillons,  de  
 les haiffer  devant  qui  que  ce  foit,  ou  de  faluer  les  
 premiers : c’eft pourquoi les vaiifeaux qui  appartiennent  
 aux  têtes  couronnées  s’évitent en mer,   autant  
 qu’il eft poffible. 
 On  voit  fonvent au mât  d’artimon  des  vaiifeaux  
 marchands, de petits  pavillons oli font les armes  du  
 lieu de la ville où le maître fait  fon  domicile ;  8c  au  
 mât d’avant les armes du lieu ou demeurent les affréteurs.. 
 P a v i l l o n s ,  ( Marine. )  après avoir défini  les  
 pavillons en général &   les différens ufages qu’on  en  
 fait à la mer, il faut faire connoître  ceux que  les  di-  
 verfes nations  arborent  le  plus  communément  à  la  
 mer: pour  cet effet il faut voir les  PL X V II. X V III.  
 X IX . &  X X .  oh. ils font tous  employés avec la def-  
 cription convenable â chacun.  ( Z  ) 
 P a v i l l o n   en terme de Blafon,  lignifie  une  couverture  
 en forme de tente ,  qui  revêt  &   enveloppe  
 les armoiries  des différens rois  8c  des  fouverains qui  
 ne dépendent que de  D ieu&  de leur épée. 
 Les  auteurs  héraldiques de France difent qu’il n’y   
 a que les monarques fouverains qui puilfent porterie  
 pavillon  entier 8c dans toutes fes parties. 
 Il  eft  compofé  de  deux parties ;  du  comble,  qui  
 eft fon chapeau,  &  de la courtine, qui en fait le manteau. 
   Les rois éleftifs  ,  ou fournis  à  quelque  dépendance  
 ,  doivent,  félon  les Héraldiftes,  ôter le deffus  
 ,   & n e  lailfer que les courtines. Voye{ Manteau. 
 L’ufage des pavillons 8c des manteaux dans les armoiries  
 , eft venu des anciens lambrequins qui fe font  
 trouvés quelquefois étendus  en  forme de  couvertures  
 ,  8c retroulfés de part 8c  d’autre. 
 D’autres  prétendent  que  cet  ufage  eft  venu  des  
 anciens tournois, où l’on expofoit.les armes des chevaliers  
 fur des  tapis précieux,  fur  des tentes &  des  
 pavillons, que les chefs des quadrilles y  faifdiènt dref-  
 fer  pour fe mettre à couvert jufqu’à ce qu’ils entraf-  
 fent en lice. 
 PAVILLON, ( terme (TArchitecture. )  de l’italien pa-  
 vigüone, tente, s’entend de tout bâtiment ifolé,d’une  
 médiocre capacité,  dont le plan  eft de forme quar-  
 r é e ,   comme  font  ceux de Marly ; flanqués comme  
 ceux des Quatre-Nations ;  ou ronds, comme eelüi de  
 l’Aurore  dans  les  jardins  de  Seaux  :  ces  pavillons  
 font ordinairement couverts d’un féul comble, à deux  
 égouts, ou  en dô'mè,  ou à'l’impérial. 
 On  appelle  encore  pavillon  les  avant-corps  que  
 ifprmenties extrémités angulaires d’un bâtiment, foit 
 fur  la rue  ,  foit fur  les  jardins ;  tels  que  font  ceiflf  
 du  palais  du  Luxembourg ,  8c  ceux du château du'  
 Louvre qui eft flanqué de quatre pavillons. 
 On affecte quelquefois que ces pavillons foient plus  
 élevés  que  le  refte  du bâtiment,  ce qui  joint  à leur  
 faillie  , les  fait, par Te  fecours de l’optique, paroître  
 encore plus élevés qu’ils ne  le font  réellement. 
 PAVILLON,  en terme de Chaudronnier,  c’eft le  bas  
 évafé  en  forme  d’entonnoir ,  qu’on  remarque  dans  
 une  trompette  &  dans  un cor-de-chaffe : il eft compofé  
 de  trois pièces  taillées en triangle ,  &   foudées  
 l’une  fur l’autre par le  moyen de plufieurs  entailles.  
 Voyc^ la fig.  du cor-de-chajje, Pl. de Luth. & de Chaud. 
 Pavillon ,  en  terme de Diamantaire,  ce font  les  
 faces principales qui occupent la culaffe d’un brillant.  
 Elles lont ordinairement au nombre de fix qu’on appelle  
 pans,  &  qui fe divifent par en-bas en plufieurs  
 petites  facettes  ecoupées  pour  rabattre  les  arrêtes  
 des faces principales. 
 Pavillon , (  Ferblanterie. )  ce mot  fe  dit chez les  
 Ferblantiers de la partie évafée de l’entonnoir qui fert  
 à  recevoir les liqueurs. 
 PAVILLONNÉ , adj,  ( Blafon. )   le Blafon fe fert  
 du  terme pavillonné pour exprimer l’émail du pavillon  
 d’une trompe ou d’un cor-de-chaffe,  ou d’un autre  
 infiniment femblable,  lorfque le pavillon eft d’un  
 autre  émail  que .le  refte.  Quand  l’embouchure  du  
 cor-de-chaffe  eft différente,  on  dit  qu’il  eft  engui-  
 ché ; 8c quand le  pavillon ou la grande ouverture de  
 l’autre bout fe trouve  d’un  autre  émail,  on dit qu’il  
 eft pavillonné. On appelle encore pavillonnés 8cpaviü-  
 lonnies,  les  châteaux &  tours où il y  a une girouette ;  
 &  on exprime  leur émail  lorfqu’il eft différent  de la  
 tour ou château.  La maifon  de Laidet Califfane porte  
 de gueule à une tour ronde pavillonnée d’or. Murviet  
 porte dans fes armes , au deuxieme 8c troifieme quartier  
 d’or , à un château fommé  de trois dongeons pa\  
 villonnés d’azur.  Ménétrier.. ( D .  J . ) 
 PAUL,sa in t  (Géogr.mod.) ou plutôt San-Paolo,'  
 ville de l’amérique méridionale au Bréfil,  dans la capitainerie  
 de  Saint-Vincent.  C ’eft une  efpece de république  
 indépendante  des Portugais,  compofée de  
 bandits  de differentes nations.  Ils  payent cependant  
 un tribut au roi de Portugal ; on ne les connoit guere,  
 parce qu’on ne peut pénétrer dans le pays à caufe des  
 bois  &  des  montagnes  inacceflîbles qui les environnent. 
   Long.  3 3 3 S 0 . lat. ntérid. 23. a5. 
 Il y  a un  autre  San-Paolo,  bourgade  de l’Amérique  
 méridionale, fur le bord méridional de la riviere  
 des Amazones,  à trois journées à  l’eft de  Peyas. Le  
 pape  Benoît XIV.  a  érigé  en  1745  un  évêché dans  
 cette bourgade.  {D.  J.') 
 Pa u l , saint  ( Géog.rnod. ) petite  ville  de  Provence  
 , à  deux  lieues  O.  de N ice,  trois  d’Antibes;  
 Long. 24. 48. lat.  43. 40. 
 Il y  a un autre Saint-P’aul en  Artois, à  lix  lieues  
 d’Arras,  8c  à  neuf de  Saint-Omer. 
 Paul  trois  ch âteaux  ,  saint  ( Géog. mod. y  
 petite ville de France  au bas-Dauphiné , capitale du  
 Tricaftinois, avec un évêchéfuffragant d’Arles,dont  
 S.  Sulpice  fi.it le  premier  évêque.  Elle  eft  fituée au  
 penchant d’une  colline fur  les. frontières  de  la  Pro-  
 vence,  à une lieue du Rhône,  5  S. E.  de Viviers, 7  
 S.  de  Montelimar  ,  13^  de  Paris.  Longit. fuivartt  
 Caflini  22.  3 or.  3011.  lat 1' 44. 20. ( D . J. ) 
 Paul ,  cathédrale de Londres, SAINT  ( Arck. fnod.y  
 cette magnifique  cathédrale  n’étoit  avant l’incendie  
 de Londres  ,  qu’un trifte &C déplorable bâtiment qui  
 fervoit d’écurie  ;  mais  le  chevalier  ‘Wren  en a  fait  
 un temple plein de  grandeur &  de majefté ; 8c il  ne  
 tint  pas à lui de  le rendre encore plus fuperbe , lo rfque  
 le préjugé  pour les cathédrales modernes l’obligea  
 de  concilier le mieux  qu’il put le  goût gothique  
 avec  celui  de la belle architecture. 
 Le  deflein ayant été approuvé, 8c une taxe  fur le  
 charbon fourniffant  les  fonds néceffaires pour l’exécution, 
 il commença à y  travailler en 167 5.11 fallut d’abord  
 écarter les ruines de l’ancien édifice, 8c l’archi-  
 teéte fignala fon génie par l’heureufe application qu’il  
 fit de la  poudres-canon &   du bélier des Romains ,  
 pourrenverfer des reftes de tours 8c de murailles maf-  
 fîves.  Comme il fe propofoit de conftruire un édifice  
 durable ,   il  ne  voulut pas bâtir,  ainfi que  ceux qui  
 l’avoient précédé,  fur  de  foibles  fondemens.  Géné  
 cependant  par  une  place  étroite,  il le  fut  encore  
 parles pierres qu’il fe  vit obligé d’employer.Les carrières  
 de Tivoli  fournirent au Bramante  des  colomnes  
 pour le temple de S. Pierre à Rome.  Il les  fit de  
 neuf piés  de  diamètre ,  furpaffant  ainfi de  près  du  
 tiers  les  plus  grofles  colomnes  que  l’antiquité nous  
 a laiffées ;  enfuite manquant de pierres affez grandes  
 pour les corniches,  il  en diminua les proportions. 
 Le chevalier W ren ne trouvoit pas  en Angleterre  
 .de  pierres pour  les colomnes de plus de quatre piés  
 de diamètre. Il ne changea point néanmoins, comme  
 le Bramante, les proportions établies dans les çlimen-  
 fions de fes colomnes ;  mais  ii en fit deux rangs ,   8c  
 varia leurs ordres. 
 Le dôme n’exigea pas des attentions moins  fines,  
 pour  ramener aux  réglés de  l’antiquité cette invention  
 des  fiecles poftérieurs.  La  modicité  des fonds  
 affignés pour l’ouvrage,  l’impatienGe .des habitans de  
 voir cet édifice achevé,  caufèrent encore  de  grands  
 defagrémens  à l’archite&e.  Il eut cependant le plai-  
 fir ,  après avoir pofé  la  première  pierre de fon temple  
 en  1675,  faire pofer la derniere par  fon  fils  
 en  17 10 ,  &c  de  finir  en  3 5  ans la fécondé  églife  de  
 l’univers.  (D . J.) 
 Pa u l ,  Èpîtres  üe  saint  ( Critiq. fac. )   tout le  
 monde les eonnoît, &  leur authenticité n’a point été  
 révoquée en doute. Quant  au  f ty le ,  S. Irénée,  liv. 
 I II.  ch, vïij.  y   a remarqué de fréquentes  hyperboles. 
  Origene, en confirmant  cette  remarque, ajoute  
 qu’il  y   a dans  le  ftyle de  cet  apôtre  quantité  de façons  
 de parler peu ulitées,  des  phrafes &   des tours  
 qui  ne  font  pas  grecs.  La  première  de  toutes  les.  
 épîtres de S. Paul eft la première aux Theffaloniciens,  
 &  la dérniere  de toutes  eft  la  fécondé à Timothée ,  
 qu’il écrivit durant fa  prifon ;  mais  Ÿépure  aux  Romains  
 eft la  première en  ordre  dans notre recueil,  
 &  elle l’étoit déjà dans le troifieme fiecle. L’occâlion  
 de cette épître  fu t ,   félon  Pierre ,  martyr ,  l’entêtement  
 des Juifs ,  qui  ne voulurent pas que  S.  Paul  
 annonçât  l’Evangile  aux  Gentils,  parce  qu’ils  
 croyôient que les promeffes  n’appartenoient  qu’à la  
 nation juive ; mais quand les Juifs virent que  les apôtres  
 étoient réunis pour adreffer publiquement la vocation  
 aux Pâyéns,  ils fe retranchèrent à prétendre  
 au moins qu’il  fàlloit leur  impofer le joug de la  lo i..  
 S.  Paul f  attache donc à  prouver dans  cette épître,  
 que les cérémonies de la loi ne font- point néceffaires,  
 oc que  l’homme  n’eft point jfauvé. par  leur pratique. 
 L’épître  aux Hébreux  eft  rangée la derniere, dans  
 notre canon.  On a  lieu de préfumer que du teins de  
 Clement  d’Alexandrie  .  cette épître paflbit  généralement  
 en  Orient pouf être de' S. Paul, mais il n’en  ,  
 etoitpas de môfnO de l’églife latine: au moins paroît-il ^   
 par S.Jerome,qüe de fontënisles Latins- ne recevoient  
 point cettJe épître  qui  portoit,   dit-il,  le  nom de-O’c  
 Paul,  On la donnoit  à  S.  Clément,  romain.  Quoii  
 qu il en fait  ,   les Hébreux  auxquels'.elle  eft ,adt*ef-i  
 iee » font les'juifs de la Paleftiney ainfi nommés pour  
 les  diftinguer des juifs' tlifperfés  parmi  les  Grecs;  : 
 ,  Q^la«t à ce qui regarde la vie de  S. Paul *  elle né  
 doit  point entrer dans cef; ouvrage: nous remarque-,  
 rons  feulement qu’il eft douteux ii  cet  apôtre  a  été-  
 deux fois à Rome ; cependant-Gappel,  dont la chronologie  
 apoftolique eft la. plus ingénieufe ,   &. .aut4nt[ 
 qu’on  en  peitt juger,  la  plus exafre, -le  prétend  de  
 meme  que  l’ancienne  tradition.  C’eft: à  Rome  que  
 1 apôtre  fouffht  le  martyre,  fous Néron ;  dans  la  
 perfécution  decet empereur contre les Chrétiens  à  
 l’occafion de l’incendie de  cette ville qu’il leur impute. 
  O r ,  comftie cet incendie arriva l’an 10 dé Néron :  
 &  environ .la  64  de  Notre-Seigneur ^  il faut que S,  
 Paul ait été mis à mort dans ce tems-îà.  ( D . J. ) 
 PAULA ,  (  Géog. mod. ) ou Paola ,   petite  vUlè  
 d’Italie  au  royaume  de Naples  ,  dans la Calabre ci-  
 térieure  proche  la  mer,  dans  un  terroir fertile  &   
 cultive.  Elle eft la patrie de S;  François ,  fondateur,  
 des Mi/nmes  ,  qu on  nomme  à  Paris  les bons  hom-.  
 mes.  Ç’eft  cet hermite  qui ferma les  yeux de Louis  
 XI. roi de France,  &  qui  a  été enfuite canonifé par  
 LéonX. en  15 . 1 . 9 * rip.lat. 41.  ià.  ;  , 
 PAULADADUM,  ( Hiß.  nat. )   nom donné  par  
 quelques auteurs  à  la  terre de Malte, ou terre de S.  
 Paul.  Voye{ ces articles. 
 PAULETTE,  f.  f.  ( îurifprud. y  eft  un  droit  que  
 les  officiers de judicature &   de  finance payent  aux  
 parties cafuelles du roi au commencement dè chaque  
 année , afin de conferver leur charge à leur veuve  
 a leurs  heritiers  ,  fans  quoi  elle  feroit  vacante  ail  
 profit  du roi  en cas de mort. 
 Ce  droit fe paye, aufli pour .jouir de la difpenfe des  
 quarante jours que les  officiers  devroient furvivre à  
 leur réfignation,avantl’éd.it du  n  Septembre 1604,  
 appellé Y édit de Paulet OU de la paulette. 
 La paulette  fut ainfi  nommée de Charles  Paulet,  
 fecrétaire de ia chambre du  ro i,  qui  fut  l’inventeur  
 8c le  premier fermier de ce droit. 
 On l’a aufli appellée la palote ,  d’un nommé Pâlot  
 qui en eut le bail après Paulet. 
 Mais le vrai nom dé ce droit eft annuel.  Il fut étâ?  
 bli d’abord par arrêt du confeil du 7 Septembre  1604*  
 fur lequel le .iz  du même  mois  il y  eut une déclaration  
 en forme d’édit,qui ne fut d’abord publiée qu’eii  
 la  grande  chancellerie,  &  depuis elle  a été  enregistrée  
 dans les parlemens.  Elle frit révoquée par Louis  
 XIII.  le 15, Janvier  1618  ,  8c rétablie par lui le dernier  
 Juillet  i6zo. 
 La paulette,  dans fön origine, n’étoit  que  de quatre  
 deniers  pour  livre ;  elle a depuis  été  augmentée  
 8c diminuée félon lestems.  Depuis  1618  elle  eft.du  
 foixantieme denier du tiers de' l’évaluation de l’office» 
 Quoique  ce droit ne s’exige pas ,   il doit fe payer  
 tous les ans ;- de forte que fi le titulaire mouroit dans  
 une année  pour laquelle il  n’auroit pas payé  la paulette  
 ,  fa  charge  tombêroit  aux  parties  cafuelles  ;  
 mais les héritiers préfomptifs &   les  créanciers ont la  
 liberté de payer le droit pour celui qui néglige de  le  
 faire, 
 L’ouvertitre.  du  bureau pour le payement de Y annuel  
 ou paulette,  fe fait à certain jour fixé par le réglement  
 ,  8c  le  bureau  eft  ferbie à  l’expiration du  
 délai; de maniéré que paffé ce tems ,  l’on  n’eft .plus  
 admis pour cette année,àu payement de la paulette., ■ 
 Oft fit en  16381m bail de la paillette pour neuf ans ,  
 &   depuis  ce tems lé  bail  s’eft renouvelle  dé même  
 tous  les neuf ans. Il faut dans  lesi trois premières an-s  
 nées du bail pay er , outre la paulette,  le prêt.  Voye%  
 ci-après le mot PRÊT. 
 Par un  édit dû mpis  de  Décembre  ijo tp f  .le ro|  
 ordonna le  rachat de  la paulette,  8c difpenfa leà  officiers  
 de la rigûeür des quarante jours ;  mais la paillette  
 fut rétablie  pour neüf ans par. déclaration du p  
 Août -172z,'  à  compter  dû  1  Janvier  17I3  ; çe; qui  
 a été continué1 depuis de neufahs en  neuf ans par divers  
 arrêts &   déclarations.  ;  .  , . 
 .  Mais  lés officiers des cours fouverâinês onï'ét'e éx-  
 ceptés de la paulette  l ’édit de  17Ü . 
 .  En  1743  les  tréfcfriérsde France ,- les contrôleurs  
 généraux des finances &  des domaines \8c  bois,   1«*