
 
        
         
		mon ; &£  il fonde  ce  jugement non-feulement fur  le  
 rapport des noms,'mais  encore  fur  la  fituation  des  
 lieux ; Denis de Byzance plaçant  le lieu où les  Rho-  
 diens  attachoient  leurs  vaifleaux, précifément dans  
 l’endroit  appelle  aujourd’hui  Rhodacinion.  On  n’y   
 voit préfentement qu’une  groffe  pierre qui  fort au-  
 deffus  de l’eau ,  &  qui tient à d’autres  pierres  qu’on  
 jetta autrefois dans l’eau  pour y  fonder un mole  qui  
 fprmoit un port. 
 Peribolus  eft un mot  grec  qui  fignifie  proprement  
 une enceinte. La  traduction  des  Septante  d’Ezéchiel,  
 c. xlïi. v.  y. emploie  ce terme pour lignifier  un mur  
 du parvis des prêtres  qui avoit  50 coudées 4e long ,  
 ce qui  étoit toute  la  longueur  des appartemens  qui  
 environnoient ce parvis,  (D . J.') 
 PÉRICARDE, f. m.  ( Anatomï) capfule membra-r  
 neufe, ou poche dans  laquelle le coeur eft renfermé.  
 Foyt[Q<S.VR. 
 Ce mot  eft formé des mots  grecs  mpi, autour,  &c  
 y.apS'itt, coeur. Le péricarde eft compofé de deux membranes  
 : leur figure eft conique comme celle du coeur;  
 &  le  coeur n’y   eft  point trop ferré, afin de pouvoir  
 faire  aifément les battemens.  Foye^  Coeur. 
 Le  péricarde  environne  tout  le  coeur  inférieurement  
 ; il fe  colle dans toute la longueur de  fa  furface  
 inférieure au diaphragme, dont on ne peut le féparer.  
 Antérieurement  il  en  couvre  le  plan  convexe  ; &   
 s’élevant un p'eu plus haut,  il  adhéré d’abord pofté-  
 rieurement &  obliquement à la veine cave ; il donne  
 enfuite la  faux ou cette petite  cloifon  qui  fe trouve  
 entre  la veine cave , l’aorte, &  l’artere pulmonaire ;•  
 i l   donne  une  gaine  au  canal  artériel,  tient  alors à.  
 l’artere pulmonaire , entre  Partere &   la veine de  ce  
 nom ;  forme  une  faux très-fenfible.  La partie  antérieure  
 du péricarde tient avec  la partie  poftérieure à  
 cette faux  ;  elle  eft  divifée  en deux  parties  par  les  
 bronches  :  la fupérieure eft entre les  grandes  arteres  
 &: la divifion  de  la trachée - àrtere, &   devant  cette  
 trachée il  fe  continue à l’inférieure , qui  diftingue  le  
 finiis pulmonaire de la plevre ; &  fous  le finus  ft adn  
 here au  diaphragme.  II? fe  termine  latéralement  aux  
 infertions  des  vaifleaux  pulmonaires,  auxquels il  
 donne des gaines dans le poumon, outre celles qu’ils  
 ont  de  fa  membrane  externe &c  le  tiffu  cellulaire :  
 car le péricarde eft fait de deux fortes membranes  fé-  
 parées  par un  tiffu cellulaire. On diftingue  aifément  
 deux  lames  dans  l’endroit  où  les  nerfs  pàflênt  au  
 coeur, car  ils y  ferpentent dans  les interfticesrde ces  
 deux membranes  :  l’extérieur  de  ces lames  avec  le.  
 tiffu  cellulaire, donne des gaines  à l’aorte , à l’artere.  
 pulmonaire, aux veines caves &  pulmonaires. Vôye^  
 .Vinftow. 
 Nous  ne .manquons  . pas  d’obfervations  qui  nous-  
 apprennent que  le péricarde ne lie trouve pas toujours  
 non feulement  dans  le  chien &  dans plufieurs autres  
 animauxmais  dans l’homme  même.  Vieuffensfait  
 mention de plufieurs hommes d’une, fanté parfaite,qui  
 n’avoiént point de péricarde : il s’accorde en.cela avec  
 Colombus.  Ces obfervations  font -  elles  bien certaines  
 î  Ce  fac.fort mince'dans certains  animaux  
 qui dans l’homme fe  colle quelquefois aù coeur, n’en  
 auroit-il pas impofé à  ceux  qui..lés  ont  faites,?- Il fe  
 trouve en effet fort &  charnu, même dans les amphibies  
 , comme dans le  crocodile &  dans la tortue.  Le  
 poiffon qu’on nomme lamproie a  un péricarde prefque  
 cartilagineux ; &  l’on trouve, très-certainement cette  
 même capfule dans le hériffon, qui  en manque , ainft  
 que le  chien de mer, fi l’on veut  croire d'autres au-i  
 teurs.  . 
 On  obferve  dans ;le péricarde aine  eauqùi paroît  
 filtrée par des arteres exhalantes de toutes <ees parties  
 &   cette eau. fert à  hume&er  le  coeur,  qui de fléché  
 par  fon  mouvement  continuel,  eut.néceflairement  
 eontraélé des-adhérences  avec les partiqs. voifines,,. 
 comme je l’ai obfervé dans un  cadavre que j’ouyfis  
 &   dans lequel je  trouvai  le  coeur  collé  par-tout  au  
 péricarde , qui  étoit plus épais qu’à  fon  ordinaire. 
 Les  auteurs ne font pas d’accord fur cette liqueur.  
 Quelques-uns prétendent qu’elle n’eft point naturelle  
 &  qu’elle  eft l’effet forcé des agonies qui furviennent  
 à l’article  de  la mort.  En  effet, les  anatomiftes  font  
 embarrafîes pour favoir d’où cette liqueurpeut venir  
 &   quels  en  font  les  vaifleaux  feorétoires.  Les  uns  
 admettent  des  glandes  pour  la  filtrer, d’autres  prétendent  
 que ce font des arteres exhalantes. Le dofreur  
 K e i l , dans fon  traité des fecrèùons animales,  prétend  
 que la liqueur àx\ péricarde doit être  la  plus  fluide  de  
 toutes  celles  qui  fe  Apparent  dans  le  corps,  parce  
 que les parties s’uniffent  les premières , &  font réparées  
 les  premières ;  car ces  particules qui  s’uniffent  
 les premières doivent  avoir  la plus grande force  at-  
 traftive, par conféquent elles doivent être plus fphé-  
 riques &   plus folides: donc elles doivent  fé  toucher  
 par moins de  fiirfaee, &   par  conféquent avoir plus  
 de fluidité.  Voye^ F l u i d i t é . 
 PÉRICARDIAIRE , adj.  ( Médec.) épithete qu’on  
 a donné-aux vers qui s’engendrent dans le péricarde  
 où la capfule du coeur.  Foye^ V e r s  & P é r i c a r d e . 
 M. Andry met les vers pericardiairesau nombre des  
 douze efpeces de vers qui  peuvent s’engendrer dans  
 le corps de l’homme ; ces vers oçcaftonnent quelquefois  
 des convulfions, dont le paroxyfme ne dure que  
 fort  peu de  tems, mais revient  continuellement. 
 Ceux  qui  font  attaqués de-cptte maladie,  ont  le  
 vifage  extrêmement pâle, le pouls  petit,  de  grands  
 maux de poitrine &  d’eftomac , quelquefois aulfi: des  
 palpitations de coeur, voyez P a l p i t a t i o n . M. Andry  
 ajoute  que  ces  vers  caufent  quelquefois  des morts  
 lubites. 
 Ces  vers  ont  la même  caufe &   la même  origine  
 que les autres ; il faut y  employer les mêmes remedes.  
 ff&yei V e r s  &  V e r m i f u g e . 
 On a éprouvé que l’élixir de Garns donné-par cuillerée  
 , feroit fort utile dans la fyncope eauféé par cès  
 yers. 
 PÉRICARDINE, en Anatomie ,  nom-  des  arteres  
 &   des  veines qui  fe diftrihuent  au péricarde.  Foye^  
 P é r i c a r d e . 
 PÉRICARPE, f. m. ( Botan. )  ce mot défighe tout  
 ce  qui  environne  le  fruit  des; végétaux,  foit membrane, 
  coffe ou pulpe,-de nnp), autour, &  x*p?ràç, fruit;  
 mais dans lé fyftème des botanjftês modernes, lè péricarpe  
 eft l’enveloppe des, graines de chaque plante ;  
 il eft formépar le germe du piftilgroffi-,& néfe trouve/  
 pas dans tous les fruits.11 
 On diftingue  huit  efipè ê eS: dépéri carpes^ fàvoir  la-  
 capfule, -là  coque,  lafiliqué,  là  gouflë,'  le- frùit à  
 noyau, la pomme-, la-baie, &  leeônè; - 
 La  capftilé--,  capfüla ,  eft  cotnpoféë  de  plufieurs.'  
 panneaux  élaftiqùes,  réhfèimànt-des  graifresi! dans,  
 une ou plufieurs loges, d’où viennent lés  déno ruina-^  
 tioris' de Caplitlès ùnifddidàires, &  mùlt-ilbdifairéï. 
 La  coque t conckptddütüm-, aifeSpanneaux -iftçrtis.-  -  
 lia-filitjue-, ßätjfa-,  eft1  compOfée^de  deux  parri1  
 neaùx  qui s’oiivrént- d?üft boift^Pautre, &  quiTont*  
 féparés paraine  cloifon méiftbranéufë; 
 La gonfle ^dégumen-^PÇéiiripééiédrpe oh\6^-ii^éuT&  
 coffes, & le s  femences font attachées aiixdlmbes fir-  
 périeures de djacupe.;  •  \ 
 Le fruit à nqya\\xdrßpk-> ^ q q f ii^ ç .^ à^ -g iilp e   
 charnue ç.ontenant un  ftpyau^O u ;,  r  
 La  poi^_q-ô4/ndt à 
 charnue,  ou  fönt les graines,  dans imë enveloppe  
 frfefrtb^an'eufé.  :  '  ;:d  0 >  ^.oiî• -? snjs rp  s r.r;I  cO  
 ■ Là  baie ^ bàeca , a uhejpùipë fitccuferitç; qffî fénV  
 ferme lès fënlétiêéSV  :  - ‘'igtv '-.3  
 -Léc^Ônéi, -ߥobilitP<\ éfj?^êofùpôfé'^éëâjHéfî'étih^  
 tournées par le h a u t . j .  -}-1y j ! 1 k'0  ol;  aîiîtmup  
 .WA.  amoT 
 PÉRICHONDRE, f. m.  en Anatomie,  membrane  
 qui  recouvre les  cartilages, &  qui eft  à  leur  égard  
 ce que  le périofte eft aux os. Foye^ Périoste. 
 PÉRICHORES, je u x  , ( Antiq. greeq.) les Grecs  
 donnoient ce nom aux jeux qui n’étoient ni facrés ni  
 périodiques., &  dans  lefquels  les  vainqueurs  rece-  
 voient pour prix, non une fimple couronne, comme  
 dans les grands jeux, mais ou de l’argent ou quelque  
 choie d’équivalent : on donnoit des phioles d'argent  
 à Marathon, un bouclier d’airain dans lès jeux  célébrés  
 à Argos en l’honneur de Junon. Dans  les  théo-  
 xéifies, le prix étoit une forte de robe appellée Icena.  
 Dans  les  taeées,  les  vainqueurs recevoient- des amphores  
 dé quelque métal ; en  un  mot  toutes  les ré-  
 eompenfés  étoient  lucratives,  &   par  conféquent  
 ignobles :  aufli  ces jeux ne  fe  célébroient-  que  pour  
 c!çs  habitans  des  villes  6c  bourgs  du  voifinage,  
 comme  l’indique le nom même ;  car périchore  veut  
 dire v01 f in , voifinage.  (D .  J. ) 
 PÉRICLITER, v . n. ( Gram. ) être en péril: cette  
 affaire périclite  entre  fes mains :  cet  effet périclite. 
 PÉRICLYMENUM, f. m.  (Hiß.  nat. Bot.)genre  
 de  plante  à fleur monopétale,  en forme  de  tuyau ,  
 profondément découpée , & foutenue  par un calice,  
 qui devient dans  la fuite un fruit mou,  ou une  baie  
 qui  renferme  une  femence  applat-ie  &   arrondie.  
 Tournefort,  Infi,  rei herb. Voye{ Plante. 
 Tournefort  compte deux efpeces de  ce  genre  de  
 plante,  celle  de  Virginie  toujours  v e r te ,  &   celle  
 des  Indes  à  fleur  jaune ;  il  faut  y   joindre  celle du  
 Chily que nous allons décrire. 
 Lepériclymenum du-Chily  s’élève en  forme  d?ar-  
 briffeau  divifé  en  plufieurs  bras ,  couverts  d’une  
 écorce grife-brune : chaque, rameau finit par un bouquet  
 de  fleurs ,  dont  le  nombre  eft  indéterminé,  
 tantôt pairs,  tantôt  non-pairs:  chaque  fleur  eft un  
 tuyau, rouge-de-fang,  rond,  fermé par  le  bas,  &   
 ouvert  par  le  haut,  découpé  en  quatre  lobes  juf-  
 ques vers fa partie moyenne : des parois internes  de  
 la  fleur fortent quatre étamines  jaunes,  enfilées  par  
 un ftile plus long que  ne font-  les étamines ;  la  fleur  
 étant paffée, le  calice -devient un fruit femblahle  à  
 nos  olives , en großem» &  en couleur, revêtu d'une  
 peau  fort  mince.  Il renferme  une  chair  douçâtre,  
 blanche &   gommeufe,  &   contient un noyau  dur,  
 offeux : ori e-mploye  cet  arbriffeau  pour teindre en  
 noir-les  étoffes,  qui  ne-fe  déchargent  pas  comme  
 celles d’Europe ; cette teinture fe fait en partie  avec  
 de  la-terre noire du pa ys, en partie a-veç ' le bois' de  
 cet^e plante-, brifé en petits morceaux : on fait bouillir  
 le tout  enfemble dans de  l’eau  commune, jufqu’à  
 fuffifanje cuiflbn.  ( D: J. ) 
 ^©RliERANE, f.  tUi (Ânatôm.) n om  que les Anatomiftes  
 donnent  à  une membrane folidè-ôi  epaiffe  
 qui couvre le crâne par-dehors; Foyer C râne. 
 -  Ce^mot eft  formé des mots grecs  <s«p/, autour,  &   
 xpamv-y crâne. Quelques auteurs donnent à-eette mem-  
 branç  le  nom-général depéripfte , à caufe qu’elle eft  
 adhérente à l’os: d’autres la  divifent  en-' dëux membranes  
 ; & ‘ils-appellent' péricrânt\ celle  dés deux  qui  
 enveloppe immédiatement le- crâne y de pérïofië  èçllë  
 qui1 eft'plus extérieure. En effet;  le pérïcrâm  eft  une  
 double  membrane  ,  compoféë  comme  beaucoup  
 d^aiïtrés V dé deux furiiqiies.1 0 n c ro it  qu’il prend f'ori  
 origine  de  la  dure^mere ,;qôi' pâflîifit à-thàvëfs  le^  
 futures du oetyeàu  fötme-cette  membrânë  épaiffë  
 par  differen’s 'fllàifiëhS,c 'cë -qvfiîÿ a de’certain-,  ç’éft  
 qu’on-: trouve  que le pètitrdne eft"attaché':,>à, la  durè^  
 inere  par des fibres qui traverfent les futures'.  !  \   ' 
 Vèfè-Êô'ri'gine <desr if ii^ e s itéiR'poraiix/îësi dëux’tiv-  
 niquesi du p'éri'crâne  fe  partagent :  Bextériëùre  paffé  
 pài'^deffiüs cès mufçles ; &  l’întérioure dëihéure top*  
 joffrs^dhërêntëdu-'cr^hëi ^çÿeç-BÉkiosTÉ*.'- v  
 ;  PÉJRIDOT,  fi m-.J ' ( ^ f i . Jrth}aEkkolb$eïŸ<?ttt1Lt 
 nom eue -es jouailliers françois donnent A une pierre  
 preeieufe  d’une  couleur  verdâtre,  qui  tire  un  peu  
 iur le jaune1.  Quelques-uns ont cru que cette  pierre  
 etoit le pmjius des  anciens :  d’autres,  avec plus  de  
 probabilité j  orit  conjeaurd  que  le pèridoc  etoit  la  
 chryfograppe.  Quoi qu’il en  foit, de ces fentimens  
 M. Lehmann, de  l’araddmie  de Berlin, à publie  en  
 1755,  un mémoire  dans le recueil de  cette  académie  
 ; il y  ftit voir les erreurs, dés auteurs fur la pierre  
 que  les  anciens  appelaient  chrÿftprdft  qu'ils  ont  
 confondu  a v e c . la  chfyfôlité ;;  le  chryfoberilie,  le  
 pmfitp ,'•#  lepmfiùs,-l’émettnde-,  tes topazes,  &c.  
 Enfuïte  il nous  apprend avoir trouvé en Siléfie, près  
 u’tm  village  appelle  Kofimiq,  une  pierre  i   qui  il  
 prétend  q;ue-convient  te  nom de chryfipràfe.  Cette  
 pierre eft d’iin  verd  céladon  ou  verd  potnifie ;  elle  
 11’a que très-peu détranfparence’i: elle eft  ordinairement  
 remplie  de  taches 'Manches  qui  nuifent  à fa  
 pureté, &  la- couleur en èft en  général  trouble. Au-  
 refte, cette piçrre prend un très-beau pffli &  fe taillé  
 en  facéttes. Cette pierre, que. M.Lehmann  appelle  
 chryfîpràft fe  trouve dans  dés couches en mprceaux  
 détachés  pu  fragmen> , qui font ordinairement  renfermés  
 dhns.de  l’asbefte, qui  leur fert  d’enveloppe  
 où de matrice; &  ces frâgmens font accompagnëside  
 pierres- d'un  beau  verd, un- peu tendres,. &'mêlées  
 d’une terre Verte : ccs  pierres  ne  prennent point  le  
 poli,  /« Mémoires  de  l'académie de Berlin, an-  
 Tiêe  i wm:,'pagi ^oH. 
 Il  eft  e e fiin   que  la  pierre que M. Lehmann  ap-  
 p A k  cknyfipéife<elt d’une- conleiif verte très - agréab 
 le ;  mais  fon  p.eu  de  tranfparence,  &   les,  défauts 
 dênt elle  eft'remplie i.l’émpIcliEroritd’ê tk   eftimée 
 dés Jouailliers.  (—) 
 PÉRIDRQME,  f.  m.  ( Ardue, anc. )   c’eft,  dans  
 une périptere,  l’efpace, la galerie, l’allée qui  régné  
 entre  les  colonnes &  le mur. Les péridromes  étoient  
 des promenades  chez les Grecs. Foyer  Saumaife  fur  
 Solin.  ( B .  J .  ) 
 PERIÉGÈTE, f. m.  (Antiq. grecq.)  les periéghes  
 Thpinymai,  étoient  des miniftres  du  temple de D elphes. 
  C e terme doit être confervé, parce que le mot  
 ^interprètem'exprime  pas  entièrement  le mot grec;  
 le motdè guide ne l’exprime pas non-plus. Ces miniftres  
 étoient  guides &  interprètes tout  enfemble.  Ils  
 s’oeçupoient  à promener  les . étrangers par toute  la  
 ville de Delphes , pour  lès  dëfennuyer du  long  fér  
 jour qu’ils étoient  obligés  d’y  faire ;  ils  leurs  mon-  
 troient les offrandes que la pieté des peuples y  avoit  
 confacré;  ils  leurs  apprenôient par qui telle ftatue,  
 tel  tableau  avoit  été  donné, quel en étoit l’artifte  
 dans  quel  tems &  à  quelle  ôccafiori  on  l’aVoit  envoyé  
 ;■  enfin c etoient  des  geiis  pleinement  inftruits  
 de toiites les antiquités de la ville &  du temple. 
 PER1ER , f. m. terme de Fondeur, c’eft un morceau  
 de fer emmanché au bout d’une.perche; on s’en  fert  
 à  ouvrir les  fourneaux,  pour faire  couler  le  métal  
 lorftjùe  les Fondeurs veulent'jetter quelques  çu-vra-  
 ges en  brôrizé-,( D. J. ) 
 PERIGÉE,  fi m.  terme  d’Afironomie,  qui  fignifie  
 le point de'fl^bite, du folèil^oü de  la lune,  ou  ces  
 planètes font, le  plus près dé la terre.,  ou  en  général  
 ië'p'oint dè;la plus petite  diftance  d’une  planète à  la  
 terre.  Périgée  eft  oppofë^ j i   apogée.  F’oye^ K.pogÉe!  
 Foÿeçauffi  PÉRIHÉLIE  &   APHÉLIE. 
 P É R I G O R D ,   ÉÉ',  (  Gog. mod. ) proyincè  de  
 France ; qui  à  au  nord^ l’Ang'oumois,  aù  ïeyant  la  
 Sajntôhg,e,;â l’ôrient d’hiver,  elle toüche le Bafadois  
 &  le BouMèlbis , Su midi elîe.a l’Agénois,  à  l’onenfi  
 d’été le Quercy &'lë Limofin. 
 8  Spn hbmVient 4e celui des anciens peuplés Petr.o-  
 coni  oit  Pétélmriij  qiù’ô'n  à'jÇQjrampü  dans-,le,  cip-  
 quieihë:JflëcflP'én  Petricordii.  Çes, peuples, qui  lopt  
 dbhtiuS*  (faÙ^'léV com'mëntâirés' de_ Céfâr,   étoient