
 
        
         
		Explications des  caraclt•.res qui font principalement en ufage dans  
 les poids & mefures 
 les Auteurs grecs &  latins ,pour défignej 
 p vE  libra. ==  feXtans. V A«'«*- 
 Vf amphora. Ko// ptrp»T»e- urna. p p  dupondium. Zâr  quadrans. A A xirpài 
 g>S ■ ë congius. *  uncia. ~ Z  triens. E 1   ' ayyiet. 
 Jÿc  jîotuX». E S  feihiuncia. "zz  quincunx'. /A S'pcto^fxi1.' 
 J Jextarius. OS hemina. i   ’  *■ &»>•: )9 S S  femilibra. 
 ypet/xy.*. 
 J  yp - 
 ffd  y-ûttùoç. U  fextula. V   feptunx. Cr> to oCoXoç. 
 Qc quartarius. xtpsntoyi 
 K v cv.,  cyathus. jt  pvç-pov. XL  drachma. - S -   bes. K* M 
 modius. 
 .MS 
 fiemimodius. 
 x   %»/“ »• 
 [X-  fltS'U/J.VOS. 
 4 
 T S S fcriptulus.  
 C’  obolus. 
 N  filiqua.  
 QüU  chalcus. 
 O   granum.  
 X #   denarius. 
 S —— dodrans. 
 S Z Z dextans* 
 S  deunx. 
 "p  femifextula. 
 1 0  bina fextula»  
 __  drachma fix . 
 X ya.'h'ASÇ. 
 Aux tables  qu’on vient de lire,  il faut joindre les  
 'détails particuliers qui  fe  rapportent à  chaque  artic 
 le ,  &   d’autres  détails  généraux  énoncés  au  mot  
 Mesure.  (D. J.)  • 
 Po id s  d e s H é b r e u x  , (Hift. des Juifs.) les anciens  
 Hébreux n’ayant pas l’ufage  de lamonnoie frappée à  
 un co in ,  pefoient tout l’or &  l’argent dans le  commerce. 
   Le  nom  général  dont  ils fe  fervoient pour  
 marquer un poids, étoit une pierre : n’ayez point dans  
 votre fac , une pierre &  une pierre , eft-il dit dans le  
 Dcuter. x x v . 23.  ( c e  qui  lignifie  différent poids , un  
 jufte &  im faux )  mais  feulement une pierre de perfection  
 Si de juftice  , c’eft-à-dire  un poids  jufte  Si fidèle. 
   Le  ficle ,  le demi-ficle  étoient non-feulement  
 des noms  de monnoie , mais aitffi des noms  d e poids',  
 on lit dans les livres  des rois, que les cheveux d’Ab-  
 falon pefoient cent fiçles  , ce qui  revient  à  environ  
 .3 o  onces. M o ïf e   d ift in g u e   deux  fortes  de poids ;  le  
 poids du fan&uaire  ,  qui  étoit l’étalon fur  lequel on  
 jugeoit les autres poids ;  Si  le poids ordinaire.  Quelques  
 interprètes imaginent qu’il y  avoitime différence  
 réelle entre ces deux poids ;  Si que  le poids  du  fan-  
 ûuaire étoit plus fort  que  les  autres  ; mais  les meilleurs  
 critiques font perluadés que  cette diftinttioneft  
 ■ chimérique , Si qu’il n’y  avoit d’autre différence  entre  
 ces deux poids , qu’en ce que“ lé premier étoit gardé  
 dans le temple ,  pour fervir de modèle  aux poids  
 publics.  Cette  pratique  n’étoit  pas  particulière  aux  
 Hébreux ;  elle  étoit  en ufage  chez  les Egyptiens ,  
 chez les Grecs,  chez les Romains. Nous liions  dans  
 le premier livre àesParalypomhnes,  xxiij. 251. qu’il y   
 avoit- un prêtre chargé  de., l ’intendançe  des  poids Si  
 des mefures. ( D . J.)  9  ,  ,  . 
 P o id s  du r o i   , (Critiq.facrée.) poids d’ufage dans  
 les états du roi de Babylone ,  8i qui pefoit un certain  
 nombre de ficles. 
 On lit dans  le II. liv. de Samuel, c. xv. que quand  
 ■ Abfalon faifoit  couper  fes cheveux ;  ce qui arrivoit  
 une fois l ’an ,  parce  qu’il  étoit  incommodé  de leur  
 •poids : les cheveux de fa tête pefoient deux cens ficles  
 •au poids du roi '. Il y  a bien des  difficultés dans ce paf-  
 fa<re  ;  i° ,  fi Abfalon  coupoit fes  cheveux toutes  les  
 années.;  z°, s’il coupoit tous fes  cheveux,  ou feulement  
 une partie ;  30, fi  le poids  de deux  cens ficles  
 -étoit le poids de toute fa chevelure , oufeulement de  
 ce qu’il faifoit couper ; 40, ce que c’étoit que le poids  
 du roi. 
 ..Il y  a dans l’hébreu, depuis la fin desjours jufquaux  
 j  owrj,fansfpécifier aucun jour particulier. Lesfeptan-  
 te ont rendu l’hébreu mot à m ot, «©0'  tojïp nytpuv ,   
 tU iilui'pctç.  Le targum traduit, à des unis réglés ; c’eft-  
 -à-dire, quand ils devenoient trop longs &c trop épais ;  
 ce qui pouvoir arriver une-fois en deux ans f plus ou  
 -moins. 
 Les  Ifraélites  portoient  les  cheveux fort  longs ^  
 ainfi  qu’il  paroît par  l’Ecriture &  par Jofephe, liv. 
 VIII.  c. i. qui nous dit  que les gardes du roi Salomon  
 avoient de  longs cheveux flottans fur leurs épaules  ,   
 &  qu’ils  les poudroient tous les jours de petites paillettes  
 d’or, quilesfaifoient briller, lorfque les rayons  
 du foleil donnoient deffiis. Il n’eft donc pas  vraiffem-  
 blable qu*Abfalon  coupât tous fes cheveux, qui fai-  
 foientfon  principal ornement. 
 On voit par expérience que les cheveux ne croiffent  
 dans un an , qu’environ quatre pouces en  longueur ;  
 ainfi ce qu’il faifoit couperne pouvoitpas pefer deux  
 cens ficles des Juifs  , puifque dans cette fuppofition ,  
 ce qui  refloit auroit dû pefer du moins  cinq  fois autant  
 ,  ce qui eft impoffible de part &  d’autre. 
 Ainfi la plus grande difficulté confifle à déterminer  
 ce que c’eft que  le  poids du roi  ,  o u , comme porte  
 ;  l’hébreu, la pierre du roi. M. Pelletier croit que la différence  
 entre le poids du roi &  le poids ordinaire, n’a  
 été  connue qu’après que les Juifs ont été fournis  aux  
 Chaldéens ; &  que l’auteur des deux livres de Samuel,   
 vivoit vers la fin  de  la  captivité de  Babylone  ,  ou  
 peu-après , lorfque  les Juifs étoient accoutumés depuis  
 60 ou 70  ans  aux  poids babyloniens , &   igno-  
 roient  les poids  hébretix , qui depuis  long-tems n’é-  
 toient plus en ufage  : que  cet auteur  ,  pour fe faire  
 mieux entendre , afubftitué le poids connu à la place  
 de  celui qu’il trouvoit marqué dans les mémoires fur  
 lefquels  il travailloit ;  ce  qui  lui  a fait dire que  les  
 cheveux  d’Abfalon pefoient deux  cens  ficles, poids  
 de Babylone  ,  poids du roi,  auquel les  Juifs étoient  
 alors  fujets.  Or le ficle  de  Babylone  pefoit  le  tiers  
 du ficle  ju if, qui étoit égal à  219 grains, poids d’Angleterre; 
  ainfi le ficle babylonien pefoit 73  grains. 
 Les Rabins  &  quelques autres écrivains qui  prétendent  
 que ces deux cens ficles  étoient  le prix que  
 valoient les  cheveux d’Abfalon, &   non ce qu’ils pefoient  
 ,  difent que fes  ferviteurs  vendoient fes  cheveux  
 aux  femmes de  Jérufalem. Mais Bochart  prétend  
 qu’il n’efl: pas vraiffemblable qu’on ait vendu les  
 cheveux d’un fils  de roi  , ni que perfonne  ait voulu  
 les acheter à un  fi haut prix. 
 D’autres  imaginent  qu’Abfalon  ayant coupé fes  
 cheveux en  divers  tems ,  les avoit gardés jufqu’à ce  
 qu’il y  en eût le poids de deux cens ficles. Mais outre  
 que cette fi&ion eft contraire au texte ,  elle rend  la  
 remarque de l’Ecriture puérile  ,  puifqu’il n’y  auroit  
 rien d’extraordinaire en  cela.  : 
 Bochart conjeâure que les cheveux d’Abfalon  ne  
 pefoient deux .cens  ficles  ,  que parce  qu’il  les pou-  
 droit  d’une  poudre d’or ; ce qui étoit fort ordinaire  
 dans ce tems-là  , &   ce qui dévoit augmenter fort  le  
 poids dés cheveux ; &  il démontre que ces deux cens  
 1  ficles  ne  faifoient  pas plus  de  trois  livres ■ & deux, 
 onces de  notre poids. Mais l’Ecriture  parle du  poids  
 réel des  cheveux, &   non d’un poids purement  accidentel. 
  Les  feptante ont réduit ce poids de deux cens  
 ficles  à la moitié : ils ne  parlent  que de  cent ficles ;  
 ce qui s’accorde  avec le  fentiment de ceux qui prétendent  
 qu’il s’agit de ficles d’or , ou des ficles du r o i ,  
 qui n’avoiênt que la moitié du poids de ceux du fan-  
 étuaire.  Mais  il faudroit prouver  auparavant  cette  
 différence entre le poids ordinaire & celui du fanûuai-  
 r e ,  entre le ficle d’or &  celui d’argeut. 
 De  toutes  les  hypothèfes  qu’on  vient  de citer,  
 celle  de M. Pelletier nous  paroît  la plus .fimple  , la  
 plus  naturelle , &  cependant elle ne leve pas la  difficulté  
 du  poids  énorme  de  la  coupe des  cheveux  
 d’Abfalon ; dans fon fyftème même, je croirois plutôt  
 qu’il s’eft gliffé quelque groffiere erreur de chiffre  
 dans la copie du livre de Samuel ; &   il faut bien  que  
 .cela foit ainfi ,'puifqu’au lieu de deux cens ficles, les  
 •feptante difentcent ;  ce  qui feroitvencore ,  en adoptant  
 le fyftème de M. Pelletier, un poids cinq fois trop  
 grand pour approcher de  la vraiffemblance.  (ZI. J.) 
 Poids  de  l'Europe, &ç. (Commerce?) chaque  pays  
 a fes poids différens, non-feulement en Europe , mais  
 dans les  échelles du levant, en Afie &   en  Afrique ;  
 &c. Cependant je n’en ferai qu’un article fort abrégé. 
 Le quintal, la  livre , 1e marc , l’once , le gros ,  le  
 denier  ,  le grain  , font les poids d’ufage  dans la plus  
 grande  partie  de  l’Europe ,  pour  toutes  fortes  de  
 marchandifes.  Chacun de  ces poids  a  fes divifions ;  
 par exemple il y  a le demi-quintal, le quart de quintal  
 , la demi-livre,  le quarteron, le demi-quarteron,  
 la demi-once , le  demi-gros,  &  ainfi du refte.  On  fe  
 fert de tous  ces poids  dans  la plus grande  partie de  
 l’Europe, mais  fous  différens noms, fous différentes  
 divifions &  différentes pefanteurs. 
 L’Efpagne a en particulier fon quintal macho  , fes  
 arobes,fes adarmes ; &: pour-lors fes caftillans &  fes to-  
 ■ mins.L’Angleterre a fes hundreds, -fes jods ,fes ftones  
 & fo n   pound. L’Italie  , particulièrement Venife,  fe  
 fert de miglieri, de mirri &  defaggi.Le Portugal pefe  
 à l’arate, au chego,& au faratelle ;il a encore, comme  
 en Sicile fes  rottolis. L’Allemagne,  le Nord,  &  les  
 villes Anféatiques ont leurs fchifponds, leurs lyfponds  
 &  leurs ftéens ; prefque toutes  , à la vérité, de différens  
 poids. 
 A  Conftantinople ,  à Smyrne,  &  dans la  plûpart  
 des. échelles du levant,  on pefe  les  marchandifes: au  
 batteman, àl’ocbs &  au chequi, à la rote &  au rottolis  
 ,  dont il y  a  de  trois fortes. 
 La Chine a pour poids, le  pic , le picol, le bahar,  
 le tael, le catis  , le mas &  les  condorins ; le Tunquin  
 a  tous  les poids  , les mefiires  &   les monnoies  de la  
 Chine. Le Japon n’a  qu’un feul poids qui eft le catis,  
 différent pourtant de celui delà Chine &  du Tunquin. 
 A Surate,  à Agra, &  dans tous les états du M ogol,  
 on fait ufage de la ferre &  du mein (autrement nommé  
 par quelques-uns , mon &  par d’autres, mao.) T .a  
 ferre eft,à proprement  parler, la  livre, indienne. 
 Les poids de  Siam  qu’ils nomment  deingt,  n’ont  
 , point'd’autre nom que leurs monnoies. 
 Bautan  ,  l’île  de Java  , Golconde , Vifapour  &   
 Goa ont  des poids  particuliers,  pour  pefer  les dia-  
 mans &  autres  pierreries  ;  d’autres  pour pefer  les  
 piaftres &  les  ducats , d’autres  enfin  pour pefer les  
 foies &  marchandifes.  En Perfe  l’on  fe  fert de  bat-  
 mans  ou  mans ,   &   de fahcheyay,  qui font  auffi en  
 grand ufage dans toutes les  Villes  du golfe perfique. 
 Les nations européennes qui occupentl’Amérique,  
 fe fervent dans leurs colonies ,  des poids des princes  
 de  l’Europe dont ces colonies  dépendent ; car  pour  
 la rote du Pérou qui pefe  25  livres, on voit affez que  
 ce  n’eft autre  chofe  que l’arobe  efpagnole  avec  un  
 nom uh peu  déguifé à l’indienne. A  l’égard des poids  
 de  l’Afrique  ,  il n’y   a que  l’Egypte &   les  côtes  de 
 Barbarie qui eli aient ;&  ce font les mêmes que ceux  
 des échelles dulevant& des états du graild-feigneur. 
 L’île de Madagafcar a pourtant les liens  , mais qui  
 ne paflent point le gros , &  qui ne  fervent qu’à pefer  
 l’or  &  l’argent  ; les autres  e l f e , marchandifes  SC  
 denrees ne  fe pefent  point  dans cette île. 
 On trouvera  dans Savary  ,  Ricard  &  autres  ,  le  
 rapport des poids  d’Amfterdam,  ou  de  fon  quintal  
 avec ceux des villes du plus grand commerce de l’Europe  
 ; mais quelque foin que l’on prenne pour trouver  
 cette égalité des poids entre une ville &  une autre  
 il arrive rarement qu’on y  réuffiffe dans la pratique  ’  
 &  qu’on ne  trouve du mécompte fur les  marchandifes  
 qu’on tire d’unlieu,  où qû’on y  envoie. ( D. J.) 
 Po id s  d ’A n g l e t e r r e  ,  ( Commerce. ) dans tout lè  
 royaume  de  la  grande Bretagne  il y  a  deux poids ;   
 l’un qu’on nomme poids - de - troye,  &   l’autre  avoir-  
 du-poids.  Au poids- de -  troye  vingt-quatre  grains  
 font  le denier  fterlîng  d’Angleterre,  vingt  deniers  
 l’once, &  douze onces la livre ; on fe fert de ce poids  
 pour pefer les  perles, les pierreries, l ’o r, l ’argent,  
 le b lé, &  toutes  fortes de  grains ;  c’eft auffi le poids  
 des  apoticaires,mais qui fe divife  autrement; vingt  
 grains font un fcrupule, trois fcrupules une dragme,  
 &  huit dragmes une once. 
 U  avoir-du-poids  eft de feize  onces;  mais  il  s’en  
 faut près d’un douzième, c’eft-à-dire quarante-deux  
 grains, que  l’once 8 avoir-du-poids  foit auffi pefante  
 que  l’once du poids-de-troye.  C’eft à Vavoir-du-poids  
 que fe pefent toutes les groffesmarchandifes, comme  
 filaffe, cuir, cire , beurre, frommage, fer , &c.  Cent  
 douze  livres à’avoir-du-poids font le quintal, qu’en  
 Angleterre on appelle hindred. 
 P o id s  , dans le Commerce, eft un corps d’une pefan-  
 teur connue, &  qui fert, par le moyen  d’une balance  
 , à connoître ce que pefent les autres corps.  Voyer  
 Ba l a n c e ,  Pe ser . “ 
 Les  poids  font  communément de plomb, de  fer i   
 ou  de  cuivre, quoique  dans  différens  endroits  des  
 Indes orientales on fe ferve de cailloux, &  dans quelques  
 lieux de petites fèves.  ~ 
 .  La fureté du commerce dépendant en grande partie  
 de l’exaftitude des poids, il n’y  a prefque  aucune  
 nation qui  n ait pris des précautions  pour  prévenir  
 toutes les falfifications qu’on  y   pourroit  introduire.  
 Le plus sûr moyen eft de prépofer des officiers particuliers  
 pour marquer ces  poids,  &   pour les  regler  
 d’après  des modèles  ou  étalons fixes. 
 Cet expédient eft très-ancien, &  plufieürs auteurs  
 ' penfent  que  ce  qu’on  appelloit ficles  du fancluaire  
 chez les Juis n’étoit autre chofe qu’une forte de poids  
 qu’on  confervoit  dans  le  fanâuaire  pour  fervir  de  
 réglé ami poids communs. Voy e? Si cle  & Po id s  d u   
 s a n c t u a ir e . 
 C ’eft  ainfi  qu’en Angleterre  les  étalons  des poids  
 font confervés à l’échiquier par un officier particulier  
 appelle le clerc ou le contrôleur du marché.  En  France  
 l’étalon des poids eft gardé fous  plufieurs  clés  dans  
 le cabinet de  la  cour des monnoies. Voyer Ét a l o n . 
 La plupart des  nations chez qui le commerce fleurit  
 ont leurs poids particuliers, &  fouvent même différens  
 poids, fuivant  les différentes provinces,  &  fui-  
 vant les différentes  efpeces de denrées. 
 La diverfité  des poids fait un des articles  des plus  
 embarraffans dans le commerce, mais c’eft un inconvénient  
 irrémédiable.  Non-feulement la  réduction  
 des poids de toutes les nations à un feul eft une chofe  
 impoffible  ,  mais  la  réduction  même  des  différens  
 poids établis dans une  feule  nation n’eft pas praticable  
 ; témoin les efforts inutiles qu’on a faits en France  
 pour réduire les poids fous  Charlemagne, Philippe-  
 Ie-Long, Louis X I. François I. HerfH II.  Charles IX.  
 Henri III.Louis XIV. 
 Les poids peuvent être diftingués en anciens, mo-'  
 dernes, étrangers &  domeftiques.