
 
        
         
		poumon ou  clans l’eftomac  ,  ainfi que les  particules  
 crolfieres  des chaux de  plomb  qu’on  détache imprudemment  
 ,  foit  en léchant des  corps peints  infeftés  
 de  ces fcls , (bit en mordant fur les corps ,  &   qu’on  
 avale  avec  la falive ,  comme  cela eft ordinaire aux  
 fondeurs des mines Ôc aux effayeurs qui travaillent le  
 plomb, ou qui s’occupent à l’affinage de l’or ou de l’argent  
 , les plombiers , les  potiers d’étain, les ouvriers  
 qui préparent les dragées de plomb, les broyeurs des  
 couleurs, les barbouilleurs qui emploient une grande  
 quantité dç couleurs liquides qu’ils broyent eux-mê-  
 •mêmes  tous  ceux enfin qui font dans la dangereufe  
 habitude  d’affiler ou nettoyer du bout des levres ou  
 de  la  langue  l’extrémité des pinceaux  ,  les apothicaires  
 imprudens, les potiers de terre, les lapidaires,  
 .les  pondeurs  de  glaces  de miroir ôc de  verre ,  les  
 cordonniers qui blanchiflent les talons desfoüliers de  
 femme avec une préparation de cérufe, ou qui tirent  
 avec les  dents les peaux colorées avec du minium ou  
 du mafficot ;  tous ces ouvriers,  en un mot, dont le  
 dénombrement exa£l  eft  néceffaire  pour mettre  un  
 médecin appellé  par quelqu’un de ces ouvriers qui fe  
 plaint aéluellement de quelque maladie extraordinair 
 e , fur  la voie defoupçonner l’origine  de  la maladie  
 dans cet ouvrier, d’en découvrir la caufe qui devient  
 pour lui évidente, 6*c. 8c de fonder fur toutes ces notions  
 un traitement méthodique 8c fuivi d’un heureux  
 fuccès ; tous  ces ouvriers , dis-je ,  font  quelquefois  
 attaqués  d’afthmes  terribles 5c incurables provenant  
 de  cette caufe, &  tombent plus ou moins vite dans la  
 colique appellée des Peintres ,  des Potiers,  des Poitevins  
 , colique minérale ,  8c qu’on appelle plus convenablement  
 encore  colique  des Plombiers ou de plomb.  
 Foye{ C olique  du Poitou  au mot général  C oliq 
 ue. Cet article efl extrait des leçons de Matière médicale  
 de M. VEN EL ,  profeffeur  en Médecine  de la facilité de  
 Montpelicr, & l'un des auteurs de ce Dictionnaire, par  
 M. H.  F o u  QU ET, docteur en Médecine de la même fa culté. 
   _ 
 PLOMB , (Géom.) ligne à plomb, eft la même chofe  
 que  ligne  verticale  ou  perpendiculaire  à  l’horifon.  
 Voyt{ V ert icale &  Horison , voye^ aujji Nive au   
 &  Niveler.  (O ) 
 PLOMB , avec fon fouet & fon chat, c’eft dans l'Artillerie  
 un petit morceau de plomb pendu à une ficelle  
 ou cordelette, qui fert aux mineurs pour prendre les  
 hauteurs dans les  galeries 8c les rameaux  des  mines. 
 (<2)  ■   ■ 
 Plomb , (Archit.)  les  Menumers, Charpentiers,  
 Maçons 8c autres  artifans  qui font  obligés de placer  
 leurs ouvrages d’à-plomb, c’ eft-à-dire perpendiculairement  
 furl’horifon,ontdiverfes fortes d’inftrumens  
 qu’ils appellent plomb,kcaufe d’un petit morceau de  
 ce métal qui  en fait partie, quoique  pourtant  on  y   
 mette le plus fouvent du cuivre ou du fer. 
 Le plomb  des Maçons 8c des Menuiiiers  eft  ordinairement  
 de cuivre,  en forme de petit cylindre, de  
 fix ou  fept  lignes de diamètre, 8c d’un pouce de hauteur. 
   Il pend à une ficelle  qui  fe  nomme la corde ou  
 cordeau, qui paffe à-travers une petite platine auffide  
 cuivre, quarrée 8c très-mince, appellee le chat. Cette  
 plaque qui n’a que  la  largeur du  cylindre, monte 8c  
 defeend  à  volonté le  long du  cordeau, 8c  fert à appuyer  
 contre l’ouyrage qu’on veut mettre  d'à-plomb. 
 Le plomb dés Charpentiers n’a point dé chat, il eft  
 plat en forme de rofe à jour, de 2 pouces environ de  
 diamètre : on le fait de plomb, de fer ou de  cuivre.  Il  
 eft ainfi percé pour donner paffage à la v u e , 8c  que  
 l’ouvrier  puiffe mieux adreffer à l’endroit où il veut  
 piquer le bois, c’eft-à-dire le marquer. 
 Le plomb à niveau,qui eft un véritable niveau, 8c  
 un plomb  dont la  corde  defeend le  long  d’une réglé  
 ou de bois ou de cuivre, dreffée perpendiculairement  
 fur une autre. 
 L  g plomb à talus, n’eft autre  chofe que  le  niveau  
 plein, dont  la  corde fe déplace. 
 Le plomb  à  réglé,  eft  une  fimple  réglé qui  a une  
 échancrure à fa bafe,  8c  une  ligne  perpendiculaire  
 tracée du haut en  bas,  laquelle tient la corde où eft  
 attaché le  plomb.  (D . J.) 
 Plomb , arreflier de, ( Archit.) c’eft un bout de table  
 de  plomb au  bas  de  \'arreflier de  la  croupe d’un  
 comble  couvert d’ardoife.  Dans les grands bâtimens  
 fur les combles en dômes, ces arrefliers revêtent toute  
 l’encoignure, 8c font faits  de  diverfes  figures, ou  
 en maniéré de  pilaftre,  comme  au  château  de  Cla-  
 gny, ou  en maniéré de chaîne  de  boffages, ou pierres  
 de refend, comme on1 en voit au gros pavillon du  
 Louvre. 
 Plomb d’enfaîtement ,  c’eft  le  plomb  qui  couvre  
 le faîte d’un comble d’ardoife. Il doit avoir une ligne  
 ou une  ligne &   demie  d’épaiffeur, fur  18 à 20  
 pouces de largeur.  Le plomb des lucarnes a une ligne  
 d’épaiffeur, fur  15 pouces de  largeur. 
 Plomb de revêtement, c’eft le plomb dont  on couvre  
 la charpente des lucarnes-demoifelles.  Il ne doit avoir  
 qu’une  ligne d’épaiffeur, pour former le contour des  
 moulures. Daviler.  (D . J.) 
 PLOMB,  (bas au métier.') plomb à  aiguilles, plomb  
 à  platine, moule de plomb, à platine  8c  à  aiguilles,1  
 inftrumens  ou  parties du métier à bas. Voye^ cet article. 
 Plo m b s ,  f. m.  pl.  terme de  Coeffeufe, elles  appel-  
 loient plombs, dans le fiecle dernier, des pyramides  
 ou  cônes  de plomb, d’argent ou d’autre métal,  dont  
 elles fe fervoient pour coëffer.  Ces plombs de toilette  
 tenoient par la cime à un ruban que les femmes at-  
 tachoient à leur bonnet,  pour le maintenir  pendant  
 qu’on ajuftoit le relie de la  coëffure. 
 PLOMB,  f  Commerce.)  en terme de  Fabrique, eft un  
 cachet de plomb qu’on appofe aux étoffes après  qu’elles  
 ont été vifitées 8c examinées par les jurés gardes  
 ou efgards , lequel vaut certificat  qu’elles font  bien  
 8c duement fabriquées. 
 Plomb  , eft enfin un morceau de plomb fondu exprès  
 ,  de  figure  ronde  8c  plate,  marqué  de  quel-  
 qu’empreinte qui s’applique fur les étoffes d’o r, d’argent  
 , de  foie, de  laine, &c.  même  fur  les  balles ,  
 ballots,  caiffes,  paquets  de  marchandifes  dont  les  
 droits de douane ont été payés.  Voye^ Marque. 
 PLOMB d’arrêts , (Police de manufac.') fe dit des  
 plombs ou marques que l’on appofe fur les étoffes de  
 laine défeftueufes, que les maîtres &   gardes ,  jurés  
 ou efgards , arrêtent lors de leurs  vifites dans les bu-,  
 reaux, halles &  foires. Savary. 
 PLOMB D’AUNAGE,  (Pratiq. de commerce.) c’eft un  
 plomb que les jurés Auneurs, les Preffeurs , les Marchands  
 fabriquans,  &c. appliquent aux  étoffes pour  
 faire  connoître le  nombre  d’aunes  qu’elles  contiennent  
 ,  fuivant  l’aunage  qui  en  a  été  fait.  Savary ;  
 (D . j . y 
 Plomb  de  lo ya u t é  ,  (’Commerce.,)  c’eft  le  nom  
 qu’on  donne  dans  la  manufa&ure  de  la  fayetterie  
 d’Amiens, aux plombs qui s’appliquent fur les étoffes  
 apprêtées,  que  les  jures Sayetteurs ou Hautelifliers  
 trouvent loyales 8c marchandes. 
 Plomb de visite ,  ( Police de manufac.') ou plomb  
 forain, c’eft un plomb appofé furies étoffes après que  
 la vifite en a été faite par les maîtres 8c  gardes, dans  
 les  foires,  halles  8c bureaux des villes  8c  lieux  oii  
 elles  ont  été  envoyées  ou  apportées  par les  marchands  
 forains  ou manufaéturiers, pour y  être vendues  
 ou débitées.  Savary 
 Plomb  de  chef-d’oeuvre, terme de jurande, on  
 •appelle plomb de chef-d'oeuvre, le plomb le plus étroit  
 & le  plus propre, qui fert pour les pièces d’expériences  
 8c les chefs-d’oeuvres. 
 Plomb  de  contrôle,  (P o lic e  de commerce-) ç’eft 
 tin  plomb qui  s’appofe  aiîx  étoffes de laine dans les  
 foires 8c marchés  ,  ou  lieux  de  fabrique,  par  ceux  
 qui ont droit de les  contrôler, 8c de percevoir quelques  
 droits fur chaque pièce. 
 Plomb ,  ( Coutellerie.)  les  maîtres Couteliers appellent  
 le plomb, une maffe de  ce  métal fur laquelle  
 ils coupent avec le rofettier, ces petites rofettesdont  
 ils fe  fervent pour monter les  lancettes &  les rafoirs.  
 ( D . J . ) 
 PLOMB A 'LA  m a in ,  terme des Graveurs en médailles  
 , c’eft une maniéré de tirer l’épreuve du coin qu’ils  
 gravent. Pour cet effet ils font fondre du plomb qu’ils  
 verfent fur -un morceau de papier, 8c fur lequel avant  
 qu’il ait ceffé d’être coulant, ils appliquent le quarré  
 du  côté de  la gravure ,  ils  frappent  en même  tems  
 avec la paume  de  la main fur le côté oppofé, le coin  
 s’enfonce facilement  dans le  plomb  fondu,  que  l’on  
 laiffe prendre  en cet état; on ôte enfuite le coin, 8c  
 on a une épreuve fidele de la gravure. 
 Plo m b ,  (Monn.)  ce  mot  eft  pris  bien  fouvent  
 pour fignifier toute la fonde, parce que la principale  
 partie eft de ce métal :  on d it, les  côtes de Hollande  
 lont fi dangereufes, qu’il faut toujours avoir le plomb  
 à la main.  Vyyeç S ONDE. 
 Plomb de sonde , c ’eft un plomb fait en cône, 8c  
 attaché à une  corde  nommée  ligne,  avec  lequel on  
 fonde à la mer, pour favoir  combien il y  a de brades  
 d’eau, 8c de  quelle qualité eft  le  fond,s’il eft de  roche  
 , de vafe ou de fable, &c. Plomb de 6, de  12  de  
 2.5 , de  36, &c. 
 Plomb ,  terme de Miroitiers.  L’on  appelle plomb,  
 parmi les ouvriers de ce métier qui mettent les glaces  
 au teint,  des  plaques  de  plomb  longues  d’un  p ié ,  
 larges de cinq  à  fix pouces  ,  8c de  trois à quatre lignes  
 d’épaiffeur,  avec une poignée de fer par-deffus  
 pour les prendre 8c manier commodément. 
 Ces plombs fervent à charger la glace quand elle a  
 été placée fur  le vif-argent ,  après  néanmoins  avoir  
 pris la précaution  de  la couvrir  de  revêche  ou  de  
 molleton,  de  crainte  qu’ils  ne  la  rayent  ou  ne  la  
 gâtent.  Quelques-uns mettent des boulets de canons  
 pofés  dans des efpeces de fébilles de  bois, à la place  
 des plombs ;  mais les bons ouvriers ne fe fervent  de  
 houlets que pour arrêter les  glaces, 8c non pour les  
 charger. Savary.  ( D . J .) 
 Plomb ,  en terme  de Marchand de modes,  eft  une  
 efpece de coffret de  bois  garni  d’un tiroir,  couvert  
 d’une étoffe quelconque, 8c terminé en dos-d’âne en  
 deffus, lequel eft chargé de plomb pour l’appefantir,  
 de fon pour y  piquer  les  épingles  ou  aiguilles,  8c  
 d’un cordon attaché à chaque  bout,  devant  8c  derrière  
 le plomb , qui fert de poignée  pour le prendre  
 8c lestranfporter. Ces fortes de plombs fervent à retenir  
 l’ouvrage qu’on travaille, foit enlesplaçant deffus,  
 foit en attachant des  ouvrages creux. 
 Plomb de Monoyage ,fert à l’affinage de  l’argent,  
 ôc  cet  affinage  s’exécute  dans  une  grande  coupelle  
 que l ’on fait dans un fourneau,  couvert  d’un  chapiteau  
 de  brique  pour  déterminer  la flamme  à  réverbérer  
 fur les matières , ce qu’on  appelle feù de réverbère. 
  On chauffe ce fourneau par un grand feu de bois,  
 &  l’on met du plomb dans la coupelle, à proportion  
 de la quantité 8c de la qualité des matières  à  affiner.  
 Quand le plomb a bouilli  quelque tems, on  jette les  
 matières dans  la coupelle  ,  ce qu’on appelle  charger  
 la coupelle ; 8c quand  elles ont bouilli, on fe fert d’un  
 gros foufflet pour  fouffler  la furfaee  des matières ,  
 afin  de les faire  tourner 8c  circuler, &   qu’en  circulant  
 elles chaffent la litharge  ou  l’impureté  des  métaux  
 qui  vient  en  écume  au  bord de  la  coupelle ;  
 cette  écume  coule par un  conduit  que  l’on  fait au  
 bord de la coupelle,  8c l’echancrant en un endroit,  
 on continue  le vent du foufflet ,’ufqu’à ce que l’argent  
 ait paru  de  couleur  d’opale,  ce qui  fait  connoître  
 Tome X I I ,  - 
 qtiô tout l’impur en a été chaffé,  8c que l’argent  eft  
 p u r ,  c’eft-à-dire,  à  onze  deniers  dix-neuf à  vingt  
 grains. 
 Plomb Minéral , ( Poterie.)  Il y  en a de diverfes  
 •fortes ;  celui que  l’on  nomme  ordinairement alqui-   
 fa u x , n’a  autre ufage en France que pour les Potiers-  
 de-terre qui s’en fervent,  après l ’avoir  pulvérifé ,  à  
 vernir  leur poterie.  (D .J . ) 
 Plomb  b l an ch i,  ( Plomberie. )   Les  Plombiers  
 appellent du plomb blanchi,  les tables de plomb qu’ils  
 ont étamées ou colorées  avec de l’étain  ,  de  même  
 que le fer  blanc. Dans lés bâtimens neufs, les Plombiers  
 font obligés, fuivant l’article  3 3  de  leurs nouveaux  
 ftatuts ,  d’employer  du plomb  blanchi fur les  
 enfaitures,  enufures  &  amortiffemens,  chefheaux ,  
 cuvettes,  tuyaux  de  defeente,  &   autres  endroits  
 qui font en vue» 
 Le plomb enculot eft du vieux plomb qui a fervi, &   
 qu’on a fait refondre &  épurer dans une poêle de fer.  
 On lui donne le nom de plomb en culot,  à caufe de la  
 fO! *me ronde de culot, que le fond ou cul de  la poêle  
 lui  a donnée ,  ou pour le diftinguer du plomb n euf,  
 qui  s’appelle  du plomb en faumon,  ou  navette.  Il eft  
 défendu en  France à toutes perfonnes  autres que les  
 maîtres Plombiers, d’acheter,  fondre, &  mettre en  
 culot les vieux plombs. 
 Plomb  en po u d r e ,  (Arts médian.) Les Potiers-  
 de-terre s’en  fervent au lieu de l’alquifoux, ou plomb  
 minéral pour vernir leurs ouvrages.  Il fe fait en jet-  
 tant  du  charbon pilé dans du plomb  bien fondu  ,  ôc  
 en les remuant long-tems.  Pour  en  féparer  le  charbon  
 , l’on  n’a qu’à le laver dans l’eau, &   le faire fé-  
 cher.  Les Potiers  fe  fervent  àuffi  de  la  cendre  ou  
 écume de plomb,  qui n’eft autre chofe que les feories  
 du plomb que l’on a purifié pour  quelque  ufage ,  ou-  
 qu’on a  employé  pour faire du même plomb, &   de  
 la dragée. Dicl. du Comnu 
 Plomb  en  t a b l e ,   (Plomberie.')plomb  fondu &   
 coulé de plat  fur une longue table couverte de fable  
 bien uni.  Sa largeur ordinaire eft depuis quinze pouces  
 de r o i ,  jufqu’à foixante  &  douze,  &   fon épaif-  
 feur plus ou moins  forte ,  fuivant les chofes à quoi il  
 peut  être deftiné. 
 Les maîtres Plombiers  font tenus, fuivant l’article  
 '35  de  leurs  ftatuts  ,  de jetter  1 e plomb en table avec  
 telle égalité , que  tous  les  bouts  ,  endroits &   côtés:  
 foientd’une  épaifléurpareille,fans qu’ils enpuiflènt  
 vendre , ni  mettre  en oeuvre, qu’elles ne foient  débordées, 
   c’eft-à-dire ,  que les  deux côtés  ou  bords  
 des tables n’ayent  été coupés, &  unis  avec la plane,  
 qui eft un outil  tranchant, propre  à cet ufage. Savary. 
  f  D .J . ) 
 Pl o m b ,  terme  de  Saline,  efpece  de  chaudière  
 plate &: quarrée ,  &   faite  de plomb ,  dans  laquelle  
 on travaille  au fel blanc dans les falines de Normandie. 
  Chaque plomb eft environ de trois piés de’lon»  
 de deux  de large , &   de fix pouces  de  profondeur  ;   
 quatre plombs font une falinë. ( D . J . ) 
 PLOMB qui Jert à  rouler les étoffes de foie. Qe  qu’on  
 appelle  communément plomb à rouler,   eft une  caiffe  
 de bois  très-forte, de huit pouces de  large fur deux  
 piés de long,  de la  hauteur de  quatre  ponces ; dans  
 laquelle on met environ  cent livres de plomb ;  cette  
 caiffe  bien  apée,  eft  enveloppée de peau de veau ,  
 &  bien  rembourrée.  Il y  a d’un côté deux fers,  au  
 bout defquels il y  a deux roulettes, & d e  l’autre deux  
 poignées, avec lefquels On  fouléve cette  machine  ;  
 &  au  moyen defdites roulettes , une perfonne feule  
 la fait mouvoir d’un bout d’une banque  à l’autre , &   
 enfuite on la laiffe  aller fur  l’étoffe  qui  eft  étendue  
 fur cette banque;  enfuite on  roule  l’étoffe  à  l’autre  
 bóut de  banque  fur  un  plateau ,  &  à  mefiire  que  
 l’étoffe fe  roule  fur le plateau,  le plomb  avance  du  
 bout de  la banque à  l’autre, ôc au moyen  des  rou->  
 f  e  J