
 
        
         
		Quand -on n’a pas  de  commodités pour^ apporter  
 ou  envoyer des  graines, le  plus court parti eft de les  
 mettre  dans  un lac qu’on pendra dans un lieu sûr  ce  
 fcc du vaiffeau ; ou bien on les mettra dans une bonne  
 malle  hors  de la portée  des  rats &   de la  vermine ;  
 .c’eft  le  moyen le plus fimple  de  les conferver.  Cependant  
 la  plus  fure méthode  pour  la conferyatioii  
 de toutes fortes de graines, eft de  les faire venir dans  
 la côft'e, gouffe, ou coque, dans laquelle elles fe font  
 formées ,  pourvu  qu’elles  foient bien  feches, parce  
 que  la  propre  couverture naturelle  des  graines leur  
 fournira quelque nourriture quand elles n aurontpas  
 •été féparees du placenta.  {D .  J.) 
 P l a n t e ,  {Chimie.) voye^ V é g é t a l . 
 P l a n t e   d u   v i t .  9 en Anatomie t  eft  la  partie inférieure  
 ou Bafe du pie  de l’homme,  renfermee  entre  
 le tarfe 8c  les orteils.  Voyt{ P ii. 
 PL/CNTÉ, POIL  {Maréchalerie.) voye{ POIL.  
 PLANTER un  a r b r e  , verb.  aâ. {Jardin.) c’eft  
 après avoir rafraichi les racines d’un arbre, le mettre  
 éans  un trou  proportionné  à fa  groffeur ,  en garnir  
 enfuite les racines avec de la terre nouvelle, 8c combler  
 le trou au niveau du terrein. 
 Planter en motte ou en mannequin ; c’ eft apres avoir  
 levé  d’une  pepiniere un arbre en motte, c eft-a-dire  
 avec  la terre qui eft au-tour de fes racines, les mettre  
 •dans un mannequin  d’ofier, pour  pouvoir  le tranf-  
 porter plus facilement où l’on veut, avec le mannequin  
 même, afin  que  les  racines  puiffent  s’étendre  
 mieux. 
 Planter un parterre ; c’ eft former des compartimens  
 &   rinceaux  de  broderie  avec  du buis  nain,  fur  un  
 terrein bien dreffé,  en  fuivant  exactement  la  trace  
 dudeffein.  (D .  J.) 
 Avant que de planter vos arbres fauvages,  habillez-  
 les  voyez Ha b il l e r   ; examinez enfuite la qualité de  
 la  terre  qui  fe trouve  dans vos trous  *  c eft  fuivant  
 cet  examen  que  vous  devez  choifir  les  plantes.  
 Necverà ter r ce ferre omnes  omnia poffunt,  dit Virgile ,  
 tGéorg.  lib. II. y.  i og.  r  r .  r 
 Si la terre ne vous préfente qu’un tuf, faites creufer  
 de quatre à cinq  piés  de  bas  :  vuidez enfuite  foute  
 cette terre, 8c mettez au fond du trou un lit de feuilles  
 d’arbres  ,  de  grande  litiere  ou  de gafon  retourné ,  
 couvert d’un demi-pîé de bonne terre ; enfuite rache-  
 -vez de  remplir le  trou  de la meilleure  tefre du pays.  ,  
 Cet amandement procurera à l’arbre une plus  sure  
 reprife ,  8c  le  confervera  jufqu’à  ce  qu’il foit allez  
 fort pour gagner  le fond naturel de  la  terre. 
 Si elle eft bonne  ,  on ne fera le trou qu’à deux ou  
 trois piés de bas ; on jettera au fond les terres de deffus  
 comme les meilleures , 8c on remplira le trou de celles  
 qui étoient dans le fond. 
 Choififfez Un tems fe c ,  afin  que la  terre  fe  gliffe  
 mieux autour des racines,  fans y  laiffer aucun vuide  
 appellé  caves , 8c  qu’il rie s’y  faffe point  de mortier  
 qui en fe durciffant, nuiroit  aux nouvelles racines';  
 prenez un levier  pour  faire  entrer  la  terre  fous  les  
 racines , fecouez un peu les arbres pour  qu’elle  def-  
 cende, 8c marchez deffus pour la plomber. 
 Dans les terres feches il faut planter avant l’hiver,  
 au beu qu’on attend le mois de Mars dans  les terreins  
 humides,  crainte que la trop grande humidité ou les  
 pluies fréquentes en hiver, ne pourriffent les racines. 
 La protondeur otv l’on  doit mettre les arbres  dans  
 les trous, fera réglée fuivanf leur nature : un pié. ordinairement  
 leur fufiit  ;s’ils  tracent  fur la liiperficie  
 de la. terre , il faudra les planter peu avant.  A l’égard  
 de leur diftance,  elle fe  donne fuivant  leur force  8c  
 la  qualité de." la terre  ;  les arbres ifolés  auront deux  
 toiles de diftance dans  les  jardins, &  trois  à quatre  
 dans la campagne. 
 Les arbres fauvages fe plantent à toute expôfition,  
 fuivant l’alignement de deuxou trois jalons pofés  fur  
 même  ligne» 
 Les portiques 8c décorations champêtres fe plantent  
 ^vec  beaucoup  plus  de mefures, &   demandent  des  
 arbres choifis dans  les pépinières.  Les  arcades  veulent  
 des charmilles un peu' fortes , 8c des ormes dans  
 les trumeaux pour  former plutôt  la  corniche &   les  
 vafes  d’enhaut: onfoutientletoutavec des treillages  
 grofliers , fur lefquels  on paliffe les jeunes branches. 
 Quant à ce qui regarde les arbres fruitiers , 1e midi  
 eft l’expofition la plus  favorable , ainli  que  celle  du  
 levant pour les pêchers  ; dans les terres légères, l’expofition  
 du  couchant eft bonne  pour  les pruniers  8c  
 les poiriers  : le  chaflelas 8c  le mufcat  demandent  le  
 midi  ; le nord eft la plus mauvaife-de toutes les expo-  
 fitions ,  cependant on y  plante des pruniers.. 
 Les  arbres  de  demi-tige fe  plantent  en efpalier à   
 douze piés l’un de  l’autre, avec un  nain entre deux ,   
 en obfervant  de  ne point tourner  les bonnes racines  
 du côté du mur : quand ces arbres font de haute tige,  
 ils feront efpacés à quatre toifes l’un de  l’autre, ainfî  
 que dans un verger.  Pour  lès buiffons, neuf piés  de  
 diftance fuffifent ; ces derniers ont l’avantage de n’être  
 point fujets aux  tignes,  &  de  fru&ifier plus que les  
 efpaliers ; on tiendra  leur tête un peu panchée ,  afin  
 que leurs  racines  ne pivotent  point,  8c ne  courent  
 que dans la bonne  terre. 
 Les orangers , les mirthes 8c  les  arbres  de  fleurs  
 qu’on éleve  dans des caiffes 8c des  pots, fe  peuvent  
 mettre à toute  expofition ; on les plante en motte dans  
 le milieu  de la  caiffe  , &   on a foin de  plomber  les  
 terres ;  la plus grande attention eft de les planter bien  
 d’aplomb ,8cdans des terres préparées. 
 L e s   p a r te r r e s   ap rè s   a v o i r   é té   d refféS' 8c ma illé s   
 fu iv a n t   c e  q u i  a   é té  d it   c i -d e f fu s   ,   f e r o n t   plantés  e n   
 b u is  na in b ie n  h a b illé   8c  c o u p é   c o u r t   p a r   en   h a u t  :  
 o n  f e   i’e r v i r a  p o u r   la   b r o d e r i e ,   d ’u n  p la n to ir   fe r r e   ,   
 e n  l’ en fo n ç an t   d’u n  d em i -p ié ,  d e  m a n ié r é  q u ’u n e   d e s   
 b e rg e s   du  t ro u  f u iv e  to u jo u r s  la  t r a c e   fu r  la q u e lle  o n   
 a c c o te r a  le  b u is  d e  la  m a in   g a u c h e ,  &   o n   le   g a rn i ra   
 de   t e r r e   a v e c  la  d ro ite   ,   en  fo r te   q u ’ o n   n e   v o ie f o r t i r   
 q u e  fe s   feu ille s . 
 Les buis,  les  plates-bandes  8c  plufieurs  plantes  
 potagères fe plantent encore en rigoles couvertes à la  
 bêche, fuivant la trace, 8c quelques-unes au plantoir. 
 La charmille , l’érable , 8c  toutes les paliffades  fe  
 plantent dans des rigoles ouvertes,- fuivant un cordeau,  
 tendu fur la trace,  en  les  foutenant  d’une main,  8c  
 les couvrant de terre avec l’autre. Ne  choififfez point  
 ces plants fi forts, fur-tout dans les terres légères. 
 Les bois 8c lés pepinieres fe plantent aufli en rigoles  
 de deux piés en deux piés  ,  en  piquant des fruits  de  
 fix piés en  fix piés ou en  répandant des  graines  dans  
 une  terre  bien préparée  :  ne craignez  point  de  les  
 planter un peu dru ,  afin qu’en  grofliffant,  ils  s’ éle-;  
 vent  plus  droits 8c  fe conduifent l’un l’autre. 
 Si on  avoit  coupé des bois de haute-futaie  qu’on  
 voulut rétablir promptement en taillis ; pour les faire  
 pouffer fur fouche ,  il faudroit garantir les troncs des  
 arbres  de  la pluie  qui  en  pénétré  la moelle  8c  les  
 pourrit,  en les couvrant de boufe de vache mêlee de  
 gazon  , ou de poix préparée, alors ces troncs repoufi  
 feront vigoureufement par le bas. 
 Les  allées des  bofquets fe plantent en  alignement!  
 avec  des arbres un peu forts, &  de  la  charmille  au  
 pié :  on  peut  encore faire des  allées  dont les  arbres!  
 foient ifolés, 8c à fix ou neuf piés de diftance, tondre  
 les taillis  8c broffailles ,- ce  qui eft  fort agréable  ,  8c  
 forme deux  efpeces de çontr’allées : ces fortes de paliffades  
 fe confervenf plus  long -  tems  que  les charmilles  
 qui  s’offufquent à  la  longuè, 8c périffent fous  
 Une  futaie. 
 Ne  mettez jamais de fumier dans les trous  de vos  
 arbres ; les vers qu’il attire les font fûrement mourir :  
 jettez, feulement fur la-fuperficie de la terre , de la litière  
 peu confoflimée pour  les garantir des  grande 
 chaleurs de  l’été ; ce  fumier  étant rempli  de fèls 8c  
 d’éfprits végétaux  fondra  par  le moyen des arrofe-  
 mens  fur les  racines des arbres; 
 Pl a n t e r  un bâtiment,  v. a£L {Archit )  c’eft difpo-  
 Ter les première aflïfes des pierres dures d’un bâtiment  
 lur  la  maçonnerie des fondemens dreffée de niveau  
 fuivant  les cotes  &  mefures. 
 P l a n t e r   dès pieux {Archit. hydraul.)  c’eft enfoncer  
 des pieux avec la  fonnette  ou l’engin ,  jufqu’aii  
 refus du mouton ou de la hie. 
 P l a n t e r   les formes,  en  terme de Rafineur, eft l’a-  
 âion   de  les  arranger  dans  l’emploi  fiir  trois  files  
 &  de les appuyer  les  unes cohtré les  autres ,  8c  de  
 foutenir  le  dernier  rang  par  de  mauvaifes  formes  
 de  deux  en deux  ,  pour  les  empêcher  de  tomber  :  
 elles  font plantées  la pointe  en-emhas , 8c d’aplomb. 
 P la n t e r  le fucre, en terme de Rafinerie, c’eft l’àétion  
 de  dreffer les  formes fur  les pots dans les  greniers ,  
 toutes à même hauteur,  8c le plus d’aplomb qu’il eft  
 pofîlble  ,  afin que l’eau de' là  terre dont  on. couvre  
 ces  formes ,  filtre également  à travers  tout le pain.  
 Il  femble que les  formes 8c les pots  étant faits  dans  
 le même moule propre à chacun , cette grande attention  
 de  planter à  la  même  hauteur  fur-tout  , feroit  
 inutile ,  puifque  les uns 8c les autres  devroieiit être  
 également grands. On répond  à  cela que  malgré  la  
 jufteffe  des moules  ,  8c  les  foins de  l’ouvrier qui  les  
 fait,  la terre fe cuit 8c travaille plus ou moins, félon  
 le degré de chaleur  qu’elle trouve dans  le  four  qu’il  
 eft  impofïible  de  chauffer  également dans  tous  fes  
 coins.  On  ne peut  donc  remédier  à cette  inégalité  
 de  hauteur &  de grandeur qui fe trouve dans les'pots  
 &  dans  les  formes, qu’en plantant  les plus  grandes  
 fur  des petits,  8c  les moindres  fur de  plus grands  ,  
 afin  de  donner  à  l’un  ce  que  l’autre a  de  trop  ,  le  
 feul moyen de  les rendre égaux. On évite  par là  les  
 malheurs qui  pourroient s’enfuivrede  la maladreffe  
 des  ouvriers qui  font  obligés  de  travailler fans ceffe  
 au - deffus de ces formes  , 8c même fouvent de pouffer  
 en avant fur  elles des Sceaux pleins de terre,  quand  
 il eft queftion découvrir. Voye[ T e r r e  &  C o u v r ir . 
 PLANTE - VER ,  {Hifl. nat.) nom d’une  prétendueplante  
 envoyée de  la Chine en Europe. Son nom  
 chinois  hia- tfao - tom-tchom,lignifie  plante  en  été  ,  
 &   ver en  hiver.  C ’eft  une  racine  de  l’extrémité de  
 laquelle fort une  figure d’un ver fec 8c  jaunâtre ,  de  
 neuf lignes,  oii  l’on diftingue  fenfiblement  la  tête,  
 les piés , le ventre de l’animal, 8c jufqu’à fes yeux 8c  
 les plis de fon dos  ; mais  cela même  qui fait  la  merveille  
 pour les Chinois  , 8c la feroit bien  aufli  pour  
 le commun des François , la détruifitpour l’academie:  
 on  s’apperçut  bien  vite  que  c’étoit  une  vraie  dépouille  
 de  quelque chenille ; &  M. de Réaumur s’en  
 affura pleinement  par  un  examen  plus  particulier.  
 On prend la figure de ver pour une partie 8c  un prolongement  
 de  la racine  , parce qu’en effet elle y  tient  
 étroitement ; 8c par-là  on  croit que cette, portion de  
 la  racine  eft  devenue ver : mais en  y   regardant  de  
 plus près, M. de Réaumur  a  fort bien vu que la fub-  
 ftance de la racine ligneufe à l’ordinaire i  etoit toute  
 differente de celle qui refte du .ver. Il juge que la chenille  
 prête  à  fe  metamorphofer  en nymphe  ou  en  
 aurélie  , ronge  l’extrémité  de la  racine ,  y   fait  une  
 cavité oii elle introduit fa  queue,  qui s’y   peut, attacher  
 encore par  quelque  vifçofité  au corps de l’animal  
 , 8c qu’ainfi  ellefe ménage un point fixe , un appui  
 pour le  débarraffer plus aifément de l’enveloppe  
 qu’elle doit  quitter. 
 Il n’eft point  firigulier qu’un  ver qui  fe transformera  
 ,  vive  jufques-là fous  tèrre, on en  a plufieurs  
 exemples ; ily  en a aufli qui ne fe cachent fous terre  
 que pour fe transformer ; la  chenille de la Chine fera  
 dans l’un ou l’autre cas. On ne peut trop remercier les  
 phyficiens .qui nous, guériffent  de  notre  penchant 
 fiiperftitieiix  pour  les  fauffes  merveilles  ;  il y  en â  
 tant  dè véritables, dignes  de nous occuper !  (D . J.) 
 P L A N T E U R ,  f. m.  {Colon, angl. ) lés Anglois  
 nomment planteurs les habitans  qui  paffent  dans  de  
 nouvelles  colonies  pour  établir  des  plantations  ce  
 qüi les diftingüe des  avanturiers, qui  font  ceux  qui  
 prennent  des  actions  dans, les  compagnies  formées  
 pour foutenir ces colonies : les planteurs fe nomment  
 en  France  habitans, colons,  ou  concefjîonnaires  &   
 les avanturiers  actionnaires. Savary.  { D . J.) 
 PLANTOIR, f. im ( Jardinage.) outil de jardinier  
 en  forme de  bâton  aiguifé, au bout duquel il y  a du  
 fer pour faire un trou en terre. 
 Il y  en a de deux fortes ; le grand plantoir qui fert  
 à  planter lès bouis  des  parterres dans les  naiffances  
 &  contours  des broderies  oii l’on ne peut  planter  à  
 la rigole : celui-ci  eft plat, large d’un pouce &  demi,  
 8c armé de fer par le bout ; fon manche eft recourbé  
 par le haut. 
 Le petit plantoir n’eft qu’une cheville ronde d’une  
 médiocre groffeur, pointue d’un bout &  courbée dé  
 l’autre ;  c’eft  avec  ce plantoir  qu’on  tranfplante  8c  
 qu’on met en place les plantes qu’on a femees 8c élevées  
 fur  des  couches.  {D .  J .) 
 PLANUM)  o s   p l a n uM , en Anatomie, comme  
 qui diroit os dont la furfacè eft plate -,  c’eft la lame  qui  
 le remarque à la partie latérale externe de l’os ethmoû  
 de,  à  laquelle  les  anciens  avoient  donné  ce  nom;  
 Voye{ Et h m o ïd e . 
 PLANURE, f. f.  terme d'Ouvriers en bois,  c’eft  le  
 bois que la plane coupe,  8c  qui  tombe  aux piés  dé  
 l’ouvrier  qui plane.  { D .   J . ) 
 PLAQUE, f. f.  ( Conchyliol. )  on appelle  en Corn  
 chyliologie, plaque ou, couche,  la membrane  charnue  
 que quelques coquillages  font  fortir  de  leur  écaille  
 pour pouvoir marcher.  ( D. J .) 
 P l a q u e ,  {Archit.)  Voye^ C ô n t r e coe u r ; 
 P l a q u e   d e   c o u c h e ,  terme  d’Arquebujier,  c’ell  
 une plaque de  fer,  de  cuivre,  ou  d’argent,  que  les  
 Arquebufiers mettent pour garnir le bout de la croffe  
 de nifil ;  cette plaque  eft  aufli longue  &   aufli  Iargé  
 d’un côté que  la face du bois qui s’appuie fur l’épaule  
 , &  le  côtl qui revient en-deffus  de  la  croflé finit  
 en pointe &  eft façonné ; ces deux  côtés  font  affu-  
 jettis fur le bois avec deux  v is ,  que  l’on appelle  vis  
 de plaque. 
 Pl a q u e  DE BARRE  A  a ig u il l e , {Bas au métier.)   
 Foye{  Mé t ie r a b a s , 
 Pl a q u e ,   en  terme de Blanchijferle de  cire,  eft  un  
 morceau de fer-blanc de la forme d’une portion d ’entonnoir  
 , qu’on attache  au robinet de la  cu ve, pour  
 ramaffer la cire qui en  tombe aii même point.  Voye^  
 nos  Planches  de  la Blanchifferie  des  cires,  6*  C article  
 Bl a n c h ir . 
 Pl a q u e  , eft encore, parmi les Ciriers, une elpece  
 de  poêle  percée &  peu profonde, qu’on met  fur  le  
 réchaut  de  feu pour modérer la  chaleur, qui  feroit  
 jaunir la cire, fi elle étoit trop  vive. Quand elle l’eft  
 à un certain point, on met la plaque le fond deffous ,  
 pour l’étouffer 8c le ralentir ; quand elle eft  montée  
 à un degré moindre,  on met la plaque le fond en-deffus, 
   afin  d’empêcher Amplement de pouffer  davantage. 
  Voye^ nos Planches du Cirier. 
 Pl a q u e  , en terme  d'Epinglier,  fe dit  d’une  lame  
 d’étain coupée en rond, un peu repliée fur les bords,  
 &  fur laquelle on étend les épingles pour les étamer  
 ou blanchir.  Foye^ Bl a n c h ir . Il faut que  les plaques  
 foient de l’étain le plus fin ; elles peuvent  fervir jufqu’à  
 ce qu’elles  foient  tombées  en lambeaux, f^oye^  
 les Planches de VEpinglièr. 
 P l a q u e s ,  ( Comm.  des Indes. )  nùm  que  l’on  
 donne à certains morceaux d’or ou d’argent de divers  
 poids 8c titres, qui ont retenu la  figure des vaiffeaux  
 dans lefquels ils ont été fondus ; on tiré  des Indes 8c