
 
        
         
		f  animer ;  injonction ,  enjoindre ;  intonation,   eniontr.  
 a°. In  eft fouvent une particule privative,  qui marque  
 l’abfence  de l’idée individuelle  énoncée  par  le  
 mot firnple: inanimé,  inconfiant, indocile ,   inégal,  infortuné, 
  ingrat, inhumain , inhumanité , inique , injuf-  
 ' àce ,   innombrable 9  inoui,   inquiet ,  inféparablt,   intolérance  
 ,  involontaire ,  inutile. Quel quepuifîe être le  
 fens de cette particule  ,  on  en change  la  finale n en  
 m devant les  mots fimples qui  commençent par une  
 des  labiales b ,  p ,  ou m ;  imbiber,  imbu,  unbécille ,   
 impétueux , -impofer ,  impénitence ;  immerfion,  imminent, 
   immodepe  : n le change  en ’/  devant  l ,   & ; enr  
 ■ devant r ; illuminer., illicite ;  irruption,  irradiation  ,  
 arrivèrent.  *  f.  1 
 Mé ou mis  eft la même  particule dont  1 euphonie  
 fupprime fouvent la finale * : elle eft privative, mais  
 dans un fens moral  ,  8c marque  quelque  chofe  de  
 mauvais-,  le  mal n’étant que l’abfence ou  la  privation  
 du bien.  M.  l’abbé Regnier  (pag. 56u.  in-12 ,  
 ou pag. 589. in-40-. ) a donné la lifte de tous les mots  
 compofés  de cette particule ufitee de fon tems,  8c il  
 ■ écrites par-tout, foit que l’on prononce ou que l’on  
 ne prononce pas s  .*  en  voici une autre un peu difté-  
 rente ; je n’ai écrits que dans les mots oii cette lettre  
 (e prononce-, 8c c’eft lorfque le mot firnple commence  
 par une voyelle ; j’ai retranche quelques mots qui  
 ne font plus ufités  , &  j’en ai ajoute quelques-uns qui  
 font d’ufage  : mécomptes, mètompter;méconnoiffable,  
 méconnoifjance  ,  méconnoître  ;  mécontent  ,  comme  
 mal-content, ( voyez les  Remar.  nouv.  de Bouhours^,  
 tome I.pag. 27/. ) mécontentement,  mécontenter  ;  mécréant  
 ; médire ,  medifance ,  inedijant,  mefaire ,  méfait  
 ; mégarde ; méprendre , méprife  ;  mépris, méprifa-  
 b le ,  méprifant  ,  méprifer ;  méfaife  comme  malaife;  
 méfalliance  ,  méf allié ;  méfefiimer  ;  méfintelligence  ;  
 méfoffrir -,mefféance ,  méfiant comme malféant; mefu-  
 fer; mévendre, mevente.  Les  Italiens  emploient  mis  
 dans le fens de notre més ; 8c les Allemands ont miff  
 ■ qui paroît être  la  racine  de notre particule.  Voyez le  
 ■ Glof. germ.  de Wachter  , proleg. fecl.  V. 
 Par ou per eft une particule ampliative qui marque  
 l’idée acceffoire de plénitude ou de perfeftion -, parfait,  
 entièrement fait j parvenir, venir jufqu’au bout  ;  per-  
 fécuter comme  perfequi,  fuivre  avéc acharnement ;  
 peroraifon, ce qui donne la plénitude entière à forai-  
 fon  ,  &c. La particule latine per avoit la même énergie; 
  c’eft pourquoi devant les adjeéfifs  8c les adverbes  
 elle  leur donnoit  le  fens  ampliatif ou fuperla-  
 t if  : periniquus ,  très-injufte ;  perabfurdh , d’une  maniéré  
 fort abfurde,  &c. 
 Nous avons encore  plufieurs autres particules qui  
 viennent ou-de nos prépofitions, ou des prépofitions  
 latines ,  ou  de quelques particules  latines :  elles  en  
 confervent le fens dans nos mots compofés, 8c n’ont  
 pas'grand befoin d’être expliquées ici :  en voici quelques  
 exemples : entreprendre , interrompre , introduire ,  
 pourvoir ,  prévoir ,  produire ,   raffembler, rebâtir , réaf-  
 figner  ,  réconcilier ,   rétrograder ,  fubvenir, fubdélégué,  
 foumettre  ,   fourire ,  furvenir ,  traduire,   tranfpofer. 
 Je remarquerai feulement fur la particide re ou ré,  
 que fouvent un même mot firnple reçoit des fignifica-  
 tions  très-différentes  ,  félon  qu’il  eft précédé de  re  
 avec l’e muet, ou de ré avec 17 fermé : repondrec’ eft  
 pondre une fécondé fois ,  répondre ,  c’eft  répliquer  
 à un difeours ;  reformer,  c’eft  former  de  nouveau  ,  
 réformer, c’eft donner une meilleure forme ; repartir,  
 c’eft répliquer ,  ou partir  pour  retourner,  répartir ,  
 c ’eft diftribuer en plufieurs parts. 
 On  peut lire avec fruit fur quelques particules pre-  
 pofitives, les Remarques nouvelles du pere Bouhours,  
 tom. I . pag.  25y ,  29 8 & 556. 
 Le nombre de nos particules poftpofitives n’eft pas  
 grand : nous n’en avons que trois ri , là 8c da. Ci indique  
 des  objets plus  prochains  ,  là  des  objets  plus 
 éloignés : de-là la différence de fens que reçoivent les  
 mots , félon qu’on  les termine  par l’une ou par l’autre  
 de ces particules ;  ceci,   cela  ;  voici  ,  voila ;  celui-  
 c i ,  celui-là ;  cet homme-ci, cet homme-la. 
 Da eft ampliatif dans  l’affirmation ouida ;  &   c’eft  
 le feul  cas  ou l’ufage  permette aujourd’hui  de  l’employer. 
   Cette  particule  étoit  autrefois  plus  ufitée  
 comme affirmative : il avoit une épée da, défi un habile  
 homme da.  Plus anciennement elle s’écrivoit  dea ; 8c  
 Garnier  dans fa tragédie de Bradamante, commence  
 ainfi un vers : 
 Dea, mon frere , hépourquoi ne me Paviez-vous dit ?, 
 Il y  avoit donc une  fuite  de  diphtongue : fur quoi je  
 ferai une obfervation que l’on peut ajouter à celles de  
 Ménage. C’eft que dans le patois de Verdun, il y  aune  
 affirmation qui  eft vie dia,8c quelquefois on ditpa la  
 vie dia ; ce que  je crois qui fignifie par la vie de Dieu,  
 en  forte que vie dia  c’eft vie de Dieu,  ou  vive Dieu.  
 Or dia &  dea ne  different que comme  i &   e  qui font  
 des fons très-approchans &  fouvent confondus : ainfi  
 rien n’empêche de croire que da n’eft affirmatifqu’au-  
 tant qu’il prend Dieu même à  témoin. {B.  E. R. M .j 
 Particules eft auffi un terme  de Théologie,  dont  
 on  fe  fert  dans  l’Eglife  latine  pour  exprimer  les  
 miettes  ou petits morceaux de pain confacré, qu’oa  
 appelle /«p/JY? dans  l’Eglife greque. 
 Dans  l’Eglife  greque  , il y  a  une  cérémonie  particulière, 
  nommée Twi'/uep/JW, des particules,  dans laquelle  
 on offre certains morceaux de pain non confacré  
 en l’honneur de  la Vierge  ,  de S.  Jean-Baptifte ,   
 &   de plufieurs  autres  faints.  On  donne  auffi  à  ces  
 particules le nom d’oblation ,  vpompopet. 
 Gabriel,  archevêque  de Philadelphie,  a donné un  
 petit traité, 7npi  t «j>  p.ipiS'av,  dans  lequel  il s’efforce  
 défaire voir l ’ancienneté de  cette cérémonie, parce  
 qu’il  en eft fait mention dans les liturgies de S. Chr.y-  
 foftome  &  de S. Bafile. 
 Il y   a eu fur  cette  matière line difpute  confidéra-  
 ble  entre  les  Théologiens  réformés  &   les  catholiques. 
   Aubertin &  Blondel  expliquent un paffage de  
 la  théorie  de  S. Germain, patriarche  de  Conftanti-’  
 nople,  où  il  parle  de  la  cérémonie  des  particules  
 comme d’une chofe en ufage de fon tems. En faveur  
 des Catholiques , MM. de Port royal conteftent l’explication  
 ;  mais M.  Simon, dans  fes  notes  fur Gabriel  
 de Philadelphie ,  tâche de faire voir que ce paffage  
 eft une  interpolation,  parce qu’il ne  fe  trouve  
 point  dans  les anciens  exemplaires  de S. Germain ;  
 &   par  conféquent que la  difpute n’a point  de  fondement. 
 Particule  ,  f. f.  (  Phyfque. )   partie  très-petite  
 d’un  corps  ;  c’eft  de  l’affemblage  &   de  l’union  de  
 plufieurs  de  ces parties que font compofés  les  corps  
 naturels. 
 Particule dans la nouvelle Philofophie eft employé  
 par  quelques  auteurs  dans  le même  fens  qu'atome  
 dans  l’ancienne  Philofophie  d’Epicure ,  &  que  cor-  
 pufcule  dans  la Philofophie moderne.  Voyez Atome  
 & Corpuscule. 
 Néanmoins d’autres auteurs les diftinguent, &  di-  
 fent  que particule eft l’affemblage &  l’union  de deux  
 ou plufieurs corpufcules ou atomes  primitifs &  phy-  
 fiquement  indivifibles  ;  &   que  corpufcule  ou  petit  
 corps  eft l’affemblage  ou la maffe de  plufieurs particules. 
 Au refte, cette diftin&ion n’eft pas fort néceffaire,  
 &  dans  la plupart des ouvrages dePhyfique particule  
 eft employé comme fynonyme.à corpufcule. 
 Les particules  font  donc  comme  les  élémens  des  
 corps ;  c’eft leur arrangement  différent  &   leur contexture  
 ,   avec la  différence  de cohéfion,  qui  confti-  
 tue les différentes fortes de corps, durs, mous, fecs, 
 liquides, pèfans, légers, &c.Vyyez ÉLÉMENT &’C ohésion. 
 Les  particules  les  plus  petites  ou  les  corpufcules  
 s’unifient,  fuivant les Newtoniens:,  par  l’attraélion  
 la plus forte, &  compofent des particules plus groffes  
 dont l’union eft plus foible,  &  plufieurs de  ces parties  
 réunies  enfemble  forment  des particules  encore  
 plus groffes  dont l’union eft toujours plus foible ;  &   
 ainfi  par  différens degrés ijufqti’à  ce que  laprogref-  
 fion finiffe par \esparticules, les plus groffes, defquel-  
 les dépendent les opérations,  chimiques  Scies.couleurs  
 des corps-naturels, Ôc.qui, en s’unifiant,  compofent  
 les corps des maffes fenfibles. Voyez Matière,  
 C ouleur, At tract ion  & C ohésion. 
 Les  Epicuriens  s’imaginoient  que  la  cohéfion de  
 ces particules de matière fe faifoit par le moyen  des  
 atomes  accrochés ,  les Péripatéticiens  au'Contraire  
 par le firnple repos  de ces parties  les unes auprès.des  
 autres ; c’eft auffi le fentiment des Cartéfiens.  Voyez  
 D ureté.  Chambers. 
 PARTICULIER,  adj.  ( Gramm.  & Logique.}  qui  
 concerne l’efpece  ou l’individu;l’on dit le fyftè.me dé  
 rindividu ne doit pas être préféré à.celui de.l’efpece,  
 8cparticulier s’oppofe  à général.  Il  eft  doux ,  après  
 avoir vécu dans le tumulte des. affaires,  de fetourner  
 à  la  vie particulière  ;  8c particulier s’oppofe à public.  
 L’Eghfe admet un jugement particulier ; &  particulier  
 s’oppofe à ïmiverfel.  Un  particulier de  cet endroit  a  
 fait une  belle  aétion  ;  8c  l’idée de particulier eft relative  
 à celle de  collection.  C’e ft un homme particulier  
 i   8c il eft fynonyme  à bifarre, 8c s’oppofe à ordinaire  
 8c  commun.  Dans  cette  maifon  chacun  a  fa  
 chambre particulière,  8c il  s’oppofe à commune.  Les  
 afiembléesparticulières font  illicites,  8c  il  eft corre-  
 laitif de publiques.  Il faut  connoître les  circonftances  
 particulières d’une affaire pour en décider, &  il s’oppofe  
 à, ordinaires 8c communes.  L ’aimant aune vertu  
 particulière ,  qu  qui  lui  eft propre.  Quand  il  fe dit  
 d’une liaifon, il en maçquje.l'intimité  ;  d’un  officier,  
 il  en  marque  la fubordbnqtion,;. d>un  événement,  il  
 en marque  lu rareté;  d’un goût, il  en marque la vivacité  
 ,  8cc. 
 .  Pa r t icu l ier ,  ( JunfprUd.}  fe  dit  de  ce  qui  ne  
 touchant qu’une  perfonne ou une chofe eftoppofée à  
 univerfel ou  général ; par exemple,. l’héritier particulier  
 n’a pas un droit fi étendu que l’héritier univerfel;  
 il  en eft  de même  du legs particulier  oppofé  au  legs  
 univerfel. Une fubftitution univerfelle ou générale eft  
 oppolee à une  fubftitution particulière,  qui ne porte  
 que fur certaines  chofes  ou fur  certaines  perfonnes,  
 le lieutenant général  d’une  jurifdiftion  a  la  prééminence  
 fur le.lieutenantparticulier. ( ^ ) 
 PARTIE , f. f.  ( Métaphyfique. •)  c’eft  une quantité  
 qui, prife d’un tout, lui eft inférieure, 8c combinée  
 avec ce dont elle a été prife,  redevient égale au tout.  
 On  reconnoit  pour  axiomes  les  propofitions  ,  qui  
 affirment que le tout eft plus grand que fa partie, que  
 toutes les parties réunies font égales au tout, 8c qu’en-  
 fin le tout 8c les parties prifes enfemble peuvent être  
 fubftitués réciproquement l’un  à  l’autre. 
 On diftingue  entre partie aliquote 8c partiealiquante.  
 Partie aliquote ,  c’eft celle  qui  étant  répétée un  certain  
 nombre  de  fois ,  fait  une fomme  précifément  
 é^ale au tout.  Partie aliquante,  c’eft celle dont la  répétition  
 ne produit jamais  qu’une  fomme inférieure  
 ou  fuperieure  au  tout.  Trois  eft  partie  aliquote  de  
 douze, parce que répété quatre fois, il produit exactement  
 ce nombre  ;  mais  trois  n’eft  que partie  aliquante  
 de feize.,   car  cinq fois trois font quinze  ;  8c  
 fix fois trois font dix-huit,  deux nombres,  l’un au-  
 deffus , l’autre au-deffous de feize,. 
 Tout nombre moindre  eft  partie  d’un plus  grand.  
 Ce qui eft partie d’une partie ,  eft par-là mêmepartie  
 du tout.  Les parties égales de tous égaux, font égales  
 entr elles. 
 Les parties  des  tous font actuelles  ou Simplement  
 poffibles.^  Une partie  aétuelle ,  c’eft  celle  qui  a  fes  
 bornes déjà diftinétes 8c  déterminés.  Une partie pol-  
 fible,  c’eft celle qu’on peut défigner arbitrairement.  
 Les parties d’une montré, par exemple, ont chacune  
 leur grandeur 8c leur figure déterminée,  qui en font  
 1 actualité  ; mais' une mafle  de  plomb  ou  une  re°Ie  
 de bois n’ont encore que des parties polfibles,  8c tes  
 ouvriers  qui  les  employeront peuvent les former  à  
 leur gré.  Le continu  conçu d’une maniéré  abftraite  
 n’offre que  des parties  poffibles.  Il y   a une  étendue  
 entre Berlin 8c Paris :  je-la  conçois d’abord en général  
 comme continue , 8c  alors je ne  détermine point  
 combien de lieues feparent  ces deux villes. Mais en-  
 ftiite,  en.faifànt attention aux villes,  villages, rivières  
 , campagnes,  montagnes, bois , &  autres chofes  
 interpofees,  les  parties aâuelles  fe tracent fous mes  
 y e u x ,  8c en les  comparant à une mefure  commune,  
 j’affigne la diftance de ces deux lieux. Dans les-Conti-  
 gus au contraire les parties font toutes faites.  • 
 Parties d’oraison , (Gram} voyez D iscours»  
 La n g u e ,  O raison;  „ 
 Partie , en Anatomie ,  eft un terme  général dont  
 on fe fert pour nommer  chaque partie du  corps ,  8c  
 les parties  de  ces parties.  Le  foie eft une partie orga-  
 nique,  dont  une partie  eft fituée dans l’hypocondre  
 droit , 8c 1 autre dans l’epigaftre.  Les parties fecretes  
 ou naturelles,  que  le  peuple, appelle  les parties  hon-  
 teufes,  font celles qui.fervent à la génération. 
 Parties génitales de l’h om m e , qui comprennent  
 le pénil 8c les tefticules.  Voyez Pénil , T esticule  
 , G énération., & c. 
 Bradon  dit  que  l’amputation  de  ces parties  étoit  
 félonie  ou,un  crime  capital,’ fuivant  le  droit commun  
 ,  foit que ce fut du  contentement du patient oit  
 non.  Voyez Eunuque  &  Ca s t r a t io n ,  comme  il  
 paroît par ce  paflàge.. 
 » Henri Hall  &   A.  fa  femme  ont  été  arrêtés  8c  
 » enfermés, dans la prifon d’Evilchefter -,  comme ac-  
 » eufés  d’avoir  coupé  lés parties  génitales  de  Jean  
 » Moine  , que  ledit Henri  a;furpris  avec ladite fem-  
 » me  A. ».  Rot. clduf.  es . hen.HI. 
 Parties  Ég a l e s ,  (Pharmacie. ) exprefliondont  
 on  fe  fert  dans  les prèfcriptiôns  des remedes  compofés  
 8c  qui  n’a  pas  befoin  d’être  définie .:  l’égale  
 quantité  le  détermine  toujours  par  le  poids.  Cette  
 expreflion s’abrege dans.'les, formulés.'par  les lettres  
 initiales des  deux mots P. E. 8c en latin P. Æ. partes  
 oequales. '(b');J  . 
 Partie DE fortune ,dans l'Aftrologiejudiciaire,  
 eft  l’horofeope  lunaire,  ou le  point  dans-lequel eft  
 la  lune  dans  le  tems  quelle foleil  eft  dans  le point  
 afçendant  de  l’Orient. 
 Le foleil dans Ion afçendant  eft fuppofé donner la  
 vie  ,  &  la  lune  donne l’humide  radical,  8c  eft une  
 des caufes  de la fortune ; dans: les horofeopes, la partie  
 de fortune eft repréfentée  par  un  cercle divifé  en  
 croix. 
 Pa r t ie ,  (Jurifprud.}  en  terme  de palais.fignifie  
 tout plaideur ;  l’avocat ou le procureur ,- en  parlant  
 de fon client,  l’appelle'fa partie ;  ce  qui vient de ce  
 que  dans  l’ancien  ftyle  oit  les  plaidoyers  étoient  
 relatés, dans les jugemerîs _on diloit  ex parte N  .  . .   .  
 c’eft-à-dire de la part d’un tel a été d it , &c^ B 
 Partie adverfe eft celui qui'plaide contre un autre,  
 le défendeur  eft  la partie adverfe  du  demandeur,  6»  
 vice  verfâ. 
 Partie civile, en matière  criminelle,.c’eft celui qui  
 fe  déclare  partie  contre  celui  qu’il  accufe  d’avoir  
 commis un crime. 
 On l’appelle partie civile, parce qu’en concluant fur  
 la  plainte,  il  ne  peut demander  qu’une  réparation  
 civile 8c des intérêts civils ;  c’eft  à la partie publique  
 à  prendre  des  conclufions  pour  la  vengeance  8c  la  
 punition du crime.