
 
        
         
		3 8 8 P E R 
 Quand tous les expofans font 1 ; alors leur fomme  
 Tie  diffère  point  du nombre  même  des  termes,  ôc  
 a _j_ /> +  c &c. ( dans le numérateur) — n . . .  d’ailleurs  
 dans  le  dénominateur  tous les .produits  particuliers  
 étant  1 , le produit général eft  aufli  1 ,  qui peut etre  
 •négligé ;  Si la fécondé formule  fe change en la premiére. 
   BHjBBS 
 Un  exemple va donner une idee  de  1 eftet des  permutations. 
   ' 
 H y  a  32 cartes  dans  un  jeu  de  piquet ;  comme  
 c ’eft un jeu fort répandu , &   qu’on mêle  les  cartes à  
 chaque  coup,  il  s’eft  dû,  depuis  le  tems  qu’on  y   
 joue,  former bien des  arrangemens différens  de ces  
 32  cartes  ;  fuppofant  qu’aucun  ne  fe  foit  jamais  
 trouvé répété,  en forte que chaque fois qu’on a mêlé  
 les cartes en ait fait naître un nouveau; on demande  
 fi le nombre de  tous les arrangemens poffibles  ne  
 devroit  pas  déformais  être épuifé . . .  bien  des  gens  
 peut-être ne balançeroient pas à fe décider pour l’affirmative  
 ;  on  va  voir  combien  ils  fe  trouveroient  
 loin de leur, compte. 
 Suppofant tous les  individus  de l’efpece humaine  
 répandus fur  la furface  de  la  terre,  fans  diftinftion  
 d’âge ni de fexe, devemis joueurs de piquet, &  appariés  
 deux  à deux, enforte  que chaque  couple  jouât  
 400  coups par jour fous la condition pofee :  il faudroit  
 à torts ces joueurs réunis plus de 18 mille milliards de  
 millions Je Jzécles, pour.épuifer tous leschangemens  
 d’ordre poffibles  des 31  cartes,  &  la démonftration  
 en  eft  facile;  400  coups  par jour,  en  font  par  an  
 146000, parjîecle  146000. 00, par millions  de Jiecles  
 a 4600000. 060000. 
 D ’un autre  côté fuppofant deux milliards ou deux  
 mille millions  d’hommes fur la terre ;  ce fera  1.  000.  
 •000. 000 couples de joueurs qu’il faut multiplier par  
 le  dernier  nombre  ci-defliis,  on  aura  14. 600.000.  
 eoo. 000. opo. oqo. 000 (A). 
 Maintenant  le  nombre  des permutations  competent  
 à  32  termes fe trouve 163.  130. 836. 933. 693.  
 530.  167. 218.012.160-060.060  (B). 
 Si donc on  divife  le  nombre B par le nombre A ,  
 le quotient indiquera combien de millions de Jiecles il  
 faudroit â tous ces joueurs, pour parvenir au but pro-  
 pofé. Or le nombre B. ayant 3 6 chiffres, tandis quele  
 nombre A n’en  a  que 23 dont le premier  plus  petit  
 que  le premier  du  nombre  B ;  le quotient  en  aura  
 ou  14,  dont les deux  premiers feront  18.  
 C e  quotient excédera donc  18  mille milliards, &  il  
 ne  faut pas  d’ailleurs  perdre  de  vue que les  unités  
 auxquelles fe rapportent ces  18 mille milliards font,  
 non des années, maisàesmillions de Jiecles: 
 Dans le tems  que les anagrammes étoient en honneur  
 &   faifoient partie  du  bel-efprit,  on  voit  que  
 fans nul  génie,  mais avec beaucoup de loifir &   autant  
 de  patience, il  étoit aifé de fe faire à  cet égard  
 une réputation ; en effet, en fuivant avec quelque attention  
 le procédé expliqué plus haut, on etoit affuré  
 de  trouver par ordre tous les arrangemens poffibles  
 des lettres  d’un  ou de plufieurs  mots,  fans qu’il  en  
 pût échapper un  feul,  après quoi  il  ne  reftoit plus  
 qu’à choifir ceux qui formoient un  fens  convenable  
 au but qu’on fe propofoit. 
 Mais l’ufage  des permutations ne fe borne  pas  aux  
 feules anagrammes,  elles partagent  avec les combi-  
 naifons l’honneur de  la folution de plufieurs  problèmes  
 curieux, de  ceux en particulier oii  il s’agit d’efi  
 timer les hafards.  Voye^ Combinaison , Alternat 
 io n , &c.Cet article eflde M. R a l l i e r  d e s  O u r m e s . 
 P e r m u t a t io n , f.  f.  ( Jurifprud.)   Ce terme fe  
 prend quelquefois pour toute forte d’échange en général  
 ;  mais  communément  on entend  par permuta- 
 P E R 
 lion y un échange  que  deux  titulaires  font  entr’eujô  
 de leurs bénéfices, par une démiflion entre les mains  
 des  collateurs  qui font  obligés  de  les  conférer  aux  
 co-permutans. 
 Les  deux  réfignations  peuvent  fe faire  par  deux  
 aftesféparés, ou par un feul &  même afte. 
 Ces démiflüons réciproques contiennent toujours;  
 qu’elles font  faites  pour  caufe de  permutation  avec  
 la claufe non  alias,  non  aliter,  non aliomodo ; c’eft  
 pourquoi  les provifions  fur permutations,  font  censées  
 des collations néceffaires ou forcées. 
 Ceux qui peuvent admettre les permutations, font  
 le pape,  le légat,  le  vice-légat  dans l’étendue  de  fa  
 légation, &  le collateur ordinaire. 
 Quand le bénéfice ne  dépend  point de  l’évêque  
 on s’adrefle ordinairement au pape. 
 Quoique le collateur auquel on s’adreffe ne puiffe  
 pas conférer le bénéfice  à  un autre ,  il peut  cependant  
 examiner s’il n’y  a point de fraude ni  de pa&ion  
 fimoniaque,  ou autre  vice qui doive empêcher  l’effet  
 de la permutation. 
 Au refus de l’ordinaire, on peut  s’adreffer  au fu-  
 périeiir. 
 Si les deux bénéfices  que l’on veut permuter font  
 dans deux diocèfes  différens, &   que  l’on ne veuille  
 pass’adreffer au pape, il faut que l’évêque de chaque  
 diocèfe  admette  la  permutation ,  fuppofé  qu’il foit  
 collateur du bénéfice  ;  ou bien un évêque peut donner  
 pouvoir à l’autre  de  donner  des  provifions  des  
 deux bénéfices. 
 Il y  a certaines permutations qui font illicites,  notamment  
 celles qu’on appelle triangulaire ;  c’eft lorsqu’un  
 titulaire refigne fou bénéfice  à un autre ecclé-  
 fiaftique , à condition que celui-ci réfigneraàun tiers  
 le bénéfice dont il  eft pourvu ;  aucune  difpenfe  ne  
 peut autorifer une telle convention. 
 Il n’eft pas permis de ftipuler que le co-permutant  
 fera chargé de faire faire les réparations des bâtimens  
 dépendans  du  bénéfice,  quoique  ces  réparations  
 foient du tems du co-permutant ; il y  auroit fymonie  
 dans cette  claufe. 
 Il en feroit  de même de celle qui  obligeroit  le co-  
 permutant à  entretenir  les  baux faits par fon prédé-  
 ceffeur. 
 Mais  fuivant  l’ufage  commun,  le  co-permutant  
 peut faire  dreffer un procès-verbal de l’état des lieux  
 dépendans du bénéfice qu’on lui  a réfigné ,&  obliger  
 fon  réfignant de faire les réparations  qui feront éfti-  
 méés neceffaires.- 
 Une  penfion que  l’on créeroit fur un bénéfice  en  
 le permutant, pour  avoir  lieu  jufqu’à  ce  qu’on  eût  
 donné  un  autre  bénéfice  de  même  valeur  que  la  
 penfion, ne feroit pas canonique. 
 On ne peut pas  permuter un induit pour un bénéfice  
 , parce  que  l’indultaire  n’a  pas jus  in  re ,   mais  
 feulement jus ad rem. 
 Les  bénéfices  en  patronage  laïc  ne peuvent  être  
 permutés fans le confentement du patron ; autrement  
 la  collation  de  l’ordinaire  &  du pape, même en  ce  
 cas  ,  feroit nulle ,  &   les  co-permutans  rentreroient  
 chacun dans leurs droits; voye^ la déclaration de 1678. 
 Quand  les bénéfices  que  l’on  permute  font  inégaux  
 pour le revenu,  il  n’eft pas permis de recevoir  
 une  récompenfe  en  argent ; il  y   auroit  fymonie &   
 abus. 
 Onnepeutpermuterun bénéfice avec un autre qui  
 n’ eft pas  encore  érigé, ni permuter quelque chofe de  
 temporel avec un bénéfice, non pas même une penfion  
 , ni des dixmes ou un droit de patronage, quoique  
 tout cela participe du fpirituel. 
 La permutation eft fans effet;  i°.  quand  elle  n’eft  
 pas accomplie de  part  &  d’autre,  comme quand un  
 des co-permufàfls ne peut pas obtenir de v if a» 
 P E R 
 i° . Quand l’un des co-permutans  n’accomplit pas  
 les  conditions. 
 3°. Lorfquele bénéfice n’eft pastel qu’on l’a énoncé  
 ? comme  fi on a fuppofé que  c’étoit  un  bénéfice  
 fimple , &   qu’il  foit  à  charge  d’ames,  ou que  l’on  
 ait caché la  véritable  quotité  d’une  penfion dont le  
 bénéfice étoit chargé, cela fuffit pour donner lieu au  
 regrès , &  le co-permutant peut rentrer dans fon bénéfice  
 en vertu d’un  linjple jugement,   fans obtenir  
 de nouvelles  provifions. 
 Enfin  la  permutation  devient  encore  fans  effet,  
 quand l’un  des co-permutans eft évincé  du bénéfice  
 qui lui a été réfigné. 
 On peut permuter  un bénéfice litigieux ,   pourvu  
 que  le litige foit exprimé. 
 Un bénéfice tenu  en  commande  ,  peut être  permuté  
 contre  un bénéfice tenu  en titre, parce  qu’en  
 France la  commande vaut titre. 
 '   On  peut permuter  un  bénéfice  contre  plufieurs 
 autres. 
 Tant que  le collateur n’a point  donné  des  provifions  
 ,  le co-permutant peut révoquer fa procuration  
 pour permuter. Il fuffit de faire lignifier la révocation  
 au collateur, ou fi la réfignation pour permutation fè  
 fait en cour de Ronrë,  on fait lignifier la  révocation  
 au  co-permutant,  avant  que  la  réfignation  foit ad-  
 mife. 
 Mais  fi  l’un  des  bénéfices  eft  à la nomination du  
 roi, l’autre  à  la  collation  pure  &   fimple  de l’ordinaire  
 ,  un  des  ço-permutans  ne  peut  révoquer  fa  
 procuration  ad rejignandum ,   fans  le  confentement  
 du  ro i, lorfque là majefté a donné fon brevet de nomination, 
  quoique  les  bulles  ne  foient  pas  encore  
 expédiées, ni la réfignation de l’autre bénéfice admifie  
 en cour de Rome. 
 Le collateur qui a conféré  fur la  permutation,  ne  
 peut pas conférer par mort  en venu  de la  réglé des  
 2.0 jours,  fi  ce n’eft que  la  réfignation  peçhe  dans  
 fon principe,  ou que l’un  des  co-permutans eût re-  
 fiifé de l’exécuter pendant  la vie de l’autre. 
 Ceux qui font pourvus fur réfignation, pour caufe  
 de permutation ,  doivent prendre poffeffion  dans  le  
 même tems, &  avec  les mêmes  formalités  que l’on  
 obferve pour les réfignations en  faveur. 
 Les provifions obtenues fur permutation  font milles  
 ,  fi elles ne font infinuées deux jours francs avant  
 le décès de l’un des co-permutans ; mais il fuffit pour  
 celui qui s’unit, qu’il  ait  fatisfait  à cette  condition :  
 fes provifions font valables. 
 Les  procurations pour  permuter  entre  les  mains  
 du pape j  doivent être  infinuées au greffe  du diocèfe  
 où elfes  fe  font ;  &  fi  le bénéfice  eft dans  un  autre  
 diocèfe, il faut aufli y  faire enregiftrer  les  procurations  
 , &  c e ,  dans trois mois après l’expédition des  
 provifions, le tout à peine de nullité. Déclaration de  
 /6V)/, art. i l . 
 Au  refte le défaut  d’infinuation  ne  peut être  op-  
 pofé que par les indultaires  gradués,  &   autres  ex-  
 peftans, &  par les patrons.  Voye{ Dumolin, ad reg.  
 de public.  Fevret ;  liv. I I . ch.iv. & v. Rebuffe, prax.  
 tit. de permut. recueil de D rapier, tome II.  ch. x x. ( J ) 
 PERNAMBUCO  ou  FERNAMBUCO  ,  ( Géog.  
 mod. ) capitainerie ou province de l’Amérique méridionale  
 au Bréfil.  Elle eft bornée au nord par  la capitainerie  
 de Tamaraca ,  au midi  par  celle  de  Ser-  
 gippe ;  à l’orient par  la  mer,  mais  elle n’a point de  
 bornes  fixées à l’occident. 
 Cette province eft fituée entre les huit  &   les  dix  
 degrés de latitude auftrale.  Elle a été découverte par  
 Vincent-Yannez  Pinçon,  Caftillan;  &   trois  mois  
 après D.  Pero  Alvarez  Cabrai,  amiral  de  la  flotte  
 Portugaife  des  Indes, fut jetté par la tempête fur les  
 cotes du Brefil, dont fa nation lui attribue la découverte. 
   Jean III. roi çlç Portugal, concéda la province 
 P E R   389 
 de Pernambuco,  à Édouard d’Albuqtièf qtte, à condition  
 d en  foumettre  les habitans,  ce  qu’il  exécuta  
 dans  la  fuite.  Les  Hollandois  s’en  étant rendu  les  
 maîtres, le  roi Jean IV.  après  qu’elle  eut été reprife  
 fur eu x,  la  réunit  au  domaine.  Jufqu’à  l’invafion  
 Olinde avoit été la capitale  de la  capitainerie ;  mais  
 cette ville  a été  prefque  entièrement  détruite pendant  
 les guerres.  ( D .J . ) PERNE, (Géog.anc.) i°* île fur la côte de l’Ionie; P  line, l. II.  c. Ixxix. dit qu’un tremblement joignit cette île au territoire  de la yille ded eM teilrerte.   2d0e.  Tvihlalef udse,  lfaé lTohn rSatceep,h aqnuuis é.toit à l’oppofite de celle  
 Perne , (Géog. mod.) petite ville, ou plutôt bourg  
 de France dans la Provence,  au diocèfe de Carpen-  
 tras.  Long. 2.2.41.  lat.  4 4 .2 . 
 Cet  endroit eft la patrie d’Efprit Flechier, évêque  
 de Lavaur en  1685  ,  &  puis  de  Nifmes  en  1687.  Il  
 avoit été reçu à l’académie françoife en 1673. Il étoit,  
 dit M. de Voltaire, poète françois &  latin, hxftorien ,   
 prédicateur, mais connu fiir-tout par fes belles orai-  
 fons funèbres.  Il  a traduit  du  latin  d’Antoine-Marie  
 Gratiani, la vie du cardinal Gommendon ; il a donné  
 celle du  cardinal Ximenès ; &   fon hiftoire de  l’empereur  
 Théodofe,  a  été  faite  pour  l’éducation de  
 M.  le  duc  de  Bourgogne.  Il  mourut le  16  Février  
 1710, à 78 ans. 
 P e r n e s  ,   (  Géog. mod. )  petite-fille de France dans  
 l’Artois  fur la C larence, à trois  lieues S. O.  de  Be-  
 thune , fept N. O. d’Arras. Long. 20 .6 . lat. 5o. 20.  
 ( D . J . ) 
 PERNETTE, f . f .   v a f e   à  l ’u fa g e   d e s   p o tie rs -d e-'  
 t e r r e   &  d e s  fa y a n c ie r s .  Voye^Varticle F a y a n c e . 
 P  ERNICIACUM, (Géog. anc. ) ville dé la Gaule  
 belgique,  que  l’itinéraire  d’Antonin met  entre Ge-  
 miniacum, &  Aduoeca Tongrorum , à 22 milles  de la  
 première de  ces villes ,  &   à  14  de  la fécondé.  On  
 croit  que  c’eft  aujourd’hui  Perveis, bourgade  du  
 Brabant, entre Jemblours &  Indoigne, dans le quartier  
 de Louvain ; &  cette bourgade eft une  ancienne  
 baronie.  ( D. J. ) la PpEerRteN IdCe IEquUeXlq,u aed jc. h(oGfer.a mUn.)  dcaifpeaobulres d ’eefnt trpaeîrnneir  
 cieux ; un confeil eft pernicieux ; un  effet  eft pernicieux  
 ; un efprit eft pernicieux. 
 PE RN IC IT A S , f.  f.  ( Phyf. )  eft un mot  latin ,  
 dont quelques auteurs  fe fervent  pour défigner une  
 viteffe  extraordinaire de mouvement ; comme  celle  
 d’un boulet qui fend l’air, delà terre dans fon orbite,  
 &c.  Chambers. 
 PERNIO ,  terme de  Chirurgie ,  c’eft  le  nom  d’un  
 mal  qui attaque ordinairement les mains Sc  les  piés  
 en hiver,  &   qu’on  appelle  vulgairement  engelures.  
 Les parties affeftées  de ce mal s’enflent, &  prennent  
 une  couleur blanchâtre  ,  accompagnées de  douleur  
 &  de demangeaifon :  cependant  la tumeur fe  diffipe  
 fans aucune  exulcération, en frottant d’huile  de pétrole  
 la  partie malade.  Voye^ E n g e l u r e s . 
 PERNISSE, voyei  P e r d r i x  r o u g e . 
 PÉROÉ ,  ( Géog.  anc. ) petit fleuve de la Bæotie ,   
 fur le  chemin de Platée àTnebes. Il prenoit fafource  
 au mont Cithéron,  dont il  defeeadoit par deux endroits  
 différens, enforte qu’il formoituneîle. (D . J .) 
 PÉRONÉ ,  f . m.  (en Anatomie. )  e ft  un  dès os de  
 la jam b e   ,  voye^ nos Planches  d'Anatomie  & leur explication. 
   Voye{ aujji les articles O s, JAMBE ,  &c. J 
 Le péroné eft  l’os  le plus  menu des deux os  de  la  
 jambe  ;  cependant  ,  quoiqu’il  foit  plus  expofé  &   
 beaucoup  plus foible  que l’os  intérieur ou le  tibia ,  
 il  n’eft pas  fi  fujet  à être  caffé,  parce  qu’il  eft  plus  
 pliant &  plus flexible ;  d’où il arrive que fou vent le  
 tibia eft rompu, tandis que le péroné refte entier. Le péroné  fe joiqt & s’articule avec le tibia aux