
 
        
         
		commodité qu’il trouvera à  aller à la nouvelle. R  
 z°. La requifitiondes perfonnes de confidération,  
 la  charge par  ces perionnes de  doter la nouvelle  
 cglife. 
 3°. La  requifition des peuples,  au xquels on  doit  
 procurer tous  les  fecours  fpirituels  autant qu'il  efl  
 poffible.  '  . 
 Avant de  procéder à une nouvelle érettion, il eu  
 d’ufage  de  faire  une information de  commodo  & in-  
 commodo. 
 D ix maifons  font fuffifantes  pour former une paroijfe  
 ; le coqcile d’Orléans, tenu dans le fixieme fie-  
 c le ,  &   celui de Tolede, l’ont ainfi décidé. 
 C ’efl  à l’évêqüe  à procéder  à  la divifion &  érection  
 des paroijfes. 
 La dire dion des paroijfes dépendantes  des monaf-  
 teres,  exempts  ou  non  exempts,  appartient  à  l’e-  
 vêque diocéfain privativement aux religieux. 
 Les  anciennes paroijfes  qui  ont  été  démembrées  
 pour en former  de nouvelles, font confiderees  à 1 e-  
 gard de  celles-ci,  comme meres-églifes  ,  ou  églifes  
 matrices ;  &   les nouvelles paroijjes font quelquefois  
 qualifiées  de filles ou fillettes à l’ egard de 1 eglife matrice. 
 Quelques paroijfes ont aufii des annexes &  fuccur-  
 fales. 
 Il y   avoit  autrefois  des paroijfes  perfonnelles , &   
 non territoriales,  c’efl-à-dire que la qualité des perfonnes  
 les attachoit à une paroijje,  &   le  cure  avoit  
 droit de  fuite  fur  fes  paroifîiens.  L’exemple  le plus  
 fingulier que l’on  trouve  de ces paroijfes qui  étoient  
 perfonnelles, efl  celui des  églifes de Sainte-Croix &   
 de Saint-Maclou, de la ville de Mantes.  Suivant une  
 tranfadion paffée  entre  les  deux  curés,  l’eglife  de  
 Sainte-Croix  étoit laparoijfe des nobles &C des clercs ;  
 dès qu’un homme avoit été tonfuré,  il devenoit de-  
 pendant  de  cette paroijfe,  &  quand même  il venoit  
 à  fe marier, lui &  toute fa famille demeuroient  toujours  
 attachés à la même paroijfe; mais cette tranfac-  
 tion fut avec  jufle raifon déclarée  abufive  par  arrêt  
 du  grand conféil de  l’année  16 7 7 , qui  ordonna  que  
 ces deux paroijfes feroient divifées par  territoire , &   
 l’exécution en fut ordonnée par un autre arrêt du 31  
 Mai  1715. 
 Une  maifon bâtie fur les confins  de  deux paroijfes  
 eft de celle en laquelle  fe trouve  la principale porte  
 &  entrée de  la maifon. 
 L’union  de  plufieurs  paroijfes  enfemble ne  peut  
 être  faite que  par l’évêque ; il  faut qu’il y   ait necef-  
 fité ou utilité , &  ouir les  paroiffiens. _ 
 On fait au prône des paroijfes la publication de certains  
 aétes, tels que  les mandemens  &  lettres pafto-  
 rales  des évêques. 
 Les criées  de biens  fâifis fe  font à  la  porte de -l’é-  
 glife paroiffiale. 
 On appelle feigneur de paroijfe celui  qui a la  haute  
 juftice fur le  terrein oîi  l’églife paroiffiale  fe trouve  
 bâtie, quoiqu’il ne  foit pas feigneur de tout le territoire  
 de la paroijfe. 
 Foye^  le decret de Gratien,  tit. de parochiis,  &c.  
 Rebuffe, fur le concordat, tit. de collationibus, §  Jia-  
 tuimus ;  l’auteur  des  définitions  canoniques,  la  bibliothèque  
 canonique,   les  lois  eccléfiaftiques,  les  
 mémoires du cierge, &  le code des curés. Voye^aujji  
 les mots Annexe , C ure , Curé ,  D ixme , Eglise,  
 Messe,  Pain  béni  ,  Paroissial  ,  Paroissien ,  
 Su c cu r sa l e , Union.  (A ) 
 PAROISSIAL,  adj.  (Jurifprud.'y fe  dit  de  ce  qui  
 appartient à  la  paroiffe,  comme office paroijjîal,  la  
 méfiéparoiffiale. Foye{Cu ré, Messe,O ffice. (A~)  
 PAROITRE,  verb.  aû.  &   auxil.  fe  montrer,  
 fe  faire  v o ir , fe  manifefler,  avoir  les  apparences,  
 &c. Ilfe dit des perfonnes &  des chofes.  Il fe leve dès  
 que le jourpajoh. Il ya paraître un livre. Il aparu.de 
 ftos jours des fanatiques bien finguliers. Les ennemis  
 ont paru fur la côte. Il a voulu paroitre dans cette cir-  
 conitance  ,  &  cette folie  l’ajetté  dans  une  dépenfè  
 mineufe. Jamais la maxime  de paroître honnête,  fa-  
 vant,  au  lieu de l’être,  ne fut plus fiiivie qu’aujôur-  
 d’hui. Cette  province  a  été furchargée d’impôts ,  ôc  
 il y  paroît bien. Un lceptique dit  cela me parole ; un  
 dogmatique , cela efl.  Ll n’oiera paroitre au fpeélacle. 
 PAROLE,  i.  m.  (Grammf  mot  articule  qui  indique  
 un objet, une  idée.  Il n’y   a que  l’homme  qui  
 s’entende &  qui le fafiè entendre  en parlant.  Parole  
 fe  dit auffi d’une maxime, une fentence. Le  chrétien  
 doit  compter toutes  fes paroles. Cet homme a  le talent  
 de  la parole comme perlonne peut-être ne  l’eut  
 jamais.  Les  paroles  volent,  les  effets  relient.  Les  
 Théologiens appellent  l’Evangile  la parole  de Dieu*  
 Donner fa parole,  c’ell  promettre.  Eftimer fur pa  
 tôle,  c’ell  ellimer fur -l’éloge des  autres.  Porter  des  
 paroles de mariage, &  en  entamer  les propolitions,  
 c’ell la même chofe. 
 Parole  enfantine,  ( Lang.franç.) nous appelions  
 au propre paroles enfantines, ces demi-mots par  
 lelquels les enfans qui n’ont pas encore  l’ufage  libre  
 de leur langue  ,  expriment  leurs penfées. Rien  n’ell  
 plus  joli  que  de  converfer  avec  eux  dans  ces  premières  
 années  011  ils  commencent à  prononcer  à  
 moitié plulieurs mots, dont  la prononciation imparfaite  
 donne une  grâce  infinie à tous  leurs petits difr  
 cours  ,  diniidiata  verba , dîirn tentant  integra prônun*  
 tiare 3 loquelam ipfo offenfantis lingtue fragmine dulcio-  
 rem, aufcultantibus preebent. Mais  ce langage  impars  
 fa it ,  ce ton  enfantin,  cette voix  à  demi-baffe ,  que  
 quelques  jolies femmes  affectent  d’imiter,  ell ridicule  
 quand  on n’ell  plus  dans  cet  âge  tendre  où la  
 nature en faifoit tout  le  charme.  C ’en  ainfi  que  les  
 mines  dans  un âge  avancé , font des  grimaces. 
 Pa r o l e ,  (Critiquefacrée. )  en  hébreu  dabar;  ce  
 mot  le prend dans l’Ecriture,  outre le fens  propre ,  
 pour do&rine ,  pour parole de D ieu , pour la  prédication  
 de cette parole, pour  une  promeffe; ma promette  
 , verbum, ,  ne fera pas vaine.  Ce même  mot  fe  
 trouve  encore employé pour menace, avertijfement, 
 ordonnance y  volonté, prière y fentence y  ÔCc.  (D .  A ) 
 Paroles  de  mauv ais  augu re,  ( Littérature. )   
 male  ominata  verba.  Les  Grecs  avoient une crainte  
 fuperllitieufe fur certaines paroles de mauvais augure.  
 Proférer  des  paroles  de  cette  efpece  ,  s’appelloit  
 Cette  fuperfiition  régnoit  particulièrement  
 dans  les facrifices  ,  où  le  héraut  avoit  grand  
 foin  d’avertir  de  s’abllenir  de  tout mot qui  portât  
 malheur.  C ’ell  ce que  l’on  doit  entendre  yaxfavere  
 linguis ,  qui  lignifie  autant,  s'abflenir de  tout  terme  
 malencontreux, que fe  taire. L’attention à n’en point  
 laiffer  échapper  s’obfervoit  ailleurs  qu’au  temple.  
 Démollhènes dans la harangue contre Leptine, parlant  
 de  l’ancienne  fplendeur  d’Athènes  ,  y   employé  
 le  mot  !&X'j.<r<p-,\fAiïv,  dont  il  s’agit  ici  de  déterminer  
 la  vraie  lignification  :  l’orateur  athénien  
 d it , « alors,la république jouiffoit d’une pleine opu-  
 » lence ; mais aujourd’hui elle doit feulement fe pro-  
 » mettre qu’un jour elle en jouira; car c’ell ainfi qu’il  
 » faut  parler,' &   non  préfager  rien  de  finillre.  Le  
 fcolialle  grec  l’explique  de  la  forte ;  &   cependant  
 "Wolfius  traduit  P\cfs<pa/j.i7v ,  conviciari,  inveéliver.  
 Mais Cafaubon  redreffe jullementle traduéleur. 
 Nous aurions le catalogue des paroles où l’ufage at-  
 tachoitun mauvais augure, fi l’ouvragee queSuetone  
 avoit compofé, de mate ominatis verbis,  fut parvenu  
 jufqu’à nous. On peut, faute de mieux, conlulter fur  
 ce  point,  Artémidore ,  liv.  111. chap.  xxxviij.  c’ell  
 peut-êtr*e ce genre  de fuperflition qui pour  éluder le  
 mot de mort,  a  fondé en  latin  les formules  ,J i quid  
 humanitus  contigerit ; f i  vivere  defierit.  Nous  difons  
 auffi, fi Dieu  l’appelle à lui,  fi Dieu difpofe  de lui 
 P A R P   À   R   w 
 friais il  faùl convenir qit'e le  mot v i x i t il a veèit, â  
 fine  toute  autre  grâce  que le  terme françois,  il  cil  
 friort.  (D .  ƒ.) 
 Paroles  de  présent ,  (furïjprud.) foiit Une déclaration  
 que deux perfonnes, après s’être préfentées  
 à  l’églife  &  à  leur curé, feroient devant un notaire;  
 qu’ils fe  prennent pour mari &  femme. 
 Ces  fortes  de declarations'font préfentement milles  
 ,  &  il ell  défendu  aux  notaires  de  les  recevoir.  
 Voye{ le mot Mariage-.  ( A  ) 
 Paroles ,  c’ell le  nom  qu’on  donne  en Mufiqve  
 au poème fur lequel  le compofiteur travaille , &   en  
 général au texte, vers ouprofe,  qui répond aux notes  
 de la mufique. Ainfi on dit d’un opéra que la mu-  
 fique  en  ell paffable ou bonne ;  mais  que  les paroles  
 en font détellables. Il  arrive  rarement  qu’on dife le  
 contraire.  Voye{ O per^.  ( i 1) 
 Parole , adj. dans L'Art militaire ;  fe  dit  d’uh  pri-  
 fonnier de guerre qui obtient  la  liberté de retourner  
 dans fon  p a y s ,  ou  vers  ceux  de  fon  parti,  après  
 avoir promis de  revenir  dans un  tems  preferit,  s’il  
 n’ell  point  échangé; on dit quiis'eji va furfaparole.  
 Chambers. 
 PAROLI, f. m.  faire  PAROLi ; ( jeu de Phardon.')  
 c’ell jouer  le double de> ce qu’On a joué  la première  
 fois  ;  on  appelle paroli de campagne  ,  celui  que Fait  
 un joueur avant que fa carte  foit venue,  comme s’il  
 avoit déjà gagné.  Les  banquiers  doivent  être  bien  
 exaéls &   vigilans à prendre garde qu’on ne leur faffe  
 desparolis de campagne, autrement ils feroient bientôt  
 débanqùés s’ils  le  repofoient fur  la bonne foi de  
 certains joueurs  qui  ne  font  pas fcrupuleux;  Acad.  
 des jeux.  ( D .  J. 1 
 PARONOMASE, ou  PARONÔMASIE,  fubll.  f.  
 (Littérature.) figure  de Rhétorique,  dans laquelle on  
 fe fert à  d'effein de mots dont le fon  ell  à peu près le  
 même > quoiqu’ils préfentent un fens fort différent. 
 Cfe mot ell formé du grec wapa, proche,  &  ovo/xa  
 nom ; c’e'll-à-dire proximité  ou  refjemblance  de deux  
 noms-, 
 Ainfi l’on dit, ces peuples font nos ennemis, &  non  
 nos amis. Cicéron dit à Antoine dans une de ces Phi-  
 lippiques:  curn in gremio .  .  .  rnentern  &  mentum de-  
 poneres &  Atticus ,  conful  ipfeparvo animo & p'ravo  
 fade magis  quant facetiis ridiculus ;  &   ces  phrafes de  
 S.  Pierre Chryfologue, monachomm cêlluloe jarn  non  
 eremiticæ,fed arematicoe ,  &  ailleurs,  hoc agant in cel-  
 lis quod angeli  incoelis.  C’ell  ce que  nous  appelions  
 jeu x  de mots :  ceux  que  nOus  avons cités  comme  
 exemples  &   non  comme  modèles ,  perdroient  en  
 françois  le  fel  qu’y  ont  prétendu  mettre  leurs  auteurs, 
  &  qui pour le bon goût;  ell  un fel bien affadi. 
 Les Grecs aimoient volontiers  cette figure ,  ainfi  
 Hérodote dit 7ra6ii//.cnet  /xttXXov,  qiice hoceht,   dotent ;  
 &  Apollodore ,  peintre  célébré ,  avoit mis  à un de  
 fes  ouvrages  eetté infeription : 
 Mut/J.wra.1 t/ç  fxaXMv ,  »  /xi/xciriTctr. 
 IlJ'era plus facile de s'en  'moquer que de-f initier i  
 D  auti es  auteurs  regardent la paronomaft comme  
 fine  répétition  du  même  nom,  mais  après  y  avoir  
 fait quelque  changement,  foit 'en  ajoutant,  foit en  
 retranchant ; &   en  ce fens ,  cette  figure n’ell point  
 une froide  allufion d’un mot  à l’autre ; mais fouvent  
 une figure de penfée. T el ell ce bel endroit de l’orai-  
 fon de Cicéron pour Mareellus  :  «  Vous  avez  -  ce  
 »  femble ,  vaincu la victoire même  (il parle à Céfar), 
 » en remettant aux  vaincus ce qu’elle vous  avoit fait  
 » remporter fur eux; car votre clémence nous a tous  
 » fauves,  nous  que vous aviez droit,  comme  victo-  
 V ncux >  cle  faire périr. Vous êtes donc le feul invin-  
 i  Wm ï- ^c‘ C ° rneide a  dit auffi  dans le  Cid , par la  
 meme figure, 
 ■ ■ 1 1  imaiitm , m4iï non pas H M H M 1   
 PARONS, ôü  PACRONS,  f.  m.  (lançon.)  'ci 
 lôïit p §  péfës  &  mères de tous lès ôiféâûx:  tlè broie’. 
 PARONYCHIE ; f. m.  (Hifbc nai. Botarif parony-  
 -chia ;  genre de  planté  à fleur  fans  pétales ,  comno-  
 fee de  plufieürs  étamines  qui  fortent d’un calice* eA  
 forme  de  baffin  découpé en  cinq  parties  terminées  
 par  une forte de capucheii.  Lé.pillil devient  dans  la  
 lune une  femenee  arrondie &   renfermée  dans  une  
 capfule  pentagone qui  a  lèrvi  de  calice  à  la  fleur.  
 Tournefort, infl.  rei herb.  Voye{ Planter  ( / ) 
 Dans ce genre de  plantes  là racine ell vivacé ;  lé  
 eahee ell fait en forme  de godet,  &   divifé  en  cinq  
 parties qui ont la figure d’un capuchon. La fleur con-  
 filte en cinq  étamines ; l’ovaire qui  ell placé au  centre  
 du calice produit un tube d roit, &  fe change avec  
 le  calice  en un  fruit pentagone qui ne contient qu’u-  
 ne  foule  femenee.  Les  fleurs  font  entourées  d’une  
 infinité de paillettes fort minces ,  argentées,  &  dif-  
 polees  circfulairement.  Tout  cela  donne  un  afpeél  
 agréable à  cette  plante ,  &  lui a  valu en françois lé  
 nom.  de renonce,  argentée. Tournefort; en dompte fix  
 elpeces,  &   met  a  la  tête  la  paronychie  d’Efpagne 
 ÿspmhite fmÊ ccÊll kÊnotÊ-grBaJJB. u m   W - ,  W H 
 Elle pouffe  des tiges langues d’environ denii-pié t  
 nouees &  eparles , &   couchées à  terré.  Ses  feuilles  
 font  femblables  à  ceUeâ'du  polygonum ,  mais  plus  
 petites  &   plus  courtes.  Sa  fleur  a  plufieurs  étamines, 
   ioutenues  par  un  calice  découpé  en  cinq  
 quartiers, &  terminé par urie maniéré de capuchon  
 Ce  calice  devient quand  la  fleur  eft  tombée  une  
 capfule relevée de-cinq côtes,laquelle renfermetiné  
 femenee  orbiculaire:  Sa  racine  eft  longue,  affez  
 greffe, divifee en plufieurs petites branches ligrieufes  
 &   blanches.  On  eftime  cette  plante  aftringente-  
 Elle  croit dans  les  pays  chauds  aux lieux, pierreux  
 &  montagneux.  ( D .  J. ) 
 PARONYCHIE ,  fubft. fem.  ( Médecine. )  efpece  
 de  tumeur ou  d’inflammation  qui vient  au bout des  
 doigts &  à  la racine de l’ongle.  Foyer Panaris 
 PARONYME,  f. m.  •( Grammaire. )  Arilfote  ap-  
 peUe paronyme  tout  ce qui  reçoit  fa  dénomination  
 d un  autre mot qui eft d’une différente  terminaifon ;  
 par exemple yjuflus &  jujle font des paronymes  parce  
 que 1 un &  l’autre dérivent du mot juftitià. A  propre- 
 B B I H n  mots qui ont quel-  
 qu afnmte par leur étymologie.  Les feholaftiques les  
 appellent  en latin  agnomïnaia,  &  en  parlent dans la  
 doctrine des anté-prédicamens. 
 PAROPAMISUS,  (Géog. ancf montagne  d’Afie  ■  
 qui  félon Anen, faifoit partie  dit mont Taurus  Elle  
 donnoit fon nom à une contrée nommée Parôpamira.  
 darunt  regto. On  lit  dans les  anciens  écrivains Paro-  
 pamifus,  Parapamifus.  Strabon  &  Pline  ont  la  der  
 mere  ortographe ; Arien &  Quinte-Curce gardent la  
 première,  que  fuivent prefque  tous  lés modernes' 
 Les anciens nous apprennent que les Macédoniens  
 pour faire plaifir à Alexandre, donnèrent à cette mon-  111  doe  Cauçafe;  cependant non-feulement  
 Quinte-Curfe &  Arrien, mais encore Strabon &  Pto-  
 lomee  diflinguent  le  Gaucafe  du  Paropamifus  car  
 dans  la  deferiptiori  de  cette  contrée,  ils  font  Mention  
 de Tune &  de l’autre de ces montagnes. Mais ils  
 different entr’eux par rapport à la fituatiori. 
 Paropamifus,  ou  Paropanifùs,  efl  auffi  lé  rioni  
 d un fleuve  de Scythie ,  félon  Pline  , liv. IF . c. xiij.  
 Le P. Hardouin  croit que c’efl  aujourd’hui fObv. 
 .  PARpPTESE, f. f. (Lexicog. rnédicinf  
 de o nrrcito y je rôtis; c’efl urie maniéré de provoquer là  
 fueur  en  approchant  le  malade  d’un  feu  de  braifé  
 vive , ou en l’enfermant dans une  étuve. 
 PAROPUS,  ( Géôgr. aiic f   ville  de  Sicile ,  felorl  
 Ptolomée ,  liv. I. chdp. xxivi qui  la place fur la côté  
 feptentrionale ; près d’Himerre. Frazel juge que cetté  
 ville efl préfontement Colifano-,