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merillon, ou lorfqu’il eft arrivé, il coupe cette branche
6c l’attache au crochet ; enfuite foifant venir le
tourneur à l’émerillon pour le retenir , le retordeur
va rejoindre la molette ; puis attachant quantité de
foie moins conlidérable de la même foie à la molette,
il s’en retourne joindre l’émérillon , en conduifant
les foies le long de la longueur déjà tendue ; il reprend
l’émerillon de la main du tourneur qui s’èn va
à fon tour à la molette , 6c tourne le rouet à droite.
La diverfité de ces deux différens tournages fait que la
première longueur tendue couvre la leconde, ce
qui forme une fpirale parfaite dans toute cette longueur
; enfuite le retordeur attache une lame de clinquant
battu au crochet de l’émerillon, 6c fait tourner
à droite: cette lame remplit jufteles cavités de cette
fpirale (ce qui forme une diverfité de couleurs de ce
b attu ); 8c le frifé fert de trame,pour enrichir les ru -
. bans ngurés, &les galons à plulieurs navettes. Foye^
les Pl.
i i ç . De La ganfe ronde. Voici la maniéré de la
faire. On prend fur le rateau telle ou telle quantité
de brins de filé que l’on attache à la molette du pic-
de-biche ; le retordeur tend fa longueur fans faire
tourner le rouet ; 6c étant arrivé au bout de cette
longueur, il fait tourner le rouet à droite , tenant le
bout de la longueur : lorfqu’il apperçoit qu’elle a acquis
le retord convenable , il fait venir à lui le tourneur
qui apporte deux coulettes , dont le retordeur
prend une de la main gauche , tenant toujours le
bout de la longueur de la droite , il paffe la branche
fur la coulette , 6c tient toujours des mêmes mains ;
puis le tourneur paffe l’autre coulette entre celle du
retordeur; le bout tenu par la main droite, le tourneur
va joindre (avec cette coulette portant la'branche
) la molette, le retordeur le fuit à mefure 6c
félon le befoin, avec ceci de particulier, aue le
tourneur avance d’un mouvement triple à celui du
retordeur qui le fuit; le tourneur étant arrivé à là
molette , il attache la branche double de la coulette;
à la molette oh eft déjà attaché le bout par lequel on a
commencé , par ce moyen cette branche dévient triple
; le retordeur de fon côté joint enfemble les trois ‘
extrémités qu’il tient ; pour lors la coulette lui devient
inutile, elle n’a fe rv i, ainfi que l’autre, que
pour la conduite ; après cela il fait tourner à gauche
jufqu’au retors fuffifant pour cette liaifon. Cet ouvrage
ainfi achevé, fert à faire des boutonnières mobiles
fur les habits des officiers qui ont cela dans
leurs ordonnances. Voyelles PI.
De la maniéré de faire les peignes & les lijjes. i . La
canne ou rofeau ; 2. façon de couper la canne avec
la ferpette; 3. laferpette ; 4. l’ établi fur lequel on
travaille; y les traverfes qui lui fervent de fupport;
6. la canne prête à être employée ; 7 , 8 , 9 , poupées
fur lefquelles font montés les rafoirs pour dé-
groffir la canne ; 10. les piés des poupées ; 1 1 , 12 ,
13.les rafoirs; 14. la poupée dè l’établi ; 15. la piece
de fer qui y eft fixée ; 16: autre piece de fer comme
la précédente ; 17. la grande poupée ; 18. le trou par
oh paffe la vis;i 9,20. ïa viS portant la mâchoire qui retient
la piece de fer; 21,22;l’écr'ou de lavis; 23. la batte
de fer pour ferrer les dents ; 24. les deux jumelles.
25. peigne monté fur fon métier ; 26. les jumelles;
27. deux pelottes de fil enduit de poixpour tirer les
dents ; 28. la batte ; 29. le peigne clans fa perfeétion ;
30. poinçon pour égahfer les dents ; 31. racloir pour
unir les dents fur la furface du peigne ; 3 2. piece pour
ouvrir les dents, la fourchette pour comporter les
dents;3 3.peigne dont on a ôté une partie des dents;
34. dents qui ont refté ; 3 5. place des dents qu’on a
ôtées, où on peut en mettre d’autres.
Du travail dès lijfes. 1. le liffoir, compofé de deux
grandes pièces de bois pofées fur les montans'; 2 ,3 .
les côtés plats des-deux pièces précédentes. Ce côté
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oppofé & qui forme le dedans porte line grande rainure
ou couliffe dans toute la longueur où entrent
les traverfes 4 , 4 ,4 ,4 . ces pièces font percées dans
toute leur longueur 6c épaiffeur de petits trous qui
panant d’outre en outre donnaiit partage aux chevil-
lettes de fer qui fixent les traverfes à la diftance né-
ceffaire , comme dans les métiers à tapifferie ; y le
bout de ficelle appellé chez les fabriquans d'étoffe
d’or criftelte , chez les drapiers moillet, au-tour duquel
font arrêtées les mailles des liftes ; 6. l’autre
bout de la ficelle tendu par une pierre qui lui fert de
poids ; 7. la folle fur laquelle font arrêtés les montans
du liffoir ; 8. les piés de la Celle ; 9. montre la tête de
la liffe formée fur la ficelle ;i0 , 11. le fufeau garni de
fil pour faire le corpsde la lifte ; 12. le même liffoir
pour les hautes-liffes ; 13. les quatre piés; 14. efpece
de coffre pour recevoir les différens uftenciles ; 1 y
traverfe fixe du liflôif; 16. traverfe mobile du même;
17.1a moitiéouun côtédelahaute-liffe fini;i8. ficelle
dont eft compofée la haute-liffe ; 19. bobine fur laquelle
eft devidée la même ficelle ; 20. haute-liffe finie
, 6c qui n’eft pas montée ; 21. haute-liffe achevée
, 6c montée fur fies lifterons ; 2 2 ,2 3 . démonftra-
tion de la forme de la maille ; 24. lifte achevée 6c
montée fur les lifterons. 25. coliffe ou petite boucle
dans laquelle entre le fil pour le tenir arrêté.
Explication deplufieurs termes ujités en Paffemente-
ne , dont quelques- uns ont pii être omis dans le cours de
l'ouvrage , & d'autres font expliqués plus au long a leurs
articles. L'arbre du moulin eft une piece de bois ronde
quarrée, ou octogone , longue de quatre à cinq piés,
avec fes mortoifes percées d’outre en outre pour recevoir
les douze traverfes qui portent les aîles du
moulin ou ôtirdiffoir. Cet arbre porte en haiit dans
fon centre un boulon de fer long de huit à neuf pouces
, 6c qui lui fert d’axe. L ’extrémité d’en bas porte
une grande poulie fur laquelle paffe la corde de la
felle à ourdir. Il a encore au centre de fon extrémité
d’en bas un pivot de fer qui entre dans une grenouille
de cuivre, placée au centre des traverfes d’en bas;
c’ eft fur ce point que tourne l’ourdiffoir lors de fon
travail. F oye* Selle a ourdir. L'arcade eft un morceau
de fer plat, haut de trois à quatre lignes , augmentant
depuis fon extrémité jufqu’au centre où il
a à-peu-près le tiers de la largeur de plus, pour fournir
l’efpace néceffaire pour percer trois trous ronds
qui donnent paffage aux guipures qui fervent à la
livrée du ro i, ou autres qui portent de pareille guipure.
L'arcade eft une efpece d’anneau de gros fil
d archal, attache au milieu & fur l’épaiffeur du retour.
V oyei R e t OUR. L'annelet eft un petit anneau
d’émail ou de verre d’une ligne plus ou moins de diamètre,
qui fert à revêtir les différens trous dès navettes
ou fabots, pour empêcher, lors du paffage,
les foies, 6c les fils d’or ou d’argent de s’écorcher.
Voyc{ Na v et te & Sabo t . Les ardoifes, ce font les
ardoifes telles qu’on s’en fert pour les bâtimens, fer-
vant de poids aux hautes--liftes. Voye^ P l a t i n e s .
Attacher les rames, c’eft l’aétion de fixer les rames à
la rade du bâton de retour. On prend deux longueurs
de ficelles à rame, de quatre' aunes chacune, lefquelles
on plie en deux fans les couper; à l’endroit
du p li, ilfe forme une boucle double dans laquelle
on paffe deux fois les quatre bouts des deux longueurs
des ficelles, qui par ce moyen fe trouvent arrêtées
doublement à la rade, ce qui fait quatre rames attachées
enfemble d’une feule opération. Foye^ Rames.
L’armure eft une petite piece defermife aux 2 bouts
de la navette, dans des petites échancrures faites exprès
: l’ufage de l’armure eft de conferver la navette
a fes extrémités lorfqu’elle tombe. Foye£ Na v e t te .
Les agrémens, font tous les ouvrages de modes fer-
vant à l’ornement des robes des dames. Ces agré-
mens font faits avec une machine femblablé à celle
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qui fort aiix Perruquiers pour treffer If eft inutile de détailler la façon dont lfees -fcohnetv etouuxs. dlees nagoruévmeaeunxs,; poanr ceem qpuleo iteo uesn cleosr ej oluerss ailg reénm peanrso iàt ld’oe rnnoemm5e tqitu d’oens vveerutet sl epuoru er nh doomnmneers. : ils ont autant fraLpep ebra tltaa tnrta,m ce’e. ft le chaftis qui porte le peigne pour ce de greffe pouliLe ep blaatned,a pgee rdcué eb adteta nptl,u efifet uurnse terfopues- ' dà acnhso fiax c&ir cfuoinvfaénret nlec eb.e Cfoeisn ,t rdoaunss lf’eurnv edn’etu àx i,n utrno bdâutiorne oauu bbaattnadnot ilro qrfuqiu eti elen tm 6éct iteirre t ràa vluaii lllae ,c coer dqeu ia ftataitc qhuéee flr’oaupvpreire rla ntr’aa mpaes. bFeofyoein{ ldae P ll’aanmcehnee. rL leusi -bmreêtemllees pfoounrt ddeuu mx ébtoieurt,s 6dce dfea nlg’alue tarett aàc lhaé ps odit’ruinnei ëprea,r tp oauur cfohauftteis- nir & foolager l’ouvrier lorlqu’il travaille. Les brocchoems
moue bcoeullloens s qduei feenr f;i lieln ty l eesn m aa rdceh deisv, elrefse ps lfaonrcthees s, qduue ptionns t,•, &lce.s Llaam berso,c hleetst ep oefutl iuens ed up cethiâtete lpeot,r tlieosn rdoe- pbaoluerin tee nj ioru l easu tturey abuoxis c ,l atnrsè sle -s rnoanvdeet t6ecs t&rè sfa -b motisn. ce, Le
lb’âetnofno uàp tloéu rqnuera nedft' ounn fipmlipei el ab âptoienc efe drveaffnuts .à tourner Le blin teefut ur njuef tpei eàc le’ édpea ifbfoeiusr edcuh apnilcireere d ed alan sla tnoteurtnee f ao uh abuâtpies
tidtee s‘l a’orurêrtdeisf fpooiru ;r le’éncthrearn jcurfutree d eafnts gleasr nriaei nduer edse duux tpeirli leer ,l o6nc gp doeu vcoe ipr ipliaerr cfea nms foaymenil ideerf,e eanydarnet 6fco imn odne
dlea nfsr odt’taeurt raevs eocu rdduif lfoaivros n, . q-uLié sp ebuovuelonnt st o, uorun peori,ü fieers
fvoeienst àà mdoenfunreer ■pqluu’esl ldees fsa’ecnilriotéu pleonut rf ulre l’poauffradgifef odiers. Cpeet ibteli nv eprogrete d ee nvceorrree fouur dle’e fxetrré bmieitné pdeo ldi epvoaunrt eumne
cphêecnhte rc oqnutere l efsa fvoiivees,- aqrurêi tpea.f fLenet cdôetféf uqs,u in ree çso’éitc olérs
ffeorieosi te pfta névcihçelér a6fin d’en diminuer le poids, qui le eendre .lans vaccil lJe’er,m éptêacnhte-troouitj oduer sm eonn teérq &uil ibdreef.
uCnee b aliunt rpeo qrutei uefnte a pue htiatue tp douu lpieil iqeur.i Urénpeo fnidce vllies,- àd-ovnist •uonu boouurdt ieflfot ifri,x vé iefunrt lpaa bffrearn fcuhre l ad ep ol’uarliber ed ud up imlieoru loinù melet mfixeé b llein b, l6in, 6c enluite paffer fous la poulie de ce du pci lviae rf eà tuenrm clionuer, ddaen fso nle asu oturer dbiofluoti rpsr èdse d lea urunb aaxnee rdiee ;f e6rc adttaennsa ncte uàx u ndee rloa uflaebtrtieq aurer êdt’ééeto pffaers u, nà echnireonu l,e a ula m cooyrdene dfue rl acqeut ealxlee , d6’cu enne llai gtnoeu,r npalnuts, oonu dmioffionisr ,, pôo^uemr fpaeirceh vera rqieure lale pso dfietironnie drse sf iflisl sn feu rf lo’oieunr-t pmaesn pt lquus ’elânc fhaeisf aqnut eto luersn eprr el’mouierrdsi.f fOoinr ilc ofanuçto qitu eai fcée- bdelifnfu ds elfae ebnrdoec hà em, 6efure que la qorde fe déroulera de traire il remonterac; qlue ’ebnli nl ea rtroaunrgnea n, t peanr fleenss dcifofnérentes
m^ao.nnst éceosn 6fuc fdieofne.,e npteusif, qleuse f opieens dqaunet l’oqune o ul’roduift-, pdiofulori rd foanitn eurn tdoe ulr’é,l olei gbnleinm emnot natuex 6 cf odieefse eqnude àlf’foenz doouirvdeint,t &av loeiur rn féociereff apirreenmderen tl ap fairg uler em fpoiuravleem quen’etl ldeus blin, & c’eft à quoi il eft uniquement deftiné. La
portettee eàft êutnree mliivlere e dne oe fuoviere -t.e inte, de quinze onces, oulont les métiers & uftenciLleasi bporuotpiqruees eàf tc el’tatett eplrioe-r tcmon La bourre Ou bourrue , foie inégale. Le bandoir
efatg uen, .b âton qui paffe dans la poulie ou noix du ban- oye^ Bandage* Le bois eft une petite bobine!
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qui porte Por ou l’argent filés. Le billot eft un bois
. long 6c très -p oli, fervant à contenir la foie des pie-
' ces ourdies lorfqu’on les leve de deffus l’ourdifloir:
les fabriquans d’étoffes l’appellent cheville. Le boucley
. fe dit du velours à- boucle ou frifé qui' n’eft.point
1 coupé. Les bouclettes, c’eft l’endroit où la ficelle des
; üffes, hautes ou baffes; eft traverfée dans le milieu
par une autre ficelle qui en fait la partie inférieure
ce qui forme la maille dans laquelle on paffe la rame
ou le fil de foie, lequel fe trouvant arrêté par la jonction
des deux parties de ficelle, il eft contraint de lever
lorlque les liftes lèvent. Le bo'efe, fe dit lorfque' l’ouvrage
n’eft pas frappé. Foye{ Frappé fort. Le boi-
lorfque le ruban fe trouve d’une couleur
differente à un bord qu’à l’autre: c’eft ce qu’on ap-
: pelle ruban boiteux ; le boiteux te dit encore lorfque
le dernier retour n’a pas autant de marches que les
autres. Les boutons de retour, ce font des moitiés de
vieux rochets dans lefquelles font partes les tirans
: ou cordes des retours, pour que l’ouvrier puiffe les
tirer plus aifément. Les branches, font des portions
de chaîné de différente couleur , 011 d’une feule, contenue
fur chacun des roqùetins fervant à faire le
velours des galons de livrée. Les bords dentelés. Foyer
D ents de rats. La bobine, eft une efpece de ro-
chet, mais plus léger. Lé banc ou la.felle à ourdir,
eft deftinée à affeoir l’ourdiffeur 6c pour porter la
manivelle qui fait tourner l’ourdiffoir. Cette manivelle
eft paffée dans une grande roue cavée qui doit
être parallèle à celle du moulin ; fur cette poulie eft
paffée une corde à boyau, qui après être croifée
dans fon milieu, va paffer fur la poulie du moulin ;
par le moyen de ce croifement le moulin tourne du
même fens que la manivelle : fi la corde lâche par la
fechereffe, on recule,ce banc ; fi le contraire arrive
on le rapproche. Foye^ Ourdissoir ; dans la grande
fabrique la corde pafle fur les aîles de l’ourdiffoir,
afin qu’il y ait plus de facilité à le tourner. La banque
chez les fabriquans, eft l’inftrument à porteries rochets
deftinés à l’ourdiffage; il y en a à feize, à trente-,
deux, 6c à foixante rochets, les plus ordinaires font
à quarante. La batte, eft un infiniment de fer uni 6c
égal dans toute fa longueùr, fervant à la fabrique des
peignes. Les briçoteaux, font une où deux pièces détachées,
6c enfilees dans la broche quf répond aux
marches du pié galiche de-l’ouvrier;.le bricoteau eft
Amplement pour foulager l’ouvrier dans les mbans
ou galons façonnés. Lorfqu’il eft queftion de foire
lever les parties oppofées à la figure, ou qui font
corps de l’ouvrage ; ou qui. le perfectionnent à l’envers,
par exemple, dans: un ruban broché, l’envers
refièmbleroit à celui des étoffes d’or 6c d’argent, fi
l’ouvrier n’avoit pas le foin après avoir paffé les navettes
de figure, de faire lever toute la piece enfuite,
ne reiervant que les fils néceflàires pour lier la trame,
qui étant paffée deflbus couvre toutes les boucles 6c
couleurs qui ont parte précédemment, 6c rend par
ce moyen l’envers du ruban très- uni. Les fufeaux
qui font levés par les briçoteaux pefent jufqu’à cin-
, foixante livres, indépendamment de la réfi-,
que caufe l’extenfion des chaînes ; pour - lors
il faut deiLX briçoteaux au lieu d’un. Le bas métier,
eft celui fur lequel on fait de petits ouvrages.'; il peut
fe porter fur les genoux, foye^ A grémens.
Le châtelet eft un.petit affemblage de bois q ui, fur
deux boulons de fer ,-foutient les poulies qui font
mouvoir les hautesjiffes. Les poids 6c contrepoids font
une ou plufieurs pierres attachées, à une corde aflèz
longue pour qu’elle fafle. trois ou quatre tours fur la
moulure de chaque enfouple de chaîne. Le poids
donne l’extenfion convenable aux chaînes , 6c le
contrepoids attaché à un bout de la même corde qui
tient le poids , empêche: que la corde ne gliffe 6c ne
touche terre, fi çe.n’efl; -lorfqu’on le leve quand le