
 
        
         
		'main,  nommé  voie fiamihitnnt.  Elle  Rit  faite  colonie  
 romaine ,  en  même  tems que  Modene., l’an  
 579  de Rome, &  la  184  avant J. C .  fous le  confulat  
 de M. Claudius Marcelius, &  de Quintus Fabius La-  
 beo.  Certe ville  fouffrit beaucoup durant le triumvirat, 
  par les infâmes  cruautés des gens du parti  d^Antoine. 
   Cicéron parle d’eux avec horreur après avoir  
 peint  les  Parmefahs  comme  les  plus  honnêtes  gens  
 du monde. Augufte étant monté fur le trône, envoya  
 de nouveaux colons à Parme,  qui  en  prit par recoh-  
 lioiffance ,  le furnom de  Julio. Augiifià Colonia. 
 Il paroît qite dans la fuite  des tems, Parme éprouva  
 les  mêmes  révolutions  que  Plaifance,  après  la  
 deftruétiôn  de  l’empire  d’Occident.  Les Lombards  
 s’en emparerent  d’abord,  enfuite les Vifconti de Milan  
 ,  le  marquis  d’Efte,  les  Sfbrce,  Louis  XII.  le  
 faint Siégé, les Farnefes, &  l’infant dom  Carlos. 
 Calîius,  qui confpira contre Céfar,  étoit  de  Parme. 
   Après  la journée de  Philippes, il fuivit  le  parti  
 de  Pompée, enfuite  celui d’Antoine, &   après la bataille  
 d’Actium il fe  retira à Athènes, où Varlis le fit  
 tuer,  l’an 7Z3  de Rome, par ordre d’O&avien.  Horace  
 appelle Caffins  tofcaii,  etrufei Cajfi, parce  que  
 la ville  de Parme étoit anciennement de laTofcane,  
 comme l’ont remarqué Cluvier  , Lambin,  Cruquiüs  
 &  M. Maffon. 
 Je  me  rappelle  que  parmi  les modernes  ,  Vie  
 (Enée) , antiquaire du xvj. fiecle ,  étoit natif de Parme. 
   Nous  avons de  lui  les  médailles des  empereurs  
 &  des impératrices,  depuis Nerva  &  PlaUtine , juf-  
 qu’à LuciusVeriis ôcSalonine; elles font gravées avec  
 propreté , mais  par malheur  il  y   en  a plufieurs  de  
 faunes. 
 Les  citoyens  de  Parme  prétendent qué Macrobe  
 (  Aurelius Macrobius ) ,  qui  vivoit  fur la  fin  du iv.  
 fiecle ,  étoit  de leur ville ;  mais  il  avoue lui-même  
 qu’il n’étoit pas né  dans un pays où l’on  parlât latin.  
 Nous favons du-moins qu’il fut un des grands maîtres  
 de  la garde-robe de Théodofe ,  comme il  eft aifé de  
 le  voir par Un refèrit adreffé  à  Florent, fur  le  rang  
 de ceux qui poffédoient cet office. Ses fatürnales font  
 un agréable mélange de  critique &  d’antiquité, mais  
 le ftyle  eft d’un fiecle où la pureté  de  la langue  latine  
 etoit  perdue.  Quoiqu’il  ait  copié  Plutarque &   
 Aulu-Gelle  en beaucoup  de  chofes  ,  il  ajoute  auffi  
 du fien quelques fingularités qui  juftifient fon  érudition. 
   On  a  encore  de  lui  des  commentaires  fur le  
 traité de  Cicéron ,   intitulé le fonge de Scipion ,  qu’il  
 a traduit  en  grec , &  que  Pontaniis  &  Meurfius ont  
 enrichi de leurs notes.  ( D .  J.') 
 PARMÉNIDÉENE  ,  philosophie  ,  ou Philo-  
 PHIE  DE  PARMÉNIDE ,  ( Hljl.  de  la  Philofophie.  )  
 Parménide fut  un des philofophes de  la fefte Eléati-  
 que. Voye%_  ce que nous en avons dit à Y article ÉLÉAi  
 tique , secte.  Selon lu i, la Philofophie fe confidé-  
 roit ou relativement à l’opinion &  à la fenfation, ou  
 relativement  à la vérité.  Soiis  le  premier  point  de  
 vue  , la matière  étant  en  viciffitude  perpétuelle, &   
 les fens  imbécilles &  obtus,  ce que  l’on aflùroit lui  
 paroiffoit incertain,&  il n’admettoit de conftant&d’af-  
 îïïré que ce qui étoit appuyé fur le témoignage de la  
 raifon :  c’eft-là toute fa logique.  Sa métaphyfique fë  
 réduifoit au petit nombre d’axiomes fuivans.  Il ne fe  
 fait rien de rien.  Il n’y  a qu’un feul principe  des chofes. 
  Il eft immobile &  immuable  : c’eft l’Etre univer-  
 fel :  il eft éternel  ;  il  eft  fans  origine ,  fa  forme  eft  
 fphérique ; il eft le feul Etre réel :  le refte n’eft rien ;  
 rien ne s’engendre, rien ne périt. Si le contraire nous  
 paroît,  c’eft que l’afpeft des chofes  nous  en impofe.  
 Sa phyfique n’eft guere plus étendue, ni plus favante.  
 Il regardoit le froid &  le chaud comme les principes  
 de tout. Xe feu ou le chaud,  c’eft la même choie.  La  
 terre ou le froid,  c’eft la'même  chofe.  Le feu  eft  la  
 saule  efficiente ; la  terre  eft la  caufe matérielle.  La 
 lune emprunte du foleil fa lumière, & ,  à proprement  
 parler, elle brille du même éclat. La terre  eft ronde :  
 elle occupe le cehtre :  elle  eft fufpendue en un équilibre  
 , que fa diftance égale de tout ce qu’on peut regarder  
 comme  une  circonférence  ,  entretient.  Elle  
 peut être ébranlée,  mais non déplacée. Les hommes  
 font fortis du limon, par l’aftion du froid &  du chaud.  
 Le monde paffera ;  il fera confumé. La portion principale  
 de l’ame réfide dans le coeur. 
 Il s’occupa beaucoup de la dialeftiqüe , mais  il ne  
 nous refte rien de fes  principes : on  lui attribue  l’invention  
 dii fophifmé de Zénon  -,  Connu fous le nom  
 d’Achille. 
 Platon  nous  alaifféun  dialogue  intitulé ,  le Parménide  
 ,  parce que  le philofophe Elcatïque  y  fait  le  
 rôle principal. Voici les  principes  qu’on y  établit. 
 Il y  a en tout unité &  multitude.  L’unité eft l’idée  
 Originelle &   première. La multitude ou pluralité  eft  
 des individus ou finguliers. 
 Il  y   à  des  idées  où  certaines  natures  communes  
 qui contiennent  les individus qui en font les caufes ,   
 qui les conftitüent &  qui les  dénomment. 
 Il y  a  des  efpeCes  , &   .c’eft une  unité  commune  
 dans chaque  individu qui les conftitue. 
 Les individus ou finguliers  ne peuvent ni fe concevoir, 
 ni être conçus relativementàl’ëfpece que par l’unité  
 commune. Autre chofe  eft l’efpece,  autre chofe  
 les individus. L’ ëfpece  eft  l’qnité  qui les comprend; 
 Ces  idées  font  dans  notre  entendement  comme  
 des  notions  ;  elles  font  dans la nature  comme  des  
 eaufes. 
 Les idées  dans la nature donnent aüx chofes l’exif-  
 fence &  la dénomination. 
 Il n’y  a  rien  qu’on ne puiflé  réduire  à  l’unité  de  
 l’idée  ;  ces  choies en elles-mèrtîes  font donc  réellement  
 invifibles. 
 Il  y   à  l’idée  du  béait, c’ eft  la même que celle du  
 bon ;  il y  a  les chofes ou leurs idées; 
 La première  eft D ieu : les  autres  font  les  efpeces  
 des  chofes dans f  ordre de la nature. 
 Il y  a dans ces idées fecondaires une forte d’unité,  
 le fondement des finguliers. 
 L’efpece diftribuée  en  plufieurs individus  féparés  
 eft une, toute  en elle , non-diftinfte d’elle. 
 Son étendue a  plufieUrs individus  ,  rte rend point  
 fon idée divifible.  L’idée a fon effence en fo i, l’individu  
 a fon idée  propre :  l’idée  ,  Comme  telle ,  n’eft:  
 donc pas un fimple rapport. 
 Les  notions que  nous  avons  font  conformes  aux  
 idées des chofes  ;  elles rendent leurs formes  éternelles  
 ; mais ce ne font que des images, &  non des êtres  
 réels ,  c’eft le fondement  dii  commerce de la nature  
 &  de l’entendement. 
 La première idée archetipe a fes propriétés, comme  
 d’être  fimple ou  une ,  fans  parties,  fans figure,  
 fans mouvement  ,  fans  limites,  infinie  ,  éternelle,  
 caufe  de l’exiftehee  des chofes  &  de  leurs  facultés ,  
 fupérieure â  toute  effence  ,  diffufe  en tout,  &   cir-  
 Confcrivant la multitude dans les  limites  de l’imité; 
 Les  idées  fecondaires  ont  auffi  leurs  propriétés*,  
 comme d’être unes,  mais finies, d’exifter à la vérité  
 dans l’entendement divin  ,  mais  de  fe  voir  dans les  
 individus,  comme l’humanité  dans  l’homme  :  elles  
 font unes &  diverfes, unes en elles-mêmes  ,  diverfes  
 dans  les finguliers  :  elles  font  en mouvement &c  en  
 repos ;  elles  agiffent  par  des  principes  contraires ,  
 mais il eft un lien  commun de  fimilitude  qui  lie  ces  
 contraires ;  il y  a donc quelque  chofe d’exiftant  qui  
 n’eft pas elles: elles agiffent dans le tems, mais quelle  
 que foit leur aêtion, elles demeurent les mêmes. 
 Toute  cette métaphyfique a bien du rapport avec  
 le fyftème de Leibnitz, &   ce philofophe ne  s’en dé-  
 fendoit  guere. 
 On peut la réduire  en peu de mots à ceci.  L’exifr 
 ïence différé  de  l’effence  ;  l’effence des chofes exif-  
 tentes  eft hors des chofes  :  il  y   a  des  femblables  &   
 des diffemblables. Tout fe reporte  à certaines  claffes  
 &   à certaines  idées.  Toutes  les  idées  exiftent dans  
 une unité ;  cette unité, c ’eft Dieu. Toutes les chofes  
 font donc unes.  La  fcience  n’eft pas des finguliers ,  
 mais  des  efpeces  ;  elle diffère  des  chofes exiftentes.  
 Puifque  les  idées  font en Dieu,  elles échapent donc  
 à l’homme ;   tout  lui  eft incompréhenfible &  caché -;  
 fes notions ne font que des images ; des ombres.  ' 
 Nous craignons que Platon n’ait fort altéré la philofophie  
 de Parménide.  Quoi qu’il  en  foit, voila ce  
 que nous avons cru devoiren expoferici, avant que  
 de-paffer au tems poù les opinions  de  ce  philofophe  
 reparurent  fur  la  fcène,  elëvées : fur  les  ruines  de  
 celles  d’Ariftote  &   de  Platon,  par  un homme  qui  
 -n’eft pas auffi connu qu’il le méritoit,  c’eft Bernardi-  
 .nus Telefius. 
 Telefius  naquit  dans  le  royaume  de  Naples  ,  en  
 >1508 ,  d’une famille  illuftre.  On lui  reconnut  de  la  
 pénétration :  on r encouragea  à l’étude  des lettres & 
 ' de  la Philofophie ;  &  l’exemple  &   les  leçons  d’Antoine  
 Telefius fon oncle ne  lui Rirent pas inutilés.  Il  
 paffa  fés premières  années  dans les écoles de Milan.  
 De-là  il  alla  à Rome ,  où  il  cultiva tout  ce  qu’il'y   
 . avoit d’hommes célébrés. Lanéceffité de prendre pof-  
 feffion d’un bénéfice qu’on lui avoit  conféré,  le  rap-  
 pella  dans, fa  patrie.  Il y  vivoit  ignoré &  tranquille  
 lorfqu’elle fut prife &  faccagée par les François. Te-  
 ïefius fut jetté dans  une prilon  où il  auroit perdu la  
 v ie , fans quelques  protecteurs  qui  fe  fouvinrent de  
 ; lui &  qui  obtinrent fa liberté.  Il fe réfiigia à Padoue,  
 où il fe livra à la Poéfie, à la Philofophie &  à laMo-  
 raie.  Il fit  des progrès furprenans dans les Mathématiques  
 ;  il  s’attacha à perfectionner  l’Optique ,  &  ce  
 ne fut pas fans fuccès.  De Padoue  il revint à Rome ,  
 .où il connut U baid Bandinelli &.Jean  délia Cafa  ;  il  
 obtint même lafaveur de Paul IV. de retour de Rome,  
 ou il epoufa Diane Serfali qui lui donna trois enfans.  
 La mort prématurée de fa femme le toucha vivement,  
 &   le  ramena  â la  folxtude &  à  l’étude  des  fciences  
 auxquelles  les affaires domeftiques l’avoient arraché.  
 Il relut les anciens  ; il écrivit fes penfées, &  il publia  
 l’ouvrage  intitule,  de  natura , juxta  propria princip 
 e   Cet  ouvrage Rit applaudi ; les  Napolitains l’ap-  
 pellerent dans leurs écoles.  Il céda à leurs  follicita-  
 tions,  &   il profeffa dans cette  ville fa nouvelle doctrine  
 : H ne' s*en  tint pas  là  ;  il y  fonda une  efpece  
 d’académie.  Ferdinand  Carafe  fe  l’attacha.  Il  étoit  
 aime, honore, eftimé, heureux; lorfque des moines  
 qui foudroient impatiemment  le  mépris  qu’il  faifoit  
 d Ariftote  dans fes  leçons  &  fes  écrits  ,  s’élevèrent  
 contre lu i, le tourmentèrent, & lu i ôterent le  repos  
 &   la vie. Il mourut en  1588 ;  il publia dans le  cours  
 de  fes  etudes  d’autres  ouvrages que  celui que nous  
 avons cité.. - 
 Principes  de  la  Phyfique de Telefius.  Il  y   a  trois  
 principes  des  chofes  ;  deux  agens &  incorporels  
 c ’eft le froid &  le  chaud ; un  inftrumental &  paffif,  
 c’eft la matière. 
 Le chaud mobile de fa nature eftantérieur au mouvement  
 d’une priorité de tems, d’ordre &  de nature;  
 il  en eft la caufe. 
 Le  froid eft immobile. 
 La terre &   toutes fes propriétés font du froid. 
 Le ciel &   les  aftres font du chaud. 
 Les deux agens incorporels ,  le froid &  le chaud,  
 ont befom d’une maffe corporelle qui les foutienne;  
 c  eft la matière. 
 La quantité  de la matière n’augmente ni ne dimi-  
 nue dans l’univers.  La matière  eft fans  aftion  :  elle I   
 elt noire &invifible de fa nature ;  du refte propre à  
 Je prêter a 1 action  des deux principes. 
 Ces  deux principes  aétifs  ont  la  propriété de fe  
 multiplier &  de  s’étendre. 
 Ils font toujours  oppofés,  &  tendent  fans  ceffe à  
 fe déplacer. 
 Ils ont l’un &  l’autre la  faculté de connoîtré &  de  
 fentir nôn-leulement leurs propres aftions, leurs propres  
 paffions, mais les actions &  les pallions de leur  
 antagonifte. 
 Ils  ont d’abord engendré  le ciel &  la  terre  : le foleil  
 a fait le refte. 
 La terre  a produit les mers  ,  &  les  produit  tous  
 les jours. 
 C’eft à  la  chaleur &  à la diverfité  de  fon aétion &   
 de  l’oppofition  du principe contraire qu’il faut  attribuer  
 tout ce qui différencie les êtres entr’eux. 
 Il nous eft impoffible d’avoir des notions  fort dif-  
 tinâes de ces  effets. 
 Le ciel eft le propre  féjour  de  la chaleur :  c’eft-là  
 qu’elle s’eft principalement  retirée,  &   qu’elle  eft à  
 l ’abri des  attaques du  froid. 
 Des lieux placés au-deffoiïs  des âbyfines delà mer  
 fervent d’afyle au froid : c’eft-là qu’il réfide, &c que  
 la chaleur du  ciel ne peut pénétrer. 
 La terre a quatre propriétés principales,  le froid ,  
 1 opacité ,  la denfité &   le  repos.  -A' 
 De  ces quatre principes  deux réfident tranquilles  
 dans fes  entrailles ,  deux autres  fe  combattent  perpétuellement  
 à fa furfaeè. 
 Ce combat  eft  l’origine- de tout  ce qui fe produit  
 entre le  ciel  &   la terre ,  fans  en  excepter les  corps  
 qui la couvrent &  qu’elle nourrit. 
 Ces corps tiennent plus ou moins  du principe qui  
 après domine dans leur formation. 
 Le chaud a prédominé dans  la  production du ciel  
 &  des corps celeftes. 
 Le  ciel &  les  aftres  ont  un  mouvement  qui  leur  
 eft propre.  Ce mouvement varie ; mais ces  phénomènes  
 ne  fuppofent  aucune  intelligence qui y  pré-  
 fide.  J  r 
 Le ciel eft lucide  de  fa  nature  :  les aftres le font  
 auffi, quoiqu’il y  ait entr’eux plufieurs différences. 
 Les plantes ne font pas fans une forte d’ame : cette  
 ame  eft  un  peu  moins  fubtile  que  celle  des  animaux. 
 Il y  a  différens degrés de perfection entre  les  animaux. 
 L’ame  de  l’homme  eft  de Dieu.  C’eft lui  qui  la  
 place dans leurs corps, à mefure qu’ils naiffent : c’eft  
 la forme du corps;elle eft incorporelle &  immortelle. 
 Tous  les  fens, excepté  celui  de  l’ouïe,  ne  font  
 ' qu!un  toucher. 
 La raifon eft particulière  à l’homme ; les animaux  
 ne l’ont pas. 
 Ceux  qui  defireront  connoîtré  plus au long  le  
 fyftème de Telefius ,  &   ce qu’il a de conforme avec  
 les principes de Parménide, peuvent recourir à l’ouvrage  
 du  chancelier Bacon ; ils y  verront comment  
 des efforts  que le froid &  le chaud  font pour  fe  fur-  
 monter mutuellement &   s’affembler,  la  terre  pour  
 convertir le foleil, &  le foleil pour convertir la terre ;  
 efforts qui durent fans ceffe &  qui n’obtiennent point  
 leur fin,  fans quoi le principe du  repos ou  celui  du  
 mouvement s’anéantiffant,  tout finiroit:  comment,  
 dis-je, le froid &  le chaud ayant des viciffitudes con-  
 tinuelles,  il  en  refulte une infinité  de  phénomènes  
 différens. 
 Ces phénomènes  naiffent ou de la force de la chaleur  
 , ou de la difpofition de la matière,  ou de la ré-  
 fiftence  ou du concours  des caufes oppofées.  ■ 
 ^ La chaleur varie  en intenfité, en quantité,  en duree  
 ; en moyen, en fucceffion. 
 La fucceffion  varie,  félon  la  proximité  ,  l’éloignement  
 ,  l’allée,  le  retour,  la répétition, les mter~  
 valles,