
 
        
         
		m m 
 i 
 Celui  qui a rendu plainte  n’eft  pas  pour  Cela  réputé  
 partie  civile  ;  car  fi.  la  plainte  ne  contient pas  
 une  déclaration  exprefie  que  le  plaignant  le  porte  
 partie  civile,  elle ne  tient lieu que de dénonciation,  
 ordonnance de  1670,  tic. I I I .  art. .5. &  neanmoins fi  
 la  plainte  eft  calomnieufe  ,  le  plaignant  peut  être  
 pourfiiivi  comme calomniateur. 
 Pour pouvoir fe porter partie civile ,  il  faut  avoir  
 un  intérêt perionnel à la  réparation civile du crime,  
 comme font ceux  qui ont  été  voles,  ou bien  l’héritier  
 de celui qui a été tué ;  ceux qui n’ont à réclamer  
 que pour l’intérêt public  ,  peuvent feulement fervir  
 d’infiigateurs &  de  dénonciateurs. 
 Quand  la partie  civile ell fatisfaite ,  elle  ne  peut  
 plus  agir  ,  il  n’y   a plus que  le miniftere  public qui  
 puiflë pourluivre la  vengeance  du  crime  ,  bien  entendu  
 qu’il y  ait un corps.de délit confiant. V ^ ^ A ccusation  
 , C r im e ,D élit,D én on cia tio n, Intérêts  
 civils , Plainte , R éparation  civile. 
 Partie  comparante  eft  celle qui fe préfente  en per-  
 fonne ,  ou par le  miniftere  de fon avocat ou de Ion  
 procureur,  foit à l’audience,  foit devant le juge ou  
 autre  officier public pour répondre  à  quelque interrogation  
 ou aflifter à quelque  procès-verbal.  Koye^  
 Partie défaillante. 
 Parties  contradictoires ,  c’eft  lorfque  les  deux parties  
 qui ont des intérêts oppofés &  qui conteftent en-  
 femble , fe trouvent l’une &  l’autre en perfonne, ou  
 par le miniftere de  leur avocat ou de leur procureur  
 devant le  juge &  prêtes  à plaider ou à répondre  s ’il  
 s’agit d’interrogation ,  ou  pour  affifter à un procès-  
 verbal.  l''bye^ ci-devant P ortie, comparante, &  ci-après  
 Partie  défaillante. 
 Partie défaillante, eft lorfqu’une des perfonnes qui  
 plaident ou qui font affignées pour  comparoître  devant  
 un  juge ,  commiffaire ou autre officier public ,  
 fait défaut,  c’eft-à-dire  ne  comparoît  pas  en  perfonne  
 ,  ni par le miniftere d’un procureur. 
 Partie  intervenante,  c’eft celle.qui  de  fon  propre  
 mouvement fe rend partie dans une conteftation déjà  
 pendante entre deux autres parties. 
 Parties luisantes , font  ceux  qui  font en procès en-  
 fernble. 
 Parties ouïes.,  c’eft lorfque les parties qui plaident  
 enfemble ont été entendues contradiéloirement. Ces  
 termes parties  ouïes  font de  ftyle  dans les jugemens  
 contradiâoires,  où  ils  précèdent  ordinairement  le  
 difpofitif. 
 Partie plaignante  eft  celui  qui  a  rendu plainte en  
 jufticé dé quelque tort ou grief qu’on lui a fait. Poye{  
 Plainte. 
 Partie principale  eft  celui qui eft le  plus  intérefle  
 dans la conteftation ; cette qualité fe donne aufli ordinairement  
 à  ceux  entre  lefquels  a  commencé  la  
 conteftation pour les diftinguer de ceux qui  ne font  
 que parties intervenantes. 
 (  Parties publiques ,   c’eft celui qui eft chargé de l’intérêt  
 public ,  tels  que font les avocats &  procureurs  
 généraux dans les  cours,  les avocats  &  procureurs  
 du roi  dans, les. autres fieges royaüx  ,  les avocats &   
 procureurs fifeaux  dans  les juftices feigneuriales,  &   
 autres perfonnes qui ont unjcaraclere pour exercer le  
 miniftere public  ,  comme  le  major dans les confeils  
 de guerre.  Voye^ Avo c a t  f is c a l , A v o c a t  génér 
 a l , Gens  du  roi  ,  Ministère  p u b l ic ,  Parq 
 u e t ,  Procureur  g én é r a l ,  Pro cureur  du  
 r o i ,  Procureur  f isca l.  ÇA) 
 Parties, casuelles , ÇJurifprud.) On  entend par  i  
 ces termes, la  finance  qui  revient au roi des  offices  
 vénaux qui ne font pas héréditaires. 
 On entend aufli quelquefois, par le terme de parties  
 cafudles.,  le bureau  où fe paye  cette finance.  Le  
 tréforier tes parties cafuelles  eft celui qui la reçoit. 
 Les  officiers  de  judicature  àc  de  finances,  aux- 
 P A R 
 quels le roi n’a pas accordé l’hérédité, doivent payer  
 aux parties  cajuell.es  du  ro i,  ait  commencement  de  
 chaque année ,  l’annuel ou paulette,  à fin de confer-  
 ver leur  charge  à leurs  veuve  &   héritiers,  &   auflî  
 pour jouir de  la  difpenfe des  40 jours qu’ils ctoient  
 obligés de  furvivre à leur  réfignation, fuivant l’édit  
 de  François I.  fans  quoi la  charge feroit vacante  au  
 profit  du roi ;  ce qu’on appelle  tomber aux parties ca~  
 fueiles.  Ceux qui  veulent racheter  un  tel office,  le  
 peuvent faire moyennant finance ; ce que l’on appelle  
 le ver un office  aux parties cafuelles.  Le prix des offices  
 eft taxé  aux parties cafudles , voye^-PAULETTE. 
 Le droit qui fe  paye  aux parties cafuelles, a  quelque  
 rapport avec celui que l’on appelloit chez les Romains  
 , cafus militice, qui fe payoit aux héritiers pour  
 les milices vénales  &  héréditaires,  dont il eft  parlé  
 en la novelle  53,  ch. v. Ce n’eft pourtant pas précile-  
 ment  la, même  chofe.  Voye^  Loyfeau, des  Offices ,   
 Liv.  II . ch.  viij.  n. 3 /  & Juiv. 
 Les  princes  apanagiftes  ont  leurs parties  c.fueb-  
 les  pour  les  offices  de  l’apanage  auxquels  ils  ont  
 droit de pourvoir. 
 M.  le' chancelier  a  aitfli fes  parties- cafuelles  pour  
 certains  offices qui font à  fa nomination. 
 Il  y  a de même certains offices de la maifon du roi  
 qui tombent dans les parties cafuelles des  grands  offices  
 de  la couronne dont dépendent ces offices.  (  A  ) 
 Pa r t ie s ,  ( Commerce. ) On  nomme  ainli  dans  le  
 commerce, tant en gros qu’en détail  , auffi-bien que  
 parmi les artifans &  ouvriers, les mémoires des fournitures  
 de marchandifes  ou d’ouvrages  qu’on a  faits  
 pour quelqu’un.  Voyei^ Mémoire. 
 Parties arrêtées ; ce  font  les mémoires  au bas  défi*  
 quels ceux à qui les marchandifes &  ouvrages ont été  
 livrés  &  fournis,  reconhoiffent qu’ils les ont reçus ,  
 qu’ils font contens du prix*  &  promettent  d’en faire  
 le payement, foit que  le  tems  de  faire ce payement  
 foit  exprimé,  foit qu’il 11e le  foit  pas ;  cette recon-  
 noiflànce met les marchands  &   ouvriers  à  couvert  
 de  la  fin  de non-recevoir,  &  leur  donne contre les  
 débiteurs une  aéfion  qui fubfifte trente années. 
 Partie d’apoticaire,  eft  le nom  qu’on donne à des  
 mémoires enflés ,  &  où les ouvrages ou marchandifes  
 font eftimés beaucoup au-delà de leur jufte valeur* 
 Parties Jimples,   parties  doubles,  termes  de  marchands  
 , négocians, banquiers, teneurs de livres, &c.  
 Ils  fe difent des différentes maniérés  de tenir des livres  
 de  commerce  &   de  dreffer des comptes,  broyer  
 C omptes  ,  Livres  de  marchands, & c.  diction,  
 de  commerce. 
 Parties  doubles ,  ( Comm.  Fin. )  L’ordre  des  
 parties doubles diftingue une recette  d’une  autre  recette  
 , une dépenfe d’une autre dépenfe, l’argent des  
 autres effets, la nature  &: le fort de ces divers effets.1  
 Chaque article dans  les parties doubles,  opéré  toiit-  
 à-la-fois recette &  dépenfe ; c’eft d’où elles prennent  
 leur  nom :  ainli il  porte avec foi la vérification  &  Ta  
 balance.  Quelqu’étendüe  que  l’on  fuppofe  à  un  
 compte  général,  on  peut  en  un  inftant,  &   d’un  
 clin d’oeil, former un compte particulier du plus léger  
 article ,  en fuivant fon  ifliie :  compte qui  fera  lumineux  
 lans  coûter des  efforts &  des  recherches pénibles. 
  Dès-lors ilferoit poffible chaque jour, de compter  
 d’une  caille, où tout l’argent du Royaume entrer  
 roit. Les  Italiens ont imaginé  ce bel ordre  ;  ils  s’en  
 fervent même généralement dans le détail  des biens  
 de campagne  qu’ils  font  valoir :  &   fi l’on y  prenoit  
 garde ,  par-tout- où  il fe  fait de  grandes confomma-  
 tions,  quelqu’immenfe  qu’en  fût le détail,  il  feroit  
 facile de fe procurer une connoiflance intime &  journalière  
 de chaque emploi. 
 Pendant long-tems les négocians ont été  les  feuls  
 à adopter cet ufage, parce qu’il leur importe de con-  
 noître à chaque heure du jour leur  fituation véritable. 
 ,l|  ■ 
 P  A  R 
 ,ble.  Iis ferorent bien-tôt ruinés, 'fi  leurs caifîi'efs ou  
 •comptables fe trouvoient chargés de débets inconnus*  
 ou s’ils pouvoient  faire valoir  à. leur infçu quelque  
 fomme jufqu’au moment de la reddition des comptes.  
 « Cette  même  exaélitude-,  difoit  en  1607  Simon  
 »  Stevin  de Bruges  à M.  de  S u lly ,. n’eft  pas moins  
 »  intérefîante pour un  prince> >>r Cependant fon ine-  
 .xécution  dans,le  maniment.des  finances  jufqu’à ce  
 jour, a  prefque, réduit en  problème cette  queftion,  
 favoir fi entre  deux  points  donnés-, la  ligne  droite  
 eft plus  courte  que  la ligne courbe.  ( D .  J .) 
 Partie de Musique , eft le nom de chaque voix  
 ou mélodie féparée, dont la réunion  forme l’harmonie  
 ou le  concert. Pour conftituer un accord,   il  faut  
 au moins que deux fons fe faflent entendre à-la-fois;  
 ce qu’une  feule voix  ne  fauroit  faire.  Pour  former  
 une harmonie  ou une  fuite  d’accords,  il  faut  donc  
 plufièurs  voix: le  chant qui appartient à chacune de  
 ces voix,  s’appelle partie,  &  la  colle&ion  de  toutes  
 les parties s’appelle partition.  Voyeç PARTITION. 
 .  Comme un accord complet eft compofé de  quatre  
 fons, il y  a aufli dans la Mufique quatre parties principales* 
   dont  la. plus  aiguë  s’appelle  deffius ,   &  fe  
 chante par des yoix de femmes * d’ehfans, ou de mu-  
 fici ; les trois autres font la haiite-contre ,  la taille&L  la  
 "ba(Je,  qui toutes appartiennent à des voix d’hommes.  
 On peut voir dans nos PI. de Mujiq. l’étendue de voix  
 de chacune de c es parties, &  la cie qui lui appartient.  
 Les notes  blanches montrent les  fons  pleins où chaque  
 partie peut  arriver*  tant  en haut qu’en bas; &   
 les croches qui fuivent, montrent les fons où la voix  
 commencerUit à fe  forcer, &  qu’elle pe doit former  
 qu’en paîFant. 
 Plusieurs,  tic  ces  parties fe fubdivifent  en, deux,  
 quand on compoft  à  plus  de  rm.tre  panï<2 Voyez  
 D essus;, T a il le ,.B a s se,  V o ix . 
 ,  H y  a auffi despariiss mitrailler)taies.  Il y .a même  
 desinftrùqsïjs, comme Pojgupÿj^.daveffin', la yM g ! 
 qui peuvent faire plufieuys.parties'à là.fois., Éngénés 
 ral  Ou divile  aufli la inühcjue  înltruincntale  en quatre/ 
 ■ um«,  qui  répondent  à  celles  de  la  mufique  
 vocale,  ik  qui  s’appellent  ,  qùinK ,ià iÜ e ic   
 iaffi. On entr’Qtgîera aufli les clés &   l’ftènduV. PI. i f   
 Mijiq.  Mais  il fauîremarqucr que la plupart des inï*  
 trumens n’ont ip'SS^ë lldrh'és' prëcifès -diiÿlfe'haut',’  
 &  qu’on iss peut faire démancher aman: qu’on veut ’  
 aux dép^^clès- Off illes Ifa- auditeurs ;  au  lieu1 due  
 dans le bas  ils  ont un terme fixe  qu’ils  né  fauroient  
 paner,  tV  çiîêefi la dote  que j’a i marquée. 
 ■  Il y  a des ptu'm oui ne doiver.l être chantées que  
 par  une iêule  voix, ou jouées que par un feu: infiniment; 
  &   celles-là s’appellent parties récitantes. D ’atp 
 tres^rijess’exécùtehtparpliffieutsperfonnes  chafftant  
 ou jouant  àPimiffon,  &  on, les  appelle  parties  
 de chaur. 
 On  appelle  encore partie,  le  papier  de mufique  
 1111  leqiief eft écrite Impartie féparée de chaque mufi-  
 çien. Quelqùefois  plufièurs chantent  ou  jouent , fur  
 le  même  papiêigî mais quand ils  ont chacun le leur,  
 çe  qui fê  lait  ordinairement dans les grandes  mufi'  
 qués. ;  on peutflire en ce  fens;  qu'il  y  a  autant  de  
 parties  que de  concertais.  (\S ) 
 . P a r t ie ,  {Écrit  ) Ce mot  eft aufli. eliirfage dans  
 1 eçntà^e pour exprimer,le vice Oïl la beauté d’un eâ-  
 ra£te|-e ; comme  voilé  de  bonnes  ou  de  mauvaifes  
 famés  des. parties, maigi;»,, plates,  pleines, bien  
 touchées,  &c. 
 Parties  similaires  ,  (  Jard. )  font  les  parties  
 <1 »ne meme nature, tiffure &  fubftance qui fe trouvent  
 dans une  graine,  telles  que la cuticule ,  lé pa-  
 renchymg q y a  chair, &   la racine féminale. 
 Marnes iiffîmUàtrer, Ænt  celles  qui  étant  de'difii 
 i U y H H H r a a   dè  diverfes  efper  
 ç e s ,  telles qii on lès remarque dans une  plantera-  
 lome  X I I .  r   * 
 P A R   roj 
 T°îr »  tâcine, le tronc, les feuilles,, les fleurs & ie s  
 rrmts.  - 
 telles que la tige intérieure &  l’écorce. 
 -  .Partie oE iEu.  c’efb une,c9TOention  eii  èoaté* 
 :  quencedelaquelle le jeu finit ;   &  celui quife trouve  
 :  dors avoir 1 avantage  ,  marque  Sc  gagne.  La partie 
 eit compolee dün certain.nombre detolterde jeüx. 
 de points; de coups,  frc. Ainfi au billard la »cm. eft  
 I  Ordinairement  de.feize  pioints ,  à  monis  mi’un  des  
 ,  joueurs, o utous its deux, ne fe foient inteniit <;u:’l-  
 ques-uns dés coups ordinaires du jeu de billard  au-  
 quel  cas la-partie n’eft que dé douze points. 
 Au triélrac la partie eft de douze  coups. 
 Au piquet, de cent pointé-, :  ? 
 Au  piquet à écrire, de  vingt-qüatrè rois.  
 PARTIL,adj. ( Afirol.) Ceterme,enAftroloeie;  ie dit d un afpeft qui eft  dans  h   degré  précifément  
 qui forme 1 alpeél. Ün trine partit,  fe  dit  de  celui  
 de  i2o degres.Le  foleil,  par  exemple, eft  en  trine  
 parut  de  la lune,  lorfqu’il  eft  au  douzième  degré  
 du Lion,  &   que la Lune eft au  douzième degré du  
 sagittaire ou d’Ariès; parce .que  dans  l’un  &;  dans  
 1 autre cas , ils font  éloignés l’un  de  l’autre  de  120  
 degrés  ,  qui  eft juftement la tierce partie  du  zodiaque, 
  ce qui forme par conféquent  le trine  parfait  Sc 
 partit.  r 
 Le qiiadrdt pdrtil  fe  fait  lorfque  deux  aftres  font  
 precifement  éloignés  l’un  de  i’autre  de 90  degrés-.  
 Le lextil,  lorfqu’ité font éloignés  de  60 degrés.°  
 Voppofition partile  fe fait lorfqu’ils font  diftans de  
 la moitié  du cercle,  c’eft-à-dire, de  180 degrés ;  &   
 la  conj onction partile , lorfqu’ils  font précifément  au  
 meme degre  du  zodiaque.  Les Aftrologues  ne  laif-  
 fent pas de nommer tous les afpefts panils, lorfqu’ils  
 ne font éloignés de  la précifiôn que de trois où quatre  
 degres, principalement lorfque la plus véloce des  
 planètes applique à  l’autre.  Trévoux.  ( D. J .) 
 PARTIR,  v.  n.  ( Gram. )  Ce verbe,  relatif à  là  
 tranflation d’un lieu fixé dans  un autre ,  a  ün  errand  
 nombre  d acceptions.  Ainfi  l’on  dit  ,  les  couriers  
 partent h différens joürs &  à différentes heures, félon  
 les differens  lieux de leur deftination.  J’eftime peu la  
 vie ,  je ne crains ni la mort ni fes fuites : je fuis toujours  
 prêt à partir. Cet homme part dé la main, il n’y   
 a qu’à lui  faire  figne. Lâchez là  bride  à  ce  cheval,  
 &  il partira fur le  champ. Il prerid fon fufil,  le coup  
 part,   &   l’homme  eft  iriôrt. Toutes ces idées partent  
 d’un cerveau  creux.  Cet ouvrier ne laiflé  pas  partir  
 fon ouvrage de fon attelier qu’il ne foit parfait, ni cè  
 cdmmerçânt la marchandife dé fa boutique qu’elle ne  
 foit bien payée.  Partes,  dit  le maître  en  Fait-d’ar-  
 mes àfon  écolier.  Le  carrier  qui  fépare  la  pierre  
 avec le  marteau &  le  coin,  la  fait partir  du  coup  
 qui  la fend.  Ils  ont  toujours  maille à partir,  ou  ils  
 le querellent pour des  riensi  Partir en Blafon, voyez  
 Pa r t i .  v 
 Ce cheval  a le partir prompt,  il  a de  la grâce  au  
 partir.  Ces  muficiens ne  font  pas partis  enfemble j  
 &  cela a fait un  très-mauvais effet. Il y  a éii un tems  
 ou lorfqu il arrivoit à nos Muficiens de partir à tems  
 &  de  rencontrer l’accord ,  c’étôit lin  hàfard  fi  heureux  
 , qu’ils  en étoient tout émerveillési  
 P ARTISAN  m. ( Gramni.) Celui quiaembrafle  
 le parti de  quelqu’un ou de quelque chofe ;  il  y   eut  
 un tems ou  1 on  penla traiter  ici  les partifans  de1  la  
 mufique italienne  comme  des criminels d’état.  Chaque  
 auteur a fes partifàhs.  Je fuis grand partifan des  
 anciens ; mais  cela ne  m’empêche pas dé  rendre juf-  
 tice aux modernes ,  &  je ne brûle point la Jérufalem  
 délivrée aux piés de  la ftatue  de Virgile,  ni-la Hen-  
 riade aux piés de la ftatue d’Homere. 
 Partisan ,  f.  m.  c’eft dans  la guerre ,  un  officier  
 qui  commande  im  détachement  de  troupes pour, la