
 
        
         
		guéries pendant fon ufage ;  mais n’auroient-elles pas  
 guéri  fans  cela ?  La  vertu de  cette plante  n’auroit-  
 elle été établie  que fur  le  rapport  de  fa  figure avec  
 celte  des cheveux, fuivant la doûrine des fignat ares,  
 fuivie par Crollius, Paraceîfe, Rolfinkius, &c), C’eft  
 fur la môme reffemblance qu’on a  cru que  la  vigne,  
 le lierre, la brioine, &  toutes les efpeces de liferons,  
 dévoient avoir la même  efficacité. V?ye{ les obferva-  
 tions  de Bernhardus  à  Berniz,  Mifcell.  geren.  curiof.  
 arm.  I.obferv.  J 2.  Le  même  auteur dit  avoir  fou-  
 vent  éprouvé que le mercure eft  aufli  dans  le plie a  
 un remede affuré ;  mais rien n’égale  les  fuççès  de  la  
 moufle terre lire employée à  l’extérieur en fomentation  
 ,  &   prife  intérieurement  en  décoélion.  Il  me  
 femble que quand le dépôt, eft formé, que Mentrelacement  
 eft  bien décidé,  le;plus prudent &   le plus sûr  
 feroit de ne  rien faire.  (?«) 
 PLIE, PLANE, PLATUSE, f. f. (Hiß.nat. Ictiol.)  
 paffer,  poiflbn de mer  qui  reffemble par  la  forme  
 du corps au  turbot &  à  la foie ; mais il eft plus étroit  
 que le premier, &  plus large que le fécond ; les yeux  
 font placés fur la face fupéneure de la tête ; la bouche  
 eft petite, dépourvue de'dents  , &   femblable à celle  
 de la foie. Ce poiflbn n’a qu’une nageoire qui occupe  
 toute  la longueur  du ventre &  du dos : il  y  a fur les  
 côtés  du corps un trait un peu  tortueux qui  s’étend  
 depuis les ouies jufqu’à la queue. Les plies cherchent  
 les endroits limonneux , comme la plupart des autres  
 poiflons plats  ; aufli fentent-elles  prefque toujours la  
 boue :  elles remontent dans les rivières ; celles qu’on  
 pêche dans la mer ont la chair moins molle &  moins  
 humide , &  celles qui vivent  quelque  tems  dans les  
 eaux douces  ,  deviennent infipides.  Rondelet, Hiß.  
 nat. des  Poiffons , prem.  part.  liv.  X I .  ch. vj.  Voyeç  
 Poisson. 
 PLIÉ  ,  participe,  (Gramm.')  Voyt%_  Plier. 
 P lié , en terme de Blafon , fe dit de  ce qui  eft Amplement  
 courbé ,  aufli-bien que des oifeaux qui n’é-  
 tendént pas leurs ailes,  &   fur-tout de  l’aigle  qu’on  
 dit alors au vol plié. 
 PLIER,  v.  aéi. (Gramm.)  c’eft par  l’emploi de la  
 flexibilité d’un corps , lui faire prendre une dire&ion  
 contraire à  celle qu’il affeéle  naturellement, &  cela  
 fans  le brifer. On plie la branche d’un  arbre.  On plie  
 .le  caraftere d’un enfant au bien ou au mal. 
 On plie aufli une étoffe ; plier,  en  ce  fens  , lignifie  
 former des plis. 
 Il  femble  qu’on  confond  allez  dans  l’ufage,  les  
 .verbes plier &  ployer,  Sç qu’on pourroit  attacher  à  
 plier,  l’acception de, faire  un  p li,  &  à ployer,  l’acception  
 de  courber.  L’aile droite  a plie, c’ eft-à-dire  
 qu’elle s’eft laiffée enfoncer ou renverfer. 
 Plier , C ourber ,  ( Synonymes. )  ces deux mots  
 fxgnifient proprement, mettre quelque chofe hors de  
 la ligne droite : tous deux s’emploient  également  au  
 propre &  au figuré , en profe ôé en vers. On dit :  ce  
 miniftre plie  ou courbe fous le poids  des  affaires. Un  
 de nos Poètes  a  dit  : 
 Lâches ambitieux , nous  plions  les genoux 
 Devant  un  homme foible  & mortel comme  nous. 
 Tout le monde  connoît  ces beaux  vers  de  Corneille  
 dans fa Toi fon d? or. 
 A   vaincre tant de fois , mes forces  s'affoibliffent ; 
 U  état eß floriffant , mais les peuples gémiffent. 
 Leurs membres décharnés  courbent fous mes  hauts  
 faits  , 
 E t la grandeur du trône accable  les fujets. 
 Campiftron  les  a traveftis bien  clairement dans fa  
 Tragédie de Tiridate , acte Il.fcene ij. 
 Je fais qiicn triomphant les états s'affoibliffent ; 
 Le monarque eß vainqueur ,  6* les peuples gémiffent : 
 Dans  le  rapide  cours  de fes vafles projets] 
 La gloire dont i l  brille accable  lés- fujets.  (  D. J. ) 
 PLIER les  Étoffes , ( Commerce. ) c’eft leur faire  
 prendre un pli au  milieu  dans toute leurlongueur  ,  
 &  leur  en faire  enfuite  plufieurs dans  leur  largeur ,  
 également diftans  les, uns  des  autres-,,,  qu’on  range  
 alternativement en dedans  &   en dehors. 
 P lier ledit aufli chez les Marchands ,pour remettre  
 ■ urife étoffe  dans  fes premiers  plis. 
 On plie aufli  les foies, les fils ; c’eft-à-dire les éche-  
 veaux de foie &  de fil  en deux ou trois , félon la longueur  
 qu’on  veut donner aux bottes. Dict.  de comm. 
 Plier 9 en terme d'Epinglier - Aiguilletier, c’eft ramener  
 l’extrémité d’une aiguille , de maniéré qu’elle  
 vienne  entrer dans la  châfle ,  en  formant un angle.  
 On fe fertpour  cela d’un outil de  grandeur  proportionnée  
 à  celle  de  la  piece  ,  nommé  plioir.  Voyeç  
 Plio ir. 
 .  Plier, en terme de faifeurde cardes, c’eft courber  le  
 fil d’abord  en  deux  ,  de maniéré  que  la  courbure  
 forme  deux angles  diftans  l’un de  l’autre d’environ  
 une ligne , &   deux branches qui  font pliées de  nouveau  
 toutes deux  à  la même hauteur. On fe  fert des  
 doublets  pour  cette  opération.  Voye^ D oublets.  
 .  Plier  UN  Éven ta il  , terme d ’Eventaillifte  ,  c’eft  
 le  monter  ,  y  mettre  le  bois.  Il  fe  dit  quelquefois  
 feulement  des plis qui  fe  font  au papier ,   pour  le  
 mettre en état de recevoir la monture. 
 Plier  les  jarrets ,  en terme  de Manege  , fe  dit  
 d’un cheval qui manie  fur  les  hanches. Plier les hanches  
 ,  voye^ Hanches. Plier un cheval à droite’ou à  
 gauche, c’eft l'accoutumer à tourner fans peine à ces  
 deux mains.  Plier le col  d’un cheval, c’en le  rendre  
 fouple, afin que le  cheval obéiffe plus promptement  
 quand on veut le  tourner ;  mais c’eft une très-mau-  
 vaife maxime, lorfqu’onnefaitpasfuivreles épaules. 
 Plier  les pièces de  bois ,  (Marine. )   c’eft  les  faire  
 courber en les chauffant : on dit  les  frais du feu pour  
 chauffer  le brai &  le goudron,  &  pour plier les pièces  
 de bois. 
 Plier le côté.  Un  vaifleau qui plie le  côté ,   c’eft-à-  
 dire  que  ce  yaiffeau a le côté  foible , &   qu’il porte  
 mal la voile.  Ainfi il ne demeure  pas droit ; mais ilfe   
 couche lorfque le vent eft  frais.  Notre navire porte  
 mal la  voile , car il plie le côté au moindre vent. 
 P lier le pavillon , plier les voiles, c’eft les attacher,"  
 &   ne  laiffer  ni  voltiger  le  pavillon,   ni  les  voiles  
 étendues. 
 Plier ,  (  Relieur. )   c’ eft  mettre les feuilles  de  la  
 grandeur que  le  livre doit avoir ; in-folio , la feuille  
 fe plie en deux ; in-40.  elle fe plie en quatre ; in - 8°.  
 elle fe plie en huit ; in-12, ellefe plie en douze, ainfi  
 des  autres grandeurs :  on fe fert  de  plioir.  Voyei  
 Plioir. 
 Plier fur la  main  ,  v.  aft.  terme  de Marchand de  
 galons,  c ’eft  faire  tenir  les mains  fufpendues &  un  
 peu éloignées l’une de l’autre, &  faire paffer tout autour  
 du galon ou delà foie, pour en faire un écheveau. 
 PLIEUR  , f, m.  (’Comm.) celui dont le métier  ou  
 l’occupation n’eft que  de plier.  C’eft  le nom  qu’on  
 donne  dans  les manufa&ures de  lainage,  à des ouvriers  
 uniquement occupés àfaire le pliage des étoffes. 
 Il y  a aufli des plieurs de  foie  &  des plieurs de  fil  
 qui n’ont d’autre occupation que de faire le pliage de  
 ces marchandifes ,  &  de  les mettre en  bottes.  Ces  
 plieurs  ont de groffes &  longues chevilles de bois fur  
 lefqiMlles ils dreflent& plient leurs foies &  leurs fils ,  
 en les fecouant&  les  tirant plufieurs fois à eux. Dict.  
 de commerce. 
 PLIMOUTH, (Géog. mod.) v ille de l’Angleterre,'  
 dans  le Dévonshire  ,  fur  la  côte  méridionale,  à  
 l’embouchure du  Plim qui lui donne  fon nom,  à 96  
 milles  au fud-oueft de Londres. Son port  eft  un  des 
 meilleurs  &  des plus fréquentés de  toutlë royaume. 
 Il  eft  défendu  pâr  trois  forts  &   ime  citadelle.  Le  
 chevalier Drake partit de ce port en 15 7 7 , pour faire  
 le tour du monde. Cette  ville a titre  dt comté,  6c  
 envoie deux députés au parlemennt.  Long.  (g.  g o.  
 bâtit. 5o.  22. 
 Glanvill (Jofeph)   favant  &   fpiritueï écrivain  du  
 xvij.  fiecle,  naquit à  Plimoicth , &  fit dés  ouvrages  j  
 très-eftimables.  Il  publia en  1661  un  livre  intitulé  I  
 la vanité des Décifions, prouvée par l’imperfeélion de  
 nos connoiflances.  Il joignit  à ce  difeours quelques  
 réflexions contre  le péripatetifme,  &c  une  apologie  
 pour  la Philofophie.  L’année  fuivante il mit au jour  
 l’on livre intitule Lux orientalis ,  ou  Recherches  fur  
 l’opinion des fages de l’orient  ,  touchant  la préexif-  
 tenfce des âmes. En  166 5  , parut un  autre de  fes ouvrages  
 fous le titre  deScepjis  fcientifica  ,   London  , 
 166 f , in-40. En  1666 il donna fon Plus ultra,  ou les  
 progrès  des Sciences  depuis le  tems  d’Ariftote.  Il  
 prouve  dans cet  ouvrage  que  les  deux  principales  
 voies  d’avancer  les  fciences  , font i ° ,  d’augmenter  
 ï’hiftoire des faits  ;  z ° ,  de multiplier le commerce  
 la communication des  connoiflances. En  1670 il mit  
 au jour une  brochure  rare  &   précieufe  ,  intitulée  
 Eloge &  Défenfe  de la raifon en matière de religion ;  
 contre  l’incrédulité  , le fceptieifme &  lefanatifme de  
 toutes  les efpeces. L’année  fuivante  1671  ,  parut  fa  
 Philofophia pia, ou difeours  fur le cara&ere &  fur le  
 but  naturel  de  la Philofophie expérimentale, cultivée  
 par làfôciété royale, in-8°, Ces divers ouvrages  
 &  quelques autres  du même auteur  , mériteroient  
 d’être recueillis en un feul corps. Il y  régné du génie,  
 du faVoir j une imagination v iv e , belle &  agréable,  
 outre  que l’auteur poffédoit parfaitement fa langue , 
 &  qu’il eft  le  premier  qui  a  établi que  la  religion  
 chrétienne  eft  fondée  lur  la raifon.  Il mourut  en  
 1680 , à l’âge de 44  ans. Son  article  eft  très-inftru-  
 élif dans  le di&ionnaire de M.  de Chaufepié.  (JD J .) 
 Plimouth  ÿ  LA  NOUVELLE  ,  (Géog.  mod.)  the  
 new-Plimouth  ,  ville de  l’Amérique feptentrionale  ,  
 dans la nouvelle Angleterre, fur la côte méridionale  
 d’une baie  que forme le cap de C o d , vers le midi de  
 Bofton. La première colonie angloife qui s’y  établit,  
 partit  de  Plimouth  en Devonshire  en  15 10 ;  cette  
 colonie s’augmenta bientôt par  la venue d’autres ha-  
 bitans  qui,  pour la plus grande partie ,  étoient  puritains. 
   (D. J.) 
 PLINGER  LA  CHANDELLE  ,  (Chandelier.)  c’ eft  
 donner  la première trempe à la chandelle commune,  
 c’eft-à-dire ,  à celle  qu’on fait  en plongeant les mèches  
 dans lefuif fondu. La fécondé  couche  fe nomme  
 retourner ; latroifieme, remettre; pour la pénultième,  
 on dit mettre prêtes  ,  &   pour  la  derniere ,  rachever.  
 Entre la troifieme trempe qu’on  appelle aufli remife, 
 &  la pénultième j il y  en a quantité d’autres , fuivant  
 la groffeur &  le poids des chandelles ; mais qui n’ont  
 point de  nom particulier.  Savary. 
 PLINE , plinia , f.  f.  (Hijl. nat. Botan.) genre  de  
 plante à fleur moriopétale ,  campaniforme  ,  ouverte  
 &   profondément découpée.  Le  piftil  fort du  calice  
 &   devient dans la fuite un  fruit ffiol, rond &C.  ftrié,  
 qui contient une femence de la même fbrme.Plumier,  
 nova plant,  amer. gen. f^oye^ PLANTE. 
 Ce  genre de  plante  a  été décrit par  Plumier &   
 Linnæus : en voici les caraéleres.Le calice  de la fleur  
 eft petit, applati ? &  eonlifteenune  feule feuille ; la  
 fleur eft aufli compofée d’un feul pétale qui  eft divifé  
 en  cinq parties  égales.  Les étamines  font  des filets  
 nombreux, très-déliés, &  de la longueur de la fleur;  
 les boffettes des étamines font fort menues ; le germe  
 du  piftil  l’eft aufli ;  le ftile eft pointu  &  de  la  longueur  
 des étamines ; le ftigma  eft Ample,  le  fruit eft  
 line baie  groffe ,  ronde  ,  fillonnée,  contenant  une  I  
 feule loge dans  laquelle  eft une  graine grofl’e  , lifi'e,  j  
 Tome  X I I .  1 
 &   fphérique.  Lirinæi  ,  geri.  plant,  z i  etc  Plumier.  
 gen.  //.  (D ./ .) 
 PLINTHE,  f. f . (  Archil. )  mot  dérivé  dit  grec  
 ■ wXiyd-oÇy  brique. C’eft une table qiiarrée fous les moulures  
 des bafes d’une colonne &  d’un piédeftal. 
 Plinthe arrondie,  c’eft tint plinthe  dont le; plan  eft  
 rond,  ainfi  que  le  to re ,  comme  le  tofean  de  Vi-  
 truve. 
 Plinthe defigure, c’eft la bafe plate, ronde ou qttar-  
 réé qui  porte uhe ftâtïiè’. 
 Plinthe  de mur, moulure plate &  haute,  qui  dans  
 les murs de face marque les planchers $ &  fert à porter  
 l’égout d’un chaperon de mur de clôture * &  le larmier  
 d’une fouche de  cheminée. 
 Plinthe ravalée;plinthe qui a une petite table refouib  
 lee, quelquefois avec des ornemens, comme des portes  
 , guillochis, entrelas j &c. 
 Il  y   a  de  ces plinthes  au  palais Fàrnèfe,  à  Rome.  
 (D .J Ï )   . 
 Plinthe b ( MenUifcne.) fe dit d’une planche mince 
 , &  de la largeur convenable, qui régné au bas des  
 lambris tout  au  pourtour.  Foye{  nos Planches d'Ar*•  
 chiteclure. 
 Plinthe fe dit encore d’utte pierre quartée qui  eft au  
 bas des chambranles  des portes &  des cheminées, Sc  
 aufli âu bas des portes à placard. Eoye{ nos Planché de  
 Menuiferie &  les Planck. d'Architect. 
 Plinthes ,  font aufli  de  petits quartes  de  bois  qui  
 recouvrent l’aflemblage des petits  bois  des  croifées. 
 Plinthes élégies  ,  font les mêmes plinthes que celles  
 ci-deflus, avec cette différence qu’elles.né font point  
 rapportées comme les autres,  mais refervées dans  la  
 ffiaflè , ce qui rend l’ouvragé plus folide. 
 PLINTH1N E , (Géog. ancj) dans Strabon Plinthy-  
 na, ville que Ptolomée , liv.  IV.  ch. v. placé  dans  la  
 Marmarique  fur  la  côte  du  Nôme  mâréotique  en  
 Egypte.  Cette ancienne ville s’appelle préfentement  
 la Tour des Arabes.  [ D .  J .) 
 PLINTHITIS ,  (Hift. nat.) nom  donné par  quelques  
 auteurs à un efpece d’alun qui fe trouve, dit-on,  
 dans  l’Archipel,  fous la forme de feuillets, ce qui l’a  
 aiifîï fait appellér placitis. 
 PLINTHIUM,  f. m.  (Chirurgie anc.)  machine  dé  
 chirurgie des anciens pour les luxations. Oribafe l’appelle  
 plinthium Nilei, parce qu’elle avoir été inventée  
 par Niletis. 
 Elle confifte  dans une maniéré de cadre plus long  
 que large,  les côtés les plus  longs ayant 4 palmes de  
 longueur, &  un pouce d’épaiffeur, &   les  plus courts  
 ayant une palme de long fur la même épameur; ceux-  
 ci , qui fervent de  traverfiers,  ont  dans  leur  milieu  
 un trou par oii paflent des lacs , &  les plus longs ont  
 un trou rond  anez ouvert pour paffer un eflieu, dont  
 la tête,  qui excède  le  côté gauche, a un manche ou  
 manivelle.  Ils  ont aufli quatre  anneaux  dé  fer  avec  
 autant de  courroies pour attacher le plinthium à  une  
 echelle.  L’eflieu a à fes deux extrémités  deux  roues  
 remplies de  crans, &  des arrêts  pour arrêter fermement  
 l’eflîeü, en tournant avec le manche.  Lorfque  
 i’os du coude luxé ne pôuvoit pas être remis par une  
 bande paflee  fous l’aifîelle ,  ni par  un linge  roulé  en  
 peloton, on attachoit  le plinthium à l’échelle ,  &   le  
 coude  ferré étoit  étendu par  les lacs  de la  machine.  
 On  en trouvera  la  figure  dans  l’arfenal  de Scultet,  
 tab,  xxij.  c’eft  tout  ce  qu’il faut favoir de cette machine  
 des anciens, dont on ne fait plus d’ufage depuis  
 long-tems.  (Z>./. ) 
 PLIOIR , f. m. en ternie cCEpinglier Aiguilletier,  eft  
 un  outil compofé d’une lame de fer pliée fur elle-même  
 , qui fe termine par une queue qui entre  dans un  
 manche de bois, on met l ’aiguille dans ce plioir pour  
 la plier à la longueur que  fon numéro  exige ;  ce qui  
 fait qu’il faut autant de plioirs  qu’il y  a   de  différens