
 
        
         
		volume des Fiefs, chap.xv.  dijl. 40 . &  enfes inflîtutes  
 féodales , pag. y 7,9 •  (^ ) 
 P L A M É E , f.  f.  ( Mégifferie. )  c’eft  le nom  qu’on  
 donne à la chaux dont lesTanneurs fe font fervi dans  
 leur  tans,  pour  faire tomber le poil de  leurs  cuirs,  
 cette  chaux  n’eft  ni  fi  belle ,  ni fi  bonne  que  de  la  
 chaux pure ;  mais lorfqu’on bâtit  en moellon ,  on fe  
 fert  volontiers  de plumée,  principalement  dans  les  
 lieux  où le plâtre eft rare.  {D. J.) 
 PLAMER UN CUIR  ,  ( Tannerie.  )  c’eft  lui  faire  
 tomber  le poil  ou  bourre après  qu’il  a  paffé  par le  
 plain  pour le difpofer à être tanné.  Quelques-uns di-  
 lent peler,  au  lieu  de plumer.  La  chaux employée à  
 cet effet s’appelle plantée. 
 PLAMOTER,  en  terme de  Rafineur,  c’eft  l’aétion  
 de  tirer  les  pains  des  formes en les frappant  fur un  
 b lo c , vojyei B l o c   ,  pour  voir  s’ils  ne'contiennent  
 plus de firop à leur tête ; ce qui fe connoît quand elle  
 eft blanche quoique humide.  Alors  on les remet fur  
 leurs pots pendant quelques jours  fans  leur  efquive,  
 après avoir gratté la terre des bords de la forme, &  l’avoir  
 netoyee  avec une broffe. Mais ceux dontlatête  
 eft encore un peu jaunâtre , font recouverts de leurs  
 efquives,  que l’on rafraîchit,  voye^  R a f r a î c h i r  ,  
 fi l’on juge qu’elle nefoitpas affez humide pour chaf-  
 fer ce  refte de firop qui colore la tête du pain. 
 PLAN,  f.  m.  en Géométrie ,  fig n ifïe   u n e   fu r fa c e   à  
 la q u e lle  u n e   lig n e  d r o ite   fe   p eu t  a p p liq u e r   en   to u t   
 f e n s ,  d e  m a n ié r é  qu’ e lle  c o in c id e  to u jo u r s  a v e c   c e t te   
 fu r fa c e .   Voyc{ S u r f a c e . 
 C om m e  la  lig n e   d r o it e   e ft  la  d iftan c e  la  p lu s   co u r te   
 q u ’i l  y   a it   d’u n  p o in t   à u n   au t re   ,  l e  plan e ft   au fiî  la   
 p lu s   co u r te   fu r fa c e   q u ’i l   p u iffe  y   a v o i r   e n t re   d e u x   
 lig n e s .   Voye^  C o u r b e . 
 En  Géométrie ,  en Aftronomie ,  &c.  on  fe  fert  
 fort fouvent de plans  ,  &c. pour faire concevoir des  
 furfaces  imaginaires ,  qui  font  fuppofées couper ou  
 paffer à-travers des corps  folides ;  St  c’eft  de-là que  
 dépend  toute la dottrine  de  la fphere  ,  &  la formation  
 des courbes appellées feclions coniques ou feclions  
 du cône. 
 Quand un plan coupe un cône parallèlement à l’un  
 de fes côtés,  la feftion eft une parabole ; s’il la coupe  
 paraléllement à fa bafe,  c’eft un cerclt.Voye^ C o- 
 NIQUES. 
 T o u t e  la  fp h e r e   s’ e x p liq u e   p a r   des plans,q u e   l ’o n   
 im a g in e   p a ffe r   p a r   le s   co rp s   c é le fte s   ,  &c.  Voyeç  
 S p h e r e   & C e r c l e . 
 Les Aftronomes démontrent que le plan de l’orbite  
 de la lune  eft incliné au plan de  l’orbite de la terre ,  
 ou de  l’écliptique,  fous un angle d’environ cinq degrés  
 ; St que ce plan  paffe par le centre  de  la terre.  
 Voye1 O r b i t e . 
 L’interfeôion  de  ce plan  avec  celui  de  l’éclipti-  
 qiie,   a un mouvement propre  d’orient  en occident ;  
 de maniéré que les noeuds répondent fuccefîxvement  
 à  tous les degrés  de l’écliptique  , St font une révolution  
 au-tour de la terre  dans l’efpace  d’environ  19  
 ans.  Voye{ N oe u d   & L u n e . 
 Les plans  des orbites  des autres planètes,  comme  
 celui de l’écliptique  , paffent par le centre du foleiM-  
 &   font  différemment  inclines  les  uns  aux  autres.  
 Voyei  In c l in a i s o n . 
 Comme le centre  de  la  terre  eft  dans  le plan de  
 l’ôrbite de la lune, la feélion circulaire de ce plan fur  
 le  difque  de  la lune nous eft repréfentée fous la forme  
 d’une ligne droite qui paffe par le  centre de la lune, 
   cetre  ligne  eft inclinée  au  plan de  l’écliptique,  
 en faifant un angle de .50 ,  quand la lune  eft dans fes  
 noeuds ;  mais  cette  inçlinaifon  difninue ,  à mefure  
 que cette planete s’éloigne des noeuds ; St lorfqu’elle  
 en  eft  diftante  d’environ  90  degrés  ,  la feélionde  
 l’orbite de la lune  fur fon difque devient  à-peu-près  
 parallèle au plan de l’écliptique, Les planete«  du premier  
 ordre  deyroient  montrer  les mêitt es  apparences  
 à un fpe&ateur placé dans  le foleil. 
 Mais ces  apparences font différentes dans ce$ mêmes  
 planètes , lorfqu’ elles font vues d’une autre planete, 
  comme de la terre, les plans de leurs orbites ne  
 paroifient paffer par le centre de la terre, que quand  
 elles font  dans leurs noeuds ; en toute  autre fituation  
 la feâion  circulaire du plan  de  l’orbite  fur le  difque  
 ou la furface  de  la  planete ,  ne  paroît pas une ligne  
 droite , mais une ellipfe plus large ou plus étroite, félon  
 que la terre  eft  plus ou moins  élevée  au-deffus  
 du plan de  l’orbite de la planete. 
 Plan ,  en méchanique.  Un  plan hotifontal eft un  
 plan de  niveau,  ou parallèle  à l’horifon. Voye^ Ha- 
 RISON  &   HoRTSONTAL. 
 Tout  l’art  du  nivellement  confifte  à  déterminer  
 de combien un plan donné s’éloigne du plan horifon-  
 tal.  Voye{ N iv e l l e m e n t . 
 Plan  incliné,  en méchanique, eft un plan qui fait  
 un  angle  oblique  avec  un plan  horifontal.  Voye^  
 O b l iq u e  &  In c l in é . 
 La  théorie du mouvement des corps fur des plans  
 inclinés eft un des points principaux  de la méchanique. 
 Le P. Sebaftien a trouvé une machine  pour mefu-  
 rer  l’accélération  d’un corps qui tombe  fur  un plan  
 incliné ,  St pour la comparer avec celle que l’on découvre  
 dans  la  chute  des  corps  qui  tombent en liberté. 
  On en voit la defeription dans les mémoires de  
 l'académie royale des Sciences iC9  9 . pag.  343.  Voyez  
 aufji Pe s a n t e u r , 
 Lois  de la defeente des corps fur  des  plans  inclinés.  
 i°.  Si  un  corps  eft  placé fur un plan incliné,  fape-  
 fanteur  abfolue  fera à fa pefanteur relative ,  comme  
 la  longueur  du  plan  A G  eft à fa  hauteur A  B .  PI.  
 méch. fig. 58.  • • 
 En effet, un corps qui eft fur un plan incliné tend ,  
 en vertu de fa pefanteur  ,  à tomber fuivant la verticale  
 Q F  ;  mais  il  ne peut tomber dans cette direction  
 à caufe du plan qui s’y  oppofe. Or  l’a&ion de la  
 pefanteur ,  fuivant Q T ,  eft  coinpolée  de  deux  autres  
 aftions ;  l’une  fuivant Q G ,  perpendiculaire à  
 A  C ; l’autre fuivant Q E ,  dans la dire&ion de A  C :  
 l’effort fuivant Q G ,  étant  perpendiculaire à  A  G,  
 eft détruit St foutenu  par le plan ; St il ne refte plus  
 que  l’effort  fuivant Q  E , avec lequel le  corps tend  
 à tomber ou à gliffer le long du plan, St glifferoit e f fectivement  
 fi  quelque  puiffance  ne  le retenoitpas.  
 Or l’effort Q E  avec lequel le  corps tend à tomber ,   
 eft plus petit que l’effort abfolu de la pefanteur fuivant  
 Q F , parce  que l’hypothenufe  Q F  du triangle rectangle  
 Q F E  eft plus grande que le  côté O E   ;  ainfi  
 on voit que  le corps D  tend à gliffer fur le plan avec  
 une force moindre que fa  pefanteur,  St  que le plan  
 en foutient une partie.  De plus  les triangles  Q_ E  F ,  
 A C  B font  femblables ;  car  les angles  en E  St en B   
 • font droits ,  St l’angle Q eft égal à l’angle A  ; d’où il  
 s’enfuit que Q  E  eft  à Q  F ,   comme A  B  eû. k A  C  -  
 donc l’effort  du poids pour gliffer eft à fon poids abfolu  
 , comme la hauteur du plan eft à fa longueur ; donc  
 la puiffance  néceffaire pour  vaincre la  tendance du  
 poids à  gliffer  ,  eft  au  poids  D   dans  le  même rapport  
 de la hauteur du plan à fa longueur. 
 D ’où il s’enfuit  i°. que le corps D  ne pefantfur le  
 plan incliné qu’avec fa pefanteur  refpeéfive ou relat 
 i v e ,   le poids  L  appliqué dans  une direction verti-  
 . cale ,  le  retiendra ou  le foutiendra ,  pourvu que fa  
 , pefanteur  fok  à  celle  du corps D  comme la hauteur  
 . du plan B  A  eft à fa longueur A  C. 
 z°.  Si l’on  prend  pour finus total  la  longueur du  
 plan C A ,  A   B fera  le  finus  de  l’angle  d’inclinaifon  
 A   C B ;  c’eft pourquoi la pefanteur abfolue du corps  
 eft à fa peiàftteur refpeftive, fuivant le plan incliné,  
 St le poids D  çft.aufli au poids  L ,   agiffant  fuivant la 
 direélion L A  oit A  D  fur le poids  D  qu’il foutiént ;  
 comme  le finus  total  eft  au  finus  de  l’angle d’inclinaifon. 
 30.  Les pefanteurs refpeâives du même corps fur  
 différens plans  inclinés, font  l’une  à  l’autre  comme  
 les finus des  angles d’inclinaifon. 
 40.  Plus  l’angle d’inclinaifon eft grand ,  plus  aufîi  
 êft grande la pëfariteur refpeftive. 
 f .  Ainfi dans un plan vertical où l’angle d’inclinaifon  
 eft le plus grand, puifqu’il  eft formé par une perpendiculaire  
 ,  la  pefanteur  refpe&ive  eft  égale  à  la  
 pefanteur  abfolue j  St  dans un plan horifontal, où il  
 n’y  a aucune inçlinaifon,  la pefanteur refpe&ive s’anéantit  
 totalement. 
 II. Pour  trouver  le  finus  de  l’angle  d’inclinaifon  
 que doit avoir un plan  ,  afin qu’une  puiffance  donnée  
 y  puiffe foutenir un poids donné, dites : le poids  
 donné eft à la puiffance donnée, comme le finus total  
 eft au finus de l’angle d’inclinaifon du plan : ainfi fup-  
 pofant qu’ un poids de 1000 livres doive être foutenu  
 par  une  puiffance  de  50 ,  on  trouvera que  l’angle  
 d’inclinaifon doit  être  de  z°.  52'. 
 Au refte, nous fuppofons dans toute cette théorie  
 que la  puiffance  tire  parallèlement à A  C ,  c’eft-à-  
 dire ,  à la  longueur du plan ;  St c’eft  la  maniéré  la  
 .plus-avantageufe dont elle puiffe être appliquée. Mais  
 fi elle tire dans toute autre  diredion ,  il  ne fera  pas  
 fort difficile  de déterminer le rapport de la puiffance  
 au poids.  Pour  cela on  mènera par  le point  de  concours  
 de la direftion verticale  du poids, &  de  la dh  
 reûion de la puiffançe,. une perpendiculaire au plan  
 A C  ;  or pour qu’il y   ait  équilibre ,  il  faut' x.°,  que  
 cette perpendiculaire tombe fur la bafe du corps,  St  
 non au-delà ou en-deçà j car autrement le corps glif-  
 feroit ;  ï° . qu’elle foit la direôion  de la force  réful-  
 . tante de l’aftion du poids &  de celle de la puiffance ;  
 car  il faut que la force féfultante de ces deux a étions  
 foit détruite  par  la réfiftance du plan , &  elle ne peut  
 être  détruite à moins qu’elle  ne foit pas perpendiculaire  
 au p la n on fera donc un parallélogramme dont  
 la  diagonale  foit cette perpendiculaire,   St dont les  
 côtés feront pris fur les directions de  la puiffance &   
 du poids,  &   le  rapport  des  côtés de  ce  paraléilo^  
 gramme fera celui de  la puiffance &  du poids.  Ceux  
 qui  voudront voir  cette  matière  plus, approfondie  
 peuvent cOnfulter la Méchanique  Varignon. 
 III. Si le poids L dèfcend félon la direction perpert*  
 diculaire A  B , en élevarit le poids D  dans une direction  
 parallèle au plan incliné , la hauteur de  l’élévation  
 du poids D  fera à celle de la defeente du poids L ,  
 comme  le finus de l’angle d’inclinaifon C eft au finus  
 total. 
 D ’où il s’enfuit  i ° .  que la hauteur de la defeente  
 du poids L  eft à la hauteur de l’élévation du poids D   
 réciproquement, comme le poids D  eft aupoids équivalent  
 L.  . 
 20.  Que des puiffances font égales lorfqif elles éle-  
 vent des  poids  à des  hauteurs qui  font. réciproquement  
 proportionnelles à ces  poids  ;  St  c’eft  ce  que  
 Defcartes prend comme un principe par lequel il démontre  
 les forces des machines. 
 On  voit  aufli  la raifon  pourquoi  il eft beaiipoup  
 plus-difficile  de  tirer un  chariotj chargé  fur un  plan  
 incliné  , que fur un plan  horifontal, parce qu’on a à  
 •vaincre une partie  du poids qui eft à la pefanteur totale  
 dans le rapport de la hauteur  du plan  à  fa longueur. 
 IV. Les  poids E  F , fig. 33. n. z. quipefent également  
 fur des plans inclinés A  C  ,C B , de même hau-r  
 -teur C D  ,   font  l’un à  l’autre- comme les  longueurs  
 des plans A  C , C B. 
 Stevin a donné Une efpece de démonftration expérimentale  
 de  ce  théorème  :  nous  l’ajouterons, ici  à  
 caufe  qu’ elle  eft  facile  St affez ingénieufe.  Sur un 
 tfiâhglé G ÎH  ftiettons une  chaîrié,  doiit  les parties  
 ôü chaînons foient  tous uniformes &  également pe-  
 fans bfig. 6 9. il eft évident que  les parties G H , K  H  
 fe balanceront l’une l’autre. Si donc / # n e  balançoit  
 pas G 1,  la partie plus pefante Pemporteroit, St par  
 conféquent  il  s’enluivroit un mouvement perpétuel  
 de la chaîne  autour  du triangle  G IH  ; mais comme  
 cela  eft impoflible ,  il  eft  clair que les  parties  de la  
 chaîne  IH ,   G I ,  St par conféquent  tous  les  autres  
 corps  qui font  comme  les  longueurs  des  plans  IH   
 St  1G  fe balanceront l’un l’autre. 
 V.  Un  corps  pefant  defeend  fur  lin  plan incliné  
 avec un mouvement uniformément accéléré. En effet 
 -  il  doit defeendre  fuivant  la  même  loi que  les  corps  
 graves qui tombent verticalement,  avec  cette  feule  
 différence  qu il  defeend  avec  une  pefanteur  moin*  
 dre,  Voyçi M o u v e m e n t  &  A c c é l é r a t i o n . 
 D ’où il  s’enfuit  i°  que les  efpaces  de  la defeente  
 font  en  raifon  doublée  des  tems  ,  de  même  qu’en  
 raifon doublée  des vitefles,  c’eft pourquoi .les  efpa-  
 çes  parcourus en tems égaux,  croiffent comme  les  
 nombres impairs,  < , 3 , 5 , 7 ,  9^ &c. 
 2  .  L eipace  parcouru  par  un  corps  pefant  qui  
 defeend  fur  un plan  incline, eft foufdouble de celui  
 ;  qu il parçouroit  dans  le  même tems  avec la  vîteffe  
 acquife  à  la fin de fa chute, 
 .  30.  Ainfi  en  général  les  corps  pefans  en defeen-  
 dant  fur des plans  inclinés,   fuivent  les  mêmes  lois  
 que  s’ils  tomboient  perpendiculairement, Gette rai-  
 [  fon détermina Galilée, qui vouloit découvrir les lois  
 du mouvement des  corps dont la chute  eft  perpendiculaire  
 , à faire fes expériences  fur des plans inclinés  
 , à caufe  que le mouvement  y  eft  plus lent.  Les  
 théorèmes  fuivans  vont nous  apprendre celles qu’il  
 y  découvrit, 
 VI.  Si  un  corps  pelant „defeend fur un plan incline^ 
   f%yiteffe  à la fin d’un teins donné quelconque, 
 ^  eft à  la vîteffe  qu’il  acquérait en tombant perpendiculairement  
 dans  le même tems ,  comme la hauteur  
 du plap incliné eft  à  fa longiieur. 
 VII.  L efpace  parcouru par  un  corps  pefant  fur  
 un plan  incliné A  D  ^ fig. Co, eft à l’efpace A  B qu'il  
 parcourait en mênie  tems dans  un plan perpendiculaire  
 ,  comme la vîteffe  du  corps  fur le plan.incliné  
 au bout d’ün tems quelconque, eft-A la vîteffe que ce  
 même  corps  aurait acquife  en  tombant perpendiculairement  
 durant le mêine tems. 
 D ’où  il  s’enfuit  i0  que  l’efpaCe parcouru  fur. lé   
 plan'mcXiné , .eft  à  l’efpace  qui  feroit  parcouru  en  
 tems  égal dans  un plan perpendiculaire,,Corinne  la  
 hauteur  ju  plan  A  B  eft à  fa longueur A  C ,  St par  
 conféquent  comme  le  finus  de  l’angle  d’inclinaifon;  
 C D.  eft au finus total,.  ... 
 26.  Or li de  l’angle droit  B l’on  abaiffe  une  perpendiculaire  
 fur A  6’, l’on aura AC, A B\ \  A B ,A D >   
 donc un-corps  defeendant fur un plan incliné  viendrait  
 du  point  A   en  ,  dans  le même  tems  qu’il  
 tomberoit  en  ligne pèrpendiculaire  du: point  A  au.  
 points B. 
 30.  Ç’eft pourquoi étant.donné l’efpace de la def-  
 cénte perpendiculaire dans  la hauteur du plan A B  ;  
 .fi.on fait'tomber  une-perpendiculaire du point  B  fur  
 A  G, l’on a  l’efpaçe A D  qui doit  être parcouru dans  
 le même téms fur ie plan  incliné., 
 40.  Pareillement étant  donné  l’efpace  A  H  parcouru  
 fur leplan incliné, j  l’ç>ii a l’efpace A  B qui ferait  
 parcouru  perpendiculairement  dans  le  même  
 tems,  en élevant une perpendiculaire qui rencontre  
 le plan vertical en B. 
 50. D ’où il s’enfuit que dans le demi-cercle. G D E F i  
 fig. C i, un corps defeendra  en un teins  égal  par tous  
 les plans A D ,  A  E , A  F ,  A C , c’eft-à-dire dans le  
 même tems qu’il tomberait,par  le'  diamètre ,A B 7  en  
 le fuppofant perpendiculaire  au plan horifontal L Mt