
 
        
         
		'gens  qui  ne  le  connoiftoient  pas  ,  6c  Démofthène  
 même  qui  le traitoit d’enfant.  Cet enfant lui répondit  
 :  » J’ai atteint l’adolefcence dans mon paflage par  
 »  la Theffalie,  d’oh je me propofe en peu de jours,  
 »>  d’arriver homme  fait devant les murailles  d’Àthe-  
 »  nés ».  Ce fi.it bien autre chofe dans la fuite, quand  
 au milieu de fes conquêtes rapides,  il conftruifit Alexandrie  
 6c  Scanderon ,  rétablit Samarkande  ,  bâtit  
 des villes jufques  dans les  Indes,  établit des colonies  
 au-delà de  l’Oxus,  envoya dans la Grece les obfer-  
 vations  de  Babylone,  &   changea le  commerce  de  
 l’Afie  de l’Europe ,  &  de  l’Afrique ,  dont Alexandrie  
 devint le magafin général.  (Le chevalier de Ja u -  
 c o u r t . ) 
 PELLACONTA,   (Géog. anc.)  fleuve de la Méfo-  
 potamie ,  félon Pline ,  liv.  VI.  ch. xxvj.  ce fleuve fe  
 jettoit dans l’Euphrate,  pfefque cinq cens ftades  au-  
 defliis  de Séleucie. 
 PELLACOPAS ,  ( Géog. anc. )   c’étoit un des  lits  
 de  l’Euphrate,  ou un  canal creufé  de mains  d’homme  
 , &  qui n’avoit point de fource.  Arrien, de exped.  
 Alex.  liv. VII. n°.  21.  en donne  une ample  defcrip-  
 tion. 
 PELLCEUS, pagus ,  (Géog.  anc.')  Aléxandre , félon  
 Pline ,  /.  VI.  c. xxvij. donna ce nom  au  canton  
 oh étoit fituée la ville d’Alexandrie,qu’il bâtit à  l’embouchure  
 du Tigre ,  6c qui fut  depuis nommée Cha-  
 rax.  (D .J .) 
 PELLAGE,  f. m.  (Jurifprud.) eft un droitfingu-  
 lier ,  appartenant aux feigneurs qui ont des terres &   
 ports le long de  la Seine dans  les bailliages de Mante  
 6c  de Meulanj  il confifte  à percevoir  quelques  de-,  
 niers fur  chaque muid de vin chargé  ou déchargé en  
 leurs  ports,  voye^ le  gloflaire  du  droit  françois  au  
 mot pellage ,  6c ci-devant le mot Pa llag e.  (A ) 
 PELLANE,  (Géog. anc.)  Pellana, ville de la Laconie. 
  Paufanias, /. I II. c. x x j.  dit qu’il y  avoit deux  
 c.hôfes remarquables dans cette  ville ;  favoir le temple  
 d’Efculape, &  la fontaine Pellana.  On rapporte,  
 ajoute-t-il,  qu’une  fille  étant  allée pour  y  puifer  de  
 l’eau, &   y  étant tombée,  on  trouva fon  voile  dans  
 une autre fontaine appellée Lancea. 
 PELLE ,  f. f.  ( Infiniment  d'ouvriers. )  infiniment  
 de bois,  propre  à divers  artifans 6c  ouvriers.  Celle  
 qui  fert aux Boulangers 6c Pâtifliers, pour enfourner  
 leur pain 6c pâtifferies,  a le manche plat 6c très-long,  
 afin de pouvoir atteindre au fond du four.  Sa palette  
 qu’on nomme  aufîi pellâtre,   eft large ou étroite,  fui-  
 vant les  pièces  de  four,  ou  les  pains  qu’on  y  veut  
 placer ;  mais  toujours très-mince  6c très-plate,  afin  
 qu’ils puiffent couler  fur  l’âtre avec plus de  facilité.  
 Les  pelles  des  Pâtifliers  6c  des  Boulangers  les  plus  
 étroites,  fe nomment des pellerons. 
 La pelle des mâçons,  paveurs, jardiniers 6c autres  
 tels  artifans 6c manouvriers,  a  le manche rond 6c la  
 palette  un peu  creufée  en-dedans,  6c  convexe  en-  
 dehors pour  la facilité du fervice. 
 La pelle des gagne-deniers  mefureurs de charbon  ,  
 que de-là  on  nomme garçons  de la pelle,  a la palette  
 très-large 6c prefque quarrée; le manche qui eft rond  
 &   affez  court,  n’y  eft pas attaché tout droit comme  
 aux autres pelles ,  mais  forme  avec  elle une  efpece  
 d’angle  irrégulier ;  le  manche par  le bout  6c  la  palette  
 tout-au-tour font ferrés. Savary. (D . J.) 
 P e l l e ,  {Ufiinfd. de ménage. )  cet  uftenfile  de  
 ménage  fait  partie de  ce  qu’on  appelle le feu d’une  
 cheminée ;  elle eft  de  fer en forme  de  palette quar-  
 f é e ,  plus  ou moins  large ,  fuivant l’ufage,  avec  un  
 long manche  aufli de fer pour la tenir.  V 
 Quand les feux qui fervent dans les cheminées des  
 plus beaux appartemens,  ont des ornemens d’argent  
 ou de cuivre doré  ;  la pelle  a aufli le fien de  l’un  ou  
 de l’autre  métal qu’y  mettent les Orfèvres  s’ils font 
 d’argent,  6c  les Fondeurs &  Doreurs  fur métal s’ils  
 font de  cuivre. 
 Les pelles  de fer  communes fe  font par  des ferni»  
 riers de province, &  fe vendent à Paris par les quin*  
 cailliers.  Les pelles  polies &   d’un ouvrage  achevé,  
 fe fabriquent par les maîtres de la ville.  (D . J .) 
 P elle , (Uflenfile de Boulanger.) dont ils fe fervent  
 pour mettre le pain au four ;  il y   en a  de longues &   
 de  rondes, pour le  pain long  6c rond.  Voye^ les figk  
 Planche du Boulanger,  qui repréfente  unt  pelle  pour  
 le pain long. 
 Pelle à tirer la braife, en terme de Boulanger, eft uri  
 infiniment de  tôle  large  6c  haut  de  bords,  excepté  
 du côte deftiné à recevoir la braife, qui n’en a point*  
 Elle eft  ainfi nommée  de  l’ufage  qu’on  en  fait pour  
 retirer la  braife  du  four.  Voye^ les fig.  PI.  du Boulanger. 
 PELLEN(EUS-m o ns ,  ( Géog. anc.)  nom  d’une  
 montagne de  l’île de Chios, 6c d’une autre montagne  
 de la Carie; 
 PELLENÉ , f.  f.  ( Mythol.  )  nom que les habitans  
 de  Pelléne en Achaïe donnèrent à Diane, qu’ils hono-*  
 roient  particulièrement.  Plutarque  dit  que  lorfque  
 l’on portoit la ftatue  de Diane Pelléné en proceflion  ,  
 fon  vifage devenoit fx terrible  , que perfonne  n’ofoit  
 la  regarder  ;  6c  que  le  prêtre  qui  la  fervoit  ayant  
 porté la  ftatue  dans  l’Ionie, tous  ceux qui la  virent  
 devinrent  infenfés.  Mais  Plutarque  avoit  trop  d’ef*  
 prit pour donner quelque créance à ce conté ridicule. 
 ( O . y . )   ,ï-  . - 
 PELLENE ou Pellitu ,  (Géog.  anc.)  ville du Pélô->  
 ponnèfe  fituée  dans  l’Achaie.  Elle  étoit célébré  par  
 la fabrique  de  certaines  robes ( x^ctlvm écenarum )  fi  
 chaudes, que Pindare les appelle un doux remede contre  
 les vents froids, ~^vxpHv tuS'utvci> <pa.pp.uKor aopctv.  Les  
 laines de  cette ville étoient  fi  eftimées , dit  Pollux ,  
 qu’on  en  faifoit  des  robes  que  l’on  propofoit pour  
 prix  dans  divers  jeux publiques.  Cette  ville  étoit à  
 60 ftades du golfe de Corinthe. Un difciple d’Ariftote  
 nommé Dicéarque, natif de Meflene, mathématicien,  
 hiftorien 6c philofophe, en avoit décrit le gouvernement  
 , conjointement avec celui d’Athènes 6c de Corinthe. 
   ( D . J. )  « 
 Pelléné , ( Géog. anc.  ) ancienne ville  dés Spartiates  
 , appelléé aujourd’hui Macropoulo. C’étoit proche  
 cette ville  que  l’on avoit conftruit l’aqueduc de  
 Sparte fur  une hauteur , près  du  fleuve  Eurotas,  6c  
 dont on  voit encore des rèftes.  L’eau couloit  à fleur  
 de  terre dans des canaux, jufqu’au  vallon  diftant  de  
 Sparte  d’environ une  lieue , oîi fe trouve un  torrent  
 au - deflus  duquel  l’aqueduc  s’élève  en  arcades  de  
 pierres de taille , plus hautes &  plus larges que celles  
 des  deux aqueducs  d’Athènes.  Les  arcades joignent  
 enfemble deux éminences d’oiiles eaux entroient autrefois  
 dans une  galerie  fouterraine  , pour  fe  rendre  
 enfuite près  de la ville  dans un  réfervoir qui  eft  aujourd’hui  
 à découvert ; ce réfervoir forme une vafte  
 pièce quarrée, pavée  de  petits  cailloux  qui  étoient  
 joints avec un  ciment aufli dur que le  caillou même.  
 Du  réfervoir  l’eau  pafloit  dans  là ville ,  6c  entroit  
 dans un autre aqueduc compofé de cent petites arcades  
 voifines :  celui-là prenoit fes  eaux  à deux  lieues  
 6c  demie,  dans  deux canaux  de trois  piés de large,  
 fur un  pié  de  profondeur , qui fë rempliffoient  par  
 des  faignées qu’on avoit faites au knajfeus 6c au tifoa»  
 Mem.  des Infcript.  tom.  X V .  (D . J. ) 
 P E L L E R O N   , f. m. ( Infiniment de Boulanger. )   
 pelle longue &   étroite dont les Pâtifliers  &   Boulangers  
 fe  fervent :  ceux-ci  pour  enfourner leurs petits  
 pains,  6c  les  autres  pour mettre  au four  leurs  plus  
 petits pâtés,  tartelettes ,  darioles, 6c  autres  légères  
 pièces de pâtifferie. 
 PELLETERIE, f. f.  ( Commerce de  peaux. )  le mot  
 pelleterie  lignifie  toutes  fgrtes  de  peaux  garnies  de 
 poil  deftinées  à faire  des  fourrures , telles  que  font  
 les  peaux  de  martres,  d’hermines  ,  de  caftors,  de  
 loutres,  de tigres, de petits-gris, de  fouines,  d’ours  
 &  ourçons, de loups, de putois, de chiens, de  chats,  
 de renards ,  du lievres, de lapins  . d’agneaux, &  autres  
 femblables.  •  . 
 Les  plus  belles  6c  les  plus  préeieufes  pelleteries  
 viennent des pays froids, particulièrement de  la Laponie  
 , de Mofcovie, de Suède, de Danemarck &  de  
 Canada ; celles des pays chauds leur font inférieures,  
 aufli  les  appelle-t-on  ordinairement pelleteries  communes. 
 On  nomme  pelleteries  ornes  ou  non  apprêtées  ,  
 celles qui n’ont encore  reçu aucune façon ni apprêt,  
 Ôc qui  font telles  qu’elles ont  été levées de  deflus  le  
 corps des  animaux. 
 Ce qu’on appelle fauvagine n’eft autre chofe que de  
 la pellet erie  crue ou non  apprêtée,  provenant  de  la  
 dépouille de plufieurs animaux fauvages qui peuvent  
 fe trouver  en France. ' 
 La pelleterie apprêtée ou ouvrée, eft celle qui a paffé  
 par la main de l’ouvrier, qui  l’a  façonnée 6c mile  en  
 état  d’être  employée  en  fourrure. 
 Les pliis groflëspelleteries le préparent &  s’apprêtent  
 par les.Mégifliers, & le s  plus fines par  les marchands  
 Pelletiers ; mais  ce font  les derniers  oui  les mettent  
 en oeuvre.  Savary.  ( D . J . ) 
 PELLETIER,  f.  m. (Art mechanique. )  marchand  
 qui acheté , vend,  prépare 6c  apprête  toutes  fortes,  
 de peaux garnies de leur poil, 6c qui les emploie  aux  
 différens  ouvrages de fourrures. 
 Les Pelletiers  de Paris font appelles dans leurs  fta-  
 îuts  maîtres marchands Pelletiers, Haubaniers, Fourreurs  
 ; Pelletiers,  parce qu’ils  font commerce de pelleteries  
 ;  Haubaniers , ' à  caufe  d’un  droit  qu’ils  
 payoient anciennement au r o i, pour avoir la  faculté  
 de lottir leurs marchandifes dans les foires, halles 6c  
 marchés de Paris ; ce droit s’appelloit hauban. Enfin,  
 Fourreurs, parce que  ce font eux qui fourrent ou gar-  
 ■ niflent de peaux en poil les juftaucorps , robes, manteaux  
 ,  &c.  6c qu’ils  font des  aumucés , manchons,  
 &  autres fortes de fourrures. 
 Le corps des Palletiers eft régi par  fix maîtres  gardes  
 , trois anciens &   trois nouveaux ; le premier des  
 anciens  eft appellé le grand-garde : il eft regardé comme  
 le chef de îa communauté, 6c c’eft lui qui préfide  
 dans  les  aflèmblées.  Le  dernier  des nouveaux  eft  
 chargé  du détail  des  affaires ;  il  fait la recette  6c  la  
 depenfe, 6c rend fes  comptes par-devant les maîtres  
 6c  gardes,  au bureau de  la Pelleterie. 
 Tous les ans, le famedi de l’o&ave du faint  Sacrement  
 , on élit à la pluralité des voix deux maîtres  
 gardes, un ancien &  un nouveau, à la place, du premier  
 des anciens, 6c du plus ancien des nouveaux qui  
 lortent de charge. 
 Les ftatuts du corps  delà Pelleterie ont  été .donnés  
 par Henri  III.  en  1586 , confirmés  6c  augmentés  en  
 té  18 par Louis XIII.  6c  depuis  par  Louis  XIV.  en  
 1648. 
 Suivant  ces  ftatuts,  perfonne ne  peut  être  admis  
 dans , le corps s’il  n’a fait quatre ans  d’apprentiflàge ,  
 fervi l'es maîtres  en  qualité de  compagnon  pendant  
 quatre autres années , 6c  fait chef-d’oeuvre. 
 -  M u’eft permis aux maîtres d’avoir qu’un  apprentif  
 à-la-fois ; il ne doit être ni marié ni  étranger. 
 Il eft défendu aux Pelletiers,  i °. de prendre .aucuns  
 compagnons, à leur fervice, s’ils n’ont un certificat-en  
 bonne forme des derniers maîtres qu’ils ont,l'ervi>i *-,r[  
 De mêler de la marchandife vieille avec de la  
 nouvelle.'  ; 
 30. De fourrer  des manchons, pour  les Merciers.. 
 40.  D,e,travailler &  fourrer pour les Fripiers/ 
 . 5  ;  Dé faire le courtage, de la marçhaodifg de Pelleterie  
 6c de fourrure. 
 6°. Enfin, de s’aflocier avec des marchands forains,  
 ou  autres qui  ne font pas de  leur corps. 
 .^kLU CU LE,  f. f.  ( Gramm. )   c’eft une* tunique  
 mince 6c deiiee, ou le fragment d’une membrane ou  
 peau.  Voye[ M embrane. 
 Ce mot eft un diminutif de pellis, peau. L’épiderme  
 ou cuticule eft une  cuticule qui couvre le  derme ou  
 la peau. Voye^ C u ticule. 
 Les  foupapes  des  veines &   des  arteres, font  des  
 pellicules infenfibles qui s’ouvrent 6c  fe ferment  pour  
 la circulation du  fang.  Voye^ Soupape. 
 ^  Quand on  fait  evaporer une  diffolution chimique  
 à une  chaleur douée, jufq.u’à ce  qu’il fe forme en def-  
 fus une peau ou une tunique mince, on l’appelle évaporation  
 à pellicule,  dans laquelle  on  ne  laiffe  préci-  
 fément de liqueur qu’autant  qu’il en  faut  pour  tenir  
 les fels en fiifion.  Voye^  Ev aporat ion. 
 Pellicu le,  ( Conchyl. ) en latin  cortex.  Ce  mot  
 en Conchyliologie, eft  fouvent  pris  pour  l’épiderme ;  
 c’eft le  drap marin , la fur-peau  d’une  coquille ,  laquelle  
 s’ufe  dans le roulis de la mer quandle poiflbn  
 eft mort.  On l’ôte aufli des  coquilles en les polifî’ànt  
 pour  jouir de toute leur beauté.  ‘ 
 PELLISSIER,f. m. (Peaucerie.) c’eft celui qui  fait  
 6c qui v end dtspdijfesou des peliilfons. Onle dit aufli,  
 de  ceux qui préparent des peaux. 
 PELODES,  ( Géog.anc. ) mot grec qui fi<mifîe va-  
 feux.  On  l’a  donné à  quelques  golfes , à caufe  que  
 leur fond étoit plein de  vafe. Ainfi Pelodes dans Pto-  
 lomée, L.  III. c. iij.  eft le nom  d’un golfe fur la  côte-  
 de la Sufiane ; .c’eft aufli dans Strabon, l. VII. p. 324.  
 le nom d’un port de l’Epire.  ( D . J . ) 
 P E L 0 1R , terme  de Mégifiier ; c’eft un petit bâton  
 dont ces ouvriers fe fervent pour faire tomber la laine  
 de deflus les peaux de mouton. Ces peaux ayant paffé  
 à la chaux, la laine n’y  tient prefque plus ; &  pour la  
 faire tomber  entièrement, on les  étale, fur le chevalet  
 , 6c  on frotte  un peu rudement le çôt.é. de la laine  
 avec un: petit bâton rond de là longueur d’environ un  
 pié ,  d’un  pouce  de  diamètre :  cette  opération  fait  
 tomber la  laine fur-le-champ.  Voyez  les fi», dans  les  
 PL du Mégiffier. 
 PÊLÔPÏDF.S, LES,  f. m.  ( Hifi.  grecque. ) ç’eft  le  
 nom  que  les  Grecs  donnèrent  à  la malheureufe  famille  
 de Pélops. Soeva Pelopis domus, dit Horace. On  
 fait les tragiques  fceaes. que  cette famille a fournies  
 fans  celle  au theatre : la guerre de Thèbes,  les noms,  
 de  Tantale,  de  Thiefte  ,  d’Atrée,  d’Agamemrion ,   
 d’Egifte,  de  Clitemneftre  6c  d’O refte,  retracent  à  
 l’ eiprit les plus  fanglantes  eataftrophes. (D .  J .) . 
 PÉLOPIES, f. f.  pl. Ç Aniiq.grecq. )  ^A6™ « , fête  
 que  célébroient  les Eléens  en  l’honneur de  Pélops,  
 pour lequel ils ayoient plus de  vénération; que  pour  
 aucun  autre héros.  Vous trouverez toutes  les  cérémonies  
 de  cette fête  décrites  dans  Potter.  Paufanias,  
 nous apprend qu’Hercule fiitie premier qui facrifia à.  
 Pelops un bélier noir,  comme on fàifoit aux divinités,  
 infernales... Dans la fuite les. magiftrats  d’Elide luivi-  
 rent le même exemple, en ouvrant leurs pélQpies.pax,  
 un  femblable  facrifice.  Potter ,  archoeol.  graç.  L.  //,  
 e. x x . tom. /. p. 4.2.0; 'LV 
 PELOPIS,  (Géog. anc. )  Paufanias, l. II. ç. x xxjvl  
 dit  q.u?on donnoit  ce, nom  à  de. petit es  îles de Pélp-j  
 ponnèfe, vis-à-vis de Melhana, &  que ces îles étoient,  
 au nombre de  fept. 
 -  PELOPONNESE ,  Pelaponnefus ,  ( Géogr.  anc. )  
 aujourd’hui la Morée ; c’eft aine  grande p.refqu’île qui  
 faifoit la  partie méridionale .de la Grece, 6c qui étoit  
 jointe 'à la  féptentrionale  par  Fifthme  de. Corinthe.  
 Quoique  ;lè  PMoponnefc  neiiut  qu’une  péninfule  ,  
 Denis  le  periégete ,  verf.  go3  ,  ne laiffe .pas  de  lui  
 donner le nom d’//e, parce qu’ elle  ne  tient à la tenre  
 ferme  quepar une  ifthme  large  feulement  de  quelques  
 ftades.. Pline, /, IV*. ç, <iy.$irabon, L II. p.