
 
        
         
		Saint-Efprit furies Apôtres, rapportée dans les actes,  
 ch. x j. v-I.& fuiv. 
 Ce mot vient du grec  ,  quinquagefimus, 
 cinquantième ,  parce que la Pentecôte fe célébré  cinquante  
 jours après PÂque. 
 Dans la  primitive Eglife,  la  Pentecôte  finifToit  le  
 tems pafchalou le teins de Pâque ;  6c Tertulien 6c S.  
 Jerome remarquent que durant tout ce tems on cele-  
 broit  l’office  debout,  &  qu’il  n’étoit pas permis  de  
 jeûner, &c. 
 Les  Juifs  ont  auffi une  fête  appellée  Pentecôte  ,  
 qifils folemnifent cinquante  jours  après Pâque  ,  en  
 mémoire de  ce que  cinquante jours  après  leur fortie  
 d’Egypte, Dieu donna à leurs peres la loi fur le mont  
 Sinaï  par le miniftere  de  Moïfe.  Ils  la nomment  la  
 fête des femaines, parce qu’on la célébré  à  la  fin  des  
 fept femaines  qui  fuivent  Pâque  ,  ou le jour des prémices  
 , parce qu’on y  offroit les prémices du froment,  
 dont  la moifïbn  commençoit  alors ,  félon quelques-  
 uns, &  félon d’autres-, s’achevoit. Ces prémices con-  
 fiftoient en  deux pains levés,  de deux affarons de fa-  
 rine,  ou  de trois  pintes  de  farine chacun,  non  par  
 chaque  famille  ,  mais  au  nom  de  toute la nation  ,  
 comme l’infmue Jofephe, Anùq.  liv. III.  ch.  x.  On  
 immoloit  auffi  différentes  viclimes,  comme  deux  
 veaux 6c  un bélier  en  holoçaufte  ,  fept  agneaux en  
 hofties pacifiques, 6c un bouc pour  le  péché.  N  um.  
 x xxiij.  2. y. 
 Les Juifs modernes célèbrent la Pentecôte  pendant  
 deux j ours qui font gardés comme les fêtes de Pâque ;  
 c ’eft-à-dire qu’on s’abffient de tout travail,  6c qu’on  
 ne traite d’aucune  affaire ,  excepté  qu’on  peut  toucher  
 au feu &  apprêter à manger. Ils tiennent par tradition  
 que  la  loi a été donnée  ce jour-là fur le  mont  
 Sinaï ; c’eft  pourquoi ils  ont  coutume  d’orner la fy-  
 nagogue 6c les autres lieux oîi l’on fait la leéhire de la  
 lo i,  6c même  leurs maifons, avec des rofes, des couronnes  
 de fleurs 6c des feftons, pour repréfenter, di-  
 fent-ils  ,  la verdure  dont le mont Sinaï étoit  revêtu  
 dans cette  faifon. Le foir du fécond jour de la fête on  
 fait Yabdala. Voye{  A bdala. ou R abdala.  Leon  de  
 Moden,  cerém. des Juifs ,  part. I I I . ch.  iv. 
 Buxtorf ajoute à .ces pratiques  quelques autres cérémonies  
 particulières & propres aux Juifs  d’Allemagne  
 ;  comme de faire un gâteau fort épais ,  compofé  
 de  fept couches de pâte ,  qu’ils  appellent final,  6c ,  
 félon eux ,  ces  fept épaiffeurs  de  pâte  repréfentent  
 les fept deux que Dieu fut obligé de remonter depuis  
 le fommet de cette montagne jufqu’au  ciel  des deux  
 oîi il  fait  fa demeure. Buxtorf, Imag.  Jud. apud Cal-  
 inet , Dictionn. delà Bible ,  tom.  I II.  lettre P .  au mot  
 Pentecôte. 
 PENTELICUM  MARMOR  ,  {Hiß. neu. ) nom  
 donné par les anciens à un marbre ftatuaire d’un beau  
 blanc, 6c  en maffes fort grandes. 
 PENTESYRINGUE, f. f. (  Littéral.  ) machine de  
 bois à cinq trous où l’on entravoit chez les Grecs, les  
 jambes.,  les bras 6c la  tête des  criminels,  afin  qu’ils  
 ne puffent fe remuer.  Ariftote,  liv.  III.  c. x.  en parlant  
 d’un orateur célébré, nommé Peufippe, qui quoique  
 paralytique ,  tâchoit de brouiller l’état, ajoute,  
 il ,eft étrange  que cet  homme arrêté par une maladie  
 pire que lapentefyringue, a itl’efprit fi remuant.  Cette  
 métaphore agréable en grec , perd fa grâce dans notre  
 langue.,  parce  que  des figures  qui  repréfentent des  
 images ne touchent point les personnes à qui ces images  
 font  inconnues.  (D .  J.) 
 PENTEXOCHE,  ( Hiß. nat. )  nom donné à une  
 -pierre fémblable à ime nefie. 
 PENTHEMIMERIS , dans la poéfie greque  6c latine  
 ,  c’eft une partie d’un vers compofé de deux piés 
 d’une fyüabe longues : comme, 
 Mospatri  \<zfi\nés,  6cc. 
 Ce mot eft grec  formé de mrnycinq, de 
 jifjLiavç, moitié, 6c de //spoç, partie, c’eft-à-dire cinq de-  
 mi-mefures, chaque pié, dans la poéfie greque, étant  
 compofé de deuxdemi-mefures, 6c la fyüabe longue  
 en formant une.  Voye^  C esure. 
 PENTHESE  ,  f.  f.  ( Hiß. ecclèf. )   on  a  donné  ce  
 nom dans l’églife d’Orient à la fête de la Purification,  
 quife  célébré le z Février. 
 PENTHIEVRE, ( Géog. mod. ) ancien comté dans  
 la  Bretagne,  érigé  en  duché-pairie  par Charles  IX.  
 l’an  1 569  ,  en faveur de Sébaftien  de Luxembourg.  
 Cette  pairie  appartient aujourd’hui  à M.  le  duc  de  
 Penthievre,  6c  comprend les  terres  de  Guincamp ,  
 Moncontour,  la Roche-Emard ,  Lambale,  Lanizu  
 6c Jugon. 
 PENTHORUM,  f. m.  ( B q tan. )  genre de plante  
 dont voici les caraôeres, félon Linnæus. Le calice eft  
 très-petit,  durable  ,  & compofé d’une feule feuille  
 divifée dans les bords en cinq fegmens ; il n’y  a point  
 de  fleurs ;  les  étamines font  dix filets foyeux, deux  
 fois auffi longs  que le calice, 6c permanens ; les bof-  
 fettes  des  étamines  font  arrondies 6c  tombent très-  
 promptement ; l’embryon  du piftil eft divifé en  cinq  
 parties, 6c  fe  termine en  cinq ftiles  ,  qui font  coniques  
 , droits ,  obtus, & de la longueur des étamines ;  
 le fruit eft une capfule contenant cinq loges ; les graines  
 font nombreufes,  petites 6c applaties.  ( D . J. J 
 PENTICAPÉE, ( ( Géog. anc. ) ville q u i,  fuivant  
 Strabon  6c  d’autres  ,  étoit  la capitale  du  Bofphore  
 cimmérien ,  &  le  féjour ordinaire  de fes rois.  Dans  
 une médaille de  Poerifade,  au revers qui  repréfente  
 Pallas ,  on  trouve à la partie inférieure  du  fiége  de  
 cette divinité le monogramme, ou le commencement  
 du nom de Penticapèe. Ce monogramme eft finguïier,  
 le n renferme  l’A  ,  6c  le  renferme de maniéré qu’il  
 forme  le N quidevroit lefuivre; au-deffus  paroîtun  
 trait  qui  ajoute à la  première fyüabe le T  qui commence  
 la fécondé,  6c diftingue ainfi le nom  de Pen-  
 ticapée de celui  des  anciens  Panomitains  qui  l’abré-  
 geoient quelquefois fur leurs médailles par un monogramme  
 tout femblable , mais compofé des trois premières  
 lettres feulement. Le trident placé au-defl'ous  
 du monogramme  de Penticapèe, exprime la fituation  
 de cette ville fur les bords de fon détroit, à-peu-près  
 comme dans  nos  cartes 6c plans  géographes un  peu  
 étendus, nous marquent le cours des rivières par des  
 fléchés couchées.  {D . / .) 
 PENTIERE, f. f.  ( Chaffe.  )  efpece de grand  filet  
 fait  de  mailles quarrées 6c à lofanges.  On prend à la  
 pentiere les bécaffes 6c autres oifeaux de paffage. 
 PENTLAND-FIRTH,  (Géog. mod?)  enlatinmare  
 Picticum.  C’eft  cette partie de  la  mer feptentrionale  
 qui  eft  entre le  comté de Cathnef dans le nord d’E-  
 coffe, 6c les Orcades, 6c qui a 24 milles  de large. La  
 marée y  eft ii forte,  que dans deux  heures  de tems  
 les petits bâtimens la traverfent. 
 On dit que ce détroit tire fon nom du naufrage qu’y   
 fit la flotte des Piftes  , ' après  avoir été repounee par  
 les  habitans  du  comté de Cathnef d’un côté ,  6c  par  
 ceux des Orcades de l’autre.  Leurs  vaiffeaux  frirent  
 engloutis  par les tournans d’eau produits par les concours  
 des marées  oppoféesqui  viennent  de  l’Océan  
 calédonien 6c de  la mer d’Allemagne, 6c  des  grands  
 rochers  de  ces  îles  qui fe  trouvent  en  cet  endroit.  
 Chaque pointe  de rocher fait  une nouvelle  marée  ;  
 6c ces marées  agiffent enfemble  avec tant de violenc 
 e , même quand  le tems eft calme, qu’on diroitque  
 les vagues vont fe joindre aux nuées, 6c toute la mer  
 en  eft couverte d’écume.  Mais  rien n’eft plus épou-  
 ventable  que  lorfque  dans  une tempête  les  veaux  
 marins font mis en pièces contre les rochers. 
 11 y  a deux tems  où l’on  peut traverfer ce détroit  
 fans  danger ;  favoir dans le  tems  du  reflux  &   dans  
 celui  dé  la  haute  matée *  quoiqu’alors  il y   ait  des 
 tourhoyetnens cf’eau dangereux poat les  petits vaiffeaux  
 ; mawfts mariniers les toâneiffent, &  font fi  
 bien • expérimentés., iqtfîls  les  évitent  paffent  
 par deffus  avec b e a iàW  d’adreffe  ( ■ » / )   
 r   PENTURE  f.  f.  ( Sernir. ) morceau de  fer plat  
 replié  en rond par un bout,  pour recevoir  le mam-  
 melon d’un gond,  6c  qui  attaché  fur le bord d’une  
 porte ou d’un contrevent, fert à le  faire mouvoir, à  
 l’ouvrir, où  à  le fermer. 
 Penture flamande,  c’eft Une  penture  faite  de deux  
 barres  de  fer foudées l’une  contre  l’autre 6c  repliées  
 en  rond  ,  pour faite  paffer  le  gond.  Après  qu’elles  
 -font  foudées,  on les  ouvre,  on  les  fépare  l’une  de  
 l’autre  autant que  la porte  a d’épaiffeur,  6c  on  les  
 combe enfuite quarrément pour  les faire joindre des  
 deux côtés  contre la porte.  On met quelquefois  des  
 feuillages fur ces fortes  de pentures. 
 Penture  de gouvernail,  ( Marine.  )   voye{  Ferrure  
 de gouvernail. 
 Penture de Jabords,  voyeç Ferrure. 
 Penture à gonds, ( Marine,  j   ce font des bandes  
 de  fer,  ou des plaques qu’on cloue  en quelque  endroit  
 pour y  faire  entrer  un gond  fur lequel  elles  fe  
 meuvent  comme  fur un  p ivo t,  pour s’ouvrir.&  fe  
 fermer.  (Z ) 
 PENULA,  f. f.  (Littéral?)  efpece de manteau des  
 Romains, long , étroit, 6c qui n’étoit ouvert que par  
 le haut.  On le vêtoit  en paffant la tête par cette  ouverture  
 ,  6c on ne le prenoit que  pour  le  garantir de  
 la pluie 6c du froid ;  c’ étoit  proprement un manteau  
 de campagne,  quoiqu’on le portât auffi en ville dans  
 les grands froids.  Ho/ace parle  du  penula  dans  fon  
 «pître à Bullatius  ,  ep. x ) . 1. 1. il lui dit : 
 Incolumi Rhodos ,  & Mitylene pulchra facit, quod 
 Penula foljlitio. 
 « Si votre efprit ,mon cher Bullatius, étoit dégagé des  
 » paffions qui le tourmentent, vous ne trouveriez pas  
 ;» plus de  plaifrr à  demeurer  à Rhodes ou  à Mityiè-  
 » ne ,  toutes  charmantes  que  font  ces  villes ,  qu’à  
 » porter un gros manteau  au mois de Juin ». 
 Spartien remarque qu’Adrien faifaiit lafonôion de  
 tribun du peuple ,  eut un heureux préfage de la  continuation  
 de cette dignité dans faperfonnepar la perte  
 qu’il fit de  fon  manteau appelléy>e/z«/<z,  que les tribuns  
 portoient dans le tems de  pluie ou de neige, 6c  
 dont  les empereuts ne fe  fervoient jamais.  Tribunus  
 p le bis factus eft candido  & quadrato ,  & iterum  coff. in  
 quo. magifratu  ad perpétuant  tribuniciam  poteftatem ,  
 omenfibi factum afferit, quod penulas amiferit,  quibus  
 uti tribuni plebis  pluvial  tempore Jolebant ; imperatores  
 autan numquam.  (H.  J.) 
 .  PÉNULTIÈME  ,  adj.  (Grarnm.) dans un ordre de  
 chofes,  c’eft  elle qui occupe la place  d’avant la dernière. 
   La pénultième leçon. Le pénultième de fa claffe. 
 PÉON ,  f.m.  (Poéfie greq.)  c’eft-à-dire  pié.  Les  
 anciens  comptoient  quatre  fortes  de  piés  qui  s’ap-  
 pelloient péons.  On  leur donna ce nom  parce  qu’on  
 les employoit particulièrement dans les hymnes d’Apollon  
 j  qu’on  nommoit Péan.  Le premier pèon eft  
 compofé  d’une longue &  trois brèves ,  comme colli-  
 gere ; le fécond eft compofé d’une breve ,une longue  
 6c  deux  brèves,  comme  refolvaeyie  troifieme  eft  
 compofé de deux longues, une breve 6c une longue,  
 comme  communicant ;  6c le quatrième eft compolc de  
 trois  brèves 6c une longue,,  comme temeritàs. 
 :. PÉONE, ( Jardinage. )  voye£ PivOINES. 
 PÉON1EN  ÉPIBATE  ,  rythme,  ( Mufique  anc. )  
 le  rythme péonien  épibate  étoit  compofé,  i° .  d’un  
 frapè, ou d’une longue ; 20. d’un  levé, ou d’une autre  
 longue ;  30. d’un double f r ^ e ,  ou de deux longues ;  
 4°. d’un levé,  ou d’une cinquième longiie.(-|-|--|-|) 
 PÉONIQUE  rythme ,  ( Mufique anc. ) étoit un des  
 fcrôisryîhmes de la mufique vocale  des  anciens ;  les. 
 deux  autres  étoient  le  rythme  dactylique,  6c  le  
 rythme jambique. 
 On rapportoit au  rythme  péonique non-feulement  
 les quatre péons, mais auffi tous les autres piés, dônt  
 la mefiire fe battoit à  deux  tems inégaux, fuivant la  
 proportion dé  3  à 2 ,  ou de 2 à  3. 
 Plutarque nomme  le rythme péonique  dans  la proportion  
 lefquilatere  ou  de  3  à  2 ,  compofé  d’une  
 longue &  de trois brèves ;  6c  comme  cette  longue  
 dans  cet  affemblage peut occuper quatre  places  différentes  
 , cela forme autant de piés différens appellés  
 péons :  1 ,  2  ,  3 , 4  ,  parce  qu’ils étoient  finguliere-  
 ment ufités dans ces hymnes a’Apollon , qu’on nommoit  
 poeans.  V'oye^ R y thm e  & Poeàn. 
 PÉO TE,  f. f.  ( Marine.  ) c’eft  une efpece de chaloupe  
 très-légere  qui  eft  en  ufage  parmi  les Vénitiens. 
   Comme cette  forte de  petit vaiffeau  va d’une  
 très-grande vîteffe ,  ils s’en  fervent quand ils  veulent  
 envoyer des avis  en diligence. 
 PÉPARETHE , ( Géog.  anc. )  Peparethus,  île de  
 la mer Ægée fur la côte de la Macédoine,   félon Pto*  
 lomée,  liv. III. ch. xiij. qui y  place une ville de même  
 nom.  Elle produifoit d’excellent  vin 6c  de  très-  
 bonnes olives. Pline, liv. X IV . ch. vij. dit que le médecin  
 Apollodore  confeillant le  roi Ptolomée ,  touchant  
 le  vin qu’il devoit boire , préféra celui de Pè-  
 parethus. Ovide, Métam. I.  PII.  v.  470.  fait  l’éloge  
 des olives de cette île : 
 Etgyaros,  nitidoequeferax Peparethos 0 liv te. 
 Des géographes  modernes  appellent  cette île  Leme~ 
 ne,  Saraqui.no ,  6c  O pilla. 
 Dioclès  né dans l’île  de Pèparethe ,  eft  le premier  
 des grecs qui ait écrit de l’origine de Rome. 11 vivoit  
 avant la  fécondé guerre de Carthage ;  car Plutarque  
 in Romulo,  nous apprend  que cet auteur  avoit  été  
 copié en plufieurs endroits par Trabius Piûor. 
 \  Je dois obferver en paffant,  que  les Grecs ont eu  
 plufieurs écrivains du nom de Dioclès. C ’eft Dioclès  
 . de Rhodes qui  étoit auteur  d’une hiftoire d’Etolie ;  
 le même , ou un autre Dioclès avoit fait une hiftoire  
 de  Perfe.  Diogene  Laërçe  fe  fert  très-fouvent  des  
 vies des Philofophes écrites par un D ioclès,  qui eft,  
 félon les apparences, différent de ceux dont on vient  
 de  parler.  On  doit encore diftinguer  entre les hommes  
 de  ce nom  ,  deux Dioclès de Caryfte ,  l’un médecin  
 ,  qui vécut dans un tems peu éloigné d’Hippocrate  
 ,  dont, il égala prefqiie  la  réputation, fi l’on en  
 Croit Pline ,  qui le cité fouvent ;  l’autre Dioclès  de  
 Caryfte ,  étoit un rhéteur du tems d’Augufte , de qui  
 Séneque  fait mention dans fa première  controverlè.  
 Dioclès d’Athènes eft un poète comique fouvent cité  
 par Athénée.  Dioclès  d’Elée  eft un muficien qui ne  
 nous eft connu que par Suidas.  (D.  J.) 
 PEPASME , 1. m.  terme  de Médecine  ,   qui  fignifie  
 l’aétion de  digérer 6l de mûrir les  humeurs morbifiques. 
  Voye^Ma tu r a t io n , D ig e st io n , &c, 
 PEPASTIQUE ou PEPTIQUE,  adj.  terme de Médecine  
 ,  c’eft le nom qu’on donne à une forte de médicament  
 ,  dont  la confiftence  eft  femblable  à  celle  
 d’un emplâtre ,  6c qui a la propriété de guérir les humeurs  
 vicieufes &  corrompues,  en les diipofant à la  
 frippuration.  Voye[ Mûrissant 6* Digestif. 
 ■  Ce mot ‘  ainfi que  le mot pepafme,  eft formé dû  
 niôt'grec Tnrra.iviv,  digérer ou mûrir. 
 Les  beurres,  les  racines  de  mauve  ou  fleurs  de  
 lis ,  les oignons &  les feuilles de l’ox.yfapathum paffent  
 pour de  bons pepafliqucs ou maturatifs. 
 PEPERIN,  f. m.  (Architect.) forte  de pierre grife  
 6c ruftiqüe , dont on fe fert à Rome pour bâtir. 
 PEPHNON,  (Géog. anc.) v ille de la Laconie,  félon  
 Etienne  le géographe.  Paufanias,  /. I I I  c. xxvj.  
 qui en  fait une ville maritime,.la met  à vingt  ftades  
 de  Thalami,  6c ajoute  qu’il y   avoir au-devant  une