
 
        
         
		La  chambre  des  enquêtes  eft  compofée de deux  
 préfidens  à mortier, de  feke  confeillers &   de  cinq  
 honoraires.  . 
 Enfin la chambre fouveraine  des eaux 8c forets oc  
 requêtes  du  palais,  eft composée de deux prefidens  
 à mortier &  douze  confeillers. 
 Les  autres  officiers  de  ce parlement^  font les  trois  
 "avocats  généraux,  le  procureur  general,  quatre  
 lïibfiituts, un greffier en chef, quatre greffiers au plumitif  
 , qui  font  diftribués dans les  quatre  chambres  
 du parlement, 8c quatre greffiers à la peau,  qui  font  
 •diftribués  de  même, un  greffier  des  affirmations  8c  
 préfentations,  un  greffier  garde-facs,  un  premier  
 huiffier 8c fix autres  huiffiers, un  receveur des  confrmations, 
  un  receveur des  epices, un contrôleur,  
 un receveur &  contrôleur des amendes, deux payeurs  
 des gages. 
 Les  avocats  de  ce parlement  font au  nombre  de  
 plus de  cent ;  le bâtonnier  eft  infcrit  le premier  fur  
 le tableau,  avant le  doyen  d’âge.  Il y   a  deux  avocats  
 défignés  fpécialement pour les  affaires des pauvres  
 , &°un pour recueillir les arrêts de chaque chambre  
 du parlement, Sc un avocat des prifonmers. 
 Il y a vingt-neuf procureurs. 
 La  chancellerie,  établie  près de ce parlement,  eft  
 compofée d’un  confeiller  au parlement qui  eft garde  
 des  lceaux,  de  quatre  fecrétaires  du  roi  audienciers  
 , de quatre fecrétaires du roi contrôleurs, &  de  
 douze  autres  fecrétaires du  ro i, de quatre  confeillers  
 référendaires  ,  un  fcelleur,  deux  tréforiers  
 payeurs  des  gages, un  tréforier des émolumens du  
 Iceau , un greffier garde  minute, deux chauffes-cire,  
 deux portes-coffre  8c quatre huiffiers. 
 La  rentrée du  parlement fe fait  le  lendemain de la 
 S.  Martin,  le furlendemain  on fait les mercuriales, &   
 à   la  féance de  relevée ,  les  députés des bailliages de  
 la  province font leurs  remontrances à la cour fur ce  
 qui s’eft paffé  d’important  dans leur reffort  pendant  
 le cours de  l’année. 
 Le parlement de Bezançon comprend dans  fon reffort  
 cinq  préfidiaux ;  favoir,  Bezançon,  V é fou l,  
 G ra y,  Salins  8c  Lons-le-Saulnier,  réunis  aux bailliages  
 de ces mêmes villes, 8c  à chacun defquels  ref-  
 fortiffent plufieurs autres bailliages pour les matières  
 qui font de leur compétence. 
 Sous  ces préfidiaux font treize bailliages royaux,  
 dont les  appels refl'ortiffent immédiatement au parlem 
 e n te s  treize bailliages font diftribués fous les quatre  
 grands bailliages de Bezançon, de Dole, d’Amont  
 8c d’Aval, outre trois autres judicatures. 
 Le  bailliage de  Bezançon eft feul ; celui  de  Dole  
 comprend le  bailliage  particulier de  D o le , 8c  ceux  
 de Quingey &  d’Ornans ;  celui  d’Amont  comprend  
 ceux  de  V éfou l,  de  Gray  8c  de Baume ;  &   celui  
 d’Aval  ceux  de  Poligny,  de  Salins,  d’Arbois,  de  
 Pontarlier  8c d’Orgelet: 8c  la  grande  judicature de 
 S.  Claude, qui eft à l’inftar des bailliages royaux. 
 Il  y   a  encore d’autres  bailliages  dont  les  appels  
 reffortiffent nuement au parlement ; favoir, Moyrans,  
 Lure, Luxeuil, Faucogney,  Amblans, Fougerolle, 
 5 .  Loup  ,  Vauvillers  8c  Hollaincour,  Blamont  8c  
 Clermont, Granges, Héricourt &  Chatelot. 
 Il y  a auffi  fept maîtrifes des  eaux  8c forêts , qui  
 reffortiffent  nuement  à  la  chambre  fouveraine des  
 eaux 8c forêts qui eft unie au parlement : ces maîtrifes  
 font  Bezançon,  Vélbul,  Gra y,  Baume,  Poligny,  
 Salins 8c Dole. 
 Enfin il y  a encore quelques  juftices  particulières  
 qui  reffortiffent  nuement  au  parlement ;  favoir  la  
 mare chauffée,  la mairie,  la vicomté, la  monnoie,  
 la juftice  confulaire.  (.A ) 
 Parlement de Bordeaux, eft le quatrième parlement  
 du royaume. 
 On l’appelle auffi parlement de  Gnienne,  mais plits  
 ordinairement parlement de Bordeaux. 
 Les auteurs ne font pas d’accord furie tems auquel  
 ce parlement fut inftitué. 
 Fontanon en attribue l’inftitutionaux rois Philippe  
 le Bel en 1306, &  à Charles VII. en  1444. 
 Le  Caron,  Frérot, Duhaillan, Guénois,  Joly 8c  
 Nicolas Gilles ,  en  rapportent  l’inftitution  au même  
 roi Charles  VII. mais ils  ne  la  font  remonter  qu’en IBS  I  , .  ,  . Ducange fuppofe  qu’il  fut érigé  au mois  de Mai  
 1460. 
 D ’autres  ,  tels  que Chopin,  le chancelier  de l’Ho-  
 pital 8c la Rocheflavin, tiennent que  ce parlement ne  
 fut inftitué que par Louis X I.  en 1462. 
 D ’autres  enfin, tels  que le préfident B oyer,  prétendent  
 que ce fut Louis XII.  feulement  qui  en fut  le  
 véritable inftituteur. 
 On ne  trovive aucune  preuve  qu’il y  eût déjà  un  
 parlement à Bordeaux en 1306, ni  même que  le parlement  
 de  Paris y  tînt des grands jours;  il n’en  eft  fait  
 aucune mention  dans les ordonnances avant  le tems  
 de Charles VII.  8c  je  ferois  prefque tenté  de  croire  
 que cette  prétendue époque de  1306  a  été fabriquée  
 par une inverfion  de chiffres,  8c que l’on a voulu parler  
 de  la jurifdi&ion  fouveraine  établie  à  Bordeaux  
 par les Anglois en 13 60. 
 La  ville  de  Bordeaux  fut  comme  le  refte  de  la  
 Guienne pendant long-tems  fous  la  domination  des  
 Anglois : le duché de Guiennefiitlaiffé par faint Louis  
 à Henri III. roi d’Angleterre, à  condition que lui  8c  
 fes fucceffeurs feroient pour ce  duché vaffaux  de  la  
 couronné de France ; au moyen de quoi les rois d’Angleterre  
 ,  ducs  de  Guienne,  n’avoient  point  dans  
 cette province le  droit  de  faire  rendre  la juftice en  
 dernier reffort ; l’appel des fénéchauffées de Guienne  
 reffortiflbit  alors  au parlement  de Touloufe,  comme  
 il paroît par des lettres de Philippe le Bel de l’an 1306,  
 8c de Charles VII. en  1444, concernant le parlement  
 de  Touloufe,  qui  font mention  que  ce  parlement  
 étoit établi pour le Languedoc 8c  pour le  duché d’A quitaine  
 ,  8c pour tous les pays qui font au-delà de la  
 Dordogne. 
 Mais  Edouard,  roi d’Angleterre,  qui  tenoit pri-  
 fonnier le roi Jean, le contraignit par  1 article  iz   du  
 traité de Bretigni,  conclu le 8 Mai  1360 ,  de  renoncer  
 à tout droit de fouveraineté fur la Guienne, dont  
 il fut  dit que la propriété refteroit à Edouard. 
 Il paroît  que ce prince  étant  ainfi  devenu maître  
 abfolu de toute la Guienne, 8c fingulierement de Bordeaux, 
   établit  dans  cette  ville  une  juftice  fouveraine  
 qui y  étoit encore fubfiftante en  1451  : c’eft apparemment  
 ce qui a fait dire à l’abbé des Thuilleries ,  
 dans fon introduction au dictionnaire de la France,  que  
 le parlement de Bordeaux  tient  la place de  la jurifdic-  
 tion du juge de Gafcogne ;  c’eft;  ainfi  que l’on appel-  
 loit  anciennement le fénéchal  de  Guienne,  qui  ju-  
 geoit  en  dernier  reffort  pendant  la  domination  des  
 Anglois. 
 C’ eft ce que dénotent-auffi  les  lettres-patentes  de  
 Charles VII. du  10 Juin de ladite  année,  confirmatives  
 du traité qui fut  fait alors entre le  roi d’une part,  
 8c les états de Guienne d’autre. 
 Le préambule de ces  lettres annonce que le comte  
 de Dunois ayant repris fur les Anglois plufieurs villes  
 &  places de Guienne,  il  avoit été fait plufieurs fom-  
 mations aux gens des trois états  du pays  de Guienne  
 & d u  Bordelois, 8c aux habitans  de Bordeaux,  de fe  
 remettre fous l’obéiffance du ro i,  8c de remettre entre  
 fes mains la ville de Bordeaux  &   toutes les autres  
 villes que les Anglois tenoient dans ces pays. 
 Qu’il fut fait à ce fujet un traité entre les  commif-  
 faires nommés pour le roi, par le comte de Dunois &   
 les <*ens des trois états dçs ville 8c cité de Bordeaux 8c 
 pays bôrdelois ,  en  leurs noms ,  8i pour les  autres  
 pays de la Guienne  qui  étoient  en  l’obéiffance  des  
 Anglois. 
 Par le vingtième article de ce traité,  il étoit ditque  
 le roi fera content qtien  ladite  cité  de Bordeaux  il y  ait  
 juftice fouveraine, pour connoître ,  difeuter,  &  terminer  
 definitivement de toutes les caufes d ’appel qui fie feront en  
 ce pays ,fans que  ces appels,  par fini pie querelle ou autrement, 
  f  oient traduits hors de ladite cité : cet article eft  
 celui que Joly 8c plufieurs  autres  auteurs  regardent  
 comme l’inftitution du parlement de Bordeaux. 
 Les  commiffaires du roi promirent de tenir  cet article  
 &  autres qui y  font joints ; & le ro i aimantmieux  
 réduire  le  pays  de Guienne  fous fon obéiffance par  
 traité amiable, que d’y  procéder par  la  voie  des armes, 
  ratifia ce traité parles lettres du 20 Juin  1451. 
 Le  mandement  qu’il  donne à la fin  de ces lettres  
 pour leur exécution ,  eftadrefle à nos  amés 8c féaux  
 confeillers, les  gens  tenans  8c  qui  tiendront notre  
 parlement  8c  cour  fouveraine,  aux  fénéchaux  de  
 Guienne, &c. ce qui fuppofe qu’il y  avoit déjà un parlement  
 établi à Bordeaux, 8c qu’il n’y   avoit été établi  
 que par  les  Anglois /  puifque  les  habitans de  Bordeaux  
 mettoient dans leurs articles que le roi approu-  
 veroit qu’il  y   eut une  juftice fouveraine dans cette  
 ville. 
 Cependant l’on ne Voit point que ces  lettres aient  
 été  publiées  8c  enregiftrées  dans  ce  parlement ; on  
 trouve feulement qu’elles le furent en la fénéchauffée  
 de Guienne,  à  la requête du procureur 8c fyndic de  
 la  cité  de  Bordeaux,  le  12  Février  1451; 8c  dans  
 cette publication il n’eft point parlé du parlement.  ■ 
 Le traité de 1451 n’eut point d’exécution , attendu  
 la rébellion que firent  les  Bordelois l’année  fuivante  
 1452, au moyen de quoi le parlement que  l’on avoit  
 accordé à la ville  de Bordeaux  n’eut  pas  lieu alors,  
 o u ,  s’il y  fut  établi  de l’autorité  de  Charles VII. en  
 tout cas  ce parlement nefubfifta pas long-tems, 8c fut  
 fupprimé prefque auffi-tôt qu’il avoit  été établi. 
 Le parlement de Paris reprit la connoiffance des appellations  
 interjettées  des  fénéchauffées  du pays  de  
 Guienne,  il y  tint même de tems-en-tems fes grands,  
 jours  depuis le 2 Septembre  1456  jufqu’au mois  de  
 Septembre  1459,  ainfi  qu’on  le  voit  au  dépôt  du  
 greffe en chef civil du parlement de Paris, dans lequel  
 il fe trouve deux regiftres contenans ces grands jours. 
 Ducange  ,  en fon  gloffaire  au  mot parlamentum  
 burdigalenfe ,  après avoir dit que ce parlement fut d’abord. 
 inftitué par Charles VII. en  14 5 1 , ajoute qu’en-  
 fuite  il fut érigé, ereclum fu i t ,  au mois de Mai  1460.  
 La Rocheflavin dit la même  chofe,  8c  l’un 8c l’autre  
 remarquent qu’on lui  affigna alors pour le lieu de fes  
 féances le  château  de  Lomberieres, ainfi  appellé  à  
 caufe de l’ombrage des arbres qui l’environnoient, 8c  
 qui étoit la*demeure  des  anciens  ducs  d’Aquitaine ;  
 mais Ducange  fuppofe que  les Bordelois  s’étant révoltés  
 ,  8c la ville ayant été reprife, tout ce pays demeura  
 compris  dans le reffort du parlement de Paris  
 jufqu’à ce que Louis XI. à la priere des  trois  états de  
 Guienne, rétablit le parlement de Bordeaux fuivant les  
 lettres du  10 Juin  1462. 
 Il paroît que cet auteur a entendu parler  de  la  rébellion  
 qui arriva en  1452. 
 La Rocheflavin dit  que Charles  VII.  étant mort,  
 Louis X I. àl’inftantepourfuite des  états de Guienne,  
 confirma l’inftitution de  ce parlement par  des  lettres  
 données à Chinon le  12 Juin 1462. 
 Ce qui eft de certain,  c’eft que le parlement de Bordeaux  
 fut alors rétabli par Louis XI. fuivant les lettres  
 rapportées par Chopin  en fon traité du domaine,  liv. 
 I I .  tit.  xv. n. y. Par ces  lettres qui  font  en  latin,  &   
 qui ont  été extraites des regiftres de  ce parlement,  le  
 roi l’inftitue,  établit &• ordonne,  il le  qualifie  curia  
 nojlra parlamenti  in  ciyitate  burdigalenfi ;  il fpéçifie 
 que cè n’ëft pas feulëmént poür  cette v illè , 'mais âufli  
 pour les pays 8c fénéchauffées de Gafcogne,  d’Aquitaine  
 , des Lannes, d’Agenois,  Bazadoîs, Périgord *  
 Limofin ; il met cette claufe, polir tant qu’il nous plaira  
 ,  quandiù noflroeplacueritvoluntati ; il ordonhe que  
 les  fénéchauffées,  bailliages  &   autres  jurifdiftions  
 de ces pa ys,  auront leur reffort 8c dernier  recours ,   
 ultimum refugium,  en ce parlement. 
 1   R eft dit que ce parlement commentera fa première  
 féance  le  lendemain  de  faint Martin  lors  prochain  ;  
 qu’il fera tenu par un préfident laïc,  &  par un certain  
 nombre  de  confeillers,  tant  clercs  que  laïcs,  deux  
 greffiers,  8c quatre huiffiers,  ofiiarios. 
 Il  donne  à  ce parlement  le  même  pouvoir  &   la  
 même autorité qu’avoit celui de Paris dans ces pays. 
 '  -L’ouverture  de  ce parlement fut faite par Jean Tu-*  
 dert, premier préfident,  le lendemain  de faint Mar-*  
 tin  de la même année. Entre les confeillers qui furent  
 alors reçus, on remarque l’archevêque de Bordeaux,  
 lequel fut reçu en vertu de lettres comme les autres ;   
 8c apres fon deces l’eveque d’Acqs  eut de femblables  
 lettres le 3  Novembre  1467. Cependant depuis long-  
 tems  les archevêques  de  Bordeaux  font  confeillers^  
 d’honneur-nés au parlement, avec féance  8c voix  délibérative. 
  Ce droit  leur fut  accordé par  un  édit  dit  
 20  Février  1 5 53-  O n  trouve  auffi  au  nombre  des  
 premiers confeillers  Blaife  de  Grêlé,  que l’on croit  
 etre  de» l’ancienne  famille  des  G re ly s,  prédécef-  
 feurs  des  comtes  de  Candale,  d’où  ces  comtes  
 prétendoient tirer  la  qualité de  confeillers-nés  dans  
 ce parlement ; mais  cela  n’a  plus  lieu  depuis  long-  
 tems. 
 Le parlement  fut  donc  d’abord  établi à  Bordeaux  
 en  1462 ;  mais comme, le 29 Avril  1469, Louis X L   
 fut  obligé  de  céder  la  Guienne  à  Charles ,  duc  de  
 Berry, fon  frere,  à  titre d’apanage;  8c que lespar-  
 lemens  ne  peuvent  pas  tenir  leurs  féances  dans  les  
 terres  poffédées  à  titre  d’apanage ;  Louis  XI.  au  
 mois de Novembre fuivant,  transféra le parlement de  
 Bordeaux à Poitiers, où  ce parlement tint fes  féances  
 j'ufqu’à  la  réunion  de  l’apanage.  Après  la  mort  de  
 Charles ,  arrivée le  12 Mai  1472,  le parlement qui  
 étoit à Poitiers,  fut  alors  de  nouveau  établi  à Bordeaux. 
  - 
 . Depuis ce tems, il a auffi quelquefois tenu fes féances  
 en plufieurs autres lieux fucceffivement. 
 Le 8 Mars  1464, il tenoit fes féances à Saint-Jean-  
 d’Angely  ,  fuivant  un enregiftrement de  ce jour où  
 il  eft  dit  qu’il y  fi.it tenu  certis in caufis. 
 En 1473 > la pefte fut fi violente à Bordeaux, que lé   
 parlement fe tint à Libourne pendant les mois de Dé-*  
 cembre, Janvier 8c Février. 
 En 1497 ,  la peftel’obligea  pareillement  détenir,  
 fes féances pendant quelques mois à Bergerac. 
 La chronique bordeloife fait mention qu’en  1501 il  
 fe tint à Saint-Emylion ; elle ne dit pas la caufe de  cé  
 déplacement. 
 Dans  le  cours  de  l’année 151 «f, &   pendant  une  
 partie de l’année  fuivante, il fut de nouveau transféré  
 à Libourne à caufe delà pefte. 
 Le  fupplément  de  la  chronique  bordeloife  fait  
 mention qu’il y  etoit pareillement en  15 28. 
 Il fe tint encore à Libourne pour la même  caufe,  
 depuis  le premier  Août  1546  jufqu’au  18  Janvier  
 1 547* 
 En 15 49  , il fut interdit de fes fon étions à l’occafion  
 d’une émotion populaire qui étoit arrivée à Bordeaux  
 pour la gabelle du fel ; 8c en la place des officiers de ce  
 parlement,  le roi envoya le 22 Mai des confeillers du  
 parlement  de  Paris, &   de  ceux de  Touloufe  8c  de  
 Rouen, pour  tenir le parlement  à  Bordeaux,  qu’il  
 compofa de deux chambres, l’une pour le civil, l’au-*  
 tre pour le criminel. Mais le 22 Mai de  la même année  
 ,  lç roi inclinant aux remontrances de la ville, ré