
 
        
         
		beurre, du {'?.indoux,  ou  du lard,  fondus  dans une  
 poêle fur le feu. 
 Passer  a   la  c l a ie ,  ( Jardinage.) c’ eft  fcparef,  
 par  le moyen  d’une  claiep les pierres  de  la  bonne  
 terre. On a donc pour cet effet ime  claie  qu’on  foiu  
 tient par-derriere avec quelques échalas ;  cependant  
 le jardinier  prenant fa  terre  avec fa pelle,  la  jette à  
 force  contre cette claie, fi bien  que  la  bonne  terre  
 paffe  au - travers,  &   les pierres tombent  en bas  du  
 côté du jardinier ; enfuite on les ôte de-là pour continuer  
 à  paffer  ainfi toute la terre dont  on a befoin.  
 Diction,  ccconom.  {D .J .) 
 PASSER EN  blan c, terme de Monnoytur, c’effp a f  
 fer les lames de métal dont on doit fabriquer les elpe-  
 ces,  entré les'rouleaux  du  laminoir,  avant de  les  
 avoir fait  recuire ; il n’y  a que les lames  d’argent &   
 de  cuivre  qui  fe pafent en  blanc ; les  lames d’or ne  
 fe pajfent point fans être recuites.  {D .  J. ) 
 Passer le poil ,  en  terme de P Initia (f e r ,  c’eft  arranger  
 les  plumes  &   les  mêler  enfemble ,  enforte  
 qu’il y  ait  peu ou point  d’intervalle  entre  elles,  &   
 qu’elles femblcnt n’en  foire  qu’une. 
 Passer en  carton, ( Reliure. ) les Relieurs paf-  
 fent en carton,  lorfque le livre étant coufu , ils prennent  
 les bouts des ficelles auxquelles  les feuilles font  
 coufues, &  lespafent dans les trois trous  qu’ils  ont  
 faits aux cartons  vis-à-vis  chaque  ficelle :  les bouts  
 des ficelles font arrêtés en-dedans en croix ;  cela fait  
 on  coupe l’excédent des bouts de ficelle. 
 Pajfer enparchemin. Les Relieurs mettent plufieurs  
 bandes  de  parchemin  fur le dos des livres ; ces bandes  
 font de la largeur  des  entre-nerfs , & on  enpajfe  
 moitié  entre  le  carton  &   le  livre;  l’autre  moitié  
 refte  fur  le  dos  pour y  être  collée. On  appelle  ces  
 parchemins des gardes, &  on en met  des  deux côtés  
 du  carton,  fur-tout  à  la  tâte &c à  la queue,  mais  
 quelquefois entre tous les nerfs.  Foye^ Garde. 
 Pajfer en mord. Après que les Relieurs ont défouetté  
 les  livres,  ils  paffent le  plioir  du  côté  du  coupant  
 , tout le long de l’endroit oii la couverture joint  
 le carton  au dos,  &  en même  tems  ils  foulevent le  
 carton pour voir fi le jeu n’en efl pas gêné  : cela fait,  
 on met le livre  fecher jufqu’à ce  que  la  couverture  
 n’ait plus d’humidité,  ce qui s’appelle fecher les plats. 
 Passer  par  la  calandre , ( Manufacl. ) fe  dit  
 des étoffes de foie &  de laine, &c des toiles de diver-  
 fes couleurs &c fabriques,  qu’on met fous les plaques  
 de  la machine  qü’on  appelle une  calandre, pour  lui  
 foire  prendre  des ondes. 
 Passer  la  c l a ir é e ,  en  terme de Rafntur, c’eft  
 1’acKon de nettoyer entièrement la matière, &  de la  
 délivrer  de toutes les faletés qui n’ont pu  être  enlevées  
 avec  les écumes.  Quand ces écumes  font  parfaitement  
 blanches,  on  verfe le fyrop  de la  chaudière  
 dans un baflin à clairée,  voye^ Bassin a clairée. 
  Ce baflin a en bas un commencement de tuyau  
 dans  lequel on enfonce une  dale qui  conduit la  matière  
 dans  un  panier  couvert  du  blanchet,  voye^  
 Blanchet ,  d’où  elle  tombe  dans  la  chaudière  à  
 clairée.  Foye{ CHAUDIERE  A   clairée. 
 Passer, V.  a£t.  {Teinture.)  c’eft teindre les  étoffes  
 toutes faites,  ou les matières  dont elles  doivent  
 être  tiflùes  &  fabriquées,   comme  de  la foie,  de  la  
 laine', du fil,  &c. 
 Passer  par la  filiere ,  ( Tireur  d'or  & autres  
 ouvriers. )  on pafle par la filiere de l’o r ,  de l’argent,  
 du cuivre, du léton, de l’étain, du fer;  c’eft réduire’  
 en fil de differens échantillons &  grofleurs, tous ces  
 métaux,  en  les tirant  fucceflivement  à-travers  des  
 trous,  plus  grands  d’abord,  &   enfuite  plus petits  
 d’une filiere d’acier.  ( D.  J. ) 
 Passer  au  jeu ,  c’eft  n’être pas  du jeu pour  ce  
 coup;  n’en pas courir les hafards,  Il y  a des jeux où  
 l’on ne revient plus quand on a pafé ;   il y  en a d’autrès  
 où l’on peut revenir. Au breland,lé premier peut être du jeu, ou   par exemple,--  pajfer ? s’il a pajfé $  ilel sn ea upteruest  rjoenuetruerrs  qu’un autre ne foit du jeu. Si tous  mier a  paJJ'ent après le premier, le preà  
 de  p d f  élans retour ; l’avantage que le premier-  aprèsp alujfie, r, c’eft d’impofer la foi à ceux qui jouent  defavantaged e,  qcu’ei fltu di ed poenrnderreo lnat  lieu de revenir; fort  jeu dejouer, & qu’il a  pajfe , quand il avoit  pajfé. 
 chéP ,a sosue Bra  zlaer.,  Ltee rme de  relation,  c’eft-à^dire marPerfe  
 d’un grand népgaojfcere ,d eef Bt uenned egrr-aAnbdaez pzïl,a cvei'ltloeu dtee   vcooûrrtiédeo ra vaeuc m dielsie buo puotiuqru elas  caoumtomuro d, idtét  udnue  caolmléme oeru  
 pceré. cCie’euffte-lsà,  qduee  ql’uoen  léetsa leB alensi amnsa r,c hlaens dpifleuss  lhesa bpilluess   lneéugro cniéagnosc ed.e l’Afie, tiennent leur banque, de font  PASSER AT, voye{ Moineau. PASSEREAU, voye{ Mo ineau . ainPfiA uSnSe EeRfpIeEcSe,  dfe.  tf.r apiltuér o. u(  Ccoomnvmeenrctieo. n)   doen c onmommmeen   fcreo nqtuail ise’rosb ffrearnvçeo ims êdme ee fpenag tnemolss , dce’ egftu-eàr-rdei reen, treen tlreés,   lferos nftuièjertess  ddeus  cdôetué xd ecso Puyrorénnnéeess  q, uài  qeuni  hila ebfitt epnert mleiss   oenu ptaofulat gteems sd ed ece cso mmomnteargcneer se enxfpemrimbléee ps adra lness  lpao crotens  
 venCt’ieofnt .à Seix, lieu qui dépend du' diocèfe de Riez  penri vLialénggiuéesd, oecn,t rqeu a’aubtroeust icfeleunxt  dlees  Dpoarntelas ,o due p aSfuflaagne s,   de Ld’eo rMigairntee ldâut. traité descommencement, ne fontp apjafse rbieies,n ci el’rétapionqeuse.  - Oden f oenn   lteros uVvIeII d. ejus fvqeuf’àti gpersé fdeènst ,l ’alens  r1o3i1s 5d ,e  Fder adnecpeu oisn Ct choanrfXirImI. 
  él el etsr afirtoén qtaulii earvs odita nrse çcue  qpureivlqiluèegse .a t-tSeoiunst eLso, ufuist   rreennot ulevse dlléép udtaénss  dl’easf fleiemubxl éine tédree fBleras,t , taonùtf ed et rForuavnec^e   quLe eds’ Aprrrinagciopna,u xo ùa lretisc pleasjf edriee sc feo ntrta eitné  uqfaugi es.’obfer-  vtoeunst  leensc aonres , acuojnofuifrtde’nhtu :i, mais qui fe renouvellent  mair°c.h aDnadnifse lsa q luibi enreté f odnet  tpraans fdpeo crotenrt rteobuatneds ef,o rtes de  celle du paflage des hommes & des beftiaux ddaen dsa lness   lim2i0te. s Dcoannvse lnau efsti p, udlea tpioarn  leqsu p’aourt ecsa ns oqmume éle’us.n dés  tdaeliuexr sr ofeisr oni’eennt  vteonuulûs td pea ls’e lna  acvoenrttiinru raétciiopnr,o qleuse mfroennt  
 tdr’ehnotfeti ljiotéu rdse  apvaarnt to uq ude’a udter e.commettre  aucun  aefe  dan3s0 .t oDutaen ls’ élate fnadcuuelt éd edse p apjefermrieisf llieosn  cdriem fionierles  adrer êl’tuenr   poour lt’easu tre royaume qui voudroient fe retirer par les  couverdt ed reosu pteosu rdfueist ems odnet algan jeusf,t ipceo u; rm faei sm ceet trdee rà  
 nier article ne s’obferve pas fidèlement. Dicl. de Corn. PASSERINE, f. f. pajfarina, f Hiß. nat. Botan. )   tguebnurelé dee,  pdliavnitfeé eà e fnle quur amtroen poaprétiteasl e-, , &ca gmaprnainei fodr’émtae, 
   fmleinuer sd deev ideen tf odmanms eltas . fuLiate  puanrtei ef eimnteénriceeu rree ndfee rcmetétee   dans la fleur même , & qui y adhéré. Pontedera A n-  
 thologia.  Voye^ Plante. romPaAinSeS.E LTe,  pfa. fmfet.  e(f tC oumnme emrceef.u )r en odme  bdo’uisn eq umi ecfounre  
 tqiueni tj ociinntqes p aelnmfeems b; lee lfleo ietf tp faari tdee sd ec lpoluufsi,e fuorist  pài èccheasr , 
   nmièenret.s ,  peuvent  fe plier  & fe porter  commode-*  PA5SETS , f. m. pl, terme de marchands : 1^  Paf t s . 
 $'ü  ràÿôhs ; îbftt des fépâràtionè qui forihêhf ôômfàê  
 des  elpeces d’armoires  que  les Marchands  mettent  
 dans leurs boutiques &niagafinSpour placer les marchandifes  
 en bon ordre,  chacune félon  leur éfpëce  
 '& qualité, cortrme les velours  âvëc‘les  velours ^ les'  
 Patins avec les fotins -,  &c.  ; 
 Il faut que les pajfees &  rayons 'foiënt  couverts de  
 papier blanc  collé  fur le  bois *  &   qu’il y   ait  Un  riu  
 deau  de toile par-devant qui-puifle  fë tirer ;  afin R etenir  
 les marchandifes  proprement, de particulière^  
 ment  quand elles font précieufes.  On dit des armoic  
 res  à paffets , des  armoires à  rayons-. 
 PASSETTE, f. f.  ( Ouvriers en foie. )  c’eft un très4  
 long- fil de  laiton  tourné  en  fpirale,  qui forme  par  
 ce moyen une continuité d’ârtheaux  de trois  à  quatre  
 lignes de diamètre ; chaque tour de la fpirale n’eft  
 éloigné de fon plus proche  qtié' de demi-ligne  feulement, 
   &  quelquefois moins.  Cette  fpirale  eft  fixée  
 fur un menu morceau de bois rond  de un peu applati  
 de fon côté ,  par un  fil  contrèlaeé  dans  chacun  des  
 anneaux, 8c qui tourne à  l’entour  de la pajfette;  les  
 bouts de  cè morceau  de  bois  doivent  excéder d’un  
 pouce  de chaque côté ;  ils doivent aufli être  Pendus  
 perpendiculairement dans toute leur épaifleur,  pour  
 recevoit de chaque bout une menue  ficelle  qui fert  
 à la fufpendre  à volonté, foit en l’attachant aux tra-  
 verfes du métier, ou aux potenceaux ;  fon ufâge  eft  
 de  tenir  les  foies  de  la  chaîne  écartées  à  mefiire  
 qu’elles  fe déroulent  de  defliis  les  ènfiiples de  derrière  
 3  pour éviter  qu’elles  ne  fe confondent  toutes  
 enfemble; ce quife  fait de cette façon.  On met plu'-  
 fieursbrins  de  foie  de  la  chaîne,  mais  en  petite  
 quantité,  dans chaque intervalle que  laifle entre  étalés  
 anneaux  de  la p a f  et te ; ce  qui  fe  continue  ainfi  
 jufqu’au  bout ;  pour cela on tient la pajfette  un peu  
 plus exhauflee que le propre niveau de la chaîne, en  
 la  faifant  gliflèr en-haut  le long des deux ficelles qui  
 la fufpendent ;  ce qui étant fait, on pafle une aiguille  ;  
 <je meme  fil de leton,  mais  droite  dans les anneaux  !  
 de la pajfette,  en obfervant que  ladite  aiguille pafle  
 par-defliis,  &  non par-deflbus les foies que la pajjette  
 contient ;  le bout de  cette même aiguille eft'bouclée  
 par  l’un  de  fes  bouts  ,   pour  empêcher  qu’elle  ne  
 puifle  traverfer  la pajfette d’outre  en  outre.  Enfuite  
 on defeend  cette  pajfette  au  niveau  à-peu-près  des  
 enfuples  de  derrière ;  elle  fert  par  ce moyen  à  dif-  
 poler  les foies ainfi écartées  à  fe  préfenter aux liftes  
 ou hflettes, &  cela  fans confùfion ;  il  y  a  quelquefois  
 quatre ou plus Ae p a f  eues enfemble,  mais  diversement  
 difpofees,  fuivant  la  quantité  des  differens  
 corps  de  chaîne  néceffaires  à  l’ouvraoe.  Foyer  les  
 P l. du Pafemehtier.  .  0  y . 
 PASSETTE  à  pàjfer>enptignt,\Ouvriers cri foie.)  
 eftune petite  plàqtfe  de  cuivre  même  ëe  fer-  
 blanc  tres-mmoe,  arrondie! Ç&  échàncrée  par  les  
 bouts ;  1 a rron d ifWn t  néceffaite pour que 1&  
 angles id e e e tte^ / roe   ne.foien*  point  en rifque 'de  
 ealler  d eeorcher les dents  du  peigne M W   
 quel  il  faut  qu’elle  paffe;  la petite écnancrure y   cil  
 encore  plus  neceffairé  puifquè c’ eft  Ce  qui  Confti-  
 tue laruque ufage  de ce petit outil.  Voici Cet ufage :  
 lorlque  louvner  veut  paffer  en  peigne  les  foies  de 
 e ’aq j   3'MUparavant Paffées H H   en  
 i H i   40nt U Iai®   Paffet  un  bout  capable  
 wS Ü M i l le ba«ant qui porte  le peigne ,  il  eft que-  
 Aion  de  .es paffer  en  peigne;  ce  qu’il fait-dé  cette  
 ■ i   Après-avoir décidé de  la  largeur  de  fon  
 8e .  Par  la quantité  de  dents  qu’il  doit  occu-  
 Bl—  ■   qui  lui M È  &   qui peut 
 H H I H H   à-peirprès de 
 introduit la paffehe dans  tenir - IflM  H t t  du peigne.-cue l’ouvriïge  -doit coulJee   
 ccoôttée  ddrrooîftf^  dduu 1m11  étier,  inféré  dands ecbeotutet  déeevhaanntiHaSSil  
 BWBHI dé WÊÊL 
 to c   de  la-diaim-  &  cch, inir-derrii-re le battant  qui  
 eft le devant  des hffes; fon aide  tire à foi  
 &  ce qu elle contient avècla  main droite  lesfoieé  
 qui font allez longues pour éxcéder le batmnt  font  
 reçues parla main gauche  qui  les  tient  én refèfve  '  
 JlliqU à ce que le tout fôît ainfi pafle. LapaÏÏeeec après  
 ce premier puffage eft mile  dans la dent d’à  côté dé"  
 célle-ci, en tirant toujours dti côté dfdit, fe  àiiifi alu  
 ternatiy ement jufqu’à la fin de  cette opération. Cette  
 pajeete n elt delbnée qu’à.ce feul & unia:ue'iifàge. 
 - f  A'SSÉTÇE-,. eûfiarfrii les-Tiïairi fo r   ‘uhe portion  
 -üù  cercle dont1 une  esrlréuiité  le termine  en -forme  
 d anneau  conique,  pour laiffer paffer le  fil  fous  les  
 roues  du moulin. 
 .  i’ -ASSKl-iiï.S  i) ‘HAl.‘  i  ( CoUrPcrce. )  ce font à Pn-  
 risto«itéliérS; établis par les prévôt des Marchands  
 &  echeviàa; pour paffer d’uttbôfd de la Seine à l’aù-'  
 tre  lés 'bquï-gèôis  &• partieuiièrs aVeé leurs  hardes  ■  
 Warchandifés p fe .  ; 
 Ç » r i - ?w ers  çompofent  line efpecé  ’de' commiie-  
 rtaute qui a fes’ ftatuts, fes appfefitis;  fon '.diéf-a’oé'u-!  
 vre ; mais qm n’a eu de lettres-patentes que fur la fin ’  
 du  XVI).  ilecle ,  -qu’ils furent érigés  en titrVd’officé  
 lOUs  le Hdm'de maîtres Officierspceÿeürs d'eau.  
 Bate-è-iers ;  DmérmHré fle  éonèniereei  -  v  «-  
 PASSE WALCK t  (  Géog-, moi.  ) petite ville d’AlClema^ 
 né,  au oercle  de  lahâute-Sàîie;  dahslltSiétafs1 - 
 -  de-’ l’éfeSeur- « e -Brandç|tiûrg-}  fu r ‘l’Ucker.  Long-.' 
 f * "   n m   .  •  I   B 
 ,   P^SSi-BEE ; - adp f  Greimiti:  &  Tfeàïog. yeixù peut  
 i  loultrir la peine fe fentir'dé-pMlir:  le  corps de i.  Ci  
 reffufeité n’étoit plus pciffibte.  -  
 PASSIF,  - VE ,-adji  ©if dit  en  Grammaire  verbe  
 poffit. vorxpajjive^  l'cns paflif,  lignification  paQlve:  
 Ce  mot  eft  formé  de poffum,  lupin  du  verbe" pmli  
 (Iquffrir  etre  affefte ).  C e / ..# / eft oppoicà l’Æ   
 Se pour donner une notion  exatte  de l’un  •  il fout  fo-  
 mettre  en ’paray&?avec’’l’autre  ;  c’eft'«ë 'ditioTi  a,  
 fait  du mot Ac t if  &  à Y article N EU TRE, n. I I . inii.  -  
 Je ferai feulement ici une remarque :  c’eft  qu’il  y   
 a  des verbes  qui ont  le lem p a fif tans avoir la forme  
 paffve ,  comme  en  latin perire, &  en  françois périr;'  
 qu’il  y   en  a  au  contraire  qui  ont  la-  forme paffve*'  
 fons avoir \e ien spajff comme en latin ingrefus fum9  
 &  en françois je  fuis entré  enfin que quelquefois  on-  
 employé  en-latin dans le fens  actif des  formes  effec-:  
 tivement  dèftinées &  communément  conlàcréës  àu’  
 feris  p a f i f ,   comme fietur  ,  que  nous  rendons  en  
 françois  par on pleure. Car feiitr  n’eft appliqué  ici  à  
 aucun fujet qui  foit  l’objet 'pa fff des larmes  ,  &   ce  
 n’eft que dans ce cas que le vërbe lui-même eft eenfé  
 Paf f   Ce  n eft qu un tour particulier pour exprimer  
 l’exiftenee de1 l’attion de pleurer, fons en indiquer aucune  
 caufe  fietur  ,  c ’eft-à-dire ƒ ere e f i f  l’aaion  de  
 pleurer eft ) :  on prétend  encore moins marquer un  
 objet p a f if , pùifque fine exprime une  aftion intran-  
 fitive ou abfolùe, &   qui ne peut jamais fe rapporter'  
 à un tel objet.  Foye^ Impersonnel. 
 Nous foifons quelquefois  le contraire en françois ' 
 &  nous employons  le tour  aftif avec  le pronom  ré*  
 fléchi, pour  exprimer le fens p a f if ,  au lieu de foire'  
 ufage de la forme pafve : ainfi l’on dit, cette marckan-  
 difefe débitera,  quoique la marehandife foit  évidem-*  
 ment  lefujet p a f  f  du débit  ,  &   qu’on  eût  pu  dire  
 fera  débitée,  s’il avoit  plu  à  l’üfage d’autorifer  cette  
 phrafe dans  ce  fens.  Je  dûs dans ce fens ,  car dans un  
 autre  ort  dit  très-bien,  quand  cette marehandife fera  
 débitée j  en achèterai d'autre. La différence de ces deux  
 phrafes eft dans lë tems  : cette marehandife fe débitera,  
 eft au préfent poftérieur, que l’on connoît:vulgaire^  
 m ent fous le nom de futur Jimple, de l ’on dir oit dans  
 le  fens  aéhf, je  débiterai cette marehandife ; -quand cette  
 marehandife fera  débitée,  eft  au  prétérit poftérieur ,