
Les G<
niques.
7 g D I S C O U R S
fâtrapique, la civile&: la domeftique j c’eft à cette dernière qu-iï rapports
l’agriculture, dont il dit que les revenus font les plus intéreffans.
Quoique ce fécond livre paroiffe être la fuite du premier, il eft certains
écrivains, comme Voflius & Samuel P e tit, qui prétendent
qu’Ariftote n’en eft pas l’auteur.
!ofo- On a donné le nom de Géoponiques à un ancien recueil de ce
que divers auteurs, grecs ont écrit fur l'agriculture & fur tout ce qui
regarde les biens de la campagne. On n’eft point d’accord fur le nom
de l’auteur à qui nous femmes redevables de cette précieufe colleétion;
les uns l’attribuent à Conftantin Poligonat, les autres à Conftantin
Porphytogenete ; ceux-ci à Denys d’Utique,-ceux-là à Vindanius
Anatolius Berytus ; mais, félon l’opinion la plus probable , elle appartient
à un certain Caflius Bafliis, dont on ne connoît ni la patrie ni
le tems où il a vécu.
Les principaux auteurs, dont les fragment.compofent ce recueil,’
-font au nombre de trente ; favoir,
A p fy rth u s, qui vivoit fous l’empereur Conftantin, & qui a donne
un traité fur l’art de guérir les chevaux.
Julianus Africanus , auteur chrétien fous Alexandre Sévère, dont
parle Photius. Au rapport de Suidas , il avoir écrit neuf livres fur les
remèdes,, qui conliftcnt en paroles & en caraéteres.
A n a to liu s, contemporain de l’empereur Théodofe, mais dont on
ne fait nie® de certain.
Apulée ,• on doute fi c’eft Lucius Apuleius, auteur des onze livres
de l’A n e d’or; ou Apuleius Celfus, médecin fameux fous l’empire
de Tibère.
A r a tu s , qui vivoit fous Antigonus Conatus, roi de Macédoine?
& qui a écrit fur l’aftronomie.
Berytius, qui a vécu fous l’empereur A d rie n , & que Photius
nomme Berytus.
Démocrite , furnommé le Rieur, contemporain d’Hippocrate, St
q u i, au rapport de Columelle, a écrit fur l’agriculture. Il ne faut pas
confondre celui-ci avec un autre Démocrite moins ancien, qui a
compofé plufieurs chofes ridicules, dont quelques-unes fe trouvent
inlérées dans pe recueil,
Didyme d’Alexandrie, qui, au rapport de Suidas, avoir donné
un ouvrage en quinze livres fur ^agriculture.
D en y s d’U tique, qui a fait des géorgiques, dont parle Athénée.'
Diophanes, de la ville de Nice, contemporain de Jules-Céfar
& de Cicéron, qui, félon le rapport de Columelle, a réduit en fix
livres abrégés les ouvrages de Denys d’Utique, dont il fit préfent au
tpi Dejotarus,
P R E L I M I N A I R E . 7 9
. - FTorentinus -ou 'Floréntiits.,,qU| a donné fur l’agiscuJtur-e des cem>
fnentaires cités par Photius ; il à vécu fous l’empereur Macrin.
Fronton, fameux rhéteur, qui vivoit à Rome fous l’empereur
Sévère. ■
Hierocles, jurifconfulte, qui a compofé deux livres fur l’art de guérir
les chevaux.:-
Hippocrates , ce n’eft point le père de la médecine dont il eft ici.
queftion , & qui naquit fotis- h &©•* olympiade; mais un autre Hippocrates
moins ancien , dont parle Salmafius.
Juba, fils de Juba, roi de Mauritanie. Il fut pris, étant encore,
enfant, par Céfar, qui le fit inftruire dans toutes les feienees: c’eft ce
qui a fait dire à Plutarque, dans la vie de Céfar, que la captivité
f e ayantageufe à Juba, puifque du fein de la barbarie, dont il avoir
1 été tiré, il obtint une place diftinguée parmi les plus célèbres auteurs
de la Grèce.
Leohtinus ou Leontius, dont Photius fait mention.
- Nejlor, poète, qui a vécu fous Alexandre Sévère.
Oppianus, grammairien & poète, qui vivoit fous Antonin Caret-
tcadla. Cet auteur a cômpofé cinq livres fur l’art de pêcher, quatre
fur la chaire au chien, & deux autres fur la manière de prendre les
oireaux à la glue. Il y a deux cens ans que Conrad Rittershufius
a donne de lavantes notes fur les deux premiers ouvrages que nous
1 venons de citer, c’eft-à-dire, fur la pêche &c fur la chaflè?
ûhc\cmphile dAfcxandnc> difeiPle d’Ariftarque ; il vivoit au deuxième
Paxamus, qui, entrautres ouvrages, a donné un traité fur l’agriculture
& un autre fur la teinture. ' 5 ■
Pelagonius , auteur inco-hnu, fouvent cité dans ce recueil- pour les
maladies des chevaux. r
if: P^ M m M » S n o r e k pa trie . E u feb e & Suidas difen-t q u ’il
etoit A th é n ie n ; P h o tiu s f a p p e lie T y rie n .
& £ f t i m ^ PhiMOpfa£ a écri£ {m la méchanique
d e ra frè ? eT o iH GordW u s ou Cordianus & M a x in tk s,
fur l’alrTculSrè ^meux Par leur é d itio n . Ils ont écrit
qui fcs fit
U M t t prét“ d
; & les fontaines-, , F c ’ ü a ecnc fur ^ feu v .es, les lacs
A k Z T A t ’ n ° “ ! P » '» » p o in t fi c e * celui q u i e * ap p ellS
[ A r‘l l ’‘ S T ™ ™ ™ . « S » , fe lo u C o lu m e lle ,