
L e J ùrAcôü. i. * . X y l o p i J , r *
L ’Ab é r em e ................. . A b e r e m q a ,
&æ C o ro s sol . . . . . . , A n o n a .
* * C a l i c e a c i n q d i v i s i o n s .
L’Ocnà.................... O c h n a .
L e Sia l e t ......... .. .D i z ^ e n ia ,
L e D u r io n . . . . . . . . D u r i o .
De ces différées genres, on ne c-ultive en
Europe qu’un petit nombre d’efpèces , dont
quelques-unes font l’ornement de nos jardins,
telles que les magnolia, le tulipier*, ce dernier
même eft acclimaté au point qu’il produit des
graines qui lèvent très - bien. On conferve dans
Tes ferres le badian, plufieurs coroffoliers, mais
il s’en faut de beaucoup que nous foyons aufli
riches en ce genre que nous pourrions l’être, avec
la facilité d’augmenter nos richeffes. S i, au lieu
d ’envoyer des graines qui réuffiffent rarement,
on apportoit des pieds en nature de ces différens
arbres, il eft probable que plufieurs efpèces de
corofloliers croîtroient en pleine terre dans~nos
provinces méridionales, & y deviendroient un
jour de nouvelles Touches d’arbres fruitiers, très-
utiles.Voyez) aux articles de ces différens genres,
la culture qui convient à chacun d’eux.
( M . T h o u i n . )
ANO N IS , ou Arrête Boeuf. Anoniss
Voyez Bougrane. ( M. T no uin. )
A N S E R I N E . C h e n o p o d i u m .
Ce genre de plante , qui fait partie de la famille
des A r r o c h e s , eft compofé, en grande partie,
de plantes indigènes, toutes herbacées ou d’une
confiftance peu ligneufe ; les trois quarts font
annuelles^ leurs fleurs n’ont aucune apparence,
ce qui fait qu’on les recherche peu dans les
jardins, où quelques-unes font même nuifibles.
A l’exception d un petit nombre d’efpèces ,
d ’ufage en médecine, toutes les autres ne font
guères adinifes que dans les écoles de botanique.
Efpèces,
* Feuilles anguîeufes ou découpées, ^
i . A n s e r in e fagittée, ou Bon-Henri,
Chenopodium bonus Henricus. L. commune
dans les lieux incultes de l’Europe..
2. Anferinè à grappes menues
Chenojp.oqivm urbicum, L. © des lieux incultes
de la France.
•3. An s e r in e rougeâtre. —
Chenopodium rubrum. L. © par toute 1 Europe,
fur les:décombrés. •
4. AtNSERiNE des murs,
Chenopodium murale-, L. -©• par toute la
France-, fur le bord des chemins.
“5, An s e r in e tardive.'
CtittioïODivM ferotinum, L. © des Province^
méridionales de la France.
6. An ser in e blanche.
Ch e n o p o d i u m album. L. © de tous les lietm
incultes de l’Europe.
7. Anserin e verte.
C h e n o p o d i u m viride. L . © très-commune en
Europe.
8. An ser in e anguleufe.
- Ch e v o p o d i v m hybridum. L . © commune dans
les champs en France.
9. An ser in e bofcride, ou piment*^
C h e n o p o d iu m botrys. L. © des- provinces nié*,
ridionales de la France. #
10. An ser in e du5Mexique, Ambroifie,ou thé
du Mexique.
C h e n o p o d i u m Ambrojîoides. L. © dé Portu<
gai Si du Mexique.
11. An ser in e multifide.
Ch e n o p o d i u m muli0 dufn. L . do Bréfil>
à Buénos-aires. ' ' #
12. Anserin e vermifuge.
C h e n o p o d i u m anthelmintiçum. L. £ des pays
tempérés de l’Amérique.
13. Anserine glauque.
Ch e n o p o d i u m glaucum. L . © commune en
France, fur les bords des chemins.
14. An s e r in e -pourprée.
C h e n o p o d iu m * purpuretjcens. La M. Diét.
delà Chine.
* * F e U I Z I S S T R E S -E N T IE R E S ,
15. An s er in e fétide ou vulvairp.
C h e n o p o d iu m vulvaria, L. © commune- efl
Europe.
16. An s er in e graineufe.
. Ch e n o p o d i u m polyfpcrmum. L. © de France»,
dans les lieux cultivés.
| F7. An s e r in e à balais, ou belvedaire.
9r C h e n o p o d iu m feoparia. L . © d Italie, de
Grèce , de Laponie & de la Chine.
18. An s er in e velue. _
Ch e n o p o d i u m villofum. La M. Diéh du nota
de F Europe.
19. An ser in e maririmo, ou blanchette.
Ch e n o p o d i u m maritimum, L. © en Europe »
fur les bords* de la mer.
20. An ser in e barbue.
C h e n o p o d iu m arifiatum£ L. © de^ Sibérie.
2 i . An s er in e de la Chine.
C h e n o p o d iu m C h in c n je . H. R. P,© de la Chine
• & du nord <ie l Afie.
Culture,
Toutes lés èfpèces d’Anferines © annuelles ;
; d’Europe & de Sibérie, doivent être femées vers
I la mi-mars,'en pleine terre, & aux places qui
} leur font deftitiées.. Pour cet effet, on ameublis
! la terre par un léger labour} on y forçue de
petits baflms de quelques? pouces de profondeur
fur une largeur d’environ vingt pouces. La terre
du fond de ce baffin ayant été unie, on y sème
les graines le plus également qu’il eft pofîible,
& ‘en plus ou moins grande quantité, eu égard
au volume que forment les plantes dans leur
état parfait. On les recouvre de Tépaiffeur de
quatre lignes, avec une terre mêlée de terreau,
& enfuite on les arrofe. Si le tems eft doux,
les femences lèvent dans l’efpace de fix à huit
jours, & le jeune plant croît promptement. Lorf-
qu’il a trois ou quatre pouces de haut , on
léclaircit & on ne laiffe dans chaque bafîin que
la quantité de plantes néceffaires pour le garnir
& former une Donne touffe. Du refte, la culture
de ces plantes fe réduit à lès arrofer dans, les
grandes féchereffes & à ramaffer les graines
.dès qu’elles font mures. C’eft ordinairement dans
lei courant des mois de juillet & de feptembre
qu’elles arrivent en maturité. Après avoir recueilli
la quantité de femences dont on a befoin, il
faut avoir foin d’arracher les pieds , fi Ton ne
veut pas voir la terre couverte aux environs
d’autant d’individus qu’on aura laiffé de graines*,
ce qui nécefliteroit les années fuivanfes,, des farclages
continuels» au moyen defquels on auroit même
beaucoup de peine à fe débarraffer de ces plantes,
. & à les faire difparoître entièrement.
Les Anferines n.os 9 ,1 o & 14, font délicates dans
notre climat} commèelles viennent des pays chauds,
leurs graines veulent être femées fur couche ,
& le jeune plant demande à être placé dans un
terrein de bonne nature, plus fec qu’humide &
à une expofition chaude, fans quoi il eft rare que
.les femences mûriffent parfaitement. Ces plantes
ont befoin d’être arrofées fréquemment pendant
les chaleurs de l’été} mais il faut ceffer tout arro-
femenrà l’automne, lorfqueles ndits commencent
à devenir l o ng u e s , l e s rofées abondantes.
Les Anferines n.° 10 & u,font des fous-arbrif- \
féaux qui fe multiplient plus aifémentde boiuures, |
que par. leurs graines qui mûriffent rarement dans j
nos jardins. Les boutures fe font auprintems, avec \
des jeunes branches de lavant dernière pouffe, parce !
que celles de l’année font trop herbacées} on les I
plante en por, dans une terre douce & légère ’ en-
fuite on les place, foiten pleine terre au pied d’un
mur à l’ombre , foit fur une couche tiède, cou-
. verte de chaffis ou de cloches. La première manière
eft plus lente & ..moins-fûre, la dernière eft plus
expéditive} elle met les bouturés en état d’être fe-
parées dès le mois de juillet. Mais comme ces
plantes font voraces ^ on les place alors dans dés
Çots à giroflées. L ’hiver on lés rentre à l’orangerie
dans une pofitionaérée. L ’Anferjnen.0 i 1, eft moins
délicate} elle paffe quelquefois nos hivers en pleine
terre, Jprfqu’iîs font doux, & quson la couvre de
fa ille} mais alors, elle perd fes tiges, & en repouffe
ï»e nouvelles <fe,: fa racine, au printems.
tyages. L<;s ;\iilcriuss n i , $ iq., 15 St i p ,
font des plantes médicinales, uniquement cultivées,
dans les jardins qui leur font deftinés. Celles des
numéros i & 14 font mifes au rang des plantes
potagères, parce qu’on en mange les feuilles ,
commè celles des épinards *, mais elles font peu
eflimëes.Les efpèces, n.05 1 1 & 1 2 , étant desfous-
arbrifleaux toujours verds. figurentaffez bien furies
gradins des orangeries} la douzième, a de p lus
quecelle qui la précède , l’avantage d’être imprégnée
dans toutes fes parties d’une odeur fpiritueufe
qui plaît-à beaucoup de perfonnes. Enfin les ef-
pèces n.° 1 4 , 1 7 & 'i8 , fe cultivent dans lès jardins
payfagiftes, fur les bordures dés bofquets, parmi
les arbriffeaux , où leur couleur ,& leur port pyramidal
jéttent delà variété. Toutes les autres ne font
propres qu’â occuper une place dans les écoles de
botanique. ( M. T h ou i n . )
ANTENOIS, agneau d’un an révolu. Les brebis
font ordinairement leurs.petits en janvier, février
Si mars.* Pendant la première année à compter du
Jour de. leur naiffance , ’ces,petits portent le nom
d agneaux. Les huit dents du devant de la mâchoire
dedeffous pa'roiffent dans cet efpace de tems. Elles
ontrpeu de largeur & font pointues. ..
Dans la fécondé année les' deux du milieu tombent
& font? remplacées par deux pouyelles, dont
elle furpaffe dé beaucoup celle des fix jautres. Les
bêtes à laine, durant cette fécondé année, s’appellent
antenois, ou primets,} .oh Iteur donne au refte des
noms différens,félon les pays. Foy^âge des animaux}
agneaux , bêtes à laine,. { M. l ’Abbé
T e s s i e r . )
ANTHERE , ou Commet A n t k e r a ., Ç’eft la
partie la plus effentielle de celles qui compofent ordinairement
l’étamine. Voye[étamine^Les Anthères
font une ou p.luùeurs capfules, portées par le-filet
dé l ’étamine , lefquelles,■ renferment la, matière
propre à la fécondation des .germes. Si à l’époque
où les Anthères s’ouvrent pour 1 aiffer réchapper
leur poufîière prolifique, il furvîent des pluies de
quelque-durée , où des ;vents très-confidérables-,
ajorb il ® ’y a point de fécondation. Cependant les
germes groilitient un peu } mais ils tombent quelque
tems après , comme ou peut i’obferver dans
la grappe du raifin, lorfque les pluies furviennenc
au moment où, la . vigne eft en.fleurs y Si . c’eft
cet effet que les vignerons expriment en cftfant
que le fr u it a coulé. Dans; les cultures en > petit
telles que celles des plantes étrangères que l’on
conferve dans des pots, il eft aifé d?empêcher les
fruits de couler^ & d’affurer ja fécondation dés
germes. Il fuffit de les garantir de la pluie, ou des
vents impétueux , torique lçs fleurs iqnt,épanouies
Sc que les Commets des -étamines, font prêts1 de
répandre leur pouffière fécondante fur le Diftil
[M . T houin. )
A N T H Ê R I C. A n t h e r i ctrM*
Genre de plante d© la ^raj^e des A sphq%