
«{01
IC.
J I.12.
15,
3t«
16.
17.
28,
i c .
s.3.
29.
3P-
3 1.
32.
-3 3*
A G I
A gro.s t is genouillé.. . . . . . .
“— --------- - des montagnes,.
-------------— en é p i . , * ............
— -------— velu,. . . . . . . . . . .
--------------- pariicé,
— • du C a p ,................
ponéhié.. . . . . . .
— à fruits noirs.. .
— à rayons^.. . . . .
— digiré.
— verticillé.. . . . . .
— ^épars.. . . . . . . . .
traçant....................
piquant......... ........
chevelu.. . . . . . . .
des b o i s .....> ...
blanc.,......... ..
nain,.-,. .
à épis filiformes. .
du Mexique, . . . .
des Indes. . . . j .
à feuilles de jonc
maritime.
— tenace.. . . . , .
A H O
A grqst is catûna. L .........................
------------ alpina. La M. D ièh ..
------------ fpicoeformii. L. fil.Suppl.
----------- - kirfuta. L. fil. Suppl...
_________ (panicea. La M. Diét..l
\milium lindigerum. L . J
. . ƒ Capenjis. La M. Diél. I
1 Milium Capenfe. L . . J
_________ ( fp u n d a ta La M. Diet.. 1
1 milium pundatum. L .. J
.. - f melanojperma. La M.. I
1 miliumperadoxum. L . . J
rack ata. L ................
, {digitata. La M. Diét.l
X milium cimicimim. L. . J
1 verticillata. La M. DiéL
Qû d’Europe.
Idem.
de Ténériffe.
Idem.
© d’Europe.
du Cap de Bonne-
efpérance.
de la Jamaïque.
9£ d’Europe.
© de Vlnde.
du Malabar,
de l’Inde.
------------- La M. D ié t■ ■ } qr d.Europe.
Imihum ejfujum. L . . . J “ 1
ßolonifera. L ............ djP Idèm.
pungens. Pourret....... dû Idem.
capiïlcirU. L . . . . . . . . . . 0 Idem.
g ~ fylvatica. L . . .................. Idem.
a lb a .h........................ 2P de Canada.
--------------pumila. L . . . . . . . .............. dp d’Europe.
minima. L ; .......... dû Idem*
------------- Mexicana. L ............ a* . du Mexique.
------------- Indica. L . . ....................... © de l’Inde.
------------- juncea. La M. D-icl. . . . de l’Inde.
-------------maritima. La M. Diét... d’Europe.
—----------- tenaciffima. L . fil. -Suppl. de l ’Inde.
Toutes les efpèces -annuelles 0 qai -eroiffent
«n Europe, peuvent être femées en place au
premier pnntems, cfens de petits taflins de quatre
pouces de profondeur , fur quinze pouces de
diamètre', on recouvre enfuite très-légèrement
les graines avec du terreau bien confcmmé &
on les arrofe au iiefoin.
Les efpèces vivaces, ^2 d’Europe, doivent être
lemées -comme les précédentes, mais dans des
pots que l'on enterre à leur place dans les
écoles de botanique. Si on les femoit en pleine
«erre, leurs racines, dont la plupart font traçantes,
auraient bientôt gagné les deux côtés des plare-
bandes , & alors il en réfulteroit une confufion
dans l’ordre desefpèces, à laquelle il feroit difficile
de remédier.
Les agroilis annuels © des pays chauds, tels
que ceux qui eroiffent dans l’Inde, au Mexique,
à la Jamaïque, au Cap de Bonne-efpérance, &c.
doivent êtrefemés dans des pots, fur couche &
fous chaflïs, & enfuite mis en place en pleine
terre. Ceux des mêmes pays qui font vivaces 22 ,
■ doivent être pareillement femés fous chaffis ;
■mais au lieu de les mettre en pleine terre il
-convient de lès féparer & de les repiquer dans
■des pots, afin qu’ils puiffent être rentrés dans
i eL ™ chaudes aux approches de l’hiver.
\M . T h o v i n *$
AH-AH. -Claire-voie ©a finit - de - loup. On
entend,partes mots, une ouverture de mur fans
grille St à niveau des allées, avec un fieffé au
pié , ce qui Rirprend & fait crier ah-alu On
prétend que c eft Monfeigneur, fils de Louis X IV ,
qui a inventé ce terme , en fie promenant dans
les jardins de Meudon. ( -K),
Les ah-ah fe pratiquent à l’extrémité des
allées 5 ils défendent aufli sûrement les pof-
feffions, que les murs en élévation, & ont de plus
l’avantage de laiffer paffer la vue, de manière
qu’ils aggrandïfient le local. (M . T n o v i n . )
A HATE , fynonyme du nom d’un arbre
fruitier des deux Indes nommé par les Botaniftes,
Annona A jin t i c a . L. V o y e^ Corossole d’Asie.
( M. T h ô v i n .)
A H O U À I. C e r n e r a . Lin*
Ce genre eft compofé d’un petit nombre de
végétaux ligneux, qui font partie de la famille
des A t o c in s . Il ne fe trouve guères que fous la
zone torride , St paraît affe&ionner les lieux
humides & fablonneux. La plupart des efpèces
ont un beau feuillage} leurs fleurs font odorantes
St agréablement colorées , 8t leur fruit efi employé
dans les Arts. Mais une malheureufe propriété
commune à toutes les efpèces , ternit
tous ces avantages} elles renferment un fuc très-
eorrofif, •& qu’on regarde comme un violent
poflbn.
A H O
Au fefte, toutes les efpèces de ce genre font
très-difficiles à élever dans notre climat*, on ne
peut môme y parvenir qu’avec le fecours des
erres chaudes , encore faut - il beaucoup de
foins.
ËJpèces.
i . A h o u a i du Bréfif.
Ce r e e r a Ahouai. L. I y .
z. A h o u a i des Antilles.
Ce r e e r a Thevetia. L. .
3. A h o u a i des Indes.
Ce r e e r a Manghas. L . ly des deux Indes.
Defcriptïoti du port..
1 . A h o u a i du Bréfil. C ’eft un arbriiTeati de
huit à dix pieds de haut , garni de branches
longues, flexibles & tortues, & par cela même
d’un port très-pittorefque. Son feuillage , qu il
conferve toute l’année , eft touffu 8t cl un verd
luifant. Ses fleurs , d’un jaune clair & dune
odeur douce , reflèmblent un peu à celles du
JSferium. Elles paroiffent fur la fin de l’été, &
eroiffent par bouquets de flx ou fept., à 1 extrémité
des branches : jufqu’à préfent on n’a point
encore vu fruétifier cet arbriffeau en Europe.
2. A h o u a i des Antilles. Il eft de la même
hauteur que le précédent, & conferve également
fon feuillage, mais le port en eft plus régulier.
Les branches, qui commencent aux deux tiers de
la tige , font placées alternativement vers le
foin met , & forment une tête arrondie. Son
feuillage eft moins touffu , & d’un verd plus
clair que celui de la première efpèce. Ses fleurs :
font d’un beau jeaune , & fort- apparenteselles
ont une odeur agréable, qui approche de celle
du jafmin *, mais elles ne produifent aucun fruit
dans nôtre climat.
En Amérique, on donne aux femences de
cet arbriffeau le nom de noix de ferpent.
3. A h o u a i des Indes. Le ~ tronc de cette
troifième efpèce s’élève jufqu’à la, hauteur de
vingt pieds *, il fe divife , vers le fommet, en
plufieurs branches tortueufes, garnies de feuilles
d’un beau verd. Ses fleurs font blanches & un
peu odorantes *, élles paroiffent dans le mois de
juillet Si d’août, & tombent peu de tems après
être épanouies, fans donner de fruit dans notre
climat.
Culture.
Tous les Ahouais fe multiplient par le moyen
de leurs graines , qu’on eft obligé de tirer des
Antilles St des antres parties de l’Amérique méridionale.
Elles doivent être femées au printems,
dans des pots remplis d’une terre légère St fubf-
tancielle, que l’on a foin de placer enfuite fur
des couches chaudes, couvertes de chaffis. La
terre de ces femis doit être entretenue toujours
humide pendant les quinze premiers jours, par
A H O 4°î
des arfofemens légers, ÿu’on-répète nia tin & foir
Lorfque les femences font germées y St que fa
plante fort de terre, il convient de modérer les
arrofèmens, 8t de garantir les jeunes plantes de
la grande ardeur du foleil. Vers là fin de juillet,
loriqu’elles auront trois à quatre pouces de haut,
il faudra les repiquer dans des pots à bafilic ,
St les placer fous un chaffis dont la couche aura
été renouvellée} on les y laiffera jufqu’à la
moitié de l’automne } à cette époque, il eft à
propos de les rentrer dans les ferres chaudes ,
&, de les placer fur une couche de tannée neuve,
dans le lieu le plus chaud de la ferre, St en
même tems le plus, près des vitraux qu’il fera
poflible , l’humidité ne leur 'étant pas moins
nuifible que la grande chaleur eft néceffairc à
leur développement.
Au printems de la féconde année, lorfque les
chaleurs commenceront à fe faire fentir, on aura
foin de rempoter les jeunes Ahouais dans des
pots à amaranthes, St de les placer fous chaffis
St fur une couche neuve , jufqu’au tems où il
convient de les rentrer dans les ferres des plantes
de la zône torride. A mefure qu’ils prendront
de raccroiffement, il faudra les changer de vafes,
St leur donner à chaque fois une terre un peu
plus forte , mais en proportionnant toujours ,
avec beaucoup de précaution , la grandeur du
vafe St la folidité de la terre, au développement
St à la force de la plante , jufqu’à ce qu’enfin
elle foit en état d’être mife en caiffc. Les arro-
femens doivent varier auffi , non-feulement en
’ raifon des faifons , mais encore en raifon de
l’âge des plantes. Dans leur jeuneffe St pendant
les.chaleurs de l’été, de fréquens baffinages leur
fuffifent *, l’hiver , il ne faut feulement qu’hu-
! meéter la terre de tems à autre, St encore lorfque
le foleil-paroîr. Les jeunes arbriffeaux font
d’une extrême délicateffe pendant les deux premières
années de leur âge } l’humidité & le
défaut de chaleur en fait périr un grand nombre.
On multiplie encore ces arbres par le moyennes
boutures St des marcottes. Les boutures
doivent être faites au printems, fous des cloches
St fur dés couches -liédes à la manière ordinaire,
voyei Boutures , & les marcottes au commencement
de l’été, c’eft le tems le plus favorable 5
mais il faut bien fe garder d’incifer les branches,
leur fubftance eft fi molle, qu elles pourriroient
promptement } on fe contente de former une
ligature avec du fil de laiton, pour déterminer
la formation.dll bourelet d’oùfortent les racines.
Les boutures St les marcottes font fouvent pourvues
d’une fuffifafite quantité de racines pour
être féparées dès la fin de l’automne *, il eft cependant
plus sûr d’attendre au commencemen*
de l’été mivant.
Les drageons offrent quelquefoisun autre moyen
de multiplier ces arbres : ilarrive fouvent que les
i pieds pouffent de leurs racines des bourgeons vigou-r
E e e ij