
r< t7 y a s c
E fg e ce s.
* F e u i l i e s o p p o s é e s *
i . Asclepiade ondulée.
A sczepias undulata. L. <2 f d’Afrique*
i . A s c l e p ia d e crépue.
'A s c z e p i a s crifpa. La M. Di«.
B. As c l e p ia d e crépue, à feuilles étroites.
A s c z e p i a s c rifp a a n g u ftifo lia . du cap de
$ onne-Efpérance.
5. Asclepiade velue.
A s c z e p i a s p u b e fc cn s . L. ï> du cap de Bonne-
Efpérance.
4 . A s c l e p ia d e géante.
A s c z e p i a s g ig an tea. L. d Egypte.
B. A s c l e p ia d e géante, à larges feuilles.
A s c z e p i a s g ig ante a la tifo lia , ï) de la côte
de Malabar.
5. A s c l e p ia d e de Syrie , ou Apocm
à la houette.
A s c z e p i a s S y r ia c a . L.
B. A s c l e p ia d e de Syrie, à fleurs blanchâtres. !
A s c z e p i a s S y r ia c a e x a lt a ta . L. y d'Egypte,
de Syrie, de Sibérie & de Virginie.
6. Asclèpiadb élégante.
A s c z e p i a s amotoa. L* de 1 Amérique feptenrrionale.
7 . A s c l e p ia d e pourprée.
A s c z e p i a s purpurafeens. L. de laiCaroline»
8. A s c l e p ia d e panachée.
A s c z e p i a s v a r ie g a ta . L. l2 f de 1 Amérique
feptentrionale.
9. A s c l e p ia d e de Curaçao,
A s c z e p i a s Cura.jfa.vica. L,
B. A s c l e p ia d e rameufe de Curaçao,
A s c z e p i a s C it ra jfa v ic a ram o fa * V des Ifles
Antilles. * r
10. A s c l e p ia d e à feuilles d'amandier,
A s c z e p i a s niyta. L. V des Antilles & de
Virginie.
11. A s c l e p ia d e incarnate*
A s c z e p i a s in c am a t a . L . y de Canada &
de Virginie. 12. A s c l e p ia d e inclinée.
A s c z e p i a s decumbens. L. de Virginie,
1$. A s c l e p ia d e de Ceylan.
A s c z e p i a s la c life ra . X. e2 f de 1 Ifle de
Ceylan.
14. Asc l e p ia d e blanche, ou dompte-venin.
A s c z e p i a s v in c e to x icum . L. r2 f des environs
de Paris.
15. Asclepiade noire.
A s c z e p i a s nigra. L. V des Provinces méridionales
de France.
16. As c l e p ia d e arborefeente.
A ï c i .e p i a s a rbo rejeens, L. Ij du cap de
Bonne-EfpéraHce.
A S C
1 7 . A s c l e p ia d e à feuilles de faute •
A s c z e p i a s fruticofa. L. d’Afrique.
18 . A s c l e p ia d e de Sibérie.
A s c z e p i a s Sibirica. L . du nord de
l’Afie.
10. As c l e p ia d e verticillée. < .
A s c z e p i a s verdcillata. L . I f de Virginie.
20 . A s c l e p ia d e graminée.
A s c z e p i a s graminea. La M. Diél. de l Inde.
* * F e u i l l e s a l t e r n e s .
11. A s c l e p ia d e rouge.
A s c z e p i a s rubra. L. de Virginie.
2 2 . A s c l e p ia d e tubéreufe.
A s c z e p i a s tuberofa. L. de 1 Amérique
feptentrionale.
* 2 3 . A sclepiade de la'Floride.
| A sclÀp iAS floridana. La M. Diét. des bords
| du Mifliflipi & ‘de la Floride.
* * * E s p è c e s m o w s c o t m v e s ï
241 A s c l e p ia d e expectorante. t.
A s c z e p i a s afihmatica. L. Fil. Suppl, des boiS
de rifle de Ceylan.
2 5 . A s c l e p ia d e charnue.
. A s c z e p i a s caruofa. L . Fil. Suppl, de la
Chine.
2 6. à s c l e b i a d e grimpante.
A s c z e p i a s volubilis. L , Fil. Suppl. T> do
l’Ifle de Ceylan.
2 7 , A s c l e p ia d e à grandes fleurs.
A s c z e p i a s grandijlora. L. Fil. Suppl, du cap
de Bonne-Efpérance.
28. A s c l e p ia d e tortillée.
A s c z e p i a s fp irà lis. Forfl. T) de 1 Arabie.
25). A s c l e p ia d e fans feuilles. ^
A s c z e p i a s qphylla. Forfl. d« 1 Arabie.
30. A s c l e p ia d e ftipitacée. >
A s c z e p i a s fiip ita c ea . Forfl. ï> de l Arabie.
ObfcrvatioTH Nous fommes fort éloignés de
pofféder en Europe toutes les efpèces indiquées
dans cette lifte3 quelques-unes n’y ont fait que
paroitre,& d’autres ny ont jamais été apportes.
Nous ne parlerons que de celles qui nous tons
connues, & dont la culture nous eft familière,
ou a été indiquée par Miller. _
4 . L ’A s c l b p ia d e géante eft un arbriffeau qui
s'élève à fix ou fept pieds de haut, fes tiges
font droites fit garnies feulement d’un petit nombre
de branches. Les feuilles font ovales , épaifle»
& couvertes, ainfi que les autres parties, d’un
duvet cotonneux > blanchâtre. Ses fleurs, les plus
grandes de toutes celles de ce genre, font dil-
pofées par petites ombelles de cinq ou fix, dans
les aiffelles de3 feuilles. Leur couleur varier
elles font blanches dans quelques individus > dans
d’autres, d’un jaune rougeâtre ou dun rouge violet,
violet, comme dans la variété B. Il leur fuccède
de groffes gouffes renflées, qui contiennent un
grand nombre de femences terminées par des
aigrettes fort longues & fort foyeufes.
Culture. Cet arbriffeau ne vit pas plus de quatre
à cinq ans dans notre climat \ il aime une terre
fablonneufe & fubflantiellej pendant l’été, il
peut être expofé à l'air libre, fur une couche
tiède, au plein midi- Dans cette faifon, & lorf-
qu’il poulie vigoureufement, il convient de 1 ar-
rofer fréquemment*, mais, dès le milieu de 1 automne
, il faut le rentrer dans une ferre chaude
& le placer fur une couche de tannée , ou H
doit paffer l’hiver.. Comme l’humidité lui eft
très-nuifible dans cette faifon , il faut avoir
foin de lui donner plutôt des baflinages qui
humeélent la furface de la terre, que des arrofemens
qui la pénètrent. Cette plante eft fou-
vent attaquée, ainfi que toutes celles de ce genre,
parles pucerons & autres infeéles des ferres, qui
lont attirés par une fève mielleufe qui fuinte des
différentes parties de la plante , & principalement
des jeunes pouffes. C’en pourquoi il eft à propos
de les laver fouvent avec une décoétion de
feuilles de tabac pour éloigner ces infe&es ou
les faire périr. |
5. L ’A scL E riA D E de Syrie, oul’Apocin à la
ouate, eft une plante vivace, traçante & rufliquej
fes racines qui font blanches, s'étendent fouvent
à la difiance de quatre à cinq pieds. Elles font
comme articulées, très-laiteufes, & remplies de
Chevelu. Elles pouffent des tiges droites de trois
à quatre pieds de haut, qui ont prefque la force
& la confiftance du bois*, rarement elles fe di-
vifent en branches. Ces tiges font garnies de
feuilles larges & épaiffes, de figure ovale, d un
verd cendré en-deffus> & blanches en-deffous.
Les fleurs qui paroiffent en juillet, font difpo-
fées en ombelles, dans les aiffelles des feuilles,
vers le fommet de la tige. Leur couleur eft d un
gris de lin, & leur odeur, qui d abord paroit
douce & agréable, ne tarde pas à devenir fade,
ce qui indique une qualité narcotique, malfai-,
faute & nuifible. Ces fleurs donnent naiffance à
des gouffes renflées dans le milieu, & terminées
en pointe par les deux extrémités. Elles renferment
un grand nombre de lemences plates, couronnées
d’aigrettes foyeufes, qui conftituent ce
que l’on appelle la houettç ou ouate, employée
dans les arts.
Culture. Cette plante croît dans toutes fortes
de terreins & à toutes les expofitions. Placée
dans un fol fubftantiel, ombragé & légèrement
humide, elle s’élève à cinq ou fix pieds de haut,
fe couvre de fleurs, & ne produit qu'un petit
nombre de fruits*, au Heu que dans un fol lér
ger, fec & chaud, elle ne s’élève que de deux
à trois pieds, fleurit moins abondamment &
-donne une plus grande quantité de gouffes qui
mfiriffent parfaitement dans les années qui ne
Agriculture. Tome Let, H* Partie*
font pas trop froides. Ainfi, le choix du ferrein
n’eft pas douteux, foit qu’on veuille cultiver
cette plante pour l’agrément, foit pour en faire
un objet de commerce.
On la multiplie de graines & de drageons ÿ
on peut aufii la multiplier de femence, mais
cette vpie de multiplication eft la plus longue &
la plus minutieufe : iorfqu’on veut en faire ufage,
li l’on n’a qu’une petite quantité de graines dont
on veuille obtenir le plus grand nombre de
plants poffible, il faut la femer dans des cailles
ou dans des terrines ; f i , au contraire, on a
beaucoup de graines, & qu’on ne craigne pas.
d’en perdre une partie, on les fème en pleine-
terre. Ces deux efpèces de femis doivent être
faits au printetns dans une terre bien divifée,
légère & fubflantielle, les premiers à la fin de
mars, fur une couche tiède, à l’expofition du
levant, & les féconds, vers la mi-avril. Ceux-
ci fe font pour l’ordinaire, dans une planche de
terre légère, dont on unit bien la furface, &
& que l’on borde de tous côtés, foit avec la
terre de la planche mêpie , foit avec celle des
fentiers. On donne à ces rebords trois à quatre
pouces d’élévation, afin qu’ils puiflent retenir
les eaux des arrofemens & les empêcher de
s’écouler hors de la planche. On répand après
cela les graines fur la furface de la terre, le
plus également qu’il eft poffible, mais allez çlair-
lemées pour qu’il ne s’en trouve que trois environ
dans la furface d’un pouce quarré. On les recouvre
de l’épaiffeur de lix lignes, tout au plus, avec
un mélange compofé par égales parties, de la terre
du fol & de vieux terreau de couche bien con-
fommé; on piétine enfuite légèrement la plancbe,
on l’unit & on l’atrofe à plufieurs reprifes. Un.
beau teins & une terre un peu sèche, facilitent
fingulièrement cette opération. Les femis ,& fur-
tout ceux qui font dans des vafes, doivent être
arrofés fréquemment. On nç rifque rien à les
baffiner foir S matin pendant tout le teins que
les graines font en terre, & qu’il ne tombe point
de pluies. Mais auffi-tôt quelles commenceront à
lever, il faudra modérer les arrofemens, les rendre
plus légers & moins fréquens. Les graines Cernées
dans des vafes& fur couche, lèvent affez ordinairement
dans i’efpace de fix femaines ou deux
mois •, celles de pleine-terre font plus tardives
d’une quinzaine de jours. Le plant croît peu la
première année, il pouffe plus en racines qu’en
tiges ; celui des vatès fur-tout n’efl bon à être
repiqué qu’au printems de l’année fui vante. Quelques
cultivateurs préfèrent même de ne lever les
femis en pleine-terre que la fécondé année, &
pendant le dernier hiver, ils les couvrent de
feuilles sèches lorfque les gelées font au-deffus de
fix à fept degrés.
C’eft au printems, vers le commencement de
mars, que le font les repiquages de l’Apocin à
la ouate, quelques tems avant que les plantes pe