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«êWWftW» Oii m u ferner axant ou apcè* Fhivtr,
U n\4 w forte u AxOine ou des efpèees dùlértwe*,
félon qnVIles feyi ; a vvon tu -nées ,a l une ou !'autre
,':• Il rendre de U que dam un pavx îrA'olno
d'HEer ne ditferc pas ne l'avoine ne nt\tu«m<,
mardis que dam d'autres die en diffère etfentiell
c< grains de F Avoine tlunée avant l huer,
fevsvc pli qwe ceux de :f Avoine fetixée au
< „ psw qn'il< font le f d'une végé-
UÎÏO-t! plus longue x in.n; cetîe <bdérener ne mérite
:\W d èîre comptée pour que hque chute. Cepcn-
• eubivÄtöxrs doi>cnt s'y connottre, afin
{?.’ t tMseter pour ferner uv»nt Fhiy er, lur-tout ,
qoe de FÀYOÔiê . en déjà y efi h sb'uuèe ; fan s
Fette sx\‘cnFon ils ei>:onveroicm de U perte. Ce
r'v fi qu'âu bout de quelques a1nnees que l'Avoine
êFhiver peut devenir Avoine de pvintems , &
F Aveu*: de fvrinfems devenu'.A\ 01 ne d'hiver, en
Les fenvimt de fuite ou en autotnne, on au mois
ttvct F Avoine, à- moins «fe déterminer un pays,
iï de fern fol j & , pour ainfj, dice> ià
hauteur. En France, depuis le mois de Septembre
fefqulâu mois <FAmü^ on ferne dç l’A-
reiaà One piame née dans les climats froids
ou tempérés, fou vent buirudes y. ne réulîtt dans
iss pays chauds en autant qu’on Fa placée fur des
lieux; élevés, on ça'on ia ferne dans la faiibn la
moins ardente & la moins feche. Voilà pourquoi
ces pays font leurs enfemaneemecs 0 ’Avoine avant
î'JKver , dans les plaines & dans les vallées, &
an prinrems dans les montagnes. Les cultivateurs
de {peignes climats tempérés, fernem de l'Avoine
au piin^ems de même en automne, quoiqu'elle y
gele qnAgnefois l’hiver foivact. Mais ils ont caJ-
t me que les années où feile ne geleit pas, les dé-
dfsnmageoknî araciemem v à canfe de la beauté
da graia sês-sümé. En Bretagne, on le recherche
pOEr ia fihsicaîian desgr&mtx , dontj’expliquerai..
3 rdage. On a lemerqQé que l’Avoine rjdire éioir
cfeBs cm réSâoiz le nakux aux rigueurs de l’hiver.
Dans la p'cs grande partie des climats tempérés,
dsss îcgk ceux qui fosi froids, dans les montagnes -
enrrrene* de neige es hiver, A dan? les cantons
fussE à ferre inoodés dans cette failon, ce n’eft
erssu prinrems qu’on ferne F Avoine -, on commence
pliaar cm fias tard ,, félon la nature du.
terrain 5 la cefiadon des gelées & le teins où tombent
-präinairsagest les pluies. Les premiers enfe-
mencemes; fe foct en Février . & les derniers en
/.irril. On «fer quelqnsSsÀi ceux-ci réaffir mieux
que les autres ; ce qui n’a lien que dans les pays
ca Pesa îc-udbe d une msuière irrégaliere. En
général. les h ’ eines ks premières faîtes, fi le rems
leur en far-xabh:, foct Ses meaiîeares. Elles végè-
rem pi2; lecinaeru & prennent de la vigueur ;
îaurs 2T2Îüs.fe rapprochant <fe 12 beauté des Avoir
s &kè*ts*Dmi les pays où il y a des terres légères
is. et* terres compactes > çp çr-femence en
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Avoine, d'abord les terre* légères, pflfcücjifdfeg
font les premières praticables, ot tpi elles ont hdoiu
de teeevoit les pluleMlu printemï. Au telle , ou
doit laite le* Avoines en l évriery.dans les pays
où les étés font fees, afin qu’clloi parvienncni à,
leur accroiffemcnt avant les chaleurs & aiicndio
la (in de Mars ou le milieu (F Avril, dans les pays
où Pété cil ordinairement pluvieux.
Terrain qui convient <) tAvoèhi , & manière Je
U. préparer.
Les racines de l’Avoine font fortes. Elle aime
ia fraîcheur 1 il lui faut un terrain.luhflan-
tiel, qui conferve l’humidité. Jfen ai vu réullir
patfaitctnem fur des gaxons, feulement retournés
par un labour, dans des prés défichés, dans
des étangs mis à fcc & dont on tfetvoit, pour ainfi
dire, qu’égratigné la futlàce. Loifqu’on, défriche
un champ de fainfoin,. de trefle, tti de
luxernc, on Fenfcmcnce, après une feule façon
cr> Avoine, qui y. vient avec abondance. Les
bons fonds, les fables gras, les terres fortes
en.produifent beaucoup. Plus le terrein s’écarte
de cette qualité, moins iLtil propre à la culture
de, l'Avoine. 11 faut renoncer à en ferner dans
le fable pur, dans la» terre calcaire , dans les
j grouetres» II y a.cependant des terrains, léger«
en apparence 3 où la récolté d’Av ci ne eflbonne.<
[ Mais ces terrains fe rapprochent de ceux qui.
conviennent à cette plante, ou parce qu’on les
fume avec du fumier de Va he, ou d’autre fit—
mier analogue ou parce qu’ils font reliés long-
tems fans être cultivés &- peuvent être regardés
comme un fol neuf, ou parce qu’en les labouranr j.
on rerourne des herbes, dont les racines leur
donnent^deja compacité...Ces terrains plus divifés,
par des labours fubfequçns ne rapportent, plus.
d'AvQine.
La Exauce efi dans l’ufege devfctner: de* l’A-
voioe dans les champs, qui .l’année d’auparavant
ont produit du froment. .11 s-’én faut de beaucoup
quelle y. croilTe &• s’ÿ. élève comme:
dans les plaines de la Flandres v ou la terre ell
forte & humide. Mais fes indufirièux cultivateurs
ont L’art, d en. augmenter la récolté par la_.mar
nière dont ils préparent leurs terres *, rarement
ils les labourent avant Fhi-ver ; une feule façon»
après iss- gelées leur fuffir. Il y a des cantons
de la Fjancho-Cpmré, où.,om a. la même-attention.
Par ce moyen , on ne divjfe.pas trop le fol,,
déjà ameubli par les trois labour-s que la culture
du froment a exigé. U y a.tels, champs,
qu’on laboure, mémo avant le dégel , afin de
feur jaiffer le plus de., compacité poffible. Ce
font ceux qui. font» très-légers. Qu'on les en-
femence. enfuite en Mars avant une pluie, la*
furfice fe bat &. le pied des plantes d’Avoine
fe -tient longtemp frais.
Quoique l’Avoine fe plaife dans un terrairn
frai>, elle ne veut pas cependant trop d’huwi*
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dhé 1 c'eflurtc dod ralfons qui empkhe d'en fe-
mot' dam la Sologne. \/i mémo ptifiupj cxîfp
(|vto la Brie, & a titres pay» à ferres fortes ek
humides labourent deux loh leurs champs avant
de les rnfomcncef en Avoine & tpi’ïïi ne les
cnffltuencent qu’en Mar« ou en Avril.
I/Avoine c/1 le principal objet de* culture
dam quelque* canton* de la Champagne 1 qui
eu ion mi fient pour l’approviftoncment de Paris.
En l’iic dt eu Beau ce, c'efi 1 e fécond , le
froment étant le premier. Elle n’efi que IcMroi-
fièrne ou le quatrième dads dautre* provinces*
Cette plante craint tellement la chaleur, qutl
y a des pays, où-on efl obligé de ne la femer
qu'avec cle la vefee, à la faveur àc laquelle elle
peur avoir le pied fiai». Dan* d’a.iffet- endrento,
on la mêle à de Forge. I.e produit de ces deux
prainçs réunies fe.. donne aux chevaux & an*
volaille«. ,
Quelques perfonnes ont élevé la quefiion fut-
vante : Datte les Paye > t:le que la Beauce par
exemple t oh les récoltés d Avoine ne font pas
ordinàirencnt abondantes, ne ferait-il pas plus avantageux
de tien pas femer du tout 6r de nourrir us
chevaux de labour ou d Orge ou ^ d’Avoine tirée
des autres provinces ? Cette quefiion me paroit
très-difficile à réfoudre, elle exige des ca,cuL>
que je n’ai point encore été à portée de faire, j
IL me femblc que, pour* li décider,, il fandroit ,
d’abord connoître le produit d-S terres pendant. ]
dix ans dans l’ordre où elles font enfemencées
#cfi-à-dixe, rapportant une année de. froment
v & une d’Avoine , après laquelle elles fe repofenr.
& ainfi de fuite.. Dans ce produit on doit comprendre
, non-feulement les grains, mais les pai» fes j
celles d’Avoine, qui-font Couples & tendres, &
fes balles fervent, comme on fait, à nourrir les
vaches, une partie de l'année. Cette cotmoîfiance
acquife, on examineroit ce que produiraient les
mêmes terres dans le même efpsce ce dix années
en changeant Ford-re des faifons. Il y au'oit deux
manières de les changer 3 ou on femefoir 'dé deux
années l’une, du froment, laifiant î.-s- terres en
jachères dans les années intermédiaires *, es dix
ans,, on ' récolter oit cinq fais du froment j
ou on fanerait une. année de froment, après
laquelle les terres ferofent.en jachères, puis ce
l arge , . puis, jachère, puis dû froment &c.
de forte qu’en dix années il y auroif trois récoltés
de froment & deux d’orge. Il fer oit
néceflaire de ne femer l’orge quaprès lè repos
de la terre. Car cette, plante vient après
le froment moins bien encore que l A-oine.
On feroiî obligé d’interrompre fnn ou 1 autre ce
ces ordres. de culture pour former des pà tires
artificiçllés, indrfpenfables pour nourrirle> vaches
au lieu de la paille, d'avoine. Los pci s v les vetees,
la fauve en verd, nofirenr qiv'ur.e lubtiiance
légère & momentané. La luzerne &. le trefle
viennent mal en. Beauce*. On kroit dune oblige
a y i>
do ferne/ ph.n de feir.f'■/>/>.
dos é'abfev f ott d , / •
Un t'ActtU le* îreh a**, ttA'.ct
de; A'/oir,^ qAon feroîr Ollk
àV> ' ' fi on pr#4.",if L t t <
le* c h e v a u x . C o to r v a t t or. y - 0
de Cülriver heaucoop
q u e h Province enr
7 1 $
,;Â-,
fond» de l^mariers & de> donr*ée$, m
crois ya ouon air encor.. r. r
témetttt àc le dévider.
On efi dam ftifage de ne point: f -\
terres, dans Lfqu’e'le^ on F-^r.e. de 1
après le froment, EKet p odrenc éa
qui a été mis pour îe froroenr, & q^r \
été cor.fomrcé en entier^ ca c'i p^ prod;
fon e fe . Il feroit mi^x fer/s doure d y
encart des engrais-; or; sorcàc de isell^
exploitations. e n en a to c Tours p e x t^ e
aux terres enfemencées es le r^ferve
froment, objet de p rincipale a iln r re . i l ne
s la fan'c Avnr. sîm
d'abord & enfcirc du
Quclite d- la fcmsnce
l Li*a£ pai i-î r^ga