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Æ l i a C a ï i t o l INA, dans la Paleftine.
Col. Æl. Cap. Colonia Ælia Capitolina.
Col. Æl. Cap. C om m . Colonia Ælia Capitolina
Commodiana.
Ail. ic a . koa.
Cette colonie romaine a fait frapper des médailles
la tin e s en l’honneur d’Hadrien , d’Anto-
nin, de M.-Aurèle, de Vérus, de Septime-Sévère,
de Diaduménien, d’Elagabale, de Trajan-Dèce,
d’Herennius, d’Hoftilien, de Commode, de Ca-
racalla.
ÆLIEN, tyran dans les Gaules fous Maximien-
Hercule.
A. P OM P ONIUS Æ ZI ANUS AUGUSTUS.
Les médailles de ce tyran ne font connues que
dans les catalogues de Goltzius & d’Occo y fi l’on
en trouve, elles doivent être en petit bronze.
Æ L IUM Co il l u t a n u m Mu n ic ip iu m .
K l Coelu.
ÆLIUS, adopté par Hadrien,
L u c i u s Æ l i u s Cæs a s ..•
Ses médailles font :
RR. en or.
R. en argent.
RR. en médailles grecques d’argent.
RRR. en médaillons grecs d’argent.
C. en G. B. de coin romain 5 il y a quelques
jtvets R. Le G. B. d'Ælius eft R. en Italie.
C. en M. B.
RRRR. en P. B. de colonies.
RR. en G. B. grec.
R. en M. & P. B.
C. dans les médailles de bronze, fabriquées en
Egypte.
^ Æ L L O , une des trois harpies, fille de Thau-
vazs & d’Eledlra, félon Héfiode.
ÆLURUS, c’eft le dieu Chat des Egyptiens 5
il eft repréfenté dans les antiques égyptiennes ,■
tantôt fous la figure d’un chat, plus fouvent fous
Ja figure d’un homme avec la tête de cet animal.
Du mot ei’/xovfoç, un ch^t.
ÆMILLA i famille romaine dont on a des médailles
:
C. en argent.
RR. en bronze.
- O. en or.
Les furnoms de cette famille font B a r b u z a ,
B-UCA , L e P IDUS , - L l V I A N U S J P a p p US J P a u l -
ZUS 3 R e GIL LUS y S c a u r u s .
Goltzius en a publié quelques médailles inconnues
depuis lui.
ÆMILIANUS, furnom de la famille C o r -
NE L IA .
Æ NË À TG R , un trompette. Suétone, (JW.
c. 32,3. n. l .) : Cum plurimi etiam ex ftationibus
■ milites concurrijfent 3 inter que eos & eneatores.
Jufte-Lipfe croit que les eneatores étoient attachés-
aux efcadrons , turme.
yENÉE, fils d’Anchifc.
Æ R
Ce nom eft écrit a in e a s , fur une médaille
d’argent de M. Pellerin.
ÆNEIA. V. Ænianes dans l’Acarnanie.
Æ N I A N E S , en Theffalie. ainianîîn 8c
ainianie&n.
Les médailles autonomes de ce peuple font :
RRRR. en argent.
RRRR. en bronze.
O, en or.
Ænianes okÆneia , en Acarnanie. ainianon.
Les médailles autonomes de cette ville font :
RRRR. en argent.
RRRR. en bronze.
O. en or.
ÆNUS ou Ænos , en Thrace. ainion.
Les médailles-autonomes de cette ville font:
RRR. en argent.
O. en or.
RRR. en bronze.
Son type ordinaire eft un bouc.
_ Cette ville a fait frapper une médaille impériale
grecque, en 1 honneur d’Hadrien.
On lui attribue aujourd’hui avecraifon les médailles
grecques autonomes que l’on donnoit jadis
à Abacænum de Sicile.
ÆOLE. V . E ole.
ÆON. C’étoit la première femme du monde,
dans le fyftême des Phéniciens. Elle apprit à fes
enfans à faire ufage du fruit des arbres pour leur
nourriture, dit Sanchoniathon. Elle eut pour compagnon
Grotogônos.
ÆORA. V. Gestation.
Æ O R E S . V. Aletides.
ÆPEA, dans la MefTenie. aiüeaiqn.
Les médailles autonomes de cette ville font :
RRRR.- en bronze. ( Hunter) .
O. en or.
O. • en argent.
ÆQUATOR monete, celui que nous appelons
ajufieur de la monnoie.
ÆQUIMELIUM. Sp. Melius, qui affeéloit la
royauté, ayant été tué, fa maifon fut rafée, &
remplacement refta vuide. Elle étoit bâtie fur
le capitole, auprès de la porte carmentale. Les
cenfeurs T. Quin&ius Flaminius & M. Claudius
Marcellus firent conftruire, deux cens quarante-
quatre ans après la deftru&ion de la maifon de
Melius ,■ des édifices fur le terrein qu’elle avoit
occupé.
ÆRA militaria, étoient un impôt deftiné aux
frais de certaines guerres.
ÆRARIUM. V. T r é s o r .
ÆRARIUS. V. T résorier.
Ærarius mijfus. On donnoit ce nom dans
les jeux du cirque à la vingt-cinquième courfe
de chars. Chaque courfe étoit compofée de quatre
quadriges} de forte que les vingt-quatre premières
courfes faifoient paroître quatre-vingt-feize
quadri?es. Dans le tems que lé peuple romain
foürniffok les frais des jeu x , ce peuple defiroitÆ
R
quelquefois de c om p t e r le nombre de cent
quadriges, & de voir une vmgt-cinquieme: cour e.
Les fpeétateurs donuoient la.fomme "« effa e
pour faire courir quatre quadriges, & cette aer
„ière courfe étoit appel t e « ™ " f | § g Lorlque
les empereurs ou les édiles firent le ^
jeu x, on conferva cet ancien nom a la derniere
courfe, c'eft-à-dire, à la yingt-quattieme. j
Æ r a r i ü s . On appeloit de ce nom un plébéien
que les cenfeurs ravoient du tableau de la
centurie, & qui, dépouille par-la des droits dont
jouiffoient lès citoyens romains, ne tenon a la
république que par le tribut ou capitation qu U
lui payoit. H . ,
Les cenfeurs punifloient les fenateurs en les
dépouillant de leurs dignités, & les chevaliers en
les dégradant. Quant aux plébéiens qui n avoient
ni dignités ni charges à perdre, & à cçux Çue
des cenfures précédentes avoient réduits a 1 état des
plébéiens, les cenfeurs les punifloient en les mi-
crivant fous le nom &&rarius. Notés par ce titre
flétriftant, ils ne pouvoient tefter, ni hériter, ni
! faire aucune fonction de citoyen. La liberté
! étoit la feule chofe qui leur reftoit comme aux
i autres citoyens, parce qu’on ne les réduifoiï pas
en fervitude : mais ils étoient privés du droit
de fuffrages dans les comices, & ils ne pouvoient^
entrer dans la milice romaine : de forte que cette
punition ' étoit plus forte encore que celle par
laquelle on étoit rayé du tableau de fa tribu.
V. T ribu.
ÆREA, furnom de Diane, pris d une montagne
de l’Argolide, où elle étoit honorée d’un
| culte particulier. .
ÆRE collato. Les Romains, dans leurs mfcnp-
tions, ont employé fouvent ces expreflions æ r e
I CONLATO 3 & EX ÆRE Ç ON LATO. Elles appre-
I noient que les frais du monument ou du tombeau
avoient été payés par les amis du mort ou
par le peuple. C’eft ainfi que les funérailles de
; Merenius Agrippa, qui réconcilia les patriciens
[ & les plébéiens , furent faites aux dépens du
j peuple, qui fe cotifa à cet effet. On lifoit a Naples
| l’infcription fuivante :
M. V i n i c i o . P. F.
P O S T . M O R T E M -
M U N I C I P E S . S U I
ÆRE. C O L L A T O
P I E T A T I S. C A U S A
P O S U E R U N T .
Le peuple romain fit élever à fes frais une ftatue
I au médecin Antonius Mufa. Pline dit (34. c. y.)
I que l’on éleva hors la porte Trigemina, une ftatue
I à P. Minutius, préfet des vivres, & que chaque
I citoyen donna une once de cuivre, près de deux
I deniers de France, pour les frais. C’étoit ce que
K l’ on appeloit unciaria fiipe collata. Les empereurs
[ aimoient à voir leurs amis ou des villes alliées ,
i Te cotifer pour leur élever des ftatues, & ils foiiiÆ
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citoient cette marque d’attachement ou de fervitU
Ære diruti, étoient les foldats que l’on pu-
nifioit en les privant de leur paie. _
Æ R IE N N E , nom qu’on donnoit a Junon,
parce qu’on la prenoit pour l air.
ÆRES. V: Æsouxanus.
ÆROMANTIE \ l’art de prédire 1 avenir par
l’infpeéfion.de l'air, , air, divination.
Ariftophane en parle dans la Comédie des JNuees.
Celui qui vouloir pratiquer cette divination fe
couvroit la tête, ■ & fe, plaçoit en plein Air devant
un grand vafe rempli d’eau, fut lequel il propo-
foit à voix très-baffe fes demandes. Si l’eau tre-
mifloit, il devoit bien augurer du fucces de fon
entreprife. , , . .
Ou voit -que cette divination croit bien dirte-
rente de celle qui fe pratiquoit par 1 infpeélion
des météores, & qui appartenoit a la fcience des
augurés ; de celle qui, ayant pour objet les afpeéts
heureux ou malheureux des planètes, formoit
l’ aftrologie ; & enfin de la Tératofiopie, qui étoit
fondée fur les prodiges que l'on croyoir voir dani
les nuées, & dont le récit occupe un fi grand
efpace dans les anciennes hifioires.
ÆROPE, femme d‘Athée. V. Erope.
ÆRUGO. V. Patine.
ÆRÜSCATORES. V. Mendiant.
I ÆS , monnoie des Romains. V. AssiPONDIUM.
Æs , divinité. E". Æsculanus.
ÆSAR. Ce mot fignifioit dieu chez les Etruf-
ques. La foudre ayant frappé une ftatue d’Augufte ,
& emporté la première lettre du mot Cæ s a r ,
les augures trouvèrent dans cet accident un fâcheux
préfage. Le C , qui étoit une lettre numérale,
ayant été abattu, annonçoit que l’empereur n’avoit
plus que centjours àv iv re, après lefquels il feroit
déifié. Ils trouvèrent cette fécondé prediclion dans
le mot ÆSAR, qui étoit refté intact.
ÆSCULANUS, Æres ou Æ s , ce font les
différens noms de 1a divinité qui préfidoit à la
fabrique de la monnoie de cuivre. On la repré-
fentoit fous la figure d'une femme d e b o u ta v e c
l'habillement ordinaire aux déeffes, appuyée de
la main gauche fur la halte pure , & tenant
de la droite une balance. Æfculanus é to it ,
difoit-on, le père du dieu Argentin, parce que
le cuivre a été employé avant l’argent. C’étoit
une divinité de Rome.,S. Auguflin s’étonnoit qu'on
n’eût pas fait aufij un dieu Aurin, fils du dieu
Argentin, puifque la monnoie d’or a fuivi celle
d’argent. 11 y a cependant eu une divinité pour
t’or ; car en fabriquant des efpèces des trois métaux,
l'o r , l'argent & le cuivre, oii donna à
chacun d'eux une divinité, pour prefider à fa
fabrique. Ainfi l’on trouve fur quelques médailles
des empereurs trois d éd ies, repréfentées avec
des balances, la corne d’abondance, & auprès
d’ elles un monceau de différentes monnoies.
ÆSERN1A , en Italie, aisçrnin.