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deux Jigma C , adoftes DC , fut le fécond ca radie te
introduit par Claude. 11 a voit la valeur du P & de
l’S, ou du B & de l’S , peut - être même de deux
SS, d'un ufage bien plus fréquent dans le latin que
les précédentes. Étienne Morin, après avoir fait
exprimer' le * par Yantijigma , conjeétüre qu'il
auroit pu avoir la force du ch, ou du X des Grecs.
Prifcien eil plus croyable, quand il attribue à la
fécondé lettre de Claude un fon équivalent au ■ *-.
Selon notre Grammairien , ce fon étoit beaucoup
plus doux que celui du ps ou du hs des latins >
mais ils n’osèrent, nous dit-il, changer leur ancienne
.écriture.
Les monumens dreffés fous l'empire de Claude,
ne nous ont point encore fait vo'r fon fécond caractère.
S'il y fut admis, on pourroit entendre les
termes de Prifcien des tems poftérieurs à la mort du
même empereur. Alors au plus tard, cette lettre,
avec fes compagnes, fut condamnée à un éternel
oubli. Nouvelle diplomatique.
La figure DC de 1'antijigma3 nous apprend l’étymologie
de ce mot, qui vient de mypu & d ,
dev'ant.
Jfidore ( lib. i . origin. c._ xx-, ) parlant des notes
ou lignes particuliers dont les écrivains, fe font
fervis, fait mention de Yantijigma, quî e ft , félon
lu i, un fimplè Jigma C , tourné de l'autre côté ‘j .
On fe fert de ce ligne, d it-il, . pour montrer que
l'ordre des vers vis-à-vis de (quels on le met, doit
être changé, 8c qu'on le trouve ainfi dans les anciens
auteurs.
Uantijigma 3 pourfuit ïfidore, avec un point au
milieu, fe met a la marge , lorfque deux vers ont
chacun le même fon, 8c qu'on ne fait lequel préférer.
ANTISIGMA. On appeloit de ce nom un lit
de table fait en demi-cercle, qui, placé devant un
femblable li t , renfermoit dans un cercle entier
une table ronde.
ANTISSA, dans Pille de Lesbos. antis.
Les médailles autonomes de cette ville font :
RRR. en bronze.
O. en or.
O. en argent.
AN T ISTE S. Voyez Prêtre.
ANTISTHÈNE. A Rome, dans le palais du
prince de Piombino , on voit une tête de philo--
lophe qui pafle pour celle d'Antijlkéne. Fulvius
Vrjinus l'a nommée ainfi fans .aucun fondement
connu. Ainfi , l'on peut y méconnoître , avec
raifon, les traits du chef de la feéle des Cyniques.
ANTISTIA , famille romaine dont on a des
médailles.
O. en or.
RR. en argent.
O. en bronze.
Les furnoms de cette famille font, Reginus,
Veto s.
Goltzius en a publié quelques médailles, inconnues
depuis lui.
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ANTIST1TA. V o y e z Pr ê t r e s s e .
ANTISTROPHE, d «»ri, contre, 8c dëjlropke,
çpoç'y, , qui vient de ^$£pa, je tourne. C'ell ainfi
qu'on appeloit une dès fiances des choeurs dans
les poéfiès dramatiques. U antijlrophe étoit une
des trois parties de Yode ƒ dont les deux autres
fe nommoient Jlropke 8é ép'ode. La firophe &
Y antijlrophe contenoient toujours le même nombre
de vers , tous de même mefure, 8c pouvoient
conféquemmënt être chantées fur' le même air.
Uépode comprenoit des vers d'une autre efpèce,
foit plus longs, foit plus courts. Le ehoeur chan-
toit la firophe en fe tournant à droite du côté
des fpeélatëurs y & Y antijlrophe étoit la fiance
fuivante que ce même choeur chantoit en fe tournant
à gauche.
Vantijlrophe étoit une efpèce de réponfe ou
d’écho relatif tant à la Jlropke qu'à Yépode. Les
Grecs nommoient période ces trois couplets réunis«;
ANTITHEES, étoient de mauvais génies, dit
Arnobe , invoqués par les magiciens, 8c qui
n'étoient propres qu'à faire du mal. Arnobe eft
le fetil qui en ait parlé.
ANTIUM, ville d'Italie, célèbre par les forts
qu’on y alloit confulter. Il y avoit des ftatues de
la Fortune , qui fe remuoient d’elles-mêmes,
dit Macrobe 5 8c leurs mouvemens divers fer-
voient de réponfe, ou marquoient fi l’on pou-
voit confulter les Sorts. V. ce mot.
Horace a chanté la fortune révérée à Antium;
O diva y graturn eus. régis Antium.
Philoftrate, dans la vie d'Apollonius deTyane,
liv. 8 , dit qu'on y confervoit un manufcrit écrit
par Pythagore.
ANTLÏA. Voyez Pompe. '
ANTOINE. (Marc) p
M a r c u s A n t o n i u s ÿ im p e r a t o r , a u g u r ,
I I I . V.IR, r . p._ c.
Ses médailles font:
RR. en or.
C. en argent.
Il y a des revers R & RR.
RRR. en médaillons d'ârgent, avec fa tête &
celle de Cléopâtre.
R. en M. B. latin, avec la tête d'Augufte.
RR. avec fa tête 8c celle de Cléopâtre.
RR. en M. B. des colonies.
RR. en P. B.
RRR. en G. B. grec , ou approchant d® ce
module.
RR. en P. B. grec.
C. en argent dans les légions, excepté la 6 ey
reftituée par Marc-Aurèle 8c Vérus 5. la 17®, la
18e, la..2ce, qui font R.
La 24e, qui n'avoit pas été publiée,.fe trouve
dans le cabinet de M. Pellerin : on connoît encore
la 26e, la 27e & la 30e & dernière, qui font RRR.
RRRR. en o r , de la légion 1 9 , au cabinet
du roi.
RRRR.
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RRRR. également en "or, des cohortes Prétoriennes,
dans le cabinet de M. Pellerin. ^ .
On trouve des médailles d'Octavie, quatrième
femme de Marc-Antoine, mais on n'en connoît ni
en or, ni eh argent, ni en bronze de coin romain.
Les unes font latines de la colonie dcSinope, ou
fa tête eft accollée avec celle A’Antoine ; d'autre^
grecques , fur lefquelles fa tête eft au revers, en
regard d’Antoine : elles ont été fabriquées en
Afrique, à Tyr. Il s’en trouve avec fa tête feule,
frappées 5 Relia 8c à Thejfalonique. Ces différentes
médailles dont le prix dépend de la conferva-
tion, ont été pour la plupart publiées par M. Pellerin
, qui en poffédoit plufieurs. Celles qui font
puniques ne repréfentent point la tête d Oétavie.
Seguin a fait graver une médaille latine de grand
b ro n z e fu r laquelle on voit la tête d'Oétavie en
face des têtes. d'Augufte & d’Antoine 3 8c au revers
une galère. v_ . .
An t o in e le fils, (Marc) fils du Triumvir.
M a r c u s A n t o n i u s , M a r c i f i l i u s , M a r ç i
h e p os .
Ses médailles font:
RRRR. en or, au revers de fon père i elle eft
au cabinet du roi & dans celui de Vienne.
O. en argent & en bronze.
Antoine, ( Lucius) frère de Marc-Antoine.
L u c iu s A n t o n i u s , c o n s u l .
Ses médailles font :
O. en or.
RR. en argent, où fa tête fe trouve toujours
. au revers de Marc-Antoine.
O. en bronze.
Antoine , ( Caïus ) troifième frère de Marc-
Antoine. Voye% Antonius.
ANTONIÂ, famille romaine dont ©n a des
médailles :
RR. en or.
C. en argent.
C. en bronze. .A
Il y a quelques légions d’argent RR. & meme
RRR. On peut en voir le détail à Marc Antoine.
: ~
Les furnoms de cette famille font B albus ,
BaBBATUS y .PÆTUS y P i ET as* . ,
Goltzius en a publié quelques médailles, inconnues
depuis lui.
A N T O N I A , femme de Drufus, frère de
Tibère.
A n t o n ta A u g u s t a .
Ses médailles font:
RR. en or.
RR. en argent. ^.
RR. en médailles de potin, frappées en Egypte.
O. en G. B.
■ C. en M. B. latin. ,
RRR. de colonies. M. Pellerin en a publie
. une de Corinthe, & l'on en connoît une autre
du cabinet de Theupolo. ,
Antiquités, Tonie /,
A N T .117
RRR. en M. B. grec i elle eft au revers de
Claude. .
RRR. en P. B. . ,
Il y a dans la colleâfion des pierres gravées de
Stofch , une cornaline fur laquelle on voit le portrait
de cette princefte. Le muféum capitolin en
renferme un bufte de marbre.
A N T O N IA NÆ. On appela de ce nom les
mantes gauloifes avec des capuchons ou car.a-
calUy que l'empereur Antonin mit a la mode a
Rome. Elles defcendoient jufqu'aux talons, oc
firent donner leur nom à cet empereur, comme
réciproquement elles reçurent le fien. _
ANTONIN, déclaré Céfat par Hadrien.
T i t u s , Æ l i u s , K a d r i a n u s , A n t o n i n u s ,
A u g u s t u s , P l u s .
Ses médailles font : ......
C. en or; quelques revers R. Les quinaires R.
C. en argent 5 il y a peu de revers rares en
argent.
R. en médailles grecques d’argent. Celle au
revers de laquelle on voit la ftatue equeftre d Hadrien
eft RRR.
RRR. en médailles grecques d argent, ayant
au revers la tête du roi Rémétalce.
Elle eft chez le roi d'Efpagne.
RR. en médaillon de potin d’Egypte.
C. en G. B. de coin, romain. Il y a un grand
nombre de revers rares, & très-rares.
C. en M. B. RR. du même module, au revers
de Fauftine, ainfi qu’au revers d'Hadrien.
Plus rares avec les têtes de Marc-Aurele 8c
de Fauftine.
RR. en G. B. de colonies.
R. plutôt que C- , en M. 6c P- B.
R. en G. B. giec.
C. en M. & P. B. . n , _ „
C. en médailles d’ Egypte. Parmi celles de G. B.»
il y en a qui repréfentent les douze figries du
zodiaque; d’autres qui ont pour.types, dififerens
travaux d‘Hercule, & des traits de l ’hiftoire fabu-
îeufe. On en trouve une, ou l’on voit Apollon
aflis, & devant lui Marfyas pendu à un arbre,
avec un homme au bas qui fe prepare a 1 écorcher.
Cés différens revers font RR.
On connoît beaucoup de medaillons latins de
bronze, 8c quelques grecs de cet empereur. Celui
qui eft gravé dans Séguin, p. 154 , eft tres-rare.
Six empereurs ont porté le nom d Antonin ,
Antonin-Pie, M,-Aurèle, Commode, Caracalla,
Diaduménien 8c Elagabale. On doit avoir l’attention
de ne pas les confondre. Au relte , les plus
difficiles à diftinguer font Caracalla & Elagabale i
mais nous en donnerons les moyens a leurs arti-
' clés refpeélifs. , . . \ ^ ,
ANTONINUS , ( Sulpicius ) tyran fous Gai*
lien.
• S u l p i c i u s A n t o n i n u s A u g u s t u s ,
Ses médailles font : . %
Unique en G. B. Cette pièce a été fabrique®
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