
3 ° A B R
H
Rrta. Regifirata.
Rec. Recordationis. •
Reg. Rcguli.
Regul. Regularum.
Relione. Religions.
Refcrip*. Refcriptum.
Refdara. Refidentiam.
Refervat. Refervata. Refervatio.
Refig. Refignatio.
Refignation. Refignationum.
Refigne. Refignatione.
Refig0* Refignatio.
Refig1®. Refignare.
ReP; .... Refervatio.
Reftôis. Refiitutionis.
Rétro -feript. Retrofcriptus. *
Regnet. Refignet.
Rläris. Regularis.
Rie. Régula.
Rlium. Regularum.
Rntus. Renatus.
Robor. Roboratis.
Rom. Romanus.
Roma. Romana.
Rtus. Retrofcriptus.
Rüglari. Regulari.
§
S. SanElus.
S. P. Sanclum Petrum.
S. Sanciitas.
S. R. E. SanSi* Romans Ecclefia.
S. V. SanÜitatis veftra.
S. Y . Or. Sanftitatis veftra orator.
Sa. Supra.
Sacr. Une. Sacra unëlio.
Sacror. Sacrorum.
Sæcul. Sacularis.
Saluri. falri. - Salutari.
Sanélit. SanSlitatis.
San6lmc. Pr. Sanciijfime Pater.
Sartum. Sacramentum.
Se. co. ex. val. an. Secundum communem
exiftimationem valorem
annuiim.
Sec. Secundum.
Sed. Ap. Sedis Apoftolica.
Sen. Sententiis.
Sen. exco. Sententia excommunica-
tionis.
Sentent. Sententiis.
Separat. Separatim.
Sigra. Signatura.
Silem. Similem. C
Silibus. Similibus.
Simpl. Simplicis.
Singul. Singulorum%
Sit. Sitam.
Slaris. Sacularis.
Sim. Salutem*
Slorum. Singulorum.
S. M. M. SanEtam Mariam Ma jo
rem.
Snia. Sententia.
Sntä. Sta. SanEla. ■-
Snti. Sati. SanElitati.
Sollic. Sollicitatorem»
Solit. Solitam.
Solut. Solutionis.
Solutis. Solunois Solutionis.
Sortile. Sortilegiumï
Spealém. Specialem.
Spealér. Specialiter.
Spéali. Speciali.
Spec. Speciajis.
Spo. Specif. Spccificatio.
Spuälibus. Spiritualibus.
Spu. Spiritu.
Spüs. Spiritus.
Stat. Status.
Subftanlis.' Subftantialis.
Subvent. Subventionis.
Subv2is. Subventionis.
Succ. Succejfores.
Succores. Succejfores. ->'
Sumpf. Sumptum.
Sup. Supra.
Suppat. Supplicat.
Suppantiï. Supplic antibus•
Supplic. Supplicat.
Supplicaonis. Supplicatioftis.
Suppne. Supplicatione.
Suptum. SupradiElum.
Surrog. Surrogandus.
. Surrogan. Surrogandis.
Surrogaonis. Surragatiohis»
Surrogat. Surrogationis.
Sufpén. Sufpentionis. T
Tangen. ■* Tangendum.
T ant. Tantum.
Temp. Tempus.
Ten. Tenore.
Tenen. Tenendum.
Terno. Termino.
Teft. Teftimonium•
Teftib. Teftib us.
Thia. Theolia. Theologia.
Tit. 1 Tituli.
Tli. Tituli.
Tn. Tarnen.
Tpore. Tempore.
Tpus. Tempus.
Treeën. Trecentum•
V v. Veftra.
Yr. Ve fier.
V . Vré. Veftra.
Vacan. Vacantem. Vacantibusg
Vacaónum, Vacationum.
Vacatn‘s. Vacaónis.
Val.
Yenébli.
Verifilé.
Verufq.
Veft.
Videb. Videbr.
Vîdel.
Viginti. quat.
ült.
Uit. pof.
Ulti.
ültüs.
Urlîs.
Ufq.
Va.cation.is»
Valorem.
Venerabili.
Verifimile.
Verufque.
Vefter.
Videbitur.
Videlicet.
Viginti quatuor.
Ultima.
Ultimus poffejfor.
Ultimi.
Ultimus.
Univerfis.
Ufque.
XPti;
Xptiänorum.
Xptni.
XX.
Chrifti.
Chriftianorum.
Chriftani.
Viginti.
ABSOLUTION * eft un jugement par lequel
un accufé eft déclaré innocent.
Chez, les Romains, Xabsolution étoit prononcée
de la manière fuivante : Après que la caufe avoit
été plaidée de part & d’autre ,. l’huiffier difoit à
très-haute voix , dixerunty c’eft-à-dire, les parties
ont expliqué leur caufe. On donnoit alors à chacun
des juges trois tefleres (boules ou jetons) , dont
l’une étoit marquée d’ un A , abfolvo, j’abfous ;
l’autre d’un C , condemno, je condarime 5 & la
troilïème portoit les, deux caractères N JL., non
liquet, la chofe n’eft pas claire. Si le plus grand
nombre des tefleres étoient marquées de l’A ,_ le
préteur renvbyoit l’accufé , en difant, videtur non
feciffe ; il paroît innocent. Il étoit également
abfout, lorfque les voix étoient partagées.
L ’abfolution fe pratiquoit à-peu-près de même à
Athènes. Les caufes en matière criminelle étoient
portées devant les héliaftes, qui étoient des jugés
ainfi nommés., parce qu’ils tenoient leurs affem-
blées dans un lieu découvert & à la vue du foleil,
Hvxios. On leur donnoit à chacun deux pièces de
cuivre, dont l’une étoit pleine, pour fervir de
marque & abfolution. Celle qui fervoit à condamner
étoit percée, & on la jetoit dans un tronc de bois.
Les fuffrages pour abfoudre fe plaçoient dans un
vafe de cuivre.
Un beau camée publié par le comte de Caylus,
& un deflin que, Winkelmann a donné dans fes
Monumenti inediti, nous ont confervé là forme
de Xabfolutio'ti chefc les Athéhiens. Ces deux mo-
numens repréfentent le malheureux Orefte, dans
le moment où les voix- dès Aréopagiftes, qui pro-
nonçoient fur fon parricide, fe trouvèrent partagées.
Pàllas qui les préfidoit donne fon fuffrage ,
& place dans l’urne fatale la-pièce non percée. Il
paroît que ce beau fujet a beaucoup plu aux
anciens, car ils l’ont répété fur leurs monu-
mens.
ABSYNTHE. Les Egyptiens avoient un grand
refpeét pour Yabjynthe de I apofiris : on en ignore
la raifon ; à moins qu’on ne la cherche dans l’ ufage
que la Médecine fait de cette plante.
C’ étoit à cette utilité que Pline rapportoit l’honneur
.accordé au vin d'abfynthe dans les jeux capitoline
La récompenfe du vainqueur n etoit autre
chofe qu’une potion de cette liqueur amère. Ce
; célèbre naturalise penfe que les Romains, en pro-
! pofant ce prix au conducteur du char victorieux,
ne crurent pas avoir à lui-donner rien qui égalât la
fanté procurée par cette boiffon 5 credo, dit-il,
fanitatem pramïo dari honorifice arbitratis majo-
’ ribus. Pitifcus eft d’une opinion differente y & il
dit, avec aflez de vraifemblance, que Ion faifait
boire du vin àlabfynthe au vainqueur des jeux capi-
, tolins, pour prévenir les vertiges & les maux de
tête. Le cirque du capitolc étoit en effet fi petit,
, les circuits qu’il falloit faire pour remplir l’efpace
déterminé étoient fi répétés, que la vue des con-
, duCteürs des chars devoit être éblouie, & leur tête
affeétée de vertiges. Strabon rapporte des vers qui
f attellent la vertu de Xabfynthe pour diffiper ces
maux. ( Ç.y. ) .
Si tibi praterea caput acri forte dolore
Pulfetur fubito , vel f i vertïgo fatiget ;
Hujus opem rimare coquens frondentis amaram
Abfynthi fylvam.
ABSTÊME. On entend aujourd’ hui par ce mot
une perfortne qui ne boit point de vin. Il paroît
que les Romains lui donnoient une acception plus-
étendue ; car Pline dit : Vint abfiemius. On pour-
roit conclure de-là, que le mot & abfiemius expri-
moit celui qui s’abftenôit. d’une boiflon ou a un
mets quelconque. Ilorace paroît l’employer dans
le même fens. ( Lib. 1 , png. 12), Apulee a créé le
mot invinius-3 qui a une acception plus déterminée
que celui $ abfiemius.
ABSTINENCE. Orphée , après avoir adouci
les moeurs des hommes, établit une forte de v ie,
qu’on nomma depuis orphique y & une des pratiques
de ceux qui embrafloient cet état, étoit
de ne.point manger de la chair des animaux. On
peut croire qu’Orphée ayant rendu fenfibîes
aiix- loix- de la foeiété les premiers hommes qui
étoient antropophages :
Silvefires komines facer ii *:erprefque deorum,
C&dibus & foedo victu deterruit Orpheus.
H oR AT.
*il' leur avoit impofé la loi de ne plus manger de
viande du tou t, & cela fans doute pour les éloigner
entièrement de leur première férocité j que
cette pratique ayant en fuite été adoptée par des
perfonnes qui vouloient embraffer une vie plus
parfaite que les autres, il y eut parmi les Payer.s
une forte de vie , qui s’appela pour lors orphique ,
oftyirM /3-W, dont Platon parle dans l’Epiromis
l &-au fixème livre de fes loix. Les Phéniciens &