
A
Tkdlo a manu , quod pro epiflola, prodita denarios
qumgentos acccpifet , crura effregit. » Il fit tom-
" Pr« les cU'ff'S à fon fecrétaire Thallus , parce
» qu U avoit reçu cinq cens deniers pour avoir
” livre une lettre. »
A Marmoribus , ou à metallis , étoit le controleur
des marbres , ou des métaux employés
a quelque ouvrage. Ligorms, ( anciq. i . ) parlanrdu
maufolee dAugufte, rapporte l'épitaphe fuivanté
prile dun marbre antique : diis'manibus Augufli
hbertus a marmoribus,
a J i 9 v . qui recevoit les
requêtes & les mémoires préfentes à fon maître:
car on le fervoit de memoria dans ce fens. On
voyoït a Naples l’infcription qui fuir :
AURELIO. SYMPHORO.
a u g . l ib . o f f ic ia l i . v e t e r i .
a . MEMORIA. ET. DIPLOMATIBU3.
e x o r n a t o o r n a m e n t i s . d e c u r io n a l ib u s .
ORDO.* SPLENDIDISSIMUS. CIVI.
. OB* MEMORIAM. e t . in s t a n t ia m . e r g a .
p a t r ia m . c iv e s q u e .
Cet officier s'appeloit encore ad mcmoriam ; &
1 Pnt^ nfuke e n.om Magifler ad memoriam.
A Mundo Muliebri , étoit la femme chargée du
loin de la parure des impératrices. OA lifoit. fur
un marbre dans le Mufeum du cardinal de
Larpi :
JULIA. JUCUNDA.
AUG. L. SARCINATR.
A. MUNDO. MU LIEB. BYRA.
CANACIANA.
A Pedibus 3 etoit celui que nous appelons Valu
de pied. Il fuivoit toujours fon maître , qui l’en-
yoyoit par-tout ou il jugèoit à propos. Cicéron
a AttiCUS ( lib. 8. f. ) Pollucem fervum a pedibus'
mecum Romam miß. Ce domeftique fe tenoit debout
derrière fon maître pendant les repas. On
1 appeloit auffi adpedes3 Sénéque (de benefic. 3.27.) j
Jervus 3 qui coenanti ad pedes fieterat 3 narrai qu4,
inter coenam ebrius dixijfet. Il gardoit la chauflure
que fon maître quittoit en montant fur les lits
de table. Martial , liv. 12 .89 .
Bis cottafoleas perdidijfe qucfius 3
Dum negligentem ducit ad pedes vernam 3 &c.
1* ^ Pendice cedri ^ étoit un officier de la maifon
u Augufte. Celui qui en étoit revêtu , veilloit à la
garde des calfettes &r autres meubles faits de bois
de cedre. On lifoit autrefois fur un monument
que pofledoit le cardinal de Carpi :
Se x . P ô m p e io . s a l v io . s e x . P o m p . s e r . a . p e n
DICE. CEDRI : ITEM. AB. HORT. CULT. H. S. E.
A Potiont, étoit quelquefois le même Officier
que celui dont nous avons parlé fous le mot
A
A lagena.Spolia trouvé cet office exprimé feu. >Ul
les deux monumens fuivans :
DOMO. MORTUI.
C. JULIUS. ARBUSCULUS»
A. POTIONE. AUG. N.
JULIA. CORINTHA.
CONJUGI. SANCTIS5IMQ.
- T. F.
& TI. JULIUS.
Ti. A u g . s e r . .
A. POTIONE.
O. H. S. S.
kPugionc Ondélïgnoit par ce nom l'officier
commis a la garde du poignard, ou P ara, onium
qm etoit un des fymbdles de la puiffance des
empereurs. Lampndius, dans la vie de Commode,
cnap. 6 , dit : tune pnmum très prsfelii Pretoria
fuere, inter quos hbertinus ,quiapugione appella-
- tus ejt.
A Rationibus ou Ratiocinator, étoit l'officier
Charge des comptes de la maifon des Aueuftes.
ouetone, dans .la vie de Claude, dit de l’affranchi
rallas. Ante omnes Pallq,uem a rationibus. Oit
liioit fur un marbre de Lanüvinum.
T. AURELIO
AUG. LIB.
a p h r o d i s io .
PRO.C. AUG.
A. r a t io n ib u s .
Zonare, dans fes Annales, lib. IL p. !84 j j w
pelle pràfcBus fijçi. P
r\,t,amdaliA ’ p-oit .la femme chargée du foin.de»
chaulîures de 1 impératrice , ou des princeffes.
fcmmesT “ ° “ S * llferve *'éPitaPhc d’hne de cet
c . v e r a n io . ç . l .
FAÜSTO.
VERANIA
l iv iæ . A u g u s t .
SERV. A SANDALI
FECIT.
Vopifcus, Notarius
dam £ \ SA °pdéfîgnoit par là celui qui guidoit
n r i r t ? u 9 “ V a u t r e pe>
fonne a laquelle il etoit attaché. Tel fut Polybius
a 1 egard de Claude. Suetone dit dans la vie de
rTrpexiiTi"(-c ^ Z ' f JuJpexit. L epitaphe fu'i)vfa“nFté' r, kreocsuFeoillylihei puamra Sfip“odnii *
ti. Claudius.
LEMNUS,.^
pIVI.-CLAUpiI,
AUGÜSTI. LIB.
A. ST U DIIS,
A B
A SupelleÜili 3 étoit l'officier prépofé au foin
des meubles 3 ou de la vailfelle de fon maître.
On voyoit à Rome les deux inferiptions fui-
vantes :
NESTOR.
C. CÆSARIS. SER.
GERMANICIANUS.
A. SUPELLECTILI. VIXIT. A. XL.
& — EUMOLPUS. CÆSARISA
SUPPELLECTILE.
À Ve(le 3 exprimoit l'office de celui qui étoit
chargé du foin de la garderobe :
BYRÆ. CANAGIANÆ. LIVIÆ.
AUG. SER. A. VESTE. MAGN....
& — ARION. CÆSARIS. N. A. VES
TE. MATUTINA.
A Voluptadbus 3 étoit l'intendant des plailîrs
du Prince. L'empereur lui donnoit des récom-
penfes lorfqu’ilinventoit quelque chofe'd'agréable
ou de piquant , foit pour la table., foit pour des
plailîrs d'une autre nature. Tibère créa cet office 3
comme nous l'apprend Suétone , & le voluptueux
Pétrone en fut revêtu fous le régne de
Néron.
A B
AB Aiïisforij étoit le greffier chargé de rédiger
lesa&es dubarreau, les fenténçes des juges & d'appeler
les caufes.
AB Attis fenatus3 étoit le greffier de cette compagnie.
On lifoit fur un ancien monument : c. por-
CIO. C. F. QUIR. X. VIRO. STLITIBUS. JUDICAND.
ADJECTO. INTER. QUÆSTOR. AB. ACTIS. SEN.
• AB Adniijjionibus. C'étoit un. office du Palais.
On étoit introduit auprès du Prince par le minif-
tère des huiffiers, admijjionales.
ABÆgris cubiculariorum. On appeloit ainlî l'officier
chargé du foin des vaïets-de-chambre malades.
Il en ell fait mention dans une infeription rapportée
par Reinefîus.
M. ARELIO. AUG. t .
•_ STEPHANO
AB. ÆGRIS
GUBICULARIOR
VLPIA. ITALIA.
UXOR.B. M. SEC.
AB Atrio eurando 3 ou atrii curandi 3 étoit peut-
être .l'officier appelé Atrienfis. Peut-être auffi
infcrivoit-il cette foule de courtifans qui -remplif-
foient les antichambres , atria ; & difoit-il à fon
maître les noms de ceux qui venoient le faluer.
Dans le dernier cas , il auroit eu auffi le nom de
jNomenclator.
AB Ephemeride. On trouve ce nom fur un ancien
monument : Pr o c , ab Ephemeride. C etoit un
affranchi d'Àugufte appelé Théoprépon y il avoit
probablement foin des chofes qui n'étoient propres
A B . 7
qu’a tel ou tel jour ; car les Latins rendoient par
le mot diurnumVephemeris des Grecs.
AB Epïftolis. C’etoitlenom du fecrétaire proprement
dit ; il écrivoitles lettres de fon maître,,
en confervoit des copies avec les lettres qui lui
étoient adreffées. On lit fur un marbre- à Florence
:
JULIÆ. METHÆ
- JANUARIUS
AB. EPISTOLIS
CONTUBERNALI
: CARISSIMÆ.
Narciffe avoit cet emploi à la cour de Claude.
On le divifoit quelquefois ; car on trouve un
fecrétaire Dour les lettres Latines, & un fecrétaire
pour les Grecques :
SEX..POMPEIUS. SEX. F.FELIX
SEX. POMPEI. AB. EPISTVLIS
LATINIS.
L. MUNATI. L. VALERIUS
L. L. STACTUS.
NICOMEDI. AB. EPIST. GRÆCIS. — Spon.
AB Hortulo. C'étoir le jardinier. Spon nous a
confervé deux épitaphes de ces officiers :
POMPEIÆ
PLAICIDIÆ
SEX. POMPEIUS
KARATUS
AB. HORTOL.
SEXTIAN.
& — C. OCTAVIUS. C. L. PACCÎUS
AUG. SER. AB.HORTUL.
AB Janua3 étoit le portier. Népos, dans la vie
dHannibal, (c . 23.71.4.,) fe fert de cette ©x-
préffion.
AB Ornamentis. Cette charge de la maifon d’Au-
gufte, confiftoit à contrôler ou infpeélertoutce qui
•étoit fufceptible d'arrangement ou d'embeili/Tement,
On trouve dans Grutcr l’épitaphe fuivanté :
B. M.
T. FL. AUG. LIB.
PARTHENOPAEI
POPPEJANI. EUNUCHI
AB. ORNAMENTIS.
AB. Cinquième mois de l'année ecclélïaftique
des Hébreux, & l’onxiéme de leur année civile.
Il répond à une partie du mois de juillet, & au
commencement du mois d’aout.
AB. Le dernier mois de l’été chez les Syriens.
C'eft le même nom & le même mois que celui
dont il eft parlé dans l'article précédent. Ce
mois eft très-différent du mois Abib , qui répond
au mois de mars. Abib étoit un mois des anciens
I Hébreux ; & il fe trouve dans l’écriture. Ab , au