
Ses médailles font :
C. en or.
Il y a des revers R.
RRR. reftituées par Trajan.
On a trouvé un médaillon d’or à* Augufte, dans
les ruines d’Herculanum. Le P. Khell l'a publié.
C. en argent.
11 y a un grand nombre de revers rares de ce
prince 5 & on peut en former une fuite de deux
cent-cinquante médailles d’ argent.
RRR. reftituées par Trajan.
11 y en a une dans le cabinet du roi d’Efpa-
gne, & une autre à Paris, dans le cabinet d’un
particulier.
RR. en médaillons d’argent.
R. en G. B. de coin romain.
Elles ne font ni rares ni communes en G. B.
fans la l ête d3 Augufte, avec des noms de n i virs
Monétaires.
C. en M. B. de coin romain, & RR. au revers
de Tibère.
R. du même module, reftituées par Claude,
Néron, Titus, Domitien , Nerva & Trajan.
Elles font rapportées dans Oifelius & Vaillant.
C. en P. B. de coin romain.
RR. en G. B. de Colonies.
C. en M. B. & R ., nu revers de Tibère.
C. en P. B.
RRR. en G. B. grec.
C. en M. B. & RRR., avec fa tête feule, ou
avec celle de Livie ; & au revers la tête de Rhé
metalce , roi de la Thrace, feule ou accompagnée
de celle de fa femme.
, C . en P. B. grec.
R. en G. B. d’Egypte.
11 y a des médailles de cet empereur en M. &
P. B . , avec des caractères puniques.
Les portraits à3 Augufte font aufli communs que
fes modèles. La ftatue du Capitole , qui le repréfente
debout , dans la fleur de l’âge , avec un
gouvernail à fes pieds, & qui fait allufîon à la
bataille d’ACtium , eft d’un travail médiocre. La
prétendue ftatue affife avec la tête d3 Augufte , qui
eft dans le même Muféum , n’auroit pas dû , félon
Winkelmann , être même citée dans la def-
cription de ce cabinet. Maffei{Verona illuftr.) par^
lant d’une tête d’ Augufte , ornée d’une couronne
de chêne , couronne civique , & confervée dans
lé cabinet de Bévilaqua à Vérone, doutoit que
l’on en pût trouver ailleurs une pareille. Mais on
fait qu’il y en a une femblable dans la bibliothèque
d« Saint Marc à Venife. La ville Albani feule offre
trois différentes têtes d3Augufie , couronnées
tontes trois de feuilles de chêne.
On voit dans le cabinet de Portici, un beau buf-
te de bronze, repréfentant un jeune homme avec
des oreilles de Pancratiafte, (Voyez.OREi.LLE)fous
la forme d’un hermès , & portant le nom de l’ar-
rifte Apollonius , fils d’Archias athénien. Il a été
pris mal-à-propos , félon Winkelmann , pour l’em- I
pereur Augufte dans fa jeuneffe j ce n’eft probable"
ment qu’un lutteur.
Combien Diofcoride n’avoit-il pas gravé de portraits
de cet empereur lur des agathes 8c d’autres
pierres précieufes , puifqu’il nous en refte un fi
grand nombre 1 Buonarroti ( Ojf. fop. aie. med. pl
4 5J a publié une tête à'Augufie de la plus grande
beauté , qui eft confervée à la bibliothèque du
Vatican. Cette tête eft gravée fur une calcédoine,
8c a près de quatre pouces de hauteur*.
La colleèlion des pierres gravées du Palais-Royal
renferme une belle tête du même prince, & fon
portrait au pied , avec la foudre & l’égide, emblèmes
de Jupiter. Mais ces deux morceaux font
éclipfésparun autre portrait à.3 Augufte de la même
colleèlion. Il repréfente cet empereur jufqu’aux
hanches > 8c le travail en eft traité par méplats ,
genre que Diofcoride femble avoir affeèté , félon
Mariette. Cet onix a plus de trois pouces de hauteur.
Le tréfor de Saint - Denis en France fournit
mi pendant de même hauteur à ce bel onix ; & c’eft
aufli une tête $ Augufte dont les connoiffeurs s’ accordent
à faire honneur au fameux Diofcoride.
Une tête d’ Augufte, gravée par cet artifte, qui
appartenoit à la maifon Maflimi, mais qui fut bri*
fée en trois morceaux , étoit remarquable par une
barbe courte que n’ont pas lès autres têtes de cet
empereur. Cette particularité pourroit indiquer ,
félon Winkelmann , la défaite des trois, légions
de Varus , donc Augufte fut fi affligé , qu’il laifla
croître fa barbe. On remarque encore cette barbe
courte à une tête d’Othon de la ville Albani.
Auguste Ce titre d’honneur fut donné à C.
Jules-Céfar O&avien par undécret du fénat, l ’an de
Rome 726 , aux ides de janvier. Munatius Plancus ,
voyant que plufieurs fénateurs vouloient lui donner
le furnom de Romulus , comme à un fécond
fondateur de Rome , propofa de l’appeler Auguste
, nom qui défignoit un endroit ou un per-
fonnage confacré par quelque augure, ou par
quelque cérémonie de religion. Son avis futfuivi,
8c on donna à entendre que l’empereur avoir mérité
ce glorieux furnom , en foumettant au joug de
Rome tout l’univers connu. Ovide nous en donne
cette raifon dans fes Faftes (1 . 5,87.) ::
Idibus inmagnis caftus Jovis &de facerdos
Semimaris ftammis vifeera libat ovis
Redditaqüe eft omnis populo provinçïa noftro >
Et tuus Augufto nomine diffus avus*.
Et (V. 609.7 :
Sanffavocant Auguftapatres : Âuguftavocantur
Tttnpla yfacerdotum riù dicata manu.
Hujus & augurium dependet origine verbï,
Et quodeumque fuâ Jupiter auget ope.
t Les Grecs rendirent le nom d’Augufte par celui
de z e b a s t o z , & le donnèrent à tous lès fucre£
tewxs à3 Augufte , à l’exemple des Romains j en forte.
«u'empereur8c Augure devinrent fynonymes. Marc- 1
Aurèle partagea ce titre avec LuciusVerus, qu’il af-
focia à l'empire. On vit alors, pour la première fois,
deux Augufte s en même - tems 5 & l’on marqua
cette année'161e dans les Faftes ,par le confulat
des deux Auguftes. , ' , tr
Les fucceifeurs des empereurs defignes ou allo-
ciés à l’Empire,étoient d'abord créés Céfars , en-
fuite nommés Auguftes. Le Père Pagi a cependant
foutenu , contre l’opinion commune, qu’il falloir
avoir été Augufte pour pouvoir être nommé Ccfar $
& il le prouvoit par l’exemple de Valentinien I ,
qui proclama fon frère Valens Augufte 3 avant que
de l'avoir créé Ccfar. Mais ce fait eft le feul de^ce
genre, & ne doit former qu’une exception à Tu-
fage ordinaire.
Les peuples qui fuccédèrentaux Romains, donnèrent
aufli à leurs Souverains le nom £ Augufte,
comme on le voit par d’anciennes monnoies de
Childebert, de Clotaire 8c de Clovis.
Auguste, (princefle) Foyq; Augusta.
Auguste, (papier d’) V. Papier & Pap yru s .
Auguste, (maufolée d’) V. Mausolée.
A V IA R 1 VS. On trouve dans Muratori (Thef.
înft 9o6.)un affranchi d’Augufte dont l’office, dans
la maifon de cet empereur , étoit d’avoir foin des
volières. Il eft appelé ailleurs Altiliarius (ib. 937)-
On en trouve un chargé du même foin , appelle
Aviarius j & un troifième réunit ces deux
noms dans l’infcription fuivante :
D. M.
OLO. PLUTIO. SUCCESSO.
Prisçus .
L. v a Ri. ambiboli.
AVIARIUS. ALTILIARIU.S.
A V 1S P E X extifpicinus. On trouve un aruf-
pice défigné. fous ces deux noms, dans une inf-
cription du Tréfor de Muratori ( 171. 7 ).
A V IT E , tyran fous Marcien.
M x r c iu s M æ c jl iu s A v it u s A u g u s t v s.
.'Ses médailles font :
RRR. en or.
RRR. en argent;
RRR. en P. B.
A V IU M fartor. Gruter ( j8o. t ƒ. Thef. infer|
Grsvü) rapporte l’épitaphe fuivante :
ANTIGONUS. DRUSl. CAES
AVIÜM. FARTOR.
PRIMILIA. FEÇIT
CONJUGÏ. B. M.
C*étoit fans doute le même que l’ÀViARius,
K. ce mot.
AULA y fÆjà dans Homère. Athénée ( v . )
dic.que -c’étok nn-efpace découvert. Cependant
les écrivains qui ont employé ce mot après le
prince des poètes, ont defigne de grandes falles ,
des falles à manger en particulier, le palais des
princes, 8 cc.
Aula Adonidis. Voyez JARDINS.
Aula Augufiana. V. PALATIUM.
A U LÆ UM . V. Tapisseries & Toili de
théâtre.
AULERCI , dans les Gaules, aulïrco.
Les médailles autonomes de ce peuple font :
RRRR* en argent.
RRR. en bronze.
O. en or.
AULIDE, lieu fameux dans l’hiftoire ancienne,
par l’embarquement des Grecs pour la guerre de
T ro y e , & par le facrifice d’Iphigénie. C etoit
un port de la Béotie, fur le détroit qui fepare
du continent l’ifle d'Eubée, aujourd’hui Negrç-
pont.
AULIS, fille d’Ogygès, foeur d'Alalcoménie,
& l’une des nourrices de Minerve. F". A l a l c o -
ménie.
AULON , arcadien, un des héros à qui U
Grèce éleva des monumens héroïques.
ay’AOE'jtiz , cafque alongé. Il étoit pointu
en forme de cône , orné d’ un grand panache ,
avec des joues. Tel é to it, félon Homère, celui
de Diomède.
A U LUS. Ce prénom eft ordinairement dé
{Igné fur les marbres par un a . On le trouve écrit
tout au long dans l’infcription fuivante de Gruter,
où il eft nom propre :
p r o . s a ..................................
ANTONINI. AU. PII.
P. AU LU S. P. F. PALATIN A
POSTUMIUS. ACILIANUS
PRÆF, COH. I. DELMATAR
A V O C A T S . Les Romains les appeloient
Advocàti y caufidici ou caufarum affores , & cogni-
\ tores. Leurs fondipns étoient diftinguées de celles
des jurifconfultes , jurïdici 3 qui ne plaidoient
point, mais qui faifoient feuls des confultatipns,
& exerçoient une efpèce de magiftrature privée.
Les avocats ne devenoient point jurifconfultes ,
& chacune de ces deux clafles étoit toujours dif-
tingaée de l’autre.
Les Romains avoient beaucoup de çonfidéra-
tion pour les avocats. Les fiéges du barreau de Rome
étoient occupés par des confuis & des féna-
teürs ,. qL*i fe tenoient honorés delà qualité $ avocat.
L e s mêmes voix qui c o m m a n d o i e n t a u x
peuples , étoient aufli employées à les défendre.
C ’ e f t pourquoi les empereurs préférant la robe
à l’épéed onnoient aux avocats le titre de comtes
& de clariflimes. On les a p p e lo i t a u f l i Jlono-
I rati 8c Patroni. Ce dernier nom exprimoir la recou-
noiflance que les eliens dévoient avoir pour eu x ,
& qui de voit égaler celle des affranchis pour leurs