
A S
que poiit »primer pontife, U relie . 1
ae la legende déterminé le choix dans chaque
cas. 1
A r x . Les augures appeloiènt de ce nom le
te: rein fur lequel ils faiioienc leurs obfervations
religieufes.
A R X A T A , en Arménie, a p s .
Al. Pellerin a publié un médaillon d’argent
autonome de cette ville , qui eft unique.
■ ARYCÀNDA-, en Lycie. a p y k a n .
M. Pellerin a publié une médaille autonome
de bronze de cette ville5 il n y en a point d or
ni d argent.
Cette ville a fait auffi frapper une médaille
grecque en l’honneur de Tranquilline , félon
M. hcknel.
y -bf' noni a cAez les antiquaires. trois fens
ditrerens.
. 1 . . As etpit un poids p 8c dans cette: acception
J as romain eft la même chofe que la livre
romaine. Voyer L ib rÀ. 11 fe divifoit en douze
onces Sc en-plufîeurs autres parties, dont voici
lleess nprrtinnrcmipnai/le»sc •: . 1
IJ As yJ libra., . ;en grec .»A*«,. «M it. ° . r i i
•rj. L>era.v... ..chez le s Grecs J & f , ■
% . chêffles Grecs^- 8 c% 'bUip '
f i l < * « * . . . . . . . . . . .. . • . . v - , ; IO
\O odra iis ..,J chez,les Grecs f & ISL
f91 S'uJtXMTOI.. . . . . . ................... O
î- Bes....y chez les Grecs bUiifif. f K ,3ïo g
î f Stgtmti.,..; chez les .Grecs .
ëmavtxToi. .
7* Semis..-.. y chez :les :Grècs vfftrtJu J i l 1:<f
ir- Quincmk.[.. f , chez f e .jHHSWS W S j
V fir o i OaJtKÙTOI.......................... . . . . ƒ
.T- T r im s ..... chez les Grecs T flni... . . a.
7. Quadrant..,..y chez les Grecs'-rix^Tü», . .3
3 * Sextans.i . . . chez les :Grécs;FÏ™; . ' ±:'
î î - Uncia...:y chez les Grecs 'Jiàïsiirai. V ï a
-°- De ce fens propre & primitif .de Vas,,on
en avoir derive un autre . en tranfporcant ce .
mot à quelque chofe que ce pût être ‘ dont Tas
figniSoit le tout ou l’entier, Jolidum. quid, dont
la moitié étoit exprimée par femit.,: le tiers par
trient, &c. & c . Cet ufage avoit lieu principalement
pour les fucceflions.; & alors m défigiioit
l’hérédité entière. De. forte que , hériter .entièrement
de quelqu un 3 s’exprimoic par la phrafe
hsrésfaflus exaffe; heriter , ex triente, exfemiffe ,
ex btjfe , ex deunce , vouloit.dire proprement héri
ter du tiers, de la moitié . des deux tiers, des
onze douzièmes, & c . &c.
Dans le meme fens, les Romains appeloient..
A s , le pied, mefure linéaire, qui valoir
Ai pouces de Francej
A S
A s., le jugerstm , mefure grqtfiatique 011 de
1 arpentage, qui valoit 723 totfes carrées & --Z.
de France ; .
A s , le fextarius, mefure de capacité' pour le ï
1 ondes, qui valoit 20 roquilles & -f& de France,
ou la pinte contient 32 roquilles >
A s , le fetier, mefure de capacité pour les
lolides 3 grains,- 8cc. qui valoit §§J de pinte.
3 °- L as 3 dans le fens qui a été feul adopté
par notre langue, étoit une monnoie. Eufebe,
dans fa Chronique , année 306 , rapporte que
fous Numa, les as étoient de bois, de cuir &
.de coquilles. S. Jérome, dans fa tradu&ion d’Eu-
lebe omet cette dernière efpèce. Sous Ttdlus;
Hoftihus, on les fit de cuivre, & on les appela.
as, libra^vpondo. Leur poids, qui étoit d’une
nvre entiereou de douze onces., les fît appeler
a s s e s graves , asses majores. Quatre cènt-
vingt ans apres, lorfque la' première guerre Punique
eut épuifé les finances de Rome, on en
retrancha un fextans ou deux onces, & on ne
les fit plus que du poids de dix onces ou du
dextans. On peut .les dilBnguer, par le -furnoru
de de f tan ta Rit. Dans la fuite, on en ôta en-
! cote Une' once , ce qui les rêduifit à neuf onces1
ou a.u dodrans d’où ils,.peuvent, être appelés ;
- I DooRANTASn. Enfin, l’an dé Rome 363 , C. Pa-
:pirms Carb,o étant tribun du peuple, fit pafler "
la loi Papiria fous le confulat de L. Cornélius
j Scipton, & de C. Lælius Nepos. Elle retran-
j choit encore de l’as une once & demie i ce
{1 ui le réduiiitAfept onoes-& demie; d’où il fut
nommé as septiocx &. ttJfitrsatÀtbsj.Oo croit
! généralement que: l ’as refta à' ce, point tout le
jtems de la république, & jufqu-’à Jés.üs-Ch r is t -
: La marque de Vas étoit d’un côté une tête de
Janus a deux virages, bifrons, & de l’autre un
bec de navire., roftriim tiavis ; c’èil-à-dire, une
; proue ^de navire ou Payant d’un vaiflèau. Les
collections d antiques, Si le cabinet de Sainte-
.Genevieve e n ‘paftieufiér,.'renferment plufieurs
a-vec ces empreintes. Ôn les'appela Ja'ni raiiti,'.
;ou nufmm ràtiii. Ovide’ ( Tafti 1. 23 f . ) dit que
l’arrivée de Saturne en Italie avoit fait nréftre un
■ bec de navire.fur les-as, , afin d’en conferver le
'fouvenir :
A t berna pojiëriùf puppîm fîgriàvit in Are y
Hojpitis 'adyentum, ieffificqta Dei.
Nous allons donner' lès’;différentes évaluations
d e lW , monnoîe réeIlë-& monnoie de compte,
d’après ia Métrologie de M. PauâorL, & nous
y joindrons fe s réflexions fur les as. .■
L 'a s , monnoie.réelle, vaîu.t, depuis la fon-
dation, de Rome jjifqu’a l’an 5-37, vingt fols ou
une- livre» de France ,, •quelquefois’ même vingt- ;
huit fols. Vaye^ Âssiron/DiuM.
ldas valut, depuis.l’an de Rome 53.7 jufquà
A S
l fan j'44, trois fols de France. 11 në pefoit alors •
que deux onces rômaines’,de xiïivré. ' ; , .’
L'as "Valut-, depuis' l’an de Rome J ’44 jufqu’a
l ’an 5 8 6 ,. un fol dix deniers & demi de France, j
Il ne pefoit plus qu’une once romaine.
Lias valut, depuis, l’an 586 jüfqu’au règne de
Claude oü dé .Néron', uri .fôl un denier &: déinij
de‘ France.
; ; iJasj réduit ^ù.poids ’d,un îïeilique de c u i v r e ;
'<^al,üt,, depuis lq règne >de .Claude ou de.. I^qron i
"jufqu’a Celui de Conflantin, un fol environ de
France.
/ L ’ a s , monnoie de compte des Romains., a v o it(
[différentes ‘ divifions.,, fiiiv.ant Je. numéraire dont i
,il /aîfoit partie.,.. .
y, L ’as , dahs le numéraire;éjariaire A r i t h - .
- m H t i q u e . ) :.‘étoit; rièprefehté- ppr • ce figue Il j
:£è divifofe én douze onces, ou vingt-quatre1 fémi- 1
onces , ou trente-fix duel les--, ou quarante-huit
flciliq.ues, ou foixànte-douze fextules, ou deux
cent quatre-vingt-huit fcripules. ■
L ’as3 daffô 'lë’ numéraire feftertiairè (V .A rithi-
Me t ïq u e .-)'■ étoit ['repréfehté par ces fignés HHS ;
-S., duA libellA ffémbelïài II:fè divifoit en deux, j
ferniffes oü' éï) ciliq fembèllÀ 3 ‘ où • éli; dix
terunëii.' -■ ■
c, L ’as eflFeélif, dans le numéraire dénariaire CF07.
A r it h m é t iq u e .)' étoit repréfenté par ces fignès
3 , femimcia (ipilicus. ;
: . L’ aj .dmarius. ou :fedichs, du même numéraire
dénariaire , eft. renvoyé au mot Sedecjæs. -
Si l’on veut fuppo’sér que’ lbrfqu’oh fabriqua à’
Rome les premièréS'monnoiesd’argent, on adopta
entre te métal &: le: cuivré la proportron appréciative
qui ' étoit' dès-lors établie & reçue
parmi les peuples circonvoifins 5 fi à cefte première
fuppofitiori; prv confept à‘ eh ajouter Une
feronde ;, favoifi, que çetté proportion entre le prix
du cuivre & celui de l ’argent, fubfiftoit dèpûis lë '
règne de Servius & même de Numa, fans ’avoir '
fubi vdevchangementon en inférera que depuis le ;
Commencement de la monarchie romaine jufqu’à
l’,an 50,1 au moins de la fondation de la v ille, l’as
■ peut être:eftiipé-de, la valeur d’une livre tournois,
& fes multiples & fous-multiple? à proportion, i
Ce calcul., afîez jufte-, ce femble, fera aufti
très-commode , puifque pârrtoift"pù l’on rencon-,
trêta le mot a‘s 3 on n’aura qu’ a fubftituer c'elui de
livre tournois; Ainfi, l’on dira que, les Citoyens de
W première elaflefous-Servius, de voient avoir
au moins cent mille livres de bien 3 ceux de la
fécondé claffe, foixahte-quinzé mille livres5 ceux
dè, la troifième elafle1,' cinquante-mille livres3 ceux
dé là'quatrième claffè,_vin‘gt-cih'q mille livres j &
ceux, de la cinquième'elafle , douze mille cinq
£ènts livres. On dira. dç. même que lo-rfqué le
étoit au pllis bas? prix à RomeJ,, .
1-9'fous le 'njoditis, & iy liV^ ’F f. Iç fétïer, mç-1
A S ‘3 1 3
fure de Paris.’ On dira, encore qu un b oe u f , dans
'lês.anrendés^légafes & (pçcuniàji'ès,? ètoi.t eftime a
cérit fraiics où cént livres tournois. 3 un mouton a
.dix frahes î 'que les plus fortes amendes étoient
taxées à trois mille livre?,, & les moindres à vingt
francs 3 qu’Appîus - Cjau d iu s, racheta les privilèges'dés]
Pofitiens jppù'r. la [Pomme,dé. cinquante
mille, livrée 3 'qufon deÿoit les déppuilies-o p im e ty
lorfqüfe' l e s .; dépouilles faites fur lé ch e f des ennemie
.'fé ‘/lMçfhtp.îent ; a la .[ valeur de. deux cents
’ liv r é s , qu’ bn n’étpit obligé qu’ à un facrilice
d’expiation-, lorfque. là valeur de fes dépouilles
ne fe moiftoit qu”! cènt francs. ” . > ■
Pline!( lib-'ÿ3.., ckap. 3.) écrit que le,poid,s dp
\’rds y 'qui jùfqù’àtô.rs, àÿôit; toujours, été d uné-
‘îiVré pefaiit, fut, ' diminue .pendant la première
'guerre;Puhique>J-ii.a,Répnbtique né potivantfuffirp
'aux dépèhfes. qu’elle fut obligée de faire, & ; voulant
acqlfittef les dettes qu’elle avoit. été forcée
de contra&er, par Un artifité qui fut le moins
onéreux 'poÏÏibîe à fes Créanciers, imagina de décrier
lés anciennes monnoreà , ' Sc de faire fabriquer
à l'a placé' de Nouveaux as ]dii Jpbids' d uh
■ fèxfôhs^oft'de ;deüx onces dé ciijyrè’, & qui nè
continrent'afhfî que la flxrèrhé patrie du poids des
préëédéfisl Par* cette-’opération', là République
acquitté fes "dettes :-V.é'mbbüffa' fes Créanciers aveè
la fixième partie du métal qu’elle avoit emprunte.
Si gagna cinq fur fixv L’as fut marqué du côté
dé 1 effigie, d’un Janus5à deux vifages 3 & du côté
de-Pexergue, d.'tih éperon d!e ‘navire : lé triens &
le quadrans' 'fütèift'-'Ckraélérifés bW - dès radeaux.
Le 'quadrans^avoit été' jlifqùe's-ià' 'appelé tèronce ,
parce qu’il étoit én ;argêht, &, qù’ il valoit trois
onces1 dé cuivre'f à'cettè1 ëpdquè il né conferra
plus que le nom de quadrans, parce que le té-
ronce d’argent fut fùpprimé,- auffi-bien que la
libelle & la fembelle : Librale autem pondus aris
immintitum -bellp. Puni ça:: primo cùm impenfis ReJ-
publicfl non,fufficene£ : ponfiitumquc eft uoaffes [ex--
tant.ario pondère.- ferirentur. Ita quinque .partes-
fa$&- luçri i /d&ffpLutùmquei as lalienum. Nota &ris
fu it» ex' altéra -parte Janus -, geminui , - ex altéra,
roftrum navis : in triente ver6 & quàdrante rates.
Quadrans ante ai teruncius - vocatus h tribus midis.
Lorfque Pline dit que la monnoie de cuivre
portôit:fur. !une face la figure d’un Janus à deux
; vifages, :& fiir l'autre;un éperon deinavire-, 8 tc.
il ne parle pas.*plus: de la monnoie de cette refonte,
que de,pelle qui avoip.précédé ,- &. qui étoit mar »
qüée des,mêmes çaraaères ôc figurée de la, même
manière. »
« Les. écrivains gardent le filence fur la réduc-
ion desmonnoies d’argent, ce que M. Pauéton regarde
comme une,prepve. qu’ils la comprennent
dâhs çplle des mobnotes de, culvpe., & qu’elle fubit
la même,reformé,.^Eri effet, fi les monnoies d’ar-
,gent p e,ufleqt .pçjïnt été, changées avec celles de
!cüivré;, comment la République auroit-ell:e pu
Faife üh profit de çinq fixièmes en décriant les