
chez les particuliers le nom du bibliothécaire. Les
empereurs en ^voient plufieurs. On lit L Rome
fur un tombeau :
DIS. MANIBVS
y . FLAVIVS A BIBLIOT.
GRÆC. PAL.
Sc fur un autre.. t i . c lavdivs. a y g . i .
hymenævs. medicys.
A. BIBLIOTHECIS.
A. Calida 3 étoit celui qui donnoit à boire à
fon maître de l’eau chaude. On lit à Rome fur
un monument :
© Iv l iv s . Astyo-
CHUS.
© et. c. Iv l iv s . Aga-
t y r s v s .
a v g .Minist.Apol-
LINIS.
IV L IA. An DRO-
CLEA. T . F.
Ivlivs Cypsvs.
Avg. serv. a . gal.
— — Sport.
A Cancellis , étoit celui que nous appelons
Chancelier. 1ierric3 vie de S. Germain. VI.
Volufianus erat , pr&celfo nomine quidam.
Urbis patricius , toti diletius & urbi 3
Atque a cancellis prifeo■ de more minifier»
A Codicillisy étoit celui qui gardoit les tablettes
oe fon maître. On trouve à Florence l’infcription
fuivante : '
ASGYPTO. SERVO
BARBARI. , AVG. LIB.
A. CODICILLES
EVTYCHUS. PECV
LIARIS. SYMMACHVS
FRATRES. PIENTISSIMI. — Spon.
A Cognitionibus , étoit celui que Ton appeloit
encore recognitor. C’étoit chez les Grecs Y dvr iy pu-
Çivi i 8c de nos jours il porte le nom de contrôleur.
Spön a lu à Rome l’infcription fuivante :
DIS. MANIBVS
T. FLAVI. AVG. LIB,
ABASCANTI
A. GOGNITIONIBUS
FLAVIA. HESPERIS
FECIT.
A Commentariis , étoit celui qui tenoit les registres
( commentaiia ) de quelque détail. Il s’appe-
loit chez les Grecs ü^ecypa/n/xxTtvs $ 8c il porte en
France le nom d’écrivain ou de greffier. Spon a
publié l’infcription fuivante qu’il ayoit copiée
a Rome ;
D. M. .
M..........VLPIO
ABASCANTO
CVSTOS. A. COMM
BENEFICIORV3&
FLAVIA. PALLA
B. M. ET. CÆCILIAN.
FILIVS. El VS. SIBI
LIBERTABVSQUE
EORVM.
A Commentariis equorum, étoit celui qui tenoit
le regiftre des cochers, ou des chevaux deftinés
à courir dans le cirque. Argoli a donné au public
l’épitaphe qui fuit :
FLAVIÆ. ELPIDI
CONIVGI. SANCTISSIMÆ
MOSDRVS. AVG. L.
A . COMMENTARIIS. EQVO&VM.
A Commentariis fifei Afiatici , étoit celui qui
avoit la garde des regiftres fur lefquels on écri-
voit les revenus de l’Afie , 8c les fommes dues
par les fermiers de cette partie de l’empire Romain.
Reinelïus cite l ’épitaphe fuivante ;
PIERO
CÆSARIS. VERN
A. COMMENTARIIS
FISCI. ASIATICI
VIX. ANN. XXIV.
MES. I I . DIEBUS. X V I I I
PARENTES, FILIO
DESIDERATISSIMO.
A Commentariis X V virorum S. F. (c’eft-à-dire)
Quindecim virorum facris faciundis 3 étoit celui qui
tenoit les regiftres des quindécemvirs , commis aux
chofes facrées. On en fait mention dans cette
épitaphe , confervée par Panvinus ;
DIS. MANIBVS
MYRRHINI. DOMITIANI
PVBLICI. A. COMMEN
TARIIS XVVIROR. S. F.
ARRVNTIA. DOLICHE
• FECIT. CONIVGI. CARIS
SIMO, ET. LIEERIS. LIBER
TABVSQVE. SVIS. POSTERISQ.
EORVM.
A Commentariis vekiculorum , étoient ceux qui,
dans les provinces de l’empire, exigeoient des na-
bitans les charrois pour l’entretien des chemins.
Il en eft fait mention dans l’épitaphe que rapporte
Gruter, à la page d x c i i .
A Copiis 3 etoit un infpeéleur des vivres ou des
convois. Une ancienne infeription parle de cét
officier.
A Corinthiis ou Corinthiarius 3 étoit fo f ficier
prépofé à là garde des vâfes de Corinthe, qui
faifoient une partie du luxe des Romains. Pigno-
rius a rapporte deux inferiptions qui font mention :
de ces officiers.
T I. TALVS. PARATVS. A. CORINTHIIS^ /
__ CALLITYCHAE. ZOILI. CORINTHIAR.
AGRIPP.
A Cubiculo 5c prapofitus cubiculo 3 étoit un
officier chargé de. veiller a la garde de fon maître
8c à celle de fa chambre. Les inferiptions 8c les
récueils. de loix parlent fouvent de ces officiers de
la maifon des Auguftes. ; / ' ’ .
A Cura amicorum Principis 3 étoient des affranchis
du palais impérial, qui prenoient foin des
amis du prince. Deux anciennes inferiptions de
Rome , confervées dans Pignorius ( defervis ) en
font mention:
T I. CLAVDIVS. AVG.
LIB. FORT VN AT VS. A
CVRA. AMICORVM.
& — M. VLPIVS
Avg. l.
A CVRA. AMICORVM,
A Cufiodia armorum 3 étoit un officier du palais
qui gardoit les armes de l’empereur. Tel étoit
VIBIVS. HERMES. IMP. NERONI. A. CVSTODIA.
a r m o r v m , dont parle-un ancien monument cite
par Pignorius. f . Y
A Diplomatibus 3 étoient ceux qui tenoient les
regiftres des chevaux, des voitures accordées par
le prince, 8c des voitures deftinéesà les voyages.
On voyoit à Rome dans la villa Cæfarini l’épitaphe
fuivante :
T. ÆLIVS. AVG, LIB.
S AT V R NI NV S
A. DIPLOMATIBVS
SARDONYCHI
ALVMNO, FIDELISSIMO.
A Frumentô , exprimoit l’officè de celui des
affranchis ou des efclaves qui diftribuoit le bled
à fes compagnons. Pignorius a rapporté deux
épitaphes de ces officiers :
VOLVSIÆ. ARBVSCVLÆ
PALLANS. Q. N.
A. FRVM.
ÇONTVBERNALI. CARISSI
MÆ. . . . ,
SC — DIS MANIBVS
ASCLEPIADI
ATHICTVS. L . N ..
A. TRVMENTO
.V.lCARIÆt CARISSJMÆ. . . .
A Jano 3/ étoit celui qui aidoit le portier , ou
le garde de' la porte dans fes fonctions. Les Grecs
plaçoient, félon Macrobe {fat. 1.9. ) des ftarnes
de Janus devant leurs foyers 5 mais les Latins
ne leur alignèrent pas un endroit particulier 5 ils les
placèrent auprès ou au-deffus de toutes les portes,
qui en prirent le nom de Janua. De-là vient qu on
trouve fur les anciens monumens : À ia n o p r im o
PALATINO. A IANO MEDIQ. A IANO AB ATRIO.
A Jumentis, étoit l’officier prépofé à l’infpec-
tion des écuries du prince :
d . M.
T . SALLVSTIO
EVTYGHO
A. IV-MENTIS. CÆS. N.
FLAVIA. HORAEA
CONIVGI B. M. — Spon.
A Xalendario , étoit celui qui plaçoit a interet
l’argent de fon maître 3 8c qui le retiroît des
mains des débiteurs , aux calendes de chaque
mois , félon.l’ufage. .
A Lagena, ou Laguna, étoit le nom de l’echan-
fon. On lit à Rome cette infeription :
C. IVLIO. DARDANO. LIVIÆ
'• AVG. SER. A'. LÀGVNA
C. IV LIVS . CYDNVS
T . D. D. Q.
Cet officier étoit quelquefois Je même que l’officier
a potione , comme il paroït par l’infcription
fuivante :
M. VLPIO. AVG. LIB.
PHÆDIMO. DIVI. TR AIA NI. AVG.
A. POTIONE. ITEM. A. LAGVNA.
A Libcllis, étoit l’officier chargé de conferver
les requêtes préfentées à fon maître.
D. M.
M. AVRELIO. AVG. LIBERTO
A. LIBELLIS1 ADIVTORI. FABlA
AEGENIA. CON. B. M. F.
A Libris pontificalibus , étoit l’écrivain deftine
à la tranfeription des livrespontificaux. Gouttière,
( de jure Pontifi ) en cite deux épitaphes :
TI. CLAVDIVS
NATALIS
A. LIBRIS
'PONTIFICAL.
& — LIVIVS. THEONA. AB.
EPISTOLIS. GRÆCïS. SCRIBA
A. LIB. PONTIFICALIBVS.
A Manu 8c fervus a manu, étoit le fecrétaire qui
écrivoit les lettres ou les commandemens de fon
maître. Suétone, dans la vie d’Augufte, c. 67. n. 6.