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usage existe. Le ro i de N an ron -H a , en p arlant de la grande
V i t i , dit bien d t c h i-L é v o u .
Plusieurs Vitiens entourent leurs ch e v eu x d’ étoffes blancbe.s
et fines de m ûrie r-p ap ie r, q u ’ils disposent un peu en turban.
S e ra it -c e par suite de que lque i-amification égarée de Tisla-
m ism e ? ... L eurs ch e v eux sont généralement bien a r ran g é s ,
d u r s , ép a is , teints en n o ir et quelquefois en ro u g e . S u r q u e lques
uns l ’arrangement est tel qu’on d ira it un casque, disposition
que nous avions déjà vue à V a ig io u et aux îles San dw ich ,
dans le v o y a g e de V U ranie, avec M. de F re y c in e t.
T o um b o u a -N a k o ro , d ont les traits se rapprochent du typ e
a r a b e , a le front o rd in a ir e , la bosse fron ta le p ron o n c é e ; les
arcades sourcilières sa illan te s ; les sourcils peu fo u rn is ; les
y eu x g r is ; le nez aq u ilin ; les pommettes saillantes; les dents
b lan ch e s , trè s-b e lle s , mais un p eu la rges; les lèvres légè re ment
saillantes et un peu épaisses; la bouch e grande ; les o reilles
percées de deux la rges trous ; la p hys ionomie n o b le , douce ct
r ia n te ; les ch e v eux n o ir s , très-toufîus , trè s-ép ais, p arfa itement
a r ran g é s , teints en n o ir en dev ant et sur les c ô t é s , en
ro u g e p a r derrière et enve loppés d’une étoffe ex trêmement fine
de mûrier-papier. I l a des moustaches et de la b a rb e au mento
n . Depuis qua tre ans il a un éléphantlasis à la jambe g au ch e .
Les V it ien s , quoique si voisins des îles T o n g a , n’ap p a r tien nent
p o in t à la race ja u n e du G ran d-O c é an . Ils fon t é videmment
p artie de la race noire, et tiennent b eau co u p des Pap o u s
p a r leu r chevelure très-ample e t très-frisée, et p ar la co u leu r
de leu r peau qui est d’un n o ir tirant sur le ch o co la t. Ils ont
le h au t du fron t é la rg i de même que le nez ; les lèvres grosses.
L e u r tatouage est en relief. Ils ont tous un lan g o u tl de mûrier-
p ap ie r ; plusieurs ont des b racelets de co q u ille et un morceau
d é c a ille pendue au cou. L e u r ta ille est souvent au-dessus de la
moyenne; e tn o u s avons vu p arm i eux de fo rt beaux hommes.
L e u r constitution phy s iq ue est de b e aucoup supérieure à tout
ce que nous a offert ailleurs la race noire o céanienne : les
dé ta ils suivans en donn eron t une idée.
NOTES. 7 1 9
p ieds, pouces, lignes.
Songo-Songo-Lébou, de Koro-Lébou, avait 5 10
Kolibalan, de Eatou-Lélé, 5 8
Maiidon-Ha, de Nanron-Ha, 5 3
Madou-Rabou, de Batou-Lélé, 5 3
Oima-Lobo, de Nanron-Ha, 5 4
Olété, de Koro-Lébou, 5 6
Ouiiendaou, de Nanron-Ha, 5 I
Lagan-Hi-Lamba, de Tamou-Soua, 5 6
Le terme moyen pour ces buit Viliens est de 5 5
Nous avons remarqué chez les V it ien s une industrie parti-
t icu liè re , q u i nous a d’autan t plus frappés qu’on ne la trouve
dans aucune île du Grand-Océan : c ’est la fab rication des vases
de ter re.
L ’île Oumb en ga est séparée de Kan tab ou par un petit canal.
Ramb é est une petite île placée entre O v ioumb an i et D a gonrobé.
Cette dernière est aussi nommée B an o u a -L éb ou . L a
p artie de B a n o u a -L é b o u , qui est a llié e des naturels de L a g
u em b a , est ce lle qui est vis-à-vis T a b éo u n i. L c s petites îles
placées devant cette partie de B a n o u a -L é b o u sont ses tr ib u taires.
E n tre T a b é o u n i c t Kaméa ou Gaméa , est la petite île
Ovioumb an i. A marée basse , on p eu t alle r à p ied sec de T a b
éo u n i à Ov io umb an i.
L e 24 mai, nous voyons Tîle de la T o r tu e , que les Vitiens
désignent sous le nom de Ba toa .
L e lendemain 2 6 , à n e u f heures c t demie du m a t in , nous
avons la satisfaction de v o ir deux p iro gues se détacher de Tîle
O n g -H é a -L é b o u , c t faire route sur nous. A dix heures. Tune
d’elles accoste la co rv e tte , e tc in q des naturels qui la montaient
gr im p en t lestement à b o rd . Quatre d'entre eux sont de T o n g a -
T a b o u ; le cinquième , cbose s in gu liè re ! est une de nos an c ien nes
connaissances de Guam : i l se souvient de nous a v o ir v u s ,
M . Q u o j et moi, pendant notre séjour aux îles JMariannes avec