qu’elle offre déjà plusieurs espèces de plantes qui appartiennent
au système de végétation des iles Blolu-
ques et de la Sonde, et qui cessent de se montrer
dans les îles plus à l’e st, comme Taïti et Nouka-
Hiva.
Indépendamment des plantes cultivées et comestibles
dont nous avons déjà parlé, nous citerons particulièrement,
parmi les arbres, le corypha umbracali-
f e r a , le massoenda frondosa, le pandanus odoratù-
simus, hernandia ovigera, cerbera manghas, ca-
saarina equisetifolia, diverses espèces Aehibiscas et
Jicus, inocarpus edulis, abrus precatorius, gossy-
pium religiosam, etc. ; et parmi les plantes de moindre
taille, le melodinus scandens, taca pinnatifida,
saccharam spontaneum, divers convolvulus, etc.
Outre le cochon et le chien qui était fort rare, ces
îles ne nourrissaient pas d’autre quadrupède que le
rat et d’autre mammifère que la roussette. Les oiseaux
sont peu nombreux, et les principales espèces sont
une jolie tourterelle, une colombe, une petite perruche
fort élégante, un râle, un philédon, un martin-
pêcheur, e tc ., et quelques oiseaux de mer. Il y a
deux ou trois espèces de serpens , un hydrophis et un
petit lézard.
Les poissons sont nombreux et variés, les mollusques
aussi. Enfin les récifs qui environnent Tonga-
Tabou présentent au naturaliste une grande quantité
de coquilles» plus ou moins élégantes et précieuses.
FIN DE LA PREMIÈRE PA R T IE DU QUATRIEME VOLUME.
NOTES.