
772 a i i x Air nitreux,A voye^ gas nitreux. ir nitreux déphlogïstiqué, voye^ gas acide
NITRIQUE.
Air nuisible, . 1 voyt, GAS azote. AiR PHLOGISTIQUE, ƒ J x
A ir vital. On nomme ainfî la partie de l’air
qui eft néceffaire à l’entretien du feu & de la vie
des animaux; c’eft proprement le gas oxigène.
Voyez cet article. Airain. On nomme airain ou bronze une compo-
fition métallique dans laquelle on fait entrer du cuivre
, de l’étain , du zinc & quelquefois encore d’autres
métaux. Les proportions varient fuivant que
l’on veut avoir une compofition ou plus fufible, ou
plus folide, ou plus dure , ou plus fonore,ou moins
fujette à la rouille , ou plus fufceptible de poli ;
comme pour faire des ftatues, des canons, des mortiers,
des çloches, des timbres, des ornemens en relief,
&c. &c. On trouvera à l’article alliage les propriétés
de ces diverfes compofitions métalliques &
les procédés pour les obtenir.
Airelle ( pharm. ) : vaccinium, Linn. genre de
plante à fleurs monopétales, de la famille des bruyères
, que l’on trouve dans les bois , les lieux élevés
, couverts & montagneux, en France, en Angleterre,
en Allemagne, & principalement dans les
contrées feptentrionales de l’Europe & de 1 Amérique.
On connoît plufieurs efpèces & variétés d’airelle.
Toutes ont pour fruit une petite baye molle,
globuleufe, divifée en quatre ou cinq loges, qui
renferment chacune quelques femences menues. Ces
bayes, qui font la feule partie de cette plante recommandée
en Pharmacie, ont une couleur rouge dans
quelques efpèces, purpurine ou violette plus ou moins
foncée dans d’autres elles mûriftent en automne ,
& font d’une faveur acide, mais agréable, qui les
fait rechercher par les enfans ; dans les pays où ces
plantes font communes , on en confît les bayes avec
du fucre, on en prépare une gelée que l’on fert,,fur
les tables ; quelques perfonnes les écrafent pour colorer
le vin.
Il y a trois efpèces d’airelle plus particuliérement
employées en Pharmacie. L’une eft l’airelle myrtille
vaccinium myrtillus, Linn. Quelques Praticiens pen-
fent que fes feuilles pourroient être fubftituées. avec
avantage à celles du raifîn d’ours. Ces. bayes, fuivant
l’obfervation de Scheele, paroiffent contenir à peu
près moitié d’acide malique, & d’acide citrique ;
elles font recommandées comme rafraîchiffantes & af-
tringentes. Schroder dit qu’on en préparait une eau,
un vin & un fyrop. Ettmuller ajoute que l’huile préparée
par l’infufion ou la décoâiori de fes bayes empêche
la chûte des cheveux, fi on en oint la tête.
Toutes ces préparations peu efficaces font entièrement
abandonnées aujourd’hui. Cependant les Phar-
macologiftes modernes infcrivent encore l’airelle myr-
tylle au nombre des fubftances officinales ; mais il
faut bien prendre garde de confondre, comme l’ont
fait quelques Ecrivains, l’airelle myrtille, avec les
bayes de myrte, qui, dans tous les Autews & toutes
les pharmacopées, font défignées fous le nom de Myrtille. Voye^ ce mot.
Les deux autres efpèces d’airelle dont on fait ufage
en Pharmacie font l’airelle canneberge, vaccinium
oxicoccus, Linn. & l’airelle a fruits rouges
, vaccinium vitis idcea, Linn. Les bayes de ces
deux efpeces d’airelle , fuivant l’obfervation de
Scheele, fournifîent beaucoup d’acide citrique, &
peu ou point d’acide malique. En Suede on s’en fert
pour préparer un syrop & un miel qui par fon
acidité approche beaucoup de l’oximel, & que Ber-
gius dit être,1 agréable aux malades, & trè su tile
dans les fièvres. Dans les pays chauds on fubftitue
avec efficacité à ces préparations les fyrops & les fucs
des fruits acides.
Fin du Tonie premier;
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
TABLE des éxpreffions numériques des affinités de cinq acides & de fept bajes.
N . B . Cette Table eft la même que celle qui fe trouve à la page 558 de ce volume. Ayant été obligé , depuis
qu’elle eft imprimée I d’en reétifier quelques nombres , j’ai penfé qu’il feroit plus commode de là rètroavér ici toute
entière. On ne fera pas étonné de ces changemens , fi l’on a faifi le principe für lequel ces rapports font établis , &
fiir.-tout fi l’on fait attention que les nombres placés dans ,ces cafés doivent répondre déjà à 4901 fymboles 01» cas
d’affinités. ( Voye^ page 6vç> ).
A c id e
fulfùrique
A c id e
, nitrique
A c id e
muriatique
A c id e
acétêüx
A c id e
carbonique
Baryte 66 62 36 28 14
Potaffe 62 58 32 26 9
Soude s8 5° 3 1 2 5 8
Chaux 54 44 24 »9 12
Ammoniaque 46 38 21 20 4
Magnéfie 5° 40 22 •7 6
Alumine 40 36 18 *5 2
Page 4, Acacia nOstras, &c. 1VL Willemet a fait fur cet article deux obfervations , dont M. Maret fe feroit em-
preffé , s’il eût vécu, de reconnoître la juftefte. i°. Mimofa nilotica, Linn. eft un arbriffeau qui donne l’acacia du levant
; il eft abfolument différent de notre prunier fauvage épineux, dont le fruit acerbe fournit l’acacia noftras : d’ailleurs,
c’eft un arbre indigène à nos contrées boréales. 2®. Le faux acacia eft le Robinia pfeudo-acacia de Linné. Cet arbre,
naturalifé en France depuis quelque temps , ne fournit point de fuc aftringent.
Page 71, col. 2, lig. 5, ou fon life[ ou que fon
Page 72, col. 1, lig. 3, il montre life\ il monte
lig. 7, butifeufe life{ butireufe
lig. 37, acide même, life\ acide, même
lig. 47, le reprend lifez la reprend
lig. 57 & 60, muifiate Ife^ muriate
Page 149 , col 1 , effacez les deux accolades fupérieure & inférieure de l’emblème qui a pour titre non»décompofition»
Page 222, col. 2, lig. 52, la chaleur, que l'fe\ la chaleur, de même que
Page 384, cdl. i-, les deux accolades horizontales doivent être de fimples lignes.
Page 449, dans la note ( annealed ) engraiffé lfe\ recuit
Page 539 , note 10, foribili lfe\ forbili
Page 590, col. 1 , lig. 3 5, imparent life{ important
Page 607, col. 2, à la droite du fécond fymbole, acète de cuivre lfe\ acèt® de plomb
Page 610, 3e. lig. du premier cas, a c lifez a > d
4e. b zzz d lifez b — c
2e. lig. dit troifiime cas , ~> 2 lifez b d
Page 632, lig. 5 de la note, 8 gros î$f<k 8 onces